Feux de Genève 2012

Je vous ai quelquefois parlé de ma passion pour les photos de nuit, qu’îl s’agisse de carrousels ou de feux d’artifice, et je n’ai jamais eu l’occasion de faire de photos des feux d’artifice des Fêtes de Genève depuis que je m’y suis remis. Voilà qui est chose faite, et depuis un excellent emplacement de surcroît. Ce genre de photos est assez marrant à pratiquer parce qu’à chaque fois qu’on déclenche on ne sait pas exactement comment le tableau va se développer – un peu comme la boîte de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber –  et on regarde les feux d’une manière un peu différente des autres spectateurs. En effet le photographe regarde des tranches de feux de 0.5 a 6-8 secondes et imagine ce qui est en train de se graver sur son capteur dans ce laps de temps, redoutant qu’un feu mal placé ne vienne déranger l’équilibre de ce qu’il est en train d’enregistrer. C’est assez amusant comme exercice.

Feux d'Artifice @ Fetes de GeneveJ’ai pris pas mal de photos et au moment du choix j’ai eu des difficultés pour trier et couper drastiquement ce qui n’était pas dans les jalons de l’esthétisme du feu d’artifice: on se rendra en effet vite compte en rcherchant sur le web que la plupart des photographes recherchent la belle corolle, le bel épanouissement du feu, et si possible que la fumée se soit déjà un peu dissipée (la fumée est l’ennemi numéro un du photographe). Et au moment du tri il y a beaucoup de choses un peu abstraites, un peu fofolles que j’ai préféré garder plutôt que de ne conserver que ce qui fait les canons de la beauté artificière. J’ai même poussé l’audace à mettre des photos en noir-blanc, ou au moins en monochrome. Bref, je me suis bien amusé, il faudra que j’y retourne !

Ah, et avant de vous quitter je vous laisse la photo ci-dessus en supplément. parce qu’on y voit probablement l’incident technique qui a nécessité une interruption de quelques minutes du spectacle.

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Red Dog Blues Band aux Pré-Saturnales

En fait, il semble que plus je photographie, moins j’écris ! Bon, c’est un peu logique dans le sens ou  faute de temps, ces deux agréables activités s’excluent l’une de l’autre. Mais comme je n’ai pas envie du tout d’abandonner ce blog, eh bien je crois que je vais simplement devoir devenir plus circonspect dans mon écriture….

Or donc, l’autre jour j’étais aux pré-saturnales pour y photographier un autre blues band de mes amis: le Red Dog Blues Band, un groupe qui surtout pour cette occasion a été très blues-rock, rythm’n’blues et soul. Les présaturnales est un évènement organisé par les étudiants et étudiantes en médecine, une belle soirée avec plein de monde, et un magnifique parterre donc pour les Red Dogs qui assuraient la première partie de Stevans. La lumière en générale était un peu difficile pour les photos, mais c’est comme ça, il faut composer avec ce qu’on a (ce qui est valables pour la vie en général).

T’es allé à Paléo 2010 ?

Cette année, nous avons passé 2 soirées au Paleo Festival de Nyon, le mercredi et le samedi. (Nous y étions en 2008, 2009 et bien avant ce blog aussi).

Asaf Avidan & the Mojos @ Paleo 2010Ma douce moitié est fan de Charlie Winston. Moi personnellement j’ai beaucoup aimé quand il a sorti son « hobo », avant que le morceau ne me sorte par tous les pores tant on l’entendait sur toutes les ondes. Puis les médias ont passé d’autres morceaux qui m’ont reconcilié avec lui tant et si bien qu’au final je me réjouissais aussi d’écouter sa prestation live, qui s’avéra être excellente: grande classe, humour, complicité, très bons musiciens, en conclusion un très bon moment. Cette soirée de mercredi avait été ouverte par Olivia Ruiz, qui était très bien, bien que je ne sois pas fan, et fut conclue par -M- qui est à mon avis l’un des meilleurs musiciens de la scène française du moment et que j’apprécie beaucoup parce qu’on sent dans sa musique tout l’héritage de la pop et du rock des années 70, et par conséquent tout ce qui à baigné ma propre évolution musicale. Ma découverte personnelle du mercredi fut Asaf Avidan & The Mojos (photo ci-dessus), un rocker israélien avec une voix particulière, haut perchée et dont la musique rappelle aussi les années 70. En début de soirée nous avions également suivi le concert du groupe genevois Stevans: de la brit pop avec des mélodies et des arrangements bien sympathiques et qui envoie néanmoins du bois et sait mettre le feu à une salle.

John Butler trio @ Paleo 2010Nous avions tout de suite aimé le John Butler Trio (photo ci-contre) après à un de leur passage (le premier ?) à Taratata en 2007 (merci Nagui) et nous réjouissions de les entendre en public en ce début de samedi soir. Et ce fut un concert exceptionnel, simplement géant. J’avais bien eu le sentiment auparavant que John Butler était un excellent guitariste, mais tout ce que j’avais pu entendre de lui jusque-là n’avait rien à voir avec ce qu’il peut produire sur scène. Et je ne parle pas seulement de sa dexterité à la guitare mais aussi de son habilité à combiner de nombreuses pédales d’effets pour faire sonner ses guitares acoustiques de mille manières différentes, au point que ma femme a dit de lui après d’un long morceau uniquement instrumental: « tu sais que je n’aime pas les guitar-heros, mais j’ai adoré ce qu’il a fait ! ». Et ça, c’est le plus grand hommage qu’un guitariste puisse recevoir !

On s’est promené un peu avant d’aller écouter Dutronc, dont on a reçu bien plus qu’on en attendait: une voix excellente, des orchestrations et arrangements musclés, un show sympa et un excellent Fred Chapellier à la guitare pour passer une excellente fin de soirée. Bien auparavant nous avions écouté les chansons folk/rock de Piers Faccini, dont la belle voix nous avait déjà attiré en écoutant les extraits sur le site de Paléo.

Je finirai ce billet en soulignant que le son fut exceptionnel dans tous les concerts auxquels nous avons assisté, et que c’est toujours aussi sympa de se rendre au Paléo !

Lights in the Night @ Paleo 2010

–> Toutes mes photos de l’évènement

Fête de la Musique 2010

La fête de la Musique à Genève est assez impressionnante avec plus de 30 scènes réparties dans la ville et une programmation sur 3 jours, vendredi soir, samedi de 14 heures à minuit, et dimanche de 14 à 22 heures, sans compter tous les concerts qui ont lieu dans les communes avoisinantes. Bref, ça fait du monde, toutes sortes de musiques partout et un choix infini pour les pauvres mélomanes éclectiques que nous sommes !

BAG Blues Encounter @ Fete de la MusiqueMais commençons par le début. Vendredi soir nous étions bien entendu au Kiosque des Bastions ou le BAG animait une très belle scène en tant que nouveau partenaire officiel de l’évènement. C’était la première fois que l’asso était présente dans une telle manifestation et nous sommes évidemment tous ravis de cette reconnaissance officielle de nos efforts pour la promotion du blues. Et je crois que nous avons bien relevé le pari en présentant des concerts de bonne facture, un spectacle très diversifié avec de la soul, du blues acoustique, du power blues (pour ne pas dire du rock) et du blues plus classique. La plupart des musiciens présents étant des membres, nous ne pouvons que constater que nous avons de sacrés bons musiciens dans nos rangs !

Mais assez parlé de Blues, la Fête de la Musique étant l’occasion pour nous d’aller écouter des choses que nous écoutons moins souvent en concert, qui soient différentes du rock, de la pop ou du blues. Et le samedi ça commençait avec Reel Time, un groupe de musique celtique principalement irlandaise avec quelques incursions dans des airs écossais ou anglais. Un très bon groupe, mais la Cour du 11 est vraiment trop petite ! Nous sommes ensuite allé écouter un concert de harpe d’Alice Aubert, qui n’était pas au programme officielle, mais avait lieu à la Chapelle de la Pélisserie, devant laquelle nous étions passé par hasard. Bien nous a pris de retourner dans ce lieu, nous avons découvert une harpiste de grande classe qui a exécuté des morceaux classiques, mais aussi une oeuvre beaucoup plus contemporaine et urbaine avec l’addition de rythmes proches de la Transe, et un support visuel déroulant des images prises dans la banlieue de Manchester. Très surprenant et intéressant.

Fete de la Musique 2010Un petit détour pour ensuite aller écouter Machi Tonaka aux grandes orgues de la Cathédrale. Je m’étais donné comme mission de photographier tous les artistes que nous irions écouter, mais là je dois avouer que je n’ai pas réussi à la voir et me suis contenté de photogrpahier les orgues ;-). Nous sommes ensuite allé écouter un groupe de musique ethnique, Baïana Split, dans un réportoire sympa, mais difficile à apprécier avec le froid et l’humidité ambiante. Nous sommes d’ailleurs rentrés nous réchauffer.

Les Harpies @ Fete de la Musique 2010Le dimanche nous avons repris notre tour des festivités avec les Harpies, un jeune quatuor de harpistes qui nous a gratifiésd’oeuvres de toutes les époques avec des sonorités d’amérique latine, du classique  et des morceaux entraînants. A noter, une sublime version du Canon de Pachelbel en début de concert qui a mis tout le publique dans sa poche ! Le beau temps étant revenu (enfin presque), nous avons mangé un morceau (moitié médiéval, moitié turc) et avons enfin pu faire un vrai tour des scènes en flânant dans l’immense espace dédié à cette fête, avant de retourner écouter encore une fois Baïana Split, cette fois dans un répertoire médiévale celtique (Irlande, Ecosse, Angleterre). La Fanfare du Loup @ Fete de la Musique 2010Baïana Split est un duo d’accordéons accompagnés d’un bouzouki ou d’un violon dont la prestation fut très plaisante, avec des airs qui oscillent entre la musique classique et le folklore populaire. Une petite promenade et un arrêt café pour se réchauffer, avant de partir pour les Bastions où se produisait la Fanfare du Loup dans son spectacle consacré à Janis Joplin. Je regrette de n’avoir pas vu l’annonce de ce spectacle plus tôt dans la saison, et aussi d’avoir dû partir tôt en raison d’autres obligations, parce que ce show était fabuleux avec une excellente Michelle Milner (je crois) aux cordes vocales, et une musique qui swinguait et rockait un max !

Toutes les photos sont soit sur mon espace flickr, soit sur celui du BAG.

Blues Rules 2010

[Read this in English or French]

Honkeyfinger @ Blues Rules Three weeks ago I was at the Blue Rules Festival Crissier 2010, first because the BAG (Blues Association of Geneva) was collaborating closely with Thomas Lecuyer and Vincent Delsupexhe for the organisation of this event, and secondly on a more personal level, I was involved as one of the official photographers of the festival. But in any case, I would have been there because there was lots of blues !

For it’s very first attempt, this festival has been a success on several aspects. The program was interesting with very much diversity in the various types of blues being played, from the old jazzy 20’s blues played by Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders to much more contemporary psychedelic sort of blues, as demonstrated by Honkeyfinger (top picture), Dave Arcari or the Black Diamond Heavies. In any case, although some purists might think there could have been more of « classical » delta blues (whatever that is), the show was very interesting.

Bena & Ptaszek @ Blues RulesIt’s very difficult to really highlight any of the artists who played at Blues Rules, as they were all excellent and all put their very best in their 1 hour set. But amongst all, my preferred groups I have really discovered there were Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo, and Bena & Patzcek (middle picture) because I am personnaly a more « classical » type of blues aficionado, with a special note for the Scissormen (bottom picture) and their rock’n’roll attitude, but apart one ore two rare exceptions I really appreciated all of them ! And if I have time I will be back to some of these bands on this blog, which would also deserve some credits, such as Hell’s Kitche, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

Il y a trois semaines j’étais au Blues Rules Festival de Crissier 2010, premièrement parce que le BAG (Blues Association de Genève) a collaboré de près avec Thomas Lecuyer et Vincent Delsupexhe pour la mise en place de cet évènement, et deuxièmement et sur un niveau plus personnel j’étais un des photographes officels du Festival, mais j’y serais de toute façon allé parce qu’il y avait plein de blues !

Scissormen @ Blues Rules Pour son premier essai, ce festival a été magistralement transformé en succès. Le programme était intéressant et présentait une grande diversité dans tous les différents types de blues qui ont été joués, depuis un vieux blues un peu jazzy pratiqué par Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders à des blues plus contemporains et psychédéliques, comme celui de Honkeyfinger (photo du haut), Dave Arcari ou les Black Diamond Heavies. Et bien que certains puristes puissent penser qu’il aurait pu y a voir plus de delta blues classique (quoique cela recouvre), le spectacle était très intéressant.

Il est très difficile de mettre en évidence l’un ou l’autre des artistes qui ont joué au Blues Rules, car ils étaient tous excellents et ont tous mis toutes leurs tripes dans leur prestation d’une heure. Mais parmi tous, et parce que je suis un aficionados de blues plutôt classique, j’ai particulièrement aimé les découvertes pour moi qu’étaient Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo et Bena & Patzcek, (photo du centre) avec une mention spéciale au Scissormen (photo du bas) et leur attitude scenique rock’n’roll. Mais à part quelques rares exceptions, je les ai vraiment tous aimés ! Et si j’ai le temps, je reviendrai sur l’un ou l’autre de ces groupes dans ce blog, qui mériteraient qu’on parle d’eux comme Hell’s Kitchen, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

All the photos – Toutes les photos — > http://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157624089090118/

The Del Moroccos

The Del Moroccos @ First Rock CafeLe vieux rock des 50’s-60’s n’est pas forcément mon genre de rock préféré, bien que j’apprécie le rockabilly ou ce bon vieux Mille Balais et ses Moquettes, mais c’est comme tout: quand c’est aussi bien fait que les Del Moroccos et en public, ça peut être absolument génial !

C’était le vendredi 9 à l’ancien First Rock Café de Plan-les-Ouates où s’étaient retrouvés toutes les vieilles américaines, les Harleys, leur propriétaires portant bananes, rouflaquettes et tatoos, accompagnés de leurs belles en petite jupe et queue de cheval. Voilà pour le décor très sympa de cette soirée.

The Del Moroccos venu de Chicago s’appuient d’abord sur les qualités vocales de leur chanteuse Gabrielle Sutton: une voix assez haut perchée mais pas trop non plus, puissante et chaleureuse, servie par une puissante section rythmique et l’excellent jeu de guitare de Jimmie Sutton. Josh Bell apporte au groupe une petite touche de ska et renforce la section rythmique, et il ne faut surtout pas oublier – mais quel homme le pourrait – les shoubi-dou-wap des deux choristes Adrienne et Sarah, infatigables show girls tout au long de leur prestation.

Leur style est un savant mélange de rock 50’s, de Rockabilly, de ska et de Rythm’n’Blues, mais encore une fois, je ne suis pas un spécialiste et le mieux est donc d’aller sur leur espace myspace pour vous faire votre propre idée !

Pour en écouter plus: Myspace The Del Moroccos
Pour en voir plus : Photos sur flickr

Get yer ya-ya’s out

Get yer ya-ya’s out est mon cadeau d’anniversaire 2010 et je dois dire qu’il me fait énormément plaisir à plus d’un titre. En novembre 2009 cet album des Stones a été réédité pour commémorer le 40e anniversaire de leur concert au Madison Square Garden de new York en y ajoutant des chansons qui n’étaient pas présentes sur l’album original, un CD de bonus avec BB King et Ike & Tina Turner et enfin un DVD en 5.1.

Je l’ai déjà esquissé dans un précédent article sur les Beatles, mais la période 1968-70 est à mon avis la meilleure période du rock’n’roll et de la pop, et c’est aussi ma période d’éveil consciente à la musique; je me demande d’ailleurs si les 2 sont liés. The Who enregistraient Live at Leeds et venaient de sortir de Tommy, les Beatles enregistraient leurs plus beaux morceaux à Abbey Road, les Doors avaient composé Light my Fire et Led Zeppelin était en train d’incuber Stairway to Heaven. On pouvait entendre dans les festivals de Woodstock et de l’Ile de Wight le grand Jimi ou Carlos Santana et c’est aussi l’époque où les plus belles couvertures de disques étaient produites.

Au Madison Square Garden, les Rolling Stones ont joué le sublime et explosif Midnight Rambler – qui reste un de mes morceaux préférés à écouter ou jouer – une version inégalée de Sympathy for the Devil sans les « hou-hou », Jumping Jack Flash, Honky Tonk Woman, mais aussi Love in Vain, très beau morceau de Robert Johnson. Cette rééditon nous rappelle donc que les Stones sont au sommet de leur art, complètement en phase avec leur héritage rock (Chuck Berry) ou blues, notamment avec le bonus track You Gotta Move de Fred McDowell. Le livret qui accompagne le coffret ne pouvait que me plaire lui aussi, puisqu’il est écrit en grande partie par Ethan Russell, un photographe qui a accompagné les plus grand, y compris les Stones pendant cette tournée, qui dévoile quelques anecdotes à propos des photos prises lors de ces concerts, avec d’outres commentaires historiquement intéressants.  En conclusion: que du bonheur !

Quand je pense en plus qu’à l’époque j’habitais à moins de 100 km du Madison Square Garden et à environ 200 km de Woodstock… C’est peut-être ça le truc: j’ai senti et me suis impregné de quelquechose qui était dans l’air à cette époque-là 😉

Et je vous laisse avec le teaser.

Paleo09

Heidi Happy @ Paleo09 Cette année à Paléo nous avons decidé d’aller écouter surtout les filles ! Ce n’était pas du tout conscient en fait, mais je m’en rends compte a posteriori en regardant les photos. On est bien allé écouté 2-3 gars, mais en plus je ne les ai presque pas photographiés ! (mais ça, finalement , c’est moins étonnant).

Heidi Happy, fut une belle découverte. Cette jeune fille, héritière de la dynastie des lits Happy, fait des chansons complètement à son image: souriante, sympa, fraîche et sautillante. En voilà une qui porte bien son nom, même si il est faux.

Une autre qui porte bien son nom c’est Evelinn Trouble, qui fait plutôt dans le pop-rock-punk, même si SonSpace indique les genres Rap Chrétien / Pop Chinoise (comme quoi il ne faut pas croire tout ce qui est écrit). Bref, bien troublante, Evelinn ! (mais ma femme a detesté autant que j’ai aimé !).

Evelinn Trouble and Trespassers @ Paleo09Ayo… non je ne ferai pas un jeu de mot foireux, genre ayo, ayo la voix ! (ayo ayo étant un hélvétisme vaudois qu’on pourrait traduire par ouille, ouille, ouille). Ayo, c’est très sympa, très peace and love, jolie voix, plein d’énergie mais ça manque peut-être juste d’un peu plus de varaition, les chansons ayant tendance à se ressembler. D’ailleurs à priori c’est que je pensais de Tracy Chapman avant qu’elle n’entame son concert et je fus déjà très surpris d’entendre dès la première mesure une grosse guitare bien rock pour l’accompagner. FInalement enchanté par la prestation de la dame, qui nous a presenté un show plein de surprises, avec des passages bien électriques dans lesquels elle prenait elle-même du plaisir à faire hurler sa guitare ! Bon j’exagère un peu, ça reste une protest folk singer, mais bien moins sage que ce à quoi je m’attendais !

Parmi les mecs, il y avait Moby, très sympa, un peu trop disco/house, mais bien punchy qui avait l’air de bien s’amuser sur scène. Et aussi Francis Cabrel. C’était bien. D’ailleurs j’ai même pris une photo. Si, si, c’est bien lui qu’on voit tout seul là, au milieu de la scène ! Et que dire de plus, sinon que c’était très bien, il chante très bien les chansons de Francis Cabrel.

Francis Cabrel @ Paleo09

Dans un prochain épisode je vous mettrai des photos du site de Paléo lui-même. les autres photos de concert sont ici.
–> Paleo 2008

Blues, blues, blues !

Tiens, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas donné des nouvelles du BAG, non ? Et bien si je ne l’ai pas fait c’est tout simplement parce qu’il m’occupe trop pour que j’aie le temps d’en parler ! 😉 Notez que le blues, ça s’écoute surtout, en parler c’est forcément moins intéressant, mais puisque je suis là autant causer un peu…

Nous avons organisé deux nouveaux concerts récemment, d’abord du blues pur français avec DBT , des gars qui font du blues avec l’accent du sud, pas celui du bayou, celui de la provence ! Excellents musiciens, très bon chanteur, un blues bien ficelé et très varié. En première partie on a eu des enfants du cru, Serge Séverin en guitare solo, suivi des Parchman Farmers , Floyd Beaumont et Nick O’Mother (de DeltaR) qui se sont rencontrés lors d’une soirée du BAG ! Du vrai blues acoustique et campagnard. Très sympa !

Le lendemain nos avions concocté une soirée piano avec Theo K un tout jeune pianiste de 12 ans en première partie de Elias Bernet and Friends. Moi,  j’ai parfois un peu des a priori et je craignais que cette soirée ne soit un peu moins tonique que la précédente et je suis très heureux de m’être trompé sur toute la ligne ! Elias Bernet, ça déménage ! Du blues tinté de boogie, de rock et de ballades offert  par des musiciens qui avaient un réél plaisir à être ensemble ! Encore une belle réussite !

Bon, j’en viens à l’essentiel: j’ai fait plein de photos lors de cette soirée ! Alors mettez-vous en plein les oreilles en visitant les sites ci-dessus et plein les mirettes ci-dessous !

Et le BAG est en train de concocter de nouveax évènements pour très bientôt… mais il faut encore laisser mijoter un peu.


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Now playing: Sonny Boy Williamson – My Baby I’ve Been Your Slave
via FoxyTunes

Maison de plaisirs Rose

J’ai toujours aimé la voix de Pink, sa voix et aussi son énérgie rock’n’roll héritée des plus grandes icônes du rock comme Janis Joplin, mais jamais au point d’acheter ses disques ou d’assister à son concert à Genève, bien que l’idée m’ait effleurée un court instant. Mais quand mon ami Piotr Antonovitch* (*prénom fictif ) nous a proposé des billets qu’il avait en trop, nous n’avons pas hésité très longtemps avant d’accepter, d’autant plus que la salle est à 2 pas de chez nous.

Ce qui frappe d’abord dans ce concert c’est que si l’environnement scénique prête au rêve et à l’imaginaire et si Pink y apparaît dans des tenues extravagantes rappelant l’univers du cirque et les seventies, elle-même se montre paradoxalement avec beaucoup de naturel,  un minimum de maquillage et une coupe de cheveux très simple.

Son show de deux heures est non seulement parfait du point de vue musical et chorégraphique, mais on y decouvre en plus que Pink est une athlète accomplie qui effectue elle-même de nombreux numéros de trapèze ou de rubans, ce qui tranche aussi avec l’image « bad girl » qu’on pouvait avoir d’elle. A propos d’acrobatie, j’ajoute que je n’ai jamais vu quelqu’un danser, sauter, virevolter avec autant d’aisance sur des hauts-talons !
Au menu de la soirée, la plupart de ses tubes et son dernier album bien sûr mais aussi de belles reprises comme Highway to Hell notamment (malheureusement en version pré-enregistrée pour l’ouverture du show), mais surtout « Bohemian Rhapsody » magnifiquement interprétée.
Un excellent concert, un show époustouflant et une très (très) belle Pink, tous ces ingrédients savamment dosés devraient faire de ce Funhouse Tour un succès hautement mérité. Tiens, à propos, funhouse c’est une fête foraine, pas une maison de plaisirs !