The Del Moroccos

The Del Moroccos @ First Rock CafeLe vieux rock des 50’s-60’s n’est pas forcément mon genre de rock préféré, bien que j’apprécie le rockabilly ou ce bon vieux Mille Balais et ses Moquettes, mais c’est comme tout: quand c’est aussi bien fait que les Del Moroccos et en public, ça peut être absolument génial !

C’était le vendredi 9 à l’ancien First Rock Café de Plan-les-Ouates où s’étaient retrouvés toutes les vieilles américaines, les Harleys, leur propriétaires portant bananes, rouflaquettes et tatoos, accompagnés de leurs belles en petite jupe et queue de cheval. Voilà pour le décor très sympa de cette soirée.

The Del Moroccos venu de Chicago s’appuient d’abord sur les qualités vocales de leur chanteuse Gabrielle Sutton: une voix assez haut perchée mais pas trop non plus, puissante et chaleureuse, servie par une puissante section rythmique et l’excellent jeu de guitare de Jimmie Sutton. Josh Bell apporte au groupe une petite touche de ska et renforce la section rythmique, et il ne faut surtout pas oublier – mais quel homme le pourrait – les shoubi-dou-wap des deux choristes Adrienne et Sarah, infatigables show girls tout au long de leur prestation.

Leur style est un savant mélange de rock 50’s, de Rockabilly, de ska et de Rythm’n’Blues, mais encore une fois, je ne suis pas un spécialiste et le mieux est donc d’aller sur leur espace myspace pour vous faire votre propre idée !

Pour en écouter plus: Myspace The Del Moroccos
Pour en voir plus : Photos sur flickr

Get yer ya-ya’s out

Get yer ya-ya’s out est mon cadeau d’anniversaire 2010 et je dois dire qu’il me fait énormément plaisir à plus d’un titre. En novembre 2009 cet album des Stones a été réédité pour commémorer le 40e anniversaire de leur concert au Madison Square Garden de new York en y ajoutant des chansons qui n’étaient pas présentes sur l’album original, un CD de bonus avec BB King et Ike & Tina Turner et enfin un DVD en 5.1.

Je l’ai déjà esquissé dans un précédent article sur les Beatles, mais la période 1968-70 est à mon avis la meilleure période du rock’n’roll et de la pop, et c’est aussi ma période d’éveil consciente à la musique; je me demande d’ailleurs si les 2 sont liés. The Who enregistraient Live at Leeds et venaient de sortir de Tommy, les Beatles enregistraient leurs plus beaux morceaux à Abbey Road, les Doors avaient composé Light my Fire et Led Zeppelin était en train d’incuber Stairway to Heaven. On pouvait entendre dans les festivals de Woodstock et de l’Ile de Wight le grand Jimi ou Carlos Santana et c’est aussi l’époque où les plus belles couvertures de disques étaient produites.

Au Madison Square Garden, les Rolling Stones ont joué le sublime et explosif Midnight Rambler – qui reste un de mes morceaux préférés à écouter ou jouer – une version inégalée de Sympathy for the Devil sans les « hou-hou », Jumping Jack Flash, Honky Tonk Woman, mais aussi Love in Vain, très beau morceau de Robert Johnson. Cette rééditon nous rappelle donc que les Stones sont au sommet de leur art, complètement en phase avec leur héritage rock (Chuck Berry) ou blues, notamment avec le bonus track You Gotta Move de Fred McDowell. Le livret qui accompagne le coffret ne pouvait que me plaire lui aussi, puisqu’il est écrit en grande partie par Ethan Russell, un photographe qui a accompagné les plus grand, y compris les Stones pendant cette tournée, qui dévoile quelques anecdotes à propos des photos prises lors de ces concerts, avec d’outres commentaires historiquement intéressants.  En conclusion: que du bonheur !

Quand je pense en plus qu’à l’époque j’habitais à moins de 100 km du Madison Square Garden et à environ 200 km de Woodstock… C’est peut-être ça le truc: j’ai senti et me suis impregné de quelquechose qui était dans l’air à cette époque-là 😉

Et je vous laisse avec le teaser.

Les cadeaux sont sous l’sapin !

Ce mois, j’ai laissé (un peu) mon appareil photo de côté pour faire un peu de musique. Comme ça fait à peu près 20 ans que je ne suis plus remonté sur une scène, ma femme a immortalisé la scène avec son nouvel iphone (la geek !).

Mais avant les cadeaux, d’abord la petite histoire. Nous avons organisé pour la dernière soirée du BAG un petit concours pour désigner le musicien ou le groupe qui présenterait le meilleur blues de Noël (désigné par applaudimètre). Je me suis dit que je pourrais y participer, parce que j’ai assez rapidement trouvé un refrain sympa sur l’air de « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Mais de là à aller affronter la scène seul il y a avait un gouffre, alors j’ai demandé à mes potes de DeltaR si ils me feraient l’honneur de m’accompagner dans cette aventure. Ce à quoi ils ont répondu favorablement et c’était d’autant plus gentil qu’ils bossent comme des fous pour enregistrer leur premier CD, ce n’est donc que le soir avant que nous avons pu répéter avec Nico (guitare) et Jean-Phy (batterie)(Gab était absent). Ca m’a tout de suite plu, parce que DeltaR intérprète ce morceau plutôt comme Robert Johnson, et moi je le chante plutôt à la Blues Brothers, mais le collage des deux fonctionnait assez bien. J’ajoute pour la petite histoire que Jean-Phy et moi nous connaissons depuis l’âge de 8 ans (ce qui fera donc 40 ans le printemps prochain) et qu’il était le batteur de mon premier vrai groupe (Glad), il y a plus de 30 ans. Donc, nous revoilà sur scène pour un bon moment sympa qui m’a mis sur un petit nuage, d’autant plus que nous avons gagné le concours ! Alors merci DeltaR !

La soirée fut très sympa et plusieurs concurrents présentèrent des versions très originales de chansons existantes ou des créations pour l’occasion !

BLB en 1981 à la Tchaux !

BLB @ La Tchaux, 1981Le grand chêne, ne l’oublie pas, fut d’abord un gland . J’aime beaucoup cette devise qui me rappelle l’humilité : on a tous un jour débuté sans expérience et sans connaissances, avec les erreurs et errements que cela implique.

J’ai donc commencé à me replonger dans mes archives photographiques pour voir si il y avait quelque chose à en tirer et un des premières choses sur lesquelles je suis tombé est une série de dias d’un concert du Beau Lac de Bâle à la Chaux-de-Fonds en 1981, où Alex Périence assurait la première partie. Elles ne sont vraiment pas terribles techniquement, mais je pense qu’il doit s’agir là du premier concert que j’ai photographié (en dia en tout cas), et à l’époque je n’avais vraiment aucune idée comment procéder et aucune expérience de ce genre de photos. Je n’ai pas demonté un cadre pour aller voir le film, mais j’ai probablement utilisé un film 1600 ISO (on disait encore ASA à l’époque) pour lumière du jour, sans compensation d’aucune sorte, d’où la dominante rouge et le déséquilibre des couleurs.

Au moins ça prouve que je suis un fan du BLB depuis plus de 25 ans ! Et outre leur aspect historique et nostalgique ça me fera plaisir d’envoyer à Edith de Nantes la photo avec Rocky. D’ailleurs je constate après coup qu’elles ont 28 ans presque exactement, à quelques jours près. En outre, j’ai croisé Patou d’Unkou sur un passage pour piétons il y a 10 jours. Il y a des signes qui ne trompent pas !

—————-
Now playing: Tejas Blues Band – Love in Vain
via FoxyTunes

Soirée inaugurale du BAG

Gerry Joe Weise @ BAG ThursdayNous nous sommes déjà congratulés sur nos différents espaces –  bagblues.ch, myspace ou facebook – mais je vais néanmoins en remettre une couche à titre personnel: la soirée inaugurale des BAG Thursdays a été un énorme succès ! Nous espérions évidemment qu’elle le soit mais nous avons retenu notre souffle jusqu’au dernier moment, celui où un peu plus de deux cents personnes tapaient des mains pour applaudir les excellents musiciens que nous avons eu sur scène : le BAG House Band et Gerry Joe Weise.

Reste plus qu’à transformer l’essai et attirer du monde tous les jeudis soirs au BDG Club, Brasseur de Grottes à Genève pour écouter encore du Blues !

Et je vais souffler un peu et peut-être parler un peu d’autre chose la prochaine fois.

On n’est jamais trop sensible

Dans mon précédent article consacré au flash dans les conditions de faible lumière, je mentionnais une autre technique que je voulais essayer pour faire des photos en basse lumière et voici donc les fruits de mes réflexions et investigation.

Il est assez rare que j’évoque le modèle d’appareil que j’utilise parce que j’estime que ce n’est pas une information primordiale; n’importe quel appareil numérique moderne actuellement sur le marché fera une photo à peu près correcte et satisfaisante dans 90%, voire 95% ou plus des situations courantes. L’essentiel de la qualité de l’image est imputable d’abord au photographe lui-même, à la qualité de l’objectif et tout en dernier à la manière dont l’appareil, le capteur et son logiciel analyseront les données. Mais il restera toujours 5% de cas limites, de situations particulières dans lesquelles un appareil haut de gamme expert ou pro fera la différence avec un modèle de moyen de gamme, et c’est le cas notamment dans les situations de très faible lumière. Dans ce conditions, un capteur performant et un logiciel de gestion des données est primoridal notamment en ce qui concerne la gestion du bruit numérique (ou chromatique) qui se manifeste par exemple par l’apparition de pixels de couleurs dans les zones foncées lors des captures en haute sensibilité. Il est généralement admis que le Nikon D300 gére de manière convenable le bruit jusqu’à une sensibilté de 1600 iso, qui est donc la sensibilité maximale que la plupart des gens utilisent pendant les concerts.

Mon idée pour une approche différente était donc de pousser la sensibilité au maximum (6400 iso) en  évitant (ou au moins en atténuant) le problème du bruit chromatique simplement en travaillant en Noir/Blanc. Les hautes sensibiltés entraînant une pixelisation similaire au « gros grain » que j’affectionnais dans ma période de chambre noire, je me réjouissais de voir le résultat. Premier constat, je confirme que photographier en faible lumière à haute sensibilité génère un bruit très disgrâcieux, même si dans certaines circonstances on pourrait presque s’en contenter. Mais par la suite, lors du développement en Noir/Blanc je me suis bien amusé à essayer toutes les différentes options de transmutation de la couleur en valeurs de gris et même si je suis très loin de les maîtriser, j’ai été ravi de la plupart des résultats finaux, très proches de ce que j’essayais d’obtenir lorsque je tirais mes images moi-même.

Evidémment, la disposition et la puissance de l’éclairage de base reste toujours primordial et il est reste très difficile de sauver une mauvaise illumination en triturant le développement de la photo: au mieux on peut passer des heures à éclaircir ou foncer des portions de l’image, comme on le faisait dans le temps avec des caches, mais un tel processus est fastidieux et ne peut être mené que sur quelques rares photos choisies (en tout cas pour moi, qui ne suis pas un pro de photoshop). Mais tout cela m’aura au moins poussé à essayé autre chose !

To Flash or not To Flash

Reprise des activités du BAG au BDG Club, Brasseur des Grottes, 6, rue de la Servette à Genève avec une Jam session. L’occasion de vérifier toute la technique en vue de notre grand soirée inaugurale le 24 septembre 2009 et pour moi l’occasion de tester différentes choses du côté de la photo. En effet, on aura pu s’en apercevoir sur les photos du mois de juin et juillet, les conditions de prise de vue sont assez difficiles dans cette endroit, avec quelques néons UV, un monstrueux néon bleu à l’arrière de la scène et des spots très directifs de couleurs très différentes. Le néon bleu, on ne peut malheureusement pas l’éteindre parce qu’il fournit l’essentiel de la luminosité; même avec un appareil qui génère peu de bruit à 1600 ISO et un objectif très lumineux, sans lui il serait impossible d’officier du tout.

Je déteste prendre des photos de concert au flash: d’abord ça ne se fait pas du tout parce que ça dérange les artistes et surtout en général c’est très très moche. Mais à l’heure des appareils et des flashs ultra-sophistiqués, je me suis dit qu’il y aurait peut-être quelque chose à faire en continuant de travailler manuellement et d’ajouter juste ce qu’il faut de flash pour déboucher les visages et aplanir un peu ces énormes écarts de couleurs (et de températures) entre les différents éléments d’éclairage, sans compromettre la photo de concert. Je dois avouer que même si il reste encore pas mal de détails à régler plus finement, cette solution apporte effectivement un léger mieux à la situation. Mais une de ces prochaines fois, j’essayerai encore une autre approche…

Nina Van Horn

J’avais souvent vu le nom de Nina Van Horn dans les infos que je reçois de La Chaîne du Blues, réseau très actif en francophonie, mais sans avoir jamais eu la curiosité (ou simplement le temps) d’aller écouter sur son site ce qu’elle faisait réellement.

Nina Van Horn @ Festiverbant 2009 C’est donc plus par curiosité et sans à priori que je me suis rendu au festival, ce d’autant plus volontiers qu’il est gratuit. Eh bien, j’ai regretté de pas m’être intéressé à cette dame plus tôt ! Accompagné par des musiciens de premier plan, Madame Van Horn présente un show varié mêlant des morceaux jazzy des années 20, des blues profonds des années 30 et 40 jusqu’au blues rock les plus modernes et endiablés, d’une voix superbe quelque soit le genre. Une large place est faite aux femmes du blues, auxquelles Nina rend hommage dans son dernier disque Hell of a Woman, et dans un livre au même titre retraçant l’épopée des pionnières du blues.

Une chose est certaine: si vous aimez le blues et les voix féminines et si Nina Van Horn passe par chez vous, n’hésitez pas un instant à aller l’écouter !

Et si vous voulez voir plus de photos, il y a un diaporama.

A last glass of Glen of Guinness

Une mauvaise nouvelle pour les fans de musique celtique en Suisse, Glen of Guinness a entamé sa dernière tournée et à l’heure que j’écris il ne leur rest plus guère de concerts avant de se séparer. Je n’ai aucune idée des raisons de cette séparation (et c’est pas mes oignons), mais je regrette néanmoins de ne pas avoir assisté à plus de leurs concerts, car ces celtes suisses dégagent en public une énéregie incroyable et communicative et leurs prestations sont à chaque fois des grandes fêtes. Et ils bougent tellement que la grande difficulté de les photographier en concert et de les avoir tous sur la même image. Ils incarnaient aussi un genre de musique bien particulière, peu representée au pays du chocolat et qu’il faudra dorénavant aller chercher en Irlande… Bonne route, mesdames et messieurs et que le single malt soit avec vous !

—————-
Now playing: The Pogues – Dirty Old Town
via FoxyTunes

Paleo09

Heidi Happy @ Paleo09 Cette année à Paléo nous avons decidé d’aller écouter surtout les filles ! Ce n’était pas du tout conscient en fait, mais je m’en rends compte a posteriori en regardant les photos. On est bien allé écouté 2-3 gars, mais en plus je ne les ai presque pas photographiés ! (mais ça, finalement , c’est moins étonnant).

Heidi Happy, fut une belle découverte. Cette jeune fille, héritière de la dynastie des lits Happy, fait des chansons complètement à son image: souriante, sympa, fraîche et sautillante. En voilà une qui porte bien son nom, même si il est faux.

Une autre qui porte bien son nom c’est Evelinn Trouble, qui fait plutôt dans le pop-rock-punk, même si SonSpace indique les genres Rap Chrétien / Pop Chinoise (comme quoi il ne faut pas croire tout ce qui est écrit). Bref, bien troublante, Evelinn ! (mais ma femme a detesté autant que j’ai aimé !).

Evelinn Trouble and Trespassers @ Paleo09Ayo… non je ne ferai pas un jeu de mot foireux, genre ayo, ayo la voix ! (ayo ayo étant un hélvétisme vaudois qu’on pourrait traduire par ouille, ouille, ouille). Ayo, c’est très sympa, très peace and love, jolie voix, plein d’énergie mais ça manque peut-être juste d’un peu plus de varaition, les chansons ayant tendance à se ressembler. D’ailleurs à priori c’est que je pensais de Tracy Chapman avant qu’elle n’entame son concert et je fus déjà très surpris d’entendre dès la première mesure une grosse guitare bien rock pour l’accompagner. FInalement enchanté par la prestation de la dame, qui nous a presenté un show plein de surprises, avec des passages bien électriques dans lesquels elle prenait elle-même du plaisir à faire hurler sa guitare ! Bon j’exagère un peu, ça reste une protest folk singer, mais bien moins sage que ce à quoi je m’attendais !

Parmi les mecs, il y avait Moby, très sympa, un peu trop disco/house, mais bien punchy qui avait l’air de bien s’amuser sur scène. Et aussi Francis Cabrel. C’était bien. D’ailleurs j’ai même pris une photo. Si, si, c’est bien lui qu’on voit tout seul là, au milieu de la scène ! Et que dire de plus, sinon que c’était très bien, il chante très bien les chansons de Francis Cabrel.

Francis Cabrel @ Paleo09

Dans un prochain épisode je vous mettrai des photos du site de Paléo lui-même. les autres photos de concert sont ici.
–> Paleo 2008