IKEA

En règle général je suis plutôt fan du design nordique, de la scandinavian touch, du pin clair et des courbes harmonieuses à des prix abordables, du genre de meubles qu’on a acheté il y a 30 ans en se disant qu’on les changerait rapidement et qu’on possède toujours, mais de passage récemment chez Ikea, là j’ai trouvé qu’à ce prix-là et même en solde ils poussaient quand même un peu le bouchon 😉

Feux de Genève 2012

Je vous ai quelquefois parlé de ma passion pour les photos de nuit, qu’îl s’agisse de carrousels ou de feux d’artifice, et je n’ai jamais eu l’occasion de faire de photos des feux d’artifice des Fêtes de Genève depuis que je m’y suis remis. Voilà qui est chose faite, et depuis un excellent emplacement de surcroît. Ce genre de photos est assez marrant à pratiquer parce qu’à chaque fois qu’on déclenche on ne sait pas exactement comment le tableau va se développer – un peu comme la boîte de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber –  et on regarde les feux d’une manière un peu différente des autres spectateurs. En effet le photographe regarde des tranches de feux de 0.5 a 6-8 secondes et imagine ce qui est en train de se graver sur son capteur dans ce laps de temps, redoutant qu’un feu mal placé ne vienne déranger l’équilibre de ce qu’il est en train d’enregistrer. C’est assez amusant comme exercice.

Feux d'Artifice @ Fetes de GeneveJ’ai pris pas mal de photos et au moment du choix j’ai eu des difficultés pour trier et couper drastiquement ce qui n’était pas dans les jalons de l’esthétisme du feu d’artifice: on se rendra en effet vite compte en rcherchant sur le web que la plupart des photographes recherchent la belle corolle, le bel épanouissement du feu, et si possible que la fumée se soit déjà un peu dissipée (la fumée est l’ennemi numéro un du photographe). Et au moment du tri il y a beaucoup de choses un peu abstraites, un peu fofolles que j’ai préféré garder plutôt que de ne conserver que ce qui fait les canons de la beauté artificière. J’ai même poussé l’audace à mettre des photos en noir-blanc, ou au moins en monochrome. Bref, je me suis bien amusé, il faudra que j’y retourne !

Ah, et avant de vous quitter je vous laisse la photo ci-dessus en supplément. parce qu’on y voit probablement l’incident technique qui a nécessité une interruption de quelques minutes du spectacle.

A lire aussi:
Feux d’Artifice
Fête Nationale Suisse
Lumières dans la Nuit
Lumières dans la Nuit II

 

Freedom Concert for Tibet

Freedom ConcertFreedom Concert

Au mois de juillet 2012 a eu lieu sur la Place des Nations à Genève un après-midi de concert organisé en l’honneur de Loten Namling et sa marche de protestation de Berne à Genève, marche qu’il a effectué en tirant derrière lui un cercueil, en mémoire à tous les tibétains morts, notamment tous ceux qui se sont immolés ces derniers mois. L’évènement était organisé par Franz Treichler et nombre de musiciens talentueux se sont succédés sur scène pour ce concert.

Voilà, je crois que tout est dit: ici comme en de nombreux endroits la lutte continue.

–> Toutes les photos de ce concert

Voir aussi ces articles précédents:
Fête du Losar
Vive le Tibet Libre
Faites vos Jeux, rien ne va plus !

 

Hasard ou non ?

Traces in the sky

Quand les conditions météo sont propices, il est assez fréquent d’observer les traces nuageuses laissées par les avions dans le ciel bleu, mais lorsque je suis sorti de chez moi l’autre jour pour partir en balade j’ai tout de même été très surpris de cet alignement particulier, de ces 3 trajectoires rectilignes se croisant en un seul et même point, formant une magnifique libellule.
Traces in the sky

No Pasaran

J’ai été particulièrement épaté par le comportement des syndicats suite à l’annonce de la fermeture de Merck Serono. On l’a maintes fois déjà dit dans les médias, mais répétons-le: ils se sont portés au secours des futur ex-employés dès le premier jour, tel le preux chevalier rouge, alors qu’un nombre infime seulement de ces personnes était affilié à un syndicat. Le licenciement le plus important que la Suisses Romande ait connue et le combat contre une multinationale basée en Europe sont des raisons bien suffisantes, me direz-vous, pour qu’Unia se mobilise, parce que ça pouvait être  très bon pour son image. Mais au-delà de l’image, au-delà de l’envie de se mesurer à une multinationale, nous avons surtout rencontré des femmes et des hommes convaincus de la nécessité de la lutte ouvrière, prêts à nous aider et nous soutenir, nous accompagner dans nos démarches et nous conseiller tout en nous laissant à nous les employés le dernier mot sur toutes les décisions que nous prenons. Alors je dis ici, merci Unia, merci le syndicalisme !

Je vous ai dit que je m’étais récemment syndiqué ? 😉

Berlin

BerlinBerlinNous sommes donc déjà allé par deux fois à Berlin, comme vous avez déjà pu le constater, et c’est une capitales très intéressante qui mêle histoire ancienne et moderne, capitalisme et communisme, punks et baba cools, bâtiments staliniens et architecture ultra-moderne, comme on pourra le voir à travers ce patchwork de photos dans lequel on reconnaître pêle-mêle le mur ou son ancien tracé, la tour de la télévision, de l’architecture, des monuments aux divers victimes du nazismes, le métro, un lieu culturel, L’ampelman et plein d’autres symboles de la capitale allemande.

–> Toutes les photos de Berlin
–> European Blues Challenge 2012
–> European Blues Challenge 2011

 

 

Un style de photo de concert ?

Floyd Beaumont & the Arkadelphians @ BAG ThursdayLorsqu’on photographie un groupe en concert pour la première fois, on a toujours le souci de bien faire et on se limite donc forcément à un style de photo classique, à un genre qu’on maîtrise bien, et le plus souvent en couleur. C’est d’autant plus vrai si on n’a que 2-3 chansons pour pouvoir faire son travail comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits. Pour moi –  et comme pour la plupart des photographes je pense – si l’appréciation du public est importante, l’ultime récompense est que l’artiste soit satisfait de sa photo ou de celle du groupe et qu’il s’y reconnaisse pleinement. En conclusion, on essaye définitivement d’assurer en osant éventuellement une incursion dans le noir/blanc si on sent que c’est un style qui est apprécié par le modèle.Swamp Train @ BAG Thursday D’ailleurs, et en apparté,  le noir/blanc est un style en soi et son utilisation ne devrait pas être limitée à la récupération de photo en couleur ratées ou trop saturées, ce qui est trop souvent le cas (et je le fais aussi), mais je reviendrai peut-être un autre jour sur ce sujet.

Par contre, quand on photographie le même groupe pour la 3ème ou 4ème fois dans des circonstances un peu similaires aux précédentes fois, on peut commencer à s’amuser et tenter de nouvelles approches et des styles différents. Pour ma part j’essaye actuellement de développer un style différent, quelquechose qui ne soit plus de la couleur mais pas non plus complètement du noir et blanc, ni des virages de type sépia,  et qui en même temps soit proche de ce qu’on pouvait faire en argentique avec des films poussés à leur maximum et qui présentaient du grain (j’adorais le grain dans les photos noir/blanc).Awek @ BAG Thursday Cette technique, dont on peut voir quelques exemples dans cette article est intéressante parce qu’elle n’est pas qu’une manipulation de « développement » de la photo, mais une combinaison de techniques qui début à la prise de vue. Je n’ai personnellement jamais vu encore ce type de désaturation appliqué aux photos de concerts – ce qui ne veut pas forcément dire que c’est original – et je ne saurais même pas sous quel nom je pourrais chercher sur le web. Ce qui est certain c’est que je vais encore y travailler dans les prochains mois pour améliorer quelques détails de cette technique dont je ne suis pas encore satisfait à 100%.

La plupart des sujets sur lesquels je l’ai appliqué l’ont en tout cas trouvé sympa et personnellement j’aime bien, sinon je ne pense pas que j’aurais renouvelé ma première expérience. Et on verra comment tout cela évolue dans le futur !

Une pochette que je n’ai pas faite

C’est assez marrant quelquefois les hasards de la vie. L’automne dernier je ne sais plus du tout ce que je cherchais sur internet –  cela devait forcément être en relation avec la musique – et je suis tombé sur la description d’un disque dont je n’avais jamais entendu parlé, ou alors je l’avais complètement oublié ce qui est également une possibilité: un vinyle du concert de Luther Allison, Otis Rush et Eric Clapton à Montreux en  1986.  Mais je suis quasiment certain de n’en avoir jamais entendu parlé auparavant parce que si je ne me souvenais pas du vinyle au moins je pense que j’aurais dû me souvenir de la pochette. Parce qu’à y regarder de près, la photo qui illustre ce disque à très probablement été prise à quelques secondes d’une photo que j’ai prise au même moment et dont je vous parlais l’été dernier lorsque j’ai mentionné  Bernard et Luther Allison, et que je vous remets ci-dessous.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

C’est là aussi en comparant la qualité des deux images qu’on mesure que je n’étais qu’un débutant à l’époque. J’en suis toujours un, mais j’avais vraiment une très faible expérience de la photo de concert en couleurs en 1986 et je faisais plus facilement du N/B, qui était un peu plus confortable pour un amateur. En ces périodes lointaines pour faire de la couleur en concert il fallait avoir une sacrée connaissance pour choisir le bon film, ou les bons filtres, la bonne sensibilité  et surtout il fallait une sacrée expérience pour déterminer la bonne exposition, parce qu’il n’y a rien de plus changeant que des lumières de concert. Aujourd’hui ça reste encore partiellement vrai et il faut quand même un peu d’expérience, sauf qu’on n’a plus besoin de filtres et les informations qu’on acquière dès les premières images suffisent pour régler la sensibilité et les conditions de prises de vue.

Si j’ai le temps un de ces jours j’essayerai a) de me procurer une copie de ce disque et b) trouver le nom du photographe qui est l’auteur de la pochette. Mais en attendant si quelqu’un l’a dans sa collection, je serais ravi de connaître la réponse.
Et pour finir quel est la probabilité qu’à quelques semaines d’intervalle on retrouve 2 photos prises au même moment 25 ans plus tôt ?

Complément d’information et merci à mes vieux amis, voici la vidéo et on trouvera les 2 photos entre 5:44 et 5:48. J’ai repéré la photographe Dany Gignoux sur le côté de la scène, elle pourrait être l’auteur de la photo, mais elle travaillait le plus souvent en N/B. C’est une photographe que j’adore, peu présente sur le web, faudra que j’en parle un de ces jours. Allez jusqu’é 9:21 et vous verrez aussi Mike Hucknall, chanteur de Simply Red. Et les décors sont de Keith Haring.

15.10.2012: Ah, je crois bien avoir trouvé que c’est Edouard Curchod qui a pris la photo de cette pochette !

Arbres en Lumière 2011

Arbres en Lumière 2011L’édition 2011 du Festival Arbres et Lumières était un peu bizarre cette année: d’abord parce que son nom s’est changé cette fois en « Arbres en Lumière » (parfois orthographié au pluriel), qu’il ne semble plus y a voir d’autres sponsors que la ville de Genève et finalement il n’y pas de concours photo comme lors des éditions précédentes. Il y a dû y avoir une bisbille quelque part, mais comme je me suis promené autour des oeuvres de 2008, 2009 et 2010 je n’allais pas manquer celle-ci, qui me donne l’occasion de faire des photos de nuit et en lumières artificielles, ce que j’adore !

C’était donc bien sympathique de sortir un soir d’hiver avec le trépied, se balader un peu et croiser de nombreux photographes occupés à la même activité.  Mais force est de constater que cette édition est moins folle, moins exubérante et surtout moins colorée que les éditions précédentes ! Peut-être les artistes avaient-ils comme consigne de ne soumettre que des oeuvres sobres et très calvinistes pour ne pas choquer les vieilles pierres de la vielle ville, en tout cas on était bien loin du foisonnement lumineux des années précédentes. Je ne dis pas que la sobriété n’est pas belle, elle est juste beaucoup moins festive.

Le choix de décorer des arbres dans la vieille ville plutôt que dans de grands espaces comme les parcs du bord de lac est aussi un facteur restreignant pour l’art photographique: l’étroitesse des rues et le peu d’ouvertures limitaient sérieusement les possibilités de cadrages et les choix de cadrage, d’autant plus qu’il y a tout de même pas mal de travaux par-ci par-là et il semble que peu d’efforts aient été fait pour diminuer ou camoufler le nombre de chantiers ou de baraques de chantier. Bref, un « festival » un peu en demi-teinte, mais au final ce qui m’a presque le plus intéressé était de prendre les décorations de la ville à Bourg-de-Four, avec en arrière plan un ciel de soleil couchant,  la lune et une vraie étoile se mêlant aux illuminations !

–> Toutes mes photos d’arbres et/en lumière(s)