Calendrier 2021 : Blues Rules

Le calendrier photo 2021 est consacré au Blues Rules Crissier Festival, pour fêter leurs 10 ans de blues et vous pouvez le prévisualiser ci-dessous:

Comme d’habitude, 2 formats sont disponibles :

  • Calendrier format A4 « mural » : 30.- CHF / 30 EUR (port compris)
  • Calendrier format petit « calendrier de bureau » (à poser sur le bureau) : 15.- CHF / 15 EUR (port compris).

Si vous désirez le précommander, contactez-moi par le formulaire, par facebook, mon email, ou ce que vous avez sous la main. Indiquez-moi le format, le nombre ainsi que vos coordonnées postales. Paiement à la livraison uniquement (divers modes de paiement seront proposés).

PS: Ma 4ème exposition virtuelle est également consacrée à Blues Rules.

Drummer face / Les batteurs

J’ai consacré ma dernière expo virtuelle, Boom Tchak aux batteurs et batteuses croisés au gré des concerts. J’ai toujours eu un faible pour les batteurs et ceci pour plusieurs raisons:

Cedric Taillefer, batteur de Hell's Kitchen
Cédric Taillefer (Drums), Hell’s Kitchen @ Blues Rules Crissier Festival.
  • Mon plus vieil ami d’enfance est un batteur et c’est avec lui que j’ai monté notre premier groupe.
  • Dans un combo de base (guitare, basse, batterie), c’est le seul musicien qui soit cloué à un endroit: difficile pour lui d’aller haranguer la foule ou mettre l’ambiance. Les batteurs extravertis ont quelques astuces pour pallier à cet inconvénient.
  • Sur de nombreuses scènes le batteur est souvent peu ou mal éclairé.
  • Les machines à fumée, quand il y en a, sont le plus souvent collées à côté du batteur.
  • Finalement, une partie du publique ne voit jamais le batteur, caché derrière ses fûts et ses cymbales.

Bref, entre la lumière, la fumée, et cet engin bardé de tiges métalliques qui nous cache la vue, j’essaye toujours de prendre au moins une ou deux photos des batteurs, parce qu’ils sont souvent intéressants. Occupés à taper le groove avec leurs 4 membres, les batteurs n’ont plus que leur visage pour exprimer corporellement leur états d’âme, et n’ont que leurs yeux pour exprimer aux autres musiciens ce qu’ils ressentent ou exprimer quelque chose. C’est parfois un challenge de les photographier, mais un véritable plaisir quand on arrive saisir les bons moments. Pour en voir d’autres vous pouvez toujours aller sur mon espace flickr et chercher le mot-clé « drummer »

Bises à toutes les batteuses et tous les batteurs !

Marco Marchi & the Mojo Workers

Marco Marchi and the Mojo Workers
Marco Marchi (guitar, vocals). Marco Marchi and the Mojo Workers @ BAG Thursday, Geneva

J’ai rencontré Marco Marchi avec ses Mojo Workers en 2011, alors qu’ils étaient venus au BAG (Blues Association Genève) pour remporter la 1ère finale du Swiss Blues Challenge, entrant ainsi dans la petite histoire du blues Suisse. Créé en 2009, le groupe avait à son actif un premier enregistrement qu’il a complété depuis avec trois autres albums, tous aussi bons les uns que les autres. Cette victoire leur offert une bonne visibilité dans les pays européens, débouchant sur plusieurs concerts et festivals en dehor de nos frontières.

Vieux Blues Acoustique

J’avais tout de suite été séduit par ce groupe de blues roots acoustique avec batterie légère ou washboard, sousaphone pour les lignes de basse et harmonica en renfort des guitares et de la voix de Marco pour les parties mélodiques. Marco est issu du Jazz si ma mémoire est bonne: il a en tout cas hérité de ce style la précision et la justesse de la note. Aussi à l’aise sur sa dobro que sur sa demi-caisse électrique, Marco est un guitariste hors-pair. Je qualifie leur style de « roots » parce qu’il emprunte plus au blues balbutiant des années 20, du piedmont ou du ragtime qu’aux sonorités électriques post 50. Un genre en tout cas qui me plaît énormément.

Marco Marchi and the Mojo Workers
Fabio Bianchi (sousaphone). Marco Marchi & the Mojo Workers @ Sierre Blues Festival

Depuis cette première rencontre, j’ai régulièrement revu les membres du groupe sur les scènes nationales, mais aussi pour d’autres raisons. Claudio Egli, l’harmoniciste original du groupe a été pendant de nombreuses années le graphiste attitré du BAG, créant nos plus belles affiches et flyers (pour lesquels nous pouvons encore le remercier). Aujourd’hui Claudio est très actif sur la scène blues tessinoise, organisant notamment le Bellinzona Blues Festival et d’autres événements. Je revois aussi chaque année Fabio Bianchi, le soussaphoniste/bassiste du groupe qui officie chaque année comme présentateur du Swiss Blues Challange au Summerblues Festival de Bâle.

Marco Marchi and the Mojo Workers
Marco Marchi & The Mojo Workers (CH) @ 2nd EBC – European Blues Challenge, Berlin, 2012

–> Photos de Marco Marchi & the Mojo Workers sur mon espace flickr
–> Photos de Marco Marchi & the Mojo Workers sur l’espace flickr du BAG

Jontavius Willis – Blues to Bop Lugano 2019

Jontavius Willis est une des jeunes stars montantes du blues que tout le monde suit de près et est classé parmi les meilleurs nouveaux talents du renouveau du blues et on en parle dans de nombreux magazines tels que Soul Bag. Et pour l’avoir vu et entendu à Blues to Bop à Lugano en 2019, je ne peux que confirmer ce que toute monde à l’air de penser. Pour l’occasion, Jontavius Willis était sur scène avec Lakota John, un jeune gars prometteur lui aussi, et tous deux nous ont offert un super show et se sont apparemment bien entendus sur scène. Le duo ne s’embarrasse pas d’un style de musique et vogue à travers différents genres au gré de leurs envies.

C’était la première fois que je me rendais au Blues to Bop Festival à Lugano et certainement pas la dernière, même si cette année, il est bien évidemment covidannulé, comme tant d’autres. Le programme de quatre jours offre quatre scènes dans la ville, une à Morcote et les artistes se produisent plusieurs fois sur des scènes différentes et à des heures différentes, ce qui m’a laissé le temps de voir tous les invités en y restant trois soirs. J’ai déjà parlé des Como Mamas dans un précédent article et il me reste encore une ou deux choses à publier de ce festival

Lucky and me – Annecy 05.04.2018

Lucky Peterson tribute to Jimmy Smith @ Lac In Blue, Arcadium, Annecy (74), France, 05.04.2018 (c) Yves Jacques

Edit 18 Mai 2020: Lucky Peterson vient de s’en aller le 17 Mai 2020. RIP.

Je fais rarement des selfies avec les artistes que je rencontre, mais quand on m’offre une photo comme celle-ci, ça me fait toujours très plaisir. Cette photo a été prise par Yves Jacques lors de la venue de Lucky Peterson à Annecy dans le cadre de « Lac in Blue » en 2018. Festival qui devait débuter bientôt mais reporté pour cause de coronavirus, évidemment. (Kaz Hawkins est reprogrammée le 2 oct 2020, en passant).

Yves est un photographe de la région qui fait beaucoup de photos en noir/blanc notamment pour le Jazz Club d’Annecy. J’adore cette photo: j’aime bien ce côté « sujet agenouillé devant son prince », la lumière bien sûr et aussi le traitement du N/B, bien contrasté. Je ne m’étais pas vraiment rendu compte que j’étais dans le même cercle de lumière que Lucky Peterson à cet moment-là, concentré que j’étais à prendre quelques clichés pendant ce court moment où il a joué tout seul au centre de la scène. Pour moi, ce n’était d’ailleurs pas évident, parce que son visage était à contre-jour, et en fait le mieux éclairé sur cette image, c’est la tête du photographe. Evidemment, Lucky m’a vu puisqu’il ne pouvait voir que moi et les pieds des autres spectateurs, et c’est à ce moment-là que j’ai probablement pris la photo ci-dessous.

C’est d’ailleurs toujours un plaisir de le photographier: il est facétieux et s’amuse avec les photographes en prenant parfois des pauses pendant quelques secondes.

Je connais la musique de Lucky Peterson depuis pas mal de temps et ses concerts sont la plupart du temps un régal: il est aussi à l’aise à la guitare qu’à l’Orgue et à une vraie voix de bluesman. Sa vie est assez passionnante, puisque le petit Judge Kenneth est un petit génie qui côtoie les plus grands bluesmen depuis sa plus tendre enfance dans le club de son père. J’ai pu le photographier pour la première fois en 2013 au Sierre Blues Festival, quelques années après avoir repris la photo. Une des photos de ce concert-là a d’ailleurs été utilisé comme couverture de son album « Travelin’ Man ». Une raison supplémentaire d’aimer cette photo de Yves Jacques. Merci Yves!

–> Toutes mes photos de Lucky Peterson

Les Hivernales #11 (2020), Nyon

Les Hivernales Festival est chaque fois l’occasion pour moi de découvrir des nouveautés dans des styles que je n’irais pas écouté « naturellement ». Et la plus belle découverte cette année est Jessiquoi, qui passait à la Parenthèse, haut lieu de la musique à Nyon. Dans un style électro-pop, Jessiquoi évolue complètement dans son propre univers: tenues flashy d’extra-terrestre, chariot à LED pour ses instruments/machines et une gestuelle/danse captivante.

Cette année particulièrement, je suis allé uniquement dans les petites salles (sans lumières ou presque 🙁 ) pour découvrir les pépites régionales, parmi lesquels deux artistes qui m’ont particulièrement plu: les genevois LyOsun et Ara. LyOsun est un maestro des boucles: tout seul au milieu de son clavier, ses pads, ses guitares et ses pédales, le multi-instrumentiste Raphaël monte ses morceaux en direct dans un style world/pop d’excellente facture. Dans un autre registre, au Quai 23 j’ai découvert la superbe voix d’Ara dans une ambiance Neo Soul, qui mêle de la soul avec une pointe de Jazz et de hip-hop. Un vrai régal pour les oreilles.

Cette année je n’ai pu rejoindre mes potes photographes des Hivernales que le vendredi et le samedi et je regrette de n’avoir pas pu assister à la soirée rock du jeudi. Mais ce que j’ai pu entendre les autres jours était excellent et la programmation du festival est vraiment au top. Et ce n’est pas parce que je ne parle pas des autres groupes ici que je n’ai pas aimé, comme par exemple John Dear, dont je suis fan et que je me réjouis de retrouver au Blues Rules, ou The Clive un excellent groupe de rock biennois.

–> Toutes mes photos des Hivernales
–> La Galerie des Hivernales

The Como Mamas – Blues to Bop Lugano 2019

Della Daniels (vocals), Ester Mae Smith (vocals), Angelia Taylor (vocals). The Como Mamas @ Blues to Bop, Lugano, Switzerland, 30.08.2019. (c) Christophe Losberger

I love the Como Mamas ! I had the chance to discover them at Blues Rules Crissier Festival in May 2019 and was happy to see they would were later that year singing at Blues to Bop, among I few other artists that I was looking forward to see/hear again and a few others I wanted to discover.

I wouldn’t know exactly how to describe The Como Mamas, but it’s some sort of hypnotic gospel, with a minumum (but excellent) rythm section with Wallace Lester on drums and David Prather on guitar, with the Mamas singing their gospel on top of that. The best you can do is check out their videos or go to one of their concerts ! :-).

Angelia Taylor (vocals). The Como Mamas @ Blues to Bop, Lugano, Switzerland, 30.08.2019. (c) Christophe Losberger

1er Coppet Blues Festival

Kyla Brox @ Coppet Blues FestivalLes Festivals de novembre se suivent, sont tous d’excellente facture, mais ne se ressemblent pas ! Le premier (Vully) se déroulait dans de petites et moyennes caves de vignerons, le 2ème (Lucerne) principalement dans la grande salle du casino, à laquelle je préfère nettement la petite salle du Casineum, bien plus sympathique, et le 3ème se déroulait dans un château, celui de Coppet ! En effet Jazz&Co qui organise habituellement une poignée de concerts par année à mis la vitesse supérieure pour proposer son premier festival de blues, sur 2 soirées avec 6 groupes.

The Pathfinders @ Coppet Blues FestivalPersonnellement je connaissais la plupart des protagonistes et lors de la 1ère soirée féminine je me réjouissais de découvrir Sophie Malbec, revoir the Pathfinders, que je n’avais plus vu depuis belle lurette, et revoir Kylo Brox Band, qu’on retrouve toujours avec un grand plaisir. En ce qui me concerne il me semble que Kyla a fait ce soir-là un des meilleurs concerts auxquels j’ai assisté: voix magnifique, groupe parfait avec l’excellentissime Paul Farr à la guitare et une section rythmique solide et très variée avec Pablo Leoni derrière les fûts et Dan Blomeley à la basse. Beaucoup d’émotions dans tous les morceaux, qu’il s’agisse des compositions du groupe ou de reprises comme cette magnifique version de Hallelujah de Leonard Cohen qui a donné des frissons à plus d’un spectateur.

La 2ème soirée était consacrée aux hommes et elle fût ouverte par mes vieux amis de deltaR, qui présentaient leur spectacle sur des chansons de Charley Patton, avec projection d’une bande dessinée pendant le show. Moi j’ai adoré, en toute objectivité. Tiens, pour la petite histoire, deltaR est peut-être un des premiers groupes que j’ai photographié quand je me suis remis à la photo de concert il y a 10 ans. J’avais déjà entendu Francesco Piu, mais dans une version duo: j’aimais déjà bien ce sarde et me réjouissais de la voir en version full band. Et je n’ai pas été décu. Très drôle sur scène, Franceso Piu et ses musiciens ont mis une énorme ambiance dans la salle avec leur delta blues teinté de plein de choses, notamment de rap dans un set explosif qui a conquis le public de Coppet !

Francesco Piu @ Coppet Blues Festival

Pour clore ce premier festival, Jazz&Co avait fait appel à un pilier du blues français, Fred Chapellier, qui présentait son nouveau projet Fred Chapellier & the Gents, featuring Dale Blade. Monté au début de 2017, ce nouveau groupe dans lequel Fred laisse la partie vocale à la voix chaude et soul de Dale Blade a tourné dans plusieurs endroits pendant l’année mais venait pour la première fois en Suisse. Personnellement je n’avais encore rien entendu d’eux et ne me suis volontairement pas renseigné avant le festival de Coppet pour avoir la surprise de la découverte en live. Eh bien, c’est du tout bon ! On a une section rythmique solide avec un super groove avec Guillaume Desterac à la batterie et Christophe Garreau à la basse et là-dessus Fred à la guitare, Dale à la voix et Bako (Pascal Mikaelian) à l’harmonica n’ont plus qu’à s’amuser et c’est ce qu’ils font, et avec grande classe ! On passe du blues à la soul en faisant quelques détours rock’n’roll et ça sonne vraiment bien: le public était comblé et on se réjouit de l’album qui sortira le 16 mars 2018 !

En conclusion, une première édition bien réussie et on se réjouit déjà de la prochaine !

Toutes les photos: https://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157666745226329/Fred Chapellier and the Gents feat. Dale Blade @ Coppet Blues Fe

10ème Vully Blues Festival

The Two @ Vully Blues

Je me rends en général au moins un soir au Vully Blues Festival depuis pas loin de 6 ou 7 ans, et c’est un des rares festivals de blues dans lesquels je me rends en touriste, sans appareil photo, à quelques exceptions près. Mais ça c’était avant ! En effet pour son 10ème anniversaire le président du festival Cyrill Deschamps m’a invité à renforcer son photographe officiel (Julien Schafer de Rawking Photo).  Le Vully Blues Festival est un concept à part et assez original: une dizaine de caves et de caveaux des (excellents) vignerons de Praz sont occupés l’espace de chaque soir par autant de groupes qui y jouent toute la soirée de 18h00 à Minuit, par tranches de 45 minutes avec des pauses d’environ une demi-heure. Les spectateurs passent donc la soirée à se déplacer d’un caveau à l’autre en fonction de leurs envies, et profitent de déguster les crus locaux, puisqu’un verre à vin est fourni avec chaque billet. Je rêverais d’organiser une événement identique à Dardagny ou Satigny ! (Mais je n’ai pas trop le temps, alors n’hésitez pas à me piquer l’idée).

Groovepack & Justina Lee Brown @ Vully BluesEn général, les festivals sont assez faciles à photographier, même si il y a plusieurs scènes. Chaque artiste passe dans un ordre déterminé et il suffit d’attendre pour le photographier. A Vully, à chaque instant il y a  environ 6 groupes qui jouent en même temps et il faut se déplacer pour essayer de photographier tout le monde. En plus, dans mon souvenir de spectateur, je me souvenais de petits endroits pleins à craquer et de sérieux problèmes pour s’approcher de la plupart des scènes si on ne s’était pas présenté assez tôt avant la reprise. Autant dire qu’au moment d’aborder la première soirée, j’étais un peu stressé et craignais de ne pas pouvoir faire le tour complet. Heureusement quand on trimbale 2 boîtiers et qu’on porte autour du cou un joli badge de l’organisation et qu’on avance poliment à coup de « pardon, merci, pardon, pardon, merci ! » on arrive se frayer un passage sans même que personne ne s’énerve. Mais au final, je suis resté quand même moins longtemps à chaque groupe le premier soir, mais je me suis détendu pour le 2ème ayant constaté qu’un tour complet était posssible.

Parade @ Vully BluesA noter pour cette 10ème édition, en plus d’une très belle programmation, les organisateurs avaient décoré les rues pour transformer le lieu en Nouvelle-Orléans et avaient prévu une parade avec un marching band. Parade qui a eu un très beau succès, notamment en raison du temps clément, surtout la première soirée. Le festival affichait complet les deux soirs, alors si vous avez envie d’y participer l’an prochain, ne vous y prenez pas à la dernière minute !

En conclusion, c’est sympa de penser que les festivals de blues romands arrivent tous plus ou moins à leur 10ème édition. Sierre Blues fête ses 10 ans en 2018, Blues Rules Crissier verra sa 10ème édition en 2019 (es espérant qu’ils trouvent une solution pour 2018, le château ayant changé de mains).