Instacréation

Ayant commencé la photo avec un Instamatic il était bien normal qu’à un moment ou un autre je m’intéresse à Instagram, surtout depuis qu’il est disponible sur Android. Et en dépit du fait que ce système appartienne aujourd’hui à Facebook qui n’hésite pas à utiliser le matérial publié à travers ses services comme il l’entend. Ceux qui ont peur – et ils ont bien raison – peuvent encore aller lire les termes d’utilisation d’Instagram, mais c’est peut-être déjà trop tard 🙂 . Mais je m’égare.

D’ailleurs, au début instagram m’énervait. D’abord parce que la plupart des gens l’utilisent sur des photos qui sont déjà toutes pourries à la base et qui ne peuvent pas être sauvées même par le meilleur filtre du monde, d’autre part parce que j’avais l’impression que tout le monde utilisait le filtre toaster ou 1977 pour simuler la patine des vieilles photos jaunies qu’on retrouvait dans nos vieux albums de photos (pour ceux comme moi qui sont autour de la cinquantaine). Bref je n’en voyais pas vraiment l’intérêt. Mais je l’ai quand même installé et essayé. Et j’ai pu constaté surtout à travers les photos de certains de mes camarades, qu’en l’utilisant bien on pouvait avoir une vrai démarche artistique à travers ce système. Le nombre de filtres reste toujours limité, mais c’est aussi un challenge amusant d’essayer de faire quelquechose d’intéressant avec de faibles moyens. Au bout du compte Instagram permet de se payer des petites tranches de créativité n’importe où, des moments de détente bienvenus et sans trop se prendre la tête. Bref, je pense que ça va m’amuser un petit moment, mais je ne vais laisser tomber mon réflex pour autant.

Un style de photo de concert ?

Floyd Beaumont & the Arkadelphians @ BAG ThursdayLorsqu’on photographie un groupe en concert pour la première fois, on a toujours le souci de bien faire et on se limite donc forcément à un style de photo classique, à un genre qu’on maîtrise bien, et le plus souvent en couleur. C’est d’autant plus vrai si on n’a que 2-3 chansons pour pouvoir faire son travail comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits. Pour moi –  et comme pour la plupart des photographes je pense – si l’appréciation du public est importante, l’ultime récompense est que l’artiste soit satisfait de sa photo ou de celle du groupe et qu’il s’y reconnaisse pleinement. En conclusion, on essaye définitivement d’assurer en osant éventuellement une incursion dans le noir/blanc si on sent que c’est un style qui est apprécié par le modèle.Swamp Train @ BAG Thursday D’ailleurs, et en apparté,  le noir/blanc est un style en soi et son utilisation ne devrait pas être limitée à la récupération de photo en couleur ratées ou trop saturées, ce qui est trop souvent le cas (et je le fais aussi), mais je reviendrai peut-être un autre jour sur ce sujet.

Par contre, quand on photographie le même groupe pour la 3ème ou 4ème fois dans des circonstances un peu similaires aux précédentes fois, on peut commencer à s’amuser et tenter de nouvelles approches et des styles différents. Pour ma part j’essaye actuellement de développer un style différent, quelquechose qui ne soit plus de la couleur mais pas non plus complètement du noir et blanc, ni des virages de type sépia,  et qui en même temps soit proche de ce qu’on pouvait faire en argentique avec des films poussés à leur maximum et qui présentaient du grain (j’adorais le grain dans les photos noir/blanc).Awek @ BAG Thursday Cette technique, dont on peut voir quelques exemples dans cette article est intéressante parce qu’elle n’est pas qu’une manipulation de « développement » de la photo, mais une combinaison de techniques qui début à la prise de vue. Je n’ai personnellement jamais vu encore ce type de désaturation appliqué aux photos de concerts – ce qui ne veut pas forcément dire que c’est original – et je ne saurais même pas sous quel nom je pourrais chercher sur le web. Ce qui est certain c’est que je vais encore y travailler dans les prochains mois pour améliorer quelques détails de cette technique dont je ne suis pas encore satisfait à 100%.

La plupart des sujets sur lesquels je l’ai appliqué l’ont en tout cas trouvé sympa et personnellement j’aime bien, sinon je ne pense pas que j’aurais renouvelé ma première expérience. Et on verra comment tout cela évolue dans le futur !

La vision d’un monde meilleur

Il y a des nouvelles comme ça qui provoquent immédiatement en moi un grand sourire et me reconcilient avec le monde, tout en me demandant pourquoi personne n’y avait pensé plus tôt.

Celle-ci est l’histoire d’un prof qui a mis au point des lunettes correctrices qui sont basées sur une technologie à base d’eau et qui sont réglables directement par l’utilisateur. Selon le site, cette technologie suffirait à couvrir 90% des besoins de la population en corrigeant de -6 à +6 dioptrie et serait en plus une solution bon marché puisqu’elle est réalisable pour la modique somme de 1 Euro.

Pour plus d’informations, la nouvelle se trouve dans le 20 minutes, mais surtout allez faire un tour sur le site officiel de Adaptive Eyecare.

C’est les opticiens qui vont être contents…

© Photo by Ourania2005