Salut Napoleon Washington !

The Five Blind Boys from the Parish @ Sierre BFNapoleon Washington s’en  est allé le 14 avril 2015, terrassé par une maladie foudroyante, pour retrouver Son House et Skip James, jouer quelques notes de slide guitar et chanter en leur compagnie. Raphaël Bettex de son vrai nom était un vrai bluesman, sans compromission, un superbe musicien et un excellent chanteur, un perfectionniste qui allait chercher ses notes dans les tréfonds, dans les roots les plus profondes du blues. Il était doté également d’un charisme énorme, et en concert il entraînait ses auditeurs avec lui dans toutes les histoires qu’il racontait en chansons.

Il a commencé en 1992 avec le Crawlin’ Kingsnake Blues Band avec lequel il a tourné plusieurs années dans plusieurs pays et accompagné l’harmoniciste Rock Bottom en tournée. Napoleon Washington continuera ensuite sa carrière en solo avec 3 albums, tous magnifiques., aussi bien musicalement que visuellement, puisque Raph Bettex était de son métier un excellent graphiste. Jamais à court d’idées originales, il fonde avec ses 2 compères Raphaël Pedroli et Simon Gerber « The Five Blind Boys from the Parish », qui bien plus qu’un band est un concept complet, les musiciens se déplacant sur scène comme de vrais aveugles, des karaokés sous-titrés en braille (une première mondial !), beaucoup d’humour mais avec un perfectionnisme digne d’un horloger loclois.

J’ai suivi Napoleon Washington depuis ses débuts, d’abord parce qu’on est du même coin, je connaissais bien son premier manager et aussi parce que c’est probablement une des personnes qui m’a incité à revenir vers le blues: j’ai rejoint la Blues Association de Genève en 2008 notamment parce que je m’étais rendu à son concert qui était le 2ème concert que l’association organisait. J’avais d’ailleurs à l’époque écrit une chronique dans la quelle je disais déjà tout le bien que je pensais de ce bluesman atypique des montagnes neuchâteloises.

C’est un jour de grand tristesse et je vais regretter de ne plus me rendre à ses trop rares concerts. Heureusement pour le blues, il laisse une septantaine d’enregistrements à redécouvrir ou découvrir si vous ne le connaissez pas encore. Mes condoléances à ses proches qui me liraient.

–> Site de Napoleon Washington
–> « Rivers of Tears », clip BAG 2008
–> Chaîne Youtube

The Five Blind Boys from the Parish @ Sierre BF

3rd European Blues Photo Expo

3rd Blues ExpoThe 3rd European Blues Expo has opened this week in Bruxelles. I am very happy to have been invited to participate in the exhibition together with a number of some of the finest blues photographers in Europe such as Aigars Lapsa or Perrti Nurmi, who have both received a « Keeping the Blues Alive (KBA) » award for their career in photography. You are welcome to read about this exhibition and the participants on the site of the EBU (European Blues Union).

The 5th European Blues Challenge is a very exciting event: not only is it a great place to see and hear some of the finest blues bands from all the european countries, but it’s also a great place to meet all the people active on the european blues scene, from the major festivals in nordic countries, to italian magazines, representatives of the slovac blues (hi Lubos ;-), music producers, musicians, radio stations and more. Looking forward to be there.

Concerning the photos I will present, I tell which they are by the end of the exhibition, keep the suspense for those who might come and see it. The photos were actually selected by the organisers to represent the diversty of the blues and the goal was to show musicians from many different countries. Of course I could make a number of propositions in this scope. But in the meantime you can check my gallery of photos from 2011, 2012 and 2013.

Une pochette que je n’ai pas faite

C’est assez marrant quelquefois les hasards de la vie. L’automne dernier je ne sais plus du tout ce que je cherchais sur internet –  cela devait forcément être en relation avec la musique – et je suis tombé sur la description d’un disque dont je n’avais jamais entendu parlé, ou alors je l’avais complètement oublié ce qui est également une possibilité: un vinyle du concert de Luther Allison, Otis Rush et Eric Clapton à Montreux en  1986.  Mais je suis quasiment certain de n’en avoir jamais entendu parlé auparavant parce que si je ne me souvenais pas du vinyle au moins je pense que j’aurais dû me souvenir de la pochette. Parce qu’à y regarder de près, la photo qui illustre ce disque à très probablement été prise à quelques secondes d’une photo que j’ai prise au même moment et dont je vous parlais l’été dernier lorsque j’ai mentionné  Bernard et Luther Allison, et que je vous remets ci-dessous.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

C’est là aussi en comparant la qualité des deux images qu’on mesure que je n’étais qu’un débutant à l’époque. J’en suis toujours un, mais j’avais vraiment une très faible expérience de la photo de concert en couleurs en 1986 et je faisais plus facilement du N/B, qui était un peu plus confortable pour un amateur. En ces périodes lointaines pour faire de la couleur en concert il fallait avoir une sacrée connaissance pour choisir le bon film, ou les bons filtres, la bonne sensibilité  et surtout il fallait une sacrée expérience pour déterminer la bonne exposition, parce qu’il n’y a rien de plus changeant que des lumières de concert. Aujourd’hui ça reste encore partiellement vrai et il faut quand même un peu d’expérience, sauf qu’on n’a plus besoin de filtres et les informations qu’on acquière dès les premières images suffisent pour régler la sensibilité et les conditions de prises de vue.

Si j’ai le temps un de ces jours j’essayerai a) de me procurer une copie de ce disque et b) trouver le nom du photographe qui est l’auteur de la pochette. Mais en attendant si quelqu’un l’a dans sa collection, je serais ravi de connaître la réponse.
Et pour finir quel est la probabilité qu’à quelques semaines d’intervalle on retrouve 2 photos prises au même moment 25 ans plus tôt ?

Complément d’information et merci à mes vieux amis, voici la vidéo et on trouvera les 2 photos entre 5:44 et 5:48. J’ai repéré la photographe Dany Gignoux sur le côté de la scène, elle pourrait être l’auteur de la photo, mais elle travaillait le plus souvent en N/B. C’est une photographe que j’adore, peu présente sur le web, faudra que j’en parle un de ces jours. Allez jusqu’é 9:21 et vous verrez aussi Mike Hucknall, chanteur de Simply Red. Et les décors sont de Keith Haring.

15.10.2012: Ah, je crois bien avoir trouvé que c’est Edouard Curchod qui a pris la photo de cette pochette !

Bernard Allison / Luther Allison

Bernard Allison @ FdGLuther AllisonJe suis allé écouter et photographier Bernard Allison lors des Fêtes de Genève et du coup j’ai eu envie de plonger dans mes archives et voir ce que j’avais concernant son père, Luther Allison, que j’avais vu il y a 25 ans au Festival de Jazz de Montreux. En regardant quelques dates, je me suis rendu compte que lorsque j’avais vu Luther pour la première fois, il avait 46 ans, et son fils, que j’ai aussi vu pour la première fois cette année, aura 46 ans en 2011. Je ne sais pas si dans 25 ans je photographierai le fils de Bernard ?

N’étant ni un puriste, ni une encyclopédie, je ne vais pas essayer de comparer les deux, je pense que des centaines de critiques l’auront fait avant moi. Tout ce que j’aurai à dire c’est que le concert de Bernard Allison était très bon,  il est un excellent guitariste qui prend beaucoup de plaisir sur scène et en donne également beaucoup. Il rend de nombreux hommages à ses pairs et à ses pères et on ne va surtout pas bouder notre plaisir quand il fait quelques reprises d’Hendrix !

Quant au concert de Luther Allison en 1986, j’ai le souvenir lointain d’une soirée géniale, mais ce n’était pas forcément dû à sa seule présence, puisqu’il y a avait dans la même soirée et en jam des gens comme John Mayall, Otis Rush, Eric Clapton et quelques autres.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

–> Toutes les photos de Bernard Allison

Bob Margolin

Cette semaine j’étais à un concert dans une petite salle qui n’est pas vraiment une salle de concert pour y écouter un bluesman, mais qui lui est vraiment un bluesman ! Bob Margolin n’ést peut-être pas un nom très connu dans le grand public, mais il a joué avec des gars qui eux sont des superstars. Il joua notamment pendant de nombreuses années avec Muddy Waters, avec lequel il apparait d’ailleurs dans « The Last Waltz » de Scorcese, qui fut un des films cultes de mon adolescence. A part Muddy, il y a Johnny Winter et bien d’autres: prononcez n’importe quel nom et Bob aura joué avec lui sur une scène, dans un studio ou lors d’une jam quelquepart. Et sur scène, c’est la toute grande classe dans un pur esprit de blues, de partage, de générosité et d’amitié, accompagné magistralement par le Bonny B. Band. Un grand Monsieur !

Côté technique, de très mauvaises conditions d’éclairage, avec 2 spots, dont un rouge baveux sur Bob et Bonny. Mais je me rends compte que ce genre de conditions très limites m’oblige à être encore plus précis dans ce ce que je fais et observer encore mieux les lumières, parce que je sais qu’il y aura un gros travail de post-production pour gommer les saturations de rouge et faire ressortir les contrastes. Un peu comme lors du concert de Mountain Men à Carouge.

Leysin Rock Festival – Alain Bashung

Alain BashungEn 1987, nous avons participé au 1er Leysin Rock Festival, mon amie et moi (amie devenue entre-temps ma femme, mais c’est une autre histoire). Je crois que ce festival avait l’intention d’être entièrement consacré au rock, si ma mémoire est bonne, et était probablement un des premiers nouveaux festivals en suisse romande pour changer de Montreux ou de Paléo, les inévitables mastodontes de l’époque qui n’offrait pas d’autres alternatives (si ma mémoire est bonne). En tout cas, nous nous réjouissions de ce nouveau venu. Mais Leysin n’est pas aussi facile d’accès que Montreux ou Nyon, et la meteo alpine un peu plus capricieuses et le festival s’est arrêté en 1993 après quelques années difficiles. Pour ce premier volet en 87, je ne me souviens pas que le temps ait été difficile, je me souviens juste du long bouchon pour redescendre de la montagne. Sur scène nous avons vu Bashung dans une superbe prestation, alors qu’il venait de sortir de Rio Grande. Cette année-là il y avait aussi Bernard Lavilliers, Charlélie Couture et Catherine Lara, notamment (j’y étais peut-être qu’un jour d’ailleurs).

Pour d’autres vieilleries, voir mon article sur Carmel.

San Francisco Art Exchange

De passage à San Francisco pour la fin de nos vacances fin septembre, nous somme passés par hasard devant une galerie de photos en rentrant un soir à notre hôtel. Dans la vitrine principale une superbe image de Jimi Hendrix, et d’autres photos, d’autres mythes rocks des années 50-70 qu’on pouvait apercevoir dans la pénombre. Wouah ! Le lendemain soir je suis donc retourné pendant les heures d’ouverture à la San Francisco Art Exchange pour y découvrir une exposition photo consacrée à Jimi Hendrix, avec aussi quelques magnifiques photos des Beatles, des Who ou des Rolling Stones, pour ne citer que ceuc-ci. Et pas juste des photos obscures et moches que personne n’avait jamais vues, mais des images iconiques, connues et reconnues dans le monde entier, prises par les plus grand photographes de concerts ! Il suffit ‘aller sur le site de la SFAE pour s’en convaincre. Re-Wouah !

J’étais comme un gamin à Noël dans un magasin de jouets, passant d’une photo à l’autre, y revenant de multiples fois et restant de longues minutes en contemplation. Même si certaines de ces photos ont été vues des milliers de fois, c’est quand même une expérience complètement différente que de voir des tirages originaux de haute qualité en grand format, qui donnent parfois l’impression de vraiment se trouver face à l’artiste !

Parmi les photos que j’ai adorées, il y avait une photo de Mick Jagger discutant avec Jimi par Eddie Kramer, une superbe photo couleur de Jimi Hendrix de David Montgomery, un tableau de Ron Wood sobrement intitutulé « Jimi and me »; une jolie découverte puisque je ne savais pas que Ron Wood peignait, et même plutôt bien !

PHOTOGRAPH BY GERED MANKOWITZ copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com

Et puis il y avait aussi cette très belle photo en noir/blanc de Gered Mankowitz, que j’inclus dans cet article, qui était une de mes images préférées avec celle de David Montgomery mentionnée plus haut.

Curieusement j’étais tout seul dans la galerie avec les employés et un autre monsieur qui discutait un peu à part avec quelqu’un qui était probablement le patron du lieu. Comme j’étais seul et visiblement intéressé, j’ai commencé à bavarder avec un des employés, qui m’apprit que la trentaine de photos visible dans cette expo n’était que le 5% de leur collection dans l’arrière boutique. Re-re-Wouah !

Après quelques minutes de discussion, il s’approche un peu plus de moi, baisse le ton et me dit: « ne vous retournez pas maintenant, mais la personne qui est là derrière en train de discuter avec mon patron est justement le photographe Gered Mankowitz ». Re-re-re-Wouah !

En sortant de la galerie, comme il me croisait forcément et que nous n’était pas nombreux on s’est donc dit bonjour, et j’ai marmonné un truc stupide dans le genre « euhhhhh…. superbes photos ! », puis il est parti, continuant sa route. Je n’aurais pas eu grand chose de plus à lui dire à ce moment-là, parce que même en connaissant certaines de ces photos, je n’étais pas plus que ça au courant de sa carrière, mais avec le recul je me suis dit que ça aurait été vraiment sympa d’aller boire un verre et de lui demander comment était Hendrix ou les Stones et surtout comment c’était vraiment de faire des photos de concert à cette époque où le matériel était très différent de ce qu’on peut trouver aujourd’hui.

Gered Mankowitz a sorti récemment un livre – EXPERIENCE: JIMI HENDRIX AT MASON’S YARD – consacré à Jimi Hendrix que je pourrais bien demander au Papa Noël.  Publié par Insight Editions, il est disponible sur Amazon et une édition spéciale est disponible sur Snap Gallery.

Le lendemain matin je suis retourné à la galerie avec ma femme et donné mon email à la personne que j’avais vue, ce qui n’est peut-être pas une très bonne idée, parce que maintenant je reçois des invitations à des vernissages d’expos consacrées à Keith Richards ou d’autres, et ça me fend chaque fois le coeur. Mais si vous aimez le rock et les photos de rock, n’hésitez pas à passer à la San Francisco Art Exchange !

Article dans le même genre: Jim Marshall

Copyright information

La photo de cet article est de Gered Mankowitz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com et est utilisée avec son aimable autorisation.
The photography in the article is by Gered Mankowiz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com and is used with his kind permission.

Fête de la Musique 2010

La fête de la Musique à Genève est assez impressionnante avec plus de 30 scènes réparties dans la ville et une programmation sur 3 jours, vendredi soir, samedi de 14 heures à minuit, et dimanche de 14 à 22 heures, sans compter tous les concerts qui ont lieu dans les communes avoisinantes. Bref, ça fait du monde, toutes sortes de musiques partout et un choix infini pour les pauvres mélomanes éclectiques que nous sommes !

BAG Blues Encounter @ Fete de la MusiqueMais commençons par le début. Vendredi soir nous étions bien entendu au Kiosque des Bastions ou le BAG animait une très belle scène en tant que nouveau partenaire officiel de l’évènement. C’était la première fois que l’asso était présente dans une telle manifestation et nous sommes évidemment tous ravis de cette reconnaissance officielle de nos efforts pour la promotion du blues. Et je crois que nous avons bien relevé le pari en présentant des concerts de bonne facture, un spectacle très diversifié avec de la soul, du blues acoustique, du power blues (pour ne pas dire du rock) et du blues plus classique. La plupart des musiciens présents étant des membres, nous ne pouvons que constater que nous avons de sacrés bons musiciens dans nos rangs !

Mais assez parlé de Blues, la Fête de la Musique étant l’occasion pour nous d’aller écouter des choses que nous écoutons moins souvent en concert, qui soient différentes du rock, de la pop ou du blues. Et le samedi ça commençait avec Reel Time, un groupe de musique celtique principalement irlandaise avec quelques incursions dans des airs écossais ou anglais. Un très bon groupe, mais la Cour du 11 est vraiment trop petite ! Nous sommes ensuite allé écouter un concert de harpe d’Alice Aubert, qui n’était pas au programme officielle, mais avait lieu à la Chapelle de la Pélisserie, devant laquelle nous étions passé par hasard. Bien nous a pris de retourner dans ce lieu, nous avons découvert une harpiste de grande classe qui a exécuté des morceaux classiques, mais aussi une oeuvre beaucoup plus contemporaine et urbaine avec l’addition de rythmes proches de la Transe, et un support visuel déroulant des images prises dans la banlieue de Manchester. Très surprenant et intéressant.

Fete de la Musique 2010Un petit détour pour ensuite aller écouter Machi Tonaka aux grandes orgues de la Cathédrale. Je m’étais donné comme mission de photographier tous les artistes que nous irions écouter, mais là je dois avouer que je n’ai pas réussi à la voir et me suis contenté de photogrpahier les orgues ;-). Nous sommes ensuite allé écouter un groupe de musique ethnique, Baïana Split, dans un réportoire sympa, mais difficile à apprécier avec le froid et l’humidité ambiante. Nous sommes d’ailleurs rentrés nous réchauffer.

Les Harpies @ Fete de la Musique 2010Le dimanche nous avons repris notre tour des festivités avec les Harpies, un jeune quatuor de harpistes qui nous a gratifiésd’oeuvres de toutes les époques avec des sonorités d’amérique latine, du classique  et des morceaux entraînants. A noter, une sublime version du Canon de Pachelbel en début de concert qui a mis tout le publique dans sa poche ! Le beau temps étant revenu (enfin presque), nous avons mangé un morceau (moitié médiéval, moitié turc) et avons enfin pu faire un vrai tour des scènes en flânant dans l’immense espace dédié à cette fête, avant de retourner écouter encore une fois Baïana Split, cette fois dans un répertoire médiévale celtique (Irlande, Ecosse, Angleterre). La Fanfare du Loup @ Fete de la Musique 2010Baïana Split est un duo d’accordéons accompagnés d’un bouzouki ou d’un violon dont la prestation fut très plaisante, avec des airs qui oscillent entre la musique classique et le folklore populaire. Une petite promenade et un arrêt café pour se réchauffer, avant de partir pour les Bastions où se produisait la Fanfare du Loup dans son spectacle consacré à Janis Joplin. Je regrette de n’avoir pas vu l’annonce de ce spectacle plus tôt dans la saison, et aussi d’avoir dû partir tôt en raison d’autres obligations, parce que ce show était fabuleux avec une excellente Michelle Milner (je crois) aux cordes vocales, et une musique qui swinguait et rockait un max !

Toutes les photos sont soit sur mon espace flickr, soit sur celui du BAG.

Carmel 1986

Je suis absolument ravi du renouveau de la soul féminine brittonne avec Amy Winehouse et surtout Duffy, qui n’est pas sans me rappeller cette magnifique chanteuse qu’est Carmel, que j’avais eu l’occasion d’entendre en concert dans les années 80, bien avant qu’elle n’enregistre avec Johnny « J’écrirai ton nom » qui lui assurera une petite renommée en France, bien que ce morceau n’ai pas grand chose à faire avec sa soul et son swing habituels.

J’avais découvert son groupe une première fois à Montreux, où j’avais fait quelques photos en Noir et Blanc (qu’il faudra que je scanne un de ces jours), avant de me rendre peu de temps après à un concert organisé par PTR (déjà) à Genève. A la fin de ce concert j’avais réussi à la rencontrer dans sa loge pour lui montrer mes photos N/B, ce qui m’a permis de discuter un peu avec cette charmante jeune femme pour en rester subjuguer jusqu’à aujourd’hui encore…

http://www.neoglobal.net/carmel/news.html
http://www.myspace.com/carmelband

Les cadeaux sont sous l’sapin !

Ce mois, j’ai laissé (un peu) mon appareil photo de côté pour faire un peu de musique. Comme ça fait à peu près 20 ans que je ne suis plus remonté sur une scène, ma femme a immortalisé la scène avec son nouvel iphone (la geek !).

Mais avant les cadeaux, d’abord la petite histoire. Nous avons organisé pour la dernière soirée du BAG un petit concours pour désigner le musicien ou le groupe qui présenterait le meilleur blues de Noël (désigné par applaudimètre). Je me suis dit que je pourrais y participer, parce que j’ai assez rapidement trouvé un refrain sympa sur l’air de « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Mais de là à aller affronter la scène seul il y a avait un gouffre, alors j’ai demandé à mes potes de DeltaR si ils me feraient l’honneur de m’accompagner dans cette aventure. Ce à quoi ils ont répondu favorablement et c’était d’autant plus gentil qu’ils bossent comme des fous pour enregistrer leur premier CD, ce n’est donc que le soir avant que nous avons pu répéter avec Nico (guitare) et Jean-Phy (batterie)(Gab était absent). Ca m’a tout de suite plu, parce que DeltaR intérprète ce morceau plutôt comme Robert Johnson, et moi je le chante plutôt à la Blues Brothers, mais le collage des deux fonctionnait assez bien. J’ajoute pour la petite histoire que Jean-Phy et moi nous connaissons depuis l’âge de 8 ans (ce qui fera donc 40 ans le printemps prochain) et qu’il était le batteur de mon premier vrai groupe (Glad), il y a plus de 30 ans. Donc, nous revoilà sur scène pour un bon moment sympa qui m’a mis sur un petit nuage, d’autant plus que nous avons gagné le concours ! Alors merci DeltaR !

La soirée fut très sympa et plusieurs concurrents présentèrent des versions très originales de chansons existantes ou des créations pour l’occasion !