La Suisse fout le camp !

A quelques jours de notre fête nationale à nous, que c’est nous les meilleurs, et tout le tsoin-tsoin,  voilà-t-y pas qu’au boulot je me rends au distributeur de timbres pour poster un CD et me retrouve face à un panneau m’informant que  « la poste a définitivement enlevé ce distributeur de timbres« .

« Bon, me dis-je, c’était bien pratique, surtout quand j’ai besoin d’un timbre à 2.90 CHF comme aujourd’hui, mais qu’à cela ne tienne, comme il fait beau je passerai à la Poste en sortant du boulot. » Là, comme je connais un peu quelques-uns des postiers et postières, je me prépare à me mettre dans la queue et me ravise à la vue de la masse  de gens qui viennent faire leurs paiements le dernier jours du mois.

Swiss National Day 2009Allez, ce n’est pas un problème, je vais aller le prendre au distributeur à l’extérieur ! Pour me rendre compte que celui-ci aussi a disparu ! Il ne me restait plus qu’à refaire la queue pour payer mes 2.90 CHF et apprendre que la Poste mettait au rebut tous ces distributeurs de timbres, vieilles machines dont les pièces de rechange venaient à manquer et que celles-ci n’allaient pas être remplacées. Politique un peu curieuse quand on sait que dans la plupart des offices de postes les clients se plaignent déjà des temps d’attente; ça ne va pas s’améliorer si on doit faire la queue pour les timbres à 2.90.- CHF…

Vive nous et bonne fête nationale à tous !

La Malédiction des Images qui bougent

Comme tout le monde commence à le savoir, mon truc à moi c’est plutôt les images fixes et j’ai tout lieu de penser qu’il faut que je me cantonne à ça !!!

A la maison nous avons un enregistreur DVD avec un disque dur de 160 gigas. Cet appareil du parfait geek est bien pratique et nous a débarrassé à tout jamais de l’esclavagisme des horaires TV et surtout du carcan des retards et de l’attente entre les longues séries de pub. En effet, à part le journal télévisé (le téléjournal comme on dit chez nous) que nous regardons parfois en direct, nous enregistrons toutes les séries, tous les films et toutes les émissions qui pourraient nous intéresser, afin de les regarder à notre convenance en zappant tout ce qui est inutile. Et j’en profite pour remercier Madame Geekette qui chaque semaine feuillette le programme et sélectionne tout ça avec maestria: il faut aussi dire que je lui ai acheté une super télécommande Harmonie One de Logitech sur les bons conseils d’un autre amis geek, et la programmation devient un vrai plaisir. Mais je m’éloigne de mon sujet. Donc, nous avions jusqu’à récemment une quarantaine de choses qui nous attendaient, dont toute la série de Mad Men ou 24h chrono, pour ne citer que ceux-là. L’autre jour, quelle ne fut pas notre surprise en voulant regarder un enregistrement de constater que tout avait disparu, sauf les 3 choses que nous avions enregistré depuis….. le 1er avril ! Pour un poisson c’était un sacré poisson. Nous avons retourné la question dans tous les sens mais n’avons toujours pas compris comme le disque dur s’était réinitialisé ou comment nous aurions pu par inadvertance effacer 120 gigas d’émissions. Le mystère demeure !

Alexx & Mooonshiners @ BAG ThursdayVendredi dernier,  nous sommes allés dans un bar sympa (le P’tit Bison) pour écouter Alexx and the Mooonshiners. J’avais eu le plaisir de les  photographier le soir avant mais j’avais envie de les écouter tranquillement une bière à la main et m’y suis donc rendu les mains vides. J’ai passé une excellente soirée et vers la fin de leur deuxième set, je me suis souvenu qu’il y avait là un passage instrumental fabuleux, pendant lequel Lionel et David jouent le thème de « Jean-Pierre » de Miles Davis, David enchâine sur des variations de basse et Rodolphe sur un superbe solo de batterie. Typiquement le genre de choses qui ne se voit pas en photo, mais j’ai eu l’idée de sortir mon smartphone pour filmer un extrait de ce moment, ça pourrait être sympa. Je commence d’enregistrer en faisant un superbe plan sur David Braud, le bassiste, un magnifique mouvement tournant sur Rodolphe. J’arrête deux secondes pour changer d’angle, me décide à re-filmer un bout et voit apparaître le message « Carte SD manquante, veuillez insérer une carte ». Sur le coup, je l’ai remis dans ma poche pour profiter de la fin du concert tranquille mais en rentrant plus tard à la maison je n’ai pu que constater que ma carte mémoire avait lâché, qu’elle ne contenait plus aucune information et était dans l’incapacité totale de se réinitialiser. Quelques jours plus tard, en amenant le tout au magasin le vendeur m’a dit: « la carte mémoire, vous êtes sûr ? ça lâche rarement ça ! ». Il l’a remplacée et ça marche de nouveau impec….

Pour finir, heureusement que d’autres ont moins la guigne que moi et j’ai quand même pu me revoir ce passage ! (vidéo ci-dessous (c) Doumé Gamberoni)

Upgrade Successful !

Ayé, un de mes projets pour 2011 est quasiment terminé ! En effet, j’avais une très vieille version de WordPress que je n’avais pas mise à jour depuis que je l’ai installée, c’est-à-dire plus de 2 ans et au niveau de la securité, ça commençait quand même de craindre un peu.

Donc, upgrade et dans la foulée je vais essayer des thèmes nouveaux et différents et rétablir mes plugins préférés l’un après l’autre en éliminant aussi au fur et à mesure ceux qui sont devenus inutiles, obsolètes ou dont je peux me passer. Mais le plus épatant dans tout ça, c’est que là où je pensais en avoir pour deux heures avec plein de problèmes, s’est déroulé en une demi-heure, le temps de bien backuper l’ancienne version et lire correctement la procédure pour éviter les grosses âneries.

Je vais aussi en profiter pour rendre le blog mobile, et même cela a l’air de marcher ! Vive la technologie

Le DRM c’est mal !

J’ai récemment changé de machine, passé à Win 7 64-bit avec lequel est fourni Windows Media Player 12. Il y quelques années je n’utilisais jamais wmp, mais depuis il a fait pas mal de progrès et en fin de compte c’est un lecteur qui me convient. J’ai plusieurs milliers de morceaux en mp3 (tous légaux à quelques rares exceptions près) et pour me faciliter la tâche, j’ai momentanément gardé mon ancienne machine que j’utilise en réseau pour le stockage des morceau, et j’y accède depuis ma nouvelle machine. Jusque-là, aucun problème, la reconnaissance de la bibliothèque s’est fait très simplement et tous mes morceaux mp3 sur le réseau ont été reconnus et lus.

Où l’affaire se corse c’est pour la lecture des quelques wma que j’ai achetés chez Virgin. Je me suis toujours méfié de ce format et des protections DRM mais il y a quelques rares morceaux dont j’avais envie qui ne se trouvaient légalement que dans leur collection et j’ai donc du faire quelques concessions et achete un peu moins de 150 morceaux. Comme ceux-ci n’étaient plus lisibles avec ma nouvelle configuration, je les ai transférés sur ma nouvelle machine après avoir lu quelque part qu’ils ne pouvaient pas être lus de manière partagée. Ensuite, évidemment, à la 1ère lecture il faut à nouveau télécharger la licence et bien que cette action semblait se dérouler sans anicroche,  je recvais à chaque tentative de lecture une erreur dans le wmp.  Je vous passe les détails: après de nombreuses recherches, avoir essayé différentes choses dont la désactivation du pare feu, des réinitialisations de la DRM, des réparations avec les outils de Win7 (qui ne trouvaient aucune erreur), écrit à Virgin qui s’est contenté de me renvoyer tous les liens des morceaux achetés, j’ai enfin trouvé un début de réponse dans un forum de microsoft.

J’ai donc installe et lancé un truc qui s’appelle MS Fix-it. Je n’ai aucune ce qu’il a fait, je ne sais même pas où il s’est installé, et ça c’est quelquechose qui fait déjà peur en soi, mais il a l’air d’avoir réglé le problème ! Mais bon, je me suis quand même tapé la réinstallation des 150 licences l’une après l’autre (je plains les gens qui en ont des milliers !) et après avoir passé 2 heures au moins sur ce problème, c’est certain que je n’achèterai plus jamais de morceaux au format wma protégés par des licences DRM !

Il est tout à fait juste de payer la musique qu’on écoute comme n’importe quel bien de consommation et les artistes méritent leur revenu, mais bon sang, pourquoi faut-il que ça soit si compliqué … ?

Visions du futur

Ca date de plusieurs mois déjà, mais je l’avais gardé dans un coin pour le faire partager un dimanche maussade, et ça tombe aujourd’hui !

La video ci-dessous était dans le blog du Figaro , qui lui même a plusieurs liens que je vous laisse découvrir. Il y a là quelques concepts vraiment géniaux !

On n’est jamais trop sensible

Dans mon précédent article consacré au flash dans les conditions de faible lumière, je mentionnais une autre technique que je voulais essayer pour faire des photos en basse lumière et voici donc les fruits de mes réflexions et investigation.

Il est assez rare que j’évoque le modèle d’appareil que j’utilise parce que j’estime que ce n’est pas une information primordiale; n’importe quel appareil numérique moderne actuellement sur le marché fera une photo à peu près correcte et satisfaisante dans 90%, voire 95% ou plus des situations courantes. L’essentiel de la qualité de l’image est imputable d’abord au photographe lui-même, à la qualité de l’objectif et tout en dernier à la manière dont l’appareil, le capteur et son logiciel analyseront les données. Mais il restera toujours 5% de cas limites, de situations particulières dans lesquelles un appareil haut de gamme expert ou pro fera la différence avec un modèle de moyen de gamme, et c’est le cas notamment dans les situations de très faible lumière. Dans ce conditions, un capteur performant et un logiciel de gestion des données est primoridal notamment en ce qui concerne la gestion du bruit numérique (ou chromatique) qui se manifeste par exemple par l’apparition de pixels de couleurs dans les zones foncées lors des captures en haute sensibilité. Il est généralement admis que le Nikon D300 gére de manière convenable le bruit jusqu’à une sensibilté de 1600 iso, qui est donc la sensibilité maximale que la plupart des gens utilisent pendant les concerts.

Mon idée pour une approche différente était donc de pousser la sensibilité au maximum (6400 iso) en  évitant (ou au moins en atténuant) le problème du bruit chromatique simplement en travaillant en Noir/Blanc. Les hautes sensibiltés entraînant une pixelisation similaire au « gros grain » que j’affectionnais dans ma période de chambre noire, je me réjouissais de voir le résultat. Premier constat, je confirme que photographier en faible lumière à haute sensibilité génère un bruit très disgrâcieux, même si dans certaines circonstances on pourrait presque s’en contenter. Mais par la suite, lors du développement en Noir/Blanc je me suis bien amusé à essayer toutes les différentes options de transmutation de la couleur en valeurs de gris et même si je suis très loin de les maîtriser, j’ai été ravi de la plupart des résultats finaux, très proches de ce que j’essayais d’obtenir lorsque je tirais mes images moi-même.

Evidémment, la disposition et la puissance de l’éclairage de base reste toujours primordial et il est reste très difficile de sauver une mauvaise illumination en triturant le développement de la photo: au mieux on peut passer des heures à éclaircir ou foncer des portions de l’image, comme on le faisait dans le temps avec des caches, mais un tel processus est fastidieux et ne peut être mené que sur quelques rares photos choisies (en tout cas pour moi, qui ne suis pas un pro de photoshop). Mais tout cela m’aura au moins poussé à essayé autre chose !

To Flash or not To Flash

Reprise des activités du BAG au BDG Club, Brasseur des Grottes, 6, rue de la Servette à Genève avec une Jam session. L’occasion de vérifier toute la technique en vue de notre grand soirée inaugurale le 24 septembre 2009 et pour moi l’occasion de tester différentes choses du côté de la photo. En effet, on aura pu s’en apercevoir sur les photos du mois de juin et juillet, les conditions de prise de vue sont assez difficiles dans cette endroit, avec quelques néons UV, un monstrueux néon bleu à l’arrière de la scène et des spots très directifs de couleurs très différentes. Le néon bleu, on ne peut malheureusement pas l’éteindre parce qu’il fournit l’essentiel de la luminosité; même avec un appareil qui génère peu de bruit à 1600 ISO et un objectif très lumineux, sans lui il serait impossible d’officier du tout.

Je déteste prendre des photos de concert au flash: d’abord ça ne se fait pas du tout parce que ça dérange les artistes et surtout en général c’est très très moche. Mais à l’heure des appareils et des flashs ultra-sophistiqués, je me suis dit qu’il y aurait peut-être quelque chose à faire en continuant de travailler manuellement et d’ajouter juste ce qu’il faut de flash pour déboucher les visages et aplanir un peu ces énormes écarts de couleurs (et de températures) entre les différents éléments d’éclairage, sans compromettre la photo de concert. Je dois avouer que même si il reste encore pas mal de détails à régler plus finement, cette solution apporte effectivement un léger mieux à la situation. Mais une de ces prochaines fois, j’essayerai encore une autre approche…

Les Paul’s last note

Lester William Polfuss, mieux connu sous le nom de Les Paul est décédé au vénérable âge de 94 ans. Il était guitariste et surtout l’inventeur de la guitare Gibson qui porte son nom et qu’on reconnaît à sa forme caractéristique. Il a aussi été le premier musicien a enregistrer un morceau sur un système multipiste, système qu’il avait développé  dans son garage. J’ai joué un peu de la guitare, mais je n’ai jamais été un geek de la technologie et j’avoue que je ne connais pas la différence fondamentale entre une SG, une Firebird ou une Les Paul.  Je ne connais rien non plus de la carrière de Les Paul, et vous en apprendrez plus sur lui en consultant wikipedia (EN ou FR). Et vous devez certainement commencer à vous demander pourquoi je lui consacre un article …

Et bien je me suis fait la réflexion que ce gars-là, qui a commencé la musique à l’âge de 8 ans et était professionel à 17  (donc en 1932) a été un pionnier de la guitare électrique et a contibué à toute son évolution, depuis les premiers balbutiements (dans les années vingt), jusqu’aux instruments hypersophistiqués qu’on fabrique aujourd’hui. A ce propos, si un jour vous passez à Seattle, il y a une exposition permanente de l’Experience Music Project consacrée à l’histoire de la guitare électrique qui est extrêmement bien faite avec des modèles de toutes les années. Imaginez que ce gars est passé des premiers microphones et amplis aux derniers cris de la technologie et des guitares qui s’accordent toutes seules (fender ou gibson) ou qui sont tellement bourrées d’électronique qu’un seul modèle est capable de reproduire le son de dizaines de modèles classiques, comme la variax, par exemple.

Même si on ne connaît rien en technique – peut-être même surtout si on y connaît rien – il faut aller voir la demo de la Fender stratocaster VG qui est un petit bijou d’électronique élaboré avec le concours de  Roland pour en faire une guitare qui s’accorde toute seule et capable de reproduire plusieurs sons caractéristques d’autres modèles (voir les videos 1, 2 et 3). Ou les demos de la guitare caméléon DarkFire, pour rester chez Gibson. Et même si c’était quelquechose qui était déjà  possible avec des logiciels ou certains amplis, c’est quand même la classe d’avoir intégré tout ça dans la guitare elle-même. Quelle évolution ! Et quelle belle vie ça doit être d’avoir vécu tout ça ! Repose en paix Les !

Par finir, cela fait 2 mois que je me demande si je ne vais pas me racheter une guitare électrique et un des modèles qui me fait de l’oeil est précisement une Les Paul, parce que j’ai un bon souvenir d’en avoir essayé une il y a très longtemps. D’ailleurs vendredi je suis allé m’acheter une pédale d’effets et je l’ai essayée avec une Les Paul.

Lumières dans la nuit

J’avais l’intention de faire un petit article sur les photos de Paléo09 hors concerts avec des photos de site, les lumières, la compagnie carabosse, etc., mais d’une part il n’y a pas grand chose à dire et de plus entre-temps il y a eu le 1er Aôut (fête nationale suisse pour mes visiteurs internationaux), avec ses feux d’artifices, ce qui me permet de sortir du cadre de paléo pour vous raconter ma passion des photos de nuit.

De tout temps, j’ai toujours aimé photographier en extérieur avec des lumières artificielles, faire des longues poses dans la nuit afin de regarder le côté obscur de notre environnement quotidien . Il y a quelques années, ce qui était rigolo était de découvrir comment nos bons vieux films argentiques allaient réagir dans différentes conditions d’éclairage en variant les plaisirs avec des pellicules spéciales (ah l’ektachrome 160T, tiré à 640, disparu en 2003 !), ou en gardant des films pour lumière naturelle avec ou sans filtres.

Aujourd’hui, avec le numérique, les résultats obtenus sont un peu moins aléatoires puisqu’à tout moment, aussi bien au moment de la prise de vue ou en « développement » (si on travaille en raw), il est possible de modifier la balance des blancs et ainsi soit de retrouver un rendu proche de celui qu’à enregistré l’oeil, soit au contraire de modifier totalement l’image pour en tirer une vision nouvelle, qui ne sera pas forcément moins naturelle puisque chaque personne aura de toute façon un souvenir différent de la scène. C’est aussi bien entendu les mêmes raisons qui me font apprécier les photos de concert, notamment quand on découvre une salle pour la première fois, on ne sait jamais à l’avance comment sortiront les photos.
Mais même si il est aujourd’hui plus facile de prendre ce genre d’images, il reste tout de même nécessaire de savoir utiliser son appareil en mode manuel, mais surtout de connaître ses limites, notamment en ce qui concerne le niveau de bruit qu’il générera dans les hautes sensibilité. Mais là encore, les modèles les plus récents ne posent quasiment plus aucun problème à 1600, voire parfois 3200 ISO.

(Aôut 2009: Cliquer ici si rien ne s’affiche – les diaporamos n’ont pas l’air de fonctionner dans IE 8.0)

J’ai donc profité de tout ça pour faire un album flickr entièrement consacré à ce genre, duquel j’ai pour le moment exclu les effets pyrothechniques (feux d’artifice, images éclairées à la flamme),  qui bien que de techniques très similaires restent un peu différentes. En espérant comme toujours avoir le temps un jour de digitaliser quelques archives qui sommeillent dans les cartons, notamment des photos que j’ai faites il y a longtemps de la tour Eiffel de nuit (tiens, d’ailleurs, il parâit que c’est interdit de la prendre de nuit).

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Now playing: David Gilmour – Red sky at night
via FoxyTunes