100’000 vues

Je me suis aperçu il y a quelques temps que j’approchais un cap fatidique sur flickr: 100’000 vues de mes photos !

D’ici peu j’arriverai aussi à 100 groupes différents photographiés personnellement, ce nombre est sans compter les groupes que j’ai photographié dans le cadre du BAG. D’ailleurs je vais créer une page de type répertoire pour les retrouver.

Mais je n’ai aucune idée de ce que tout cela signifie ni comment cela se compare à d’autres, parce que ça m’est un peu égal. Mais j’aime bien les chiffres.

–> Photos de Tof sur Flickr
–> Photos de Tof au BAG sur Flickr

Bernard Allison / Luther Allison

Bernard Allison @ FdGLuther AllisonJe suis allé écouter et photographier Bernard Allison lors des Fêtes de Genève et du coup j’ai eu envie de plonger dans mes archives et voir ce que j’avais concernant son père, Luther Allison, que j’avais vu il y a 25 ans au Festival de Jazz de Montreux. En regardant quelques dates, je me suis rendu compte que lorsque j’avais vu Luther pour la première fois, il avait 46 ans, et son fils, que j’ai aussi vu pour la première fois cette année, aura 46 ans en 2011. Je ne sais pas si dans 25 ans je photographierai le fils de Bernard ?

N’étant ni un puriste, ni une encyclopédie, je ne vais pas essayer de comparer les deux, je pense que des centaines de critiques l’auront fait avant moi. Tout ce que j’aurai à dire c’est que le concert de Bernard Allison était très bon,  il est un excellent guitariste qui prend beaucoup de plaisir sur scène et en donne également beaucoup. Il rend de nombreux hommages à ses pairs et à ses pères et on ne va surtout pas bouder notre plaisir quand il fait quelques reprises d’Hendrix !

Quant au concert de Luther Allison en 1986, j’ai le souvenir lointain d’une soirée géniale, mais ce n’était pas forcément dû à sa seule présence, puisqu’il y a avait dans la même soirée et en jam des gens comme John Mayall, Otis Rush, Eric Clapton et quelques autres.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

–> Toutes les photos de Bernard Allison

Blues Rules Festival Crissier 2011

Il y a quelques temps j’étais au Blues Rules Festival de Crissier, qui a débuté pour moi lors du Showcase qui a eu lieu au BAG à Genève le jeudi 26 mai, suivi de 2 jours de blues de folie à Crissier les 27 & 28 mai.
Le showcase d’abord était toute une aventure car il n’est pas évident de planifier 3 heures de concert avec 6 groupes différents et autant de sound-checks qui devaient donc théoriquement avoir lieu entre 17h30 et 20h00. Hillstomp arrivant directement de Belgique, Henry et John étaient sur place assez tôt pour règler le son tranquillement, sans stress. Le reste des groupes était coincé sur une autoroute et est arrivé à 19h30 ! L’avantage c’est que ça a laissé à toute l’équipe technique assez de temps pour manger, puis ils ont juste fait 2 balances pour avoir des échantillons de tous les instruments, et go pour la soirée !

Hillstomp @ BAG ThursdayJoe Troop a beaucoup intéressé et intrigué avec son blues teinté de tango argentin et de mélodies celtiques au banjo ou au violon et on l’a retrouvé avec bonheur à Crissier ou il a animé les changements de scène en jouant dans le public, accompagné d’amis de rencontres. Ted Drozdowski et son autre Scissorman Matt Snow ont fait leur show en jouant de la slide psychédélique avec tout ce qu’il trouvait dans la salle, superbe démonstration. En grand gentleman du blues, Wes Mackey est venu calmer la scène avec son delta blues fin et sensible avant que Rev Deadeye et ses Broken Spirits ne reviennent mettre le souk sur la scène. Nous avons eu ensuite le privilège de recevoir Kenny Brown, un des tout grand de ce festival de Crissier, qui aurait certainement joué une heure ou plus si nous ne l’avions arrêté. Puis on s’est déchaîné de nouveau avec Hillstomp, avec un country blues/bluegrass speedé et déjanté, mais executé avec une parfaite maîtrise. Ils sont de Portland dans l’Oregon, aussi curieux que cela puisse paraître en entendant leurs ballades folk américain traditionnelles, mais on sent que le Grunge est né pas loin de chez eux. Une énorme suprise et un grand bonheur de les entendre encore 2 fois lors du Festival. En plus ces gars étaient d’une gentillesse et d’une disponibilté incroyable. Bref une excellente soirée et une réussite, également pour nos amis de la technique qui ont vraiment assuré !

Bob Log III @ Blues RulesLe vendredi soir à Crissier fut un peu frais, mais heureusement la pluie tant redoutée ne s’est pas manifestée. Bob Log III et son orchestre (doigts, mains, pieds, jambes) ont couronné la soirée par un concert bien dirty blues qui a emballé le public. Aupraravant, et même si le genre musical est plutôt folk/rock que blues, les français de Chapel Hill m’ont énormément plu et sont sans conteste ma découverte du vendredi: une présence scénique magnifique, des chansons très sympas, entrainantes et d’excellents musiciens. Auparavant, en tout début de soirée s’étaient produits les locaux de l’étape, les genevois Floyd Beaumont and the Arkadelphians. Pour les avoir suivi depuis leurs débuts, je peux affirmer que le groupe a beaucoup mûri et pris de l’assurance, leurs arrangements se sont affinés et leur prestation au château de Crissier était excellente.

Bena & Ptaszek @ Blues Rules 2011Le samedi nous avons pu découvrir un groupe de blues alternatif valaisan avec Hannibal Slim et Captiain Boogie, des intérprétations de standards du delta blues très intéressantes. J’ai beaucoup aimé la prestation de Roland Tchakounté et sa fusion très réussie du blues et des airs africains très roots, servie par d’excellents musiciens. Auparavant nous avions déjà découvert avec Sevdah Dragi Moj (le « side project » de Robin Girod) une fusion entre des airs bosniaques et le blues, une belle voix bosniaque et une guitare râpeuse,  assez suprenant et qui mérite probablement de s’y intéresser à nouveau si l’occasion se présente. Le point d’orgue pour moi, et probablement pour le public fut sans conteste le concert des slovaques Bena et Ptaszek qui ont enflammé le public avec leur mississippi blues tout droit sorti d’un vieux 78 tours. Pour finir la soirée avec Hillstomp et une énorme jam session.

Kenny Brown @ Blues Rules 2011Heureusement le samedi fut ensoleillé et le succès de ces deux journées permettront d’ores et déjà de préparer une troisième édition du Blues Rules en 2012, dont on se réjouit déjà !
L’atmosphère tout au long de ces deux jours fut très chaleureuse et il y a dans ce festival un côté familial dans lequel on se sent bien. Du côté du backstage aussi, tout fut bien sympathique, la nourriture était bonne, l’ambiance très détendue. J’y ai aussi rencontré Fox Kijango qui a réalisé d’excellentes vidéos, interviews et extraits de concert, comme celle de Floyd Beaumont ci-dessous. Et dans la fosse, l’entente entre les différents photographes fut très bonne et j’ai d’ailleurs pu rencontrer Davide Gostoli, dont l’an dernier je n’avais vu que les photos, et qui fait de très belles images de concert.Et plein d’autres personnes talentueuses et/ou sympathiques qu’il serait trop long de tous citer ici, remercions simplement Thomas Lecuyer et Vincent Delsupexhe  et tous les bénévoles pour ce beau festival !

–> Toutes les photos du Blues Rules
–> Videos de Fox Kijango
–> Photos de Davide Gostoli
–> Article Blues Rules 2010

Arbres et Lumières 2010

C’est maintenant devenu une habitude depuis 2008, chaque mois de décembre nous nous habillons chaudement, sortons le trépied et allons prendre des photos dans les rues de Genève du festival Arbres et Lumières.

Arbres et Lumieres 2010Cette année nous avons particulièrement aimé Réminescence, l’oeuvre de Thierry Metral, d’abord parce qu’elle est très belle en soi, avec des couleurs et des ambiances différentes, mais aussi parce qu’elle est magnifiquement intégrée à la Jetée des Pâquis, au milieu de grands platanes et tout près du phare de la jetée, permettant moultes cadrages et prises de vue différentes. Ambiances différentes dont je vous mets un échantillon dans le diaporama, notamment aussi parce que la neige fraîche ajouta une nouvelle variante lors de ma deuxième visite sur le site.

Arbres et Lumieres 2010Les Pac’s tout autour du lac étaient très sympas aussi et les 2 oeuvres de Tilt, Ros’ôs et Echindodermus, illuminaient joliment l’Ile Rousseau et toute la partie de la Rade délimitée par le Pont de Mont Blanc et celui de la Machine. Pour les autres oeuvres, certaines étaient sympas, d’autres un peu trop minimalistes, et elles m’ont moins inspirées, à moins que simplement mon inspiration soit descendue proportionnellement à la température et que les pieds gelés n’aient eu raison de mon sens ésthétique.

J’ai bien sûr présenté une de ces images au concours, en n’y croyant pas trop. Quand je pense à ces pauvres membres du Jury qui doivent voir des centaines de photos identiques à quelques petits détails près, je ne vois pas en quoi l’une des miennes pourrait avoir ce petit quelque echose qui ferait LA différence. Par curiosité aujourd’hui je suis allé voir le site de Frank Cortot, lauréat par deux fois déjà, et je m’incline très bas devant sa photo « paix », qui démontre un sacré coup d’oeil: j’ai moi-même tourné passablement autour de cet arbre sans jamais voir le superbe cadrage. qu’il a trouvé.

Et on ne sait jamais: sur un malentendu, ça peut marcher !

–> Toutes mes photos d’Arbre et Lumière
–> Arbres et Lumières 2009

Leysin Rock Festival – Alain Bashung

Alain BashungEn 1987, nous avons participé au 1er Leysin Rock Festival, mon amie et moi (amie devenue entre-temps ma femme, mais c’est une autre histoire). Je crois que ce festival avait l’intention d’être entièrement consacré au rock, si ma mémoire est bonne, et était probablement un des premiers nouveaux festivals en suisse romande pour changer de Montreux ou de Paléo, les inévitables mastodontes de l’époque qui n’offrait pas d’autres alternatives (si ma mémoire est bonne). En tout cas, nous nous réjouissions de ce nouveau venu. Mais Leysin n’est pas aussi facile d’accès que Montreux ou Nyon, et la meteo alpine un peu plus capricieuses et le festival s’est arrêté en 1993 après quelques années difficiles. Pour ce premier volet en 87, je ne me souviens pas que le temps ait été difficile, je me souviens juste du long bouchon pour redescendre de la montagne. Sur scène nous avons vu Bashung dans une superbe prestation, alors qu’il venait de sortir de Rio Grande. Cette année-là il y avait aussi Bernard Lavilliers, Charlélie Couture et Catherine Lara, notamment (j’y étais peut-être qu’un jour d’ailleurs).

Pour d’autres vieilleries, voir mon article sur Carmel.

The Rambling Wheels vs The Who

Rambling Wheels @ Festiverbant 2010

Avant de partir en vacances je suis allé au Festiverbant pour y prendre quelques photos pour l’organisation. Le Festival rock de LanDEcy est un évènement éminemment sympathique, qui propose 3 soirées gratuites de rock, pop et blues avec de nombreux groupes locaux et quelques vedettes de niveau national ou international, dans un joli coin de la campagne genevoise.

Parmi les groupes que j’avais envie de voir et écouter (qui étaient nombreux, mais j’y reviendrai probablement un peu plus tard), il y avait The Rambling Wheels, un groupe rock de Neuchâtel débordant d’énergie, qui sautait et bougeait sur scène et se donnait complètement à fond et qui a été bien apprécié par le public.

J’ai naturellement été très content de réussir cette photo du guitariste bondissant, qui n’est pas sans rappeller The Who dans leurs jeunes années. Les Who ont toujours été parmi mes groupes préférés: je suis un fan inconstionnel du jeu de guitare de Pete Townshend et pour les avoir vu et écouté relativement récemment à Paléo (20.7.2006) je peux affirmer qu’ils n’ont rien perdu de leur pêche ni de leur énergie, même si Pete n’a probablement plus les genoux pour faire des bonds tels qu’il les pratiqueait dans le temps. Le bondissant Pete, dont j’ai toujours adoré aussi les images de sauts et autres contorsions sur scène. De nos jours il n’y a plus beaucoup de personnes qui s’éclatent ainsi sur scène et je suis donc bien heureux d’avoir croisé la route des Rambling Wheels pour faire moi aussi une photo « à la Pete Townsend » !

(Et en passant, je m’excuse auprès des auteurs de ces photos des Who, je n’ai pas été capable de trouver leurs noms pour lex créditer correctement).

Tiens, à propos de genoux et de photos, il faudra que je vous parle d’Antelope Canyon un de ces jours …

Toutes les photos des Rambling Wheels ici –> http://www.flickr.com/photos/sitatof/sets/72157624865316084/with/4949584804/

T’es allé à Paléo 2010 ?

Cette année, nous avons passé 2 soirées au Paleo Festival de Nyon, le mercredi et le samedi. (Nous y étions en 2008, 2009 et bien avant ce blog aussi).

Asaf Avidan & the Mojos @ Paleo 2010Ma douce moitié est fan de Charlie Winston. Moi personnellement j’ai beaucoup aimé quand il a sorti son « hobo », avant que le morceau ne me sorte par tous les pores tant on l’entendait sur toutes les ondes. Puis les médias ont passé d’autres morceaux qui m’ont reconcilié avec lui tant et si bien qu’au final je me réjouissais aussi d’écouter sa prestation live, qui s’avéra être excellente: grande classe, humour, complicité, très bons musiciens, en conclusion un très bon moment. Cette soirée de mercredi avait été ouverte par Olivia Ruiz, qui était très bien, bien que je ne sois pas fan, et fut conclue par -M- qui est à mon avis l’un des meilleurs musiciens de la scène française du moment et que j’apprécie beaucoup parce qu’on sent dans sa musique tout l’héritage de la pop et du rock des années 70, et par conséquent tout ce qui à baigné ma propre évolution musicale. Ma découverte personnelle du mercredi fut Asaf Avidan & The Mojos (photo ci-dessus), un rocker israélien avec une voix particulière, haut perchée et dont la musique rappelle aussi les années 70. En début de soirée nous avions également suivi le concert du groupe genevois Stevans: de la brit pop avec des mélodies et des arrangements bien sympathiques et qui envoie néanmoins du bois et sait mettre le feu à une salle.

John Butler trio @ Paleo 2010Nous avions tout de suite aimé le John Butler Trio (photo ci-contre) après à un de leur passage (le premier ?) à Taratata en 2007 (merci Nagui) et nous réjouissions de les entendre en public en ce début de samedi soir. Et ce fut un concert exceptionnel, simplement géant. J’avais bien eu le sentiment auparavant que John Butler était un excellent guitariste, mais tout ce que j’avais pu entendre de lui jusque-là n’avait rien à voir avec ce qu’il peut produire sur scène. Et je ne parle pas seulement de sa dexterité à la guitare mais aussi de son habilité à combiner de nombreuses pédales d’effets pour faire sonner ses guitares acoustiques de mille manières différentes, au point que ma femme a dit de lui après d’un long morceau uniquement instrumental: « tu sais que je n’aime pas les guitar-heros, mais j’ai adoré ce qu’il a fait ! ». Et ça, c’est le plus grand hommage qu’un guitariste puisse recevoir !

On s’est promené un peu avant d’aller écouter Dutronc, dont on a reçu bien plus qu’on en attendait: une voix excellente, des orchestrations et arrangements musclés, un show sympa et un excellent Fred Chapellier à la guitare pour passer une excellente fin de soirée. Bien auparavant nous avions écouté les chansons folk/rock de Piers Faccini, dont la belle voix nous avait déjà attiré en écoutant les extraits sur le site de Paléo.

Je finirai ce billet en soulignant que le son fut exceptionnel dans tous les concerts auxquels nous avons assisté, et que c’est toujours aussi sympa de se rendre au Paléo !

Lights in the Night @ Paleo 2010

–> Toutes mes photos de l’évènement

Esperanzah! Barcelone

Quantic and his Combo Barbaro @ Esperanzah! BCN

Le festival Esperanzah! à Barcelone en est à sa 2ème édition et il est le petit frère du festival du même nom qui à lieu chaque année depuis 10 ans à l’abbaye de Floreffe, près de Namur. Les deux festivals partagent les mêmes buts d’engagement social, culturel, environnemental et économique que je vous invite à découvrir sur le site belge, à moins que vous ne maîtrisiez l’espagnol. L’affiche du festival, qui s’étale sur 3 jours, est donc plutôt du genre world musique avec chanteurs et groupes engagés ou du moins sensibilisés à ces thèmes.

Comme j’y étais principalement pour y prendre des photos sur l’invitation de mon ami Monsieur Poulet , directeur de la communication de l’évènement, j’ai du coup vu et entendu tous les groupes, et si j’en ai fait un résumé photographie très exhaustif, ici je me contenterai de ne citer que ceux qui m’ont le plus marqué.

Sam Tshabalala @ Esperanzah! BCND’abord Sam Tshabalala, chanteur sud-africain installé en France depuis qu’il a fuit le régime de l’apartheid dans les années 80, qui était présent avec une petite formation constitué d’un guitariste supplémantaire, d’une chanteuse/percussioniste et d’un percussioniste. Plein de petites balades, de chansons qui racontent chacune une histoire, des rythmes entraînants et surtout ces 4 magnifiques voix qui s’entre-mêlent dans des chorus qui ne sont pas sans rappeller les grands choeurs vocaux comme Lady Smith Black Mambazo.

L’autre groupe que j’ai beaucoup apprécié, Poutrelles Fever, n’a rien à voir avec la world musique, à moins que le ska ne soit à ranger dans cette catégorie (où range-t-on le ska, d’ailleurs ?). Pour tout dire j’avais décidé de ne rester qu’une petite demi-heure avant de me rentrer à l’hôtel, mais devant l’entousiasme débordant du groupe, je suis resté jusqu’au bout.
Dans un mélange de ska et de rock teinté de bal musette, Poutrelles Fever a explosé la scène. Curieux d’ailleurs que je les ai rencontré à Barcelone, puisqu’ils sont du Bugey, situé dans un département voisin de notre petit canton.Poutrelles Fever @ Esperanzah! BCN

Sinon, il y avait plein d’autres choses très bien comme la Kinky Beat, Canteca de Macao, Ojos de Brujo, Quantic, Amparo Sanchez ou Antonio Rivas dans Trikordeon. Il était intéressant de constater que parmi tous les groupes présents qui faisaient de la musique plutôt latino, dans le sens très large du terme, presque toutes les chanteuses exprimaient aussi bien dans la voix que dans la gestuelle toute la force de l’héritage flamenco, typique de l’Espagne, même lorsqu’ils font des choses très différentes comme de la salsa, du reggae ou même du rock.

Un festival très intéressant dont on peut voir toutes les photos dans un classeur sur mon espace flickr ou sur l’espace d’Esperanzah! (enfin presque toutes… je suis encore en train de les trier !). En endroit riche en dcéouvertes et rencontres musicales.

Blues Rules 2010

[Read this in English or French]

Honkeyfinger @ Blues Rules Three weeks ago I was at the Blue Rules Festival Crissier 2010, first because the BAG (Blues Association of Geneva) was collaborating closely with Thomas Lecuyer and Vincent Delsupexhe for the organisation of this event, and secondly on a more personal level, I was involved as one of the official photographers of the festival. But in any case, I would have been there because there was lots of blues !

For it’s very first attempt, this festival has been a success on several aspects. The program was interesting with very much diversity in the various types of blues being played, from the old jazzy 20’s blues played by Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders to much more contemporary psychedelic sort of blues, as demonstrated by Honkeyfinger (top picture), Dave Arcari or the Black Diamond Heavies. In any case, although some purists might think there could have been more of « classical » delta blues (whatever that is), the show was very interesting.

Bena & Ptaszek @ Blues RulesIt’s very difficult to really highlight any of the artists who played at Blues Rules, as they were all excellent and all put their very best in their 1 hour set. But amongst all, my preferred groups I have really discovered there were Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo, and Bena & Patzcek (middle picture) because I am personnaly a more « classical » type of blues aficionado, with a special note for the Scissormen (bottom picture) and their rock’n’roll attitude, but apart one ore two rare exceptions I really appreciated all of them ! And if I have time I will be back to some of these bands on this blog, which would also deserve some credits, such as Hell’s Kitche, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

Il y a trois semaines j’étais au Blues Rules Festival de Crissier 2010, premièrement parce que le BAG (Blues Association de Genève) a collaboré de près avec Thomas Lecuyer et Vincent Delsupexhe pour la mise en place de cet évènement, et deuxièmement et sur un niveau plus personnel j’étais un des photographes officels du Festival, mais j’y serais de toute façon allé parce qu’il y avait plein de blues !

Scissormen @ Blues Rules Pour son premier essai, ce festival a été magistralement transformé en succès. Le programme était intéressant et présentait une grande diversité dans tous les différents types de blues qui ont été joués, depuis un vieux blues un peu jazzy pratiqué par Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders à des blues plus contemporains et psychédéliques, comme celui de Honkeyfinger (photo du haut), Dave Arcari ou les Black Diamond Heavies. Et bien que certains puristes puissent penser qu’il aurait pu y a voir plus de delta blues classique (quoique cela recouvre), le spectacle était très intéressant.

Il est très difficile de mettre en évidence l’un ou l’autre des artistes qui ont joué au Blues Rules, car ils étaient tous excellents et ont tous mis toutes leurs tripes dans leur prestation d’une heure. Mais parmi tous, et parce que je suis un aficionados de blues plutôt classique, j’ai particulièrement aimé les découvertes pour moi qu’étaient Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo et Bena & Patzcek, (photo du centre) avec une mention spéciale au Scissormen (photo du bas) et leur attitude scenique rock’n’roll. Mais à part quelques rares exceptions, je les ai vraiment tous aimés ! Et si j’ai le temps, je reviendrai sur l’un ou l’autre de ces groupes dans ce blog, qui mériteraient qu’on parle d’eux comme Hell’s Kitchen, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

All the photos – Toutes les photos — > http://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157624089090118/

Nina Van Horn

J’avais souvent vu le nom de Nina Van Horn dans les infos que je reçois de La Chaîne du Blues, réseau très actif en francophonie, mais sans avoir jamais eu la curiosité (ou simplement le temps) d’aller écouter sur son site ce qu’elle faisait réellement.

Nina Van Horn @ Festiverbant 2009 C’est donc plus par curiosité et sans à priori que je me suis rendu au festival, ce d’autant plus volontiers qu’il est gratuit. Eh bien, j’ai regretté de pas m’être intéressé à cette dame plus tôt ! Accompagné par des musiciens de premier plan, Madame Van Horn présente un show varié mêlant des morceaux jazzy des années 20, des blues profonds des années 30 et 40 jusqu’au blues rock les plus modernes et endiablés, d’une voix superbe quelque soit le genre. Une large place est faite aux femmes du blues, auxquelles Nina rend hommage dans son dernier disque Hell of a Woman, et dans un livre au même titre retraçant l’épopée des pionnières du blues.

Une chose est certaine: si vous aimez le blues et les voix féminines et si Nina Van Horn passe par chez vous, n’hésitez pas un instant à aller l’écouter !

Et si vous voulez voir plus de photos, il y a un diaporama.