BLB en 1981 à la Tchaux !

BLB @ La Tchaux, 1981Le grand chêne, ne l’oublie pas, fut d’abord un gland . J’aime beaucoup cette devise qui me rappelle l’humilité : on a tous un jour débuté sans expérience et sans connaissances, avec les erreurs et errements que cela implique.

J’ai donc commencé à me replonger dans mes archives photographiques pour voir si il y avait quelque chose à en tirer et un des premières choses sur lesquelles je suis tombé est une série de dias d’un concert du Beau Lac de Bâle à la Chaux-de-Fonds en 1981, où Alex Périence assurait la première partie. Elles ne sont vraiment pas terribles techniquement, mais je pense qu’il doit s’agir là du premier concert que j’ai photographié (en dia en tout cas), et à l’époque je n’avais vraiment aucune idée comment procéder et aucune expérience de ce genre de photos. Je n’ai pas demonté un cadre pour aller voir le film, mais j’ai probablement utilisé un film 1600 ISO (on disait encore ASA à l’époque) pour lumière du jour, sans compensation d’aucune sorte, d’où la dominante rouge et le déséquilibre des couleurs.

Au moins ça prouve que je suis un fan du BLB depuis plus de 25 ans ! Et outre leur aspect historique et nostalgique ça me fera plaisir d’envoyer à Edith de Nantes la photo avec Rocky. D’ailleurs je constate après coup qu’elles ont 28 ans presque exactement, à quelques jours près. En outre, j’ai croisé Patou d’Unkou sur un passage pour piétons il y a 10 jours. Il y a des signes qui ne trompent pas !

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Now playing: Tejas Blues Band – Love in Vain
via FoxyTunes

On n’est jamais trop sensible

Dans mon précédent article consacré au flash dans les conditions de faible lumière, je mentionnais une autre technique que je voulais essayer pour faire des photos en basse lumière et voici donc les fruits de mes réflexions et investigation.

Il est assez rare que j’évoque le modèle d’appareil que j’utilise parce que j’estime que ce n’est pas une information primordiale; n’importe quel appareil numérique moderne actuellement sur le marché fera une photo à peu près correcte et satisfaisante dans 90%, voire 95% ou plus des situations courantes. L’essentiel de la qualité de l’image est imputable d’abord au photographe lui-même, à la qualité de l’objectif et tout en dernier à la manière dont l’appareil, le capteur et son logiciel analyseront les données. Mais il restera toujours 5% de cas limites, de situations particulières dans lesquelles un appareil haut de gamme expert ou pro fera la différence avec un modèle de moyen de gamme, et c’est le cas notamment dans les situations de très faible lumière. Dans ce conditions, un capteur performant et un logiciel de gestion des données est primoridal notamment en ce qui concerne la gestion du bruit numérique (ou chromatique) qui se manifeste par exemple par l’apparition de pixels de couleurs dans les zones foncées lors des captures en haute sensibilité. Il est généralement admis que le Nikon D300 gére de manière convenable le bruit jusqu’à une sensibilté de 1600 iso, qui est donc la sensibilité maximale que la plupart des gens utilisent pendant les concerts.

Mon idée pour une approche différente était donc de pousser la sensibilité au maximum (6400 iso) en  évitant (ou au moins en atténuant) le problème du bruit chromatique simplement en travaillant en Noir/Blanc. Les hautes sensibiltés entraînant une pixelisation similaire au « gros grain » que j’affectionnais dans ma période de chambre noire, je me réjouissais de voir le résultat. Premier constat, je confirme que photographier en faible lumière à haute sensibilité génère un bruit très disgrâcieux, même si dans certaines circonstances on pourrait presque s’en contenter. Mais par la suite, lors du développement en Noir/Blanc je me suis bien amusé à essayer toutes les différentes options de transmutation de la couleur en valeurs de gris et même si je suis très loin de les maîtriser, j’ai été ravi de la plupart des résultats finaux, très proches de ce que j’essayais d’obtenir lorsque je tirais mes images moi-même.

Evidémment, la disposition et la puissance de l’éclairage de base reste toujours primordial et il est reste très difficile de sauver une mauvaise illumination en triturant le développement de la photo: au mieux on peut passer des heures à éclaircir ou foncer des portions de l’image, comme on le faisait dans le temps avec des caches, mais un tel processus est fastidieux et ne peut être mené que sur quelques rares photos choisies (en tout cas pour moi, qui ne suis pas un pro de photoshop). Mais tout cela m’aura au moins poussé à essayé autre chose !

To Flash or not To Flash

Reprise des activités du BAG au BDG Club, Brasseur des Grottes, 6, rue de la Servette à Genève avec une Jam session. L’occasion de vérifier toute la technique en vue de notre grand soirée inaugurale le 24 septembre 2009 et pour moi l’occasion de tester différentes choses du côté de la photo. En effet, on aura pu s’en apercevoir sur les photos du mois de juin et juillet, les conditions de prise de vue sont assez difficiles dans cette endroit, avec quelques néons UV, un monstrueux néon bleu à l’arrière de la scène et des spots très directifs de couleurs très différentes. Le néon bleu, on ne peut malheureusement pas l’éteindre parce qu’il fournit l’essentiel de la luminosité; même avec un appareil qui génère peu de bruit à 1600 ISO et un objectif très lumineux, sans lui il serait impossible d’officier du tout.

Je déteste prendre des photos de concert au flash: d’abord ça ne se fait pas du tout parce que ça dérange les artistes et surtout en général c’est très très moche. Mais à l’heure des appareils et des flashs ultra-sophistiqués, je me suis dit qu’il y aurait peut-être quelque chose à faire en continuant de travailler manuellement et d’ajouter juste ce qu’il faut de flash pour déboucher les visages et aplanir un peu ces énormes écarts de couleurs (et de températures) entre les différents éléments d’éclairage, sans compromettre la photo de concert. Je dois avouer que même si il reste encore pas mal de détails à régler plus finement, cette solution apporte effectivement un léger mieux à la situation. Mais une de ces prochaines fois, j’essayerai encore une autre approche…

Nina Van Horn

J’avais souvent vu le nom de Nina Van Horn dans les infos que je reçois de La Chaîne du Blues, réseau très actif en francophonie, mais sans avoir jamais eu la curiosité (ou simplement le temps) d’aller écouter sur son site ce qu’elle faisait réellement.

Nina Van Horn @ Festiverbant 2009 C’est donc plus par curiosité et sans à priori que je me suis rendu au festival, ce d’autant plus volontiers qu’il est gratuit. Eh bien, j’ai regretté de pas m’être intéressé à cette dame plus tôt ! Accompagné par des musiciens de premier plan, Madame Van Horn présente un show varié mêlant des morceaux jazzy des années 20, des blues profonds des années 30 et 40 jusqu’au blues rock les plus modernes et endiablés, d’une voix superbe quelque soit le genre. Une large place est faite aux femmes du blues, auxquelles Nina rend hommage dans son dernier disque Hell of a Woman, et dans un livre au même titre retraçant l’épopée des pionnières du blues.

Une chose est certaine: si vous aimez le blues et les voix féminines et si Nina Van Horn passe par chez vous, n’hésitez pas un instant à aller l’écouter !

Et si vous voulez voir plus de photos, il y a un diaporama.

A last glass of Glen of Guinness

Une mauvaise nouvelle pour les fans de musique celtique en Suisse, Glen of Guinness a entamé sa dernière tournée et à l’heure que j’écris il ne leur rest plus guère de concerts avant de se séparer. Je n’ai aucune idée des raisons de cette séparation (et c’est pas mes oignons), mais je regrette néanmoins de ne pas avoir assisté à plus de leurs concerts, car ces celtes suisses dégagent en public une énéregie incroyable et communicative et leurs prestations sont à chaque fois des grandes fêtes. Et ils bougent tellement que la grande difficulté de les photographier en concert et de les avoir tous sur la même image. Ils incarnaient aussi un genre de musique bien particulière, peu representée au pays du chocolat et qu’il faudra dorénavant aller chercher en Irlande… Bonne route, mesdames et messieurs et que le single malt soit avec vous !

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Now playing: The Pogues – Dirty Old Town
via FoxyTunes

Lumières dans la nuit

J’avais l’intention de faire un petit article sur les photos de Paléo09 hors concerts avec des photos de site, les lumières, la compagnie carabosse, etc., mais d’une part il n’y a pas grand chose à dire et de plus entre-temps il y a eu le 1er Aôut (fête nationale suisse pour mes visiteurs internationaux), avec ses feux d’artifices, ce qui me permet de sortir du cadre de paléo pour vous raconter ma passion des photos de nuit.

De tout temps, j’ai toujours aimé photographier en extérieur avec des lumières artificielles, faire des longues poses dans la nuit afin de regarder le côté obscur de notre environnement quotidien . Il y a quelques années, ce qui était rigolo était de découvrir comment nos bons vieux films argentiques allaient réagir dans différentes conditions d’éclairage en variant les plaisirs avec des pellicules spéciales (ah l’ektachrome 160T, tiré à 640, disparu en 2003 !), ou en gardant des films pour lumière naturelle avec ou sans filtres.

Aujourd’hui, avec le numérique, les résultats obtenus sont un peu moins aléatoires puisqu’à tout moment, aussi bien au moment de la prise de vue ou en « développement » (si on travaille en raw), il est possible de modifier la balance des blancs et ainsi soit de retrouver un rendu proche de celui qu’à enregistré l’oeil, soit au contraire de modifier totalement l’image pour en tirer une vision nouvelle, qui ne sera pas forcément moins naturelle puisque chaque personne aura de toute façon un souvenir différent de la scène. C’est aussi bien entendu les mêmes raisons qui me font apprécier les photos de concert, notamment quand on découvre une salle pour la première fois, on ne sait jamais à l’avance comment sortiront les photos.
Mais même si il est aujourd’hui plus facile de prendre ce genre d’images, il reste tout de même nécessaire de savoir utiliser son appareil en mode manuel, mais surtout de connaître ses limites, notamment en ce qui concerne le niveau de bruit qu’il générera dans les hautes sensibilité. Mais là encore, les modèles les plus récents ne posent quasiment plus aucun problème à 1600, voire parfois 3200 ISO.

(Aôut 2009: Cliquer ici si rien ne s’affiche – les diaporamos n’ont pas l’air de fonctionner dans IE 8.0)

J’ai donc profité de tout ça pour faire un album flickr entièrement consacré à ce genre, duquel j’ai pour le moment exclu les effets pyrothechniques (feux d’artifice, images éclairées à la flamme),  qui bien que de techniques très similaires restent un peu différentes. En espérant comme toujours avoir le temps un jour de digitaliser quelques archives qui sommeillent dans les cartons, notamment des photos que j’ai faites il y a longtemps de la tour Eiffel de nuit (tiens, d’ailleurs, il parâit que c’est interdit de la prendre de nuit).

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Now playing: David Gilmour – Red sky at night
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Internet n’est pas un libre-service !

Bien que de très nombreux sites soient consacrés au sujet, il semble qu’il y ait toujours un grand nombre d’internautes qui ignore les droits et usages s’appliquant à l’information qu’on peut trouver sur la toile, qu’il s’agisse d’images, de textes, de logiciels, ou d’autres créations.  Je ne suis pas non plus un juriste ni en spécialiste, mais en raisons de mes hobbies photographiques et toilesques j’ai dû me pencher un peu sur la question.

Pour faire simple, tout ce qu’on peut trouver sur internet appartient à son créateur et ce sont donc les droits d’auteur qui s’appliquent. Toujours.
Et il n’est pas permis de copier, publier, déformer, utiliser ce matériel de manière publique sans le consentement de son auteur. Jamais.

Et ceci est vrai, même si il n’existe sur la page web aucune indication mentionnant des droits réservés (copyright), ni de (c), ni de ©, ni aucune sorte de CGU (Condition Generale d’Utilisation), qu’on retrouvera souvent en bas de page.
Il est permis de copier du contenu et le publier sur ses propres espaces que si une telle autorisation est expressement mentionnée, et encore faut-il bien s’assurer dans quelles conditions cette publication est possible, la permission s’accompagnant souvent de la contrainte de mentionner le nom, ou l’origine, ou encore d’insérer un lien vers le site originel.
On pense souvent que les droits d’utilisation sont acquis pour un usage privé (fond d’écran, image imprimée), mais si on y regarde de plus près, certaines CGU limitent même cela en interdisant par exemple de stocker des informations plus de 48 heures sur son ordinateur; ce qui est assez irréaliste – notamment à cause des caches des navigateurs – mais qui démontre bien le niveau de protection dont certains sites s’entourent.
Si on veut détailler différents niveaux de droit d’utilisation, le site Creative Commons (France ou US) présente très bien les différents cas de figure qui couvrent la majorité des besoins de protection de Monsieur Tout-le-monde-qui-a-un-profil-un-blog-ou-un-espace-photo. Même si les termes pourraient être encore simplifiés, les droits d’utilisation d’une oeuvre peuvent être divisés en 6 catégories que je vous laisse découvrir en suivant le lien.
Pour information, j’ai choisi de protéger toutes mes photos avec du by-nc-nd, ce qui signifie qu’elles sont libres de droit pour une utilisation non-commerciale avec l’obligation de citer l’auteur, et qu’elles ne sont pas modifiables sans mon consentement. Après le plus difficile reste à définir ce qu’est une utilisation commerciale ou non, question complexe qui peut-être sujette à plusieurs réponses et qui reste encore amplement ouverte. Si on postule que ce qui rapporte de l’argent est commercial, qu’en est-il si cet argent revient à une organisation à but non-lucratif, est-ce encore commercial ? Et si j’offre un CD d’images en bonus pour accompagner le livre que je publie et vend, l’aspect commercial s’applique-t-il aussi aux images, alors que je les offre ?

On voit que ce n’est pas simple, mais l’essentiel c’est de comprendre qu’à priori toute oeuvre appartient à son auteur et est protégéé.


Puisqu’on parle d’images, on pourrait parler aussi du droit à l’image. A priori il est assez simple puisque toute photo d’une personne ne peut être publiée qu’avec son consentement. Mais dans ce domaine-là il y a aussi plein de subtilités, dont celui des conditions dans lesquelles l’image a été prise: en effet, il n’est pas nécessaire de demander cette autorisation si la photo a été faite dans un lieu public, par exemple une foule participant à une manifestation. Où c’est un peu plus compliqué c’est quand il s’agit de photogrpahies d’artistes sur scène: en principe on devrait en avoir le droit si on est dans un lieu public (fête de la musique par exemple), mais dans un lieu privé (salle de concert, bar) une autorisation devrait être demandée au propriétaire des lieux ou à l’organisateur du spectacle, qui lui-même aura dû aborder cette question avec l’artiste dans la signature du contrat. Mais dans la plupart des cas, une personne photographiée peut toujours révoquer le droit de diffusion de son image. Donc en conclusion, si vous photographiez quelqu’un et avez l’intention d’utiliser son image, posez-lui toujours la question !

Et pour clore ce petit article qui se veut juste informatif sans être moralisateur (j’ai parfois moi-même été dans les  limites de la bienséance), je voue une admiration sans bornes pour les créateurs de contenu complètement libres de droits, à tous ces gens qui se dévouent pour le bien de la communauté sans autre contrepartie que la célébrité ! Vive le monde libre, bien que je ne sois pas encore complètement prêt à le rejoindre !

Quelques liens:

http://www.commentcamarche.net/contents/droits/droits-internet.php3
http://www.commentcamarche.net/contents/droits/copyright-auteur.php3
http://www.foruminternet.org/

Thanks BAG, it’s Thursday !

Ca y est, c’est officiel, la Blues Association de Genève (BAG) investit officiellement le BdG Club (Brasseur des Grottes) dès la rentrée de septembre pour y organiser chaque jeudi une soirée de blues !

L’opportunité s’étant présenté nous nous sommes précipités dessus et avons testé la salle plusieurs fois dans le courant de juin et juillet de manière plus ou moins informelle avec des groupes (la plupart membres du BAG, merci à eux !) et des jams. Suite à ces essais plusieurs améliorations ont été apportées par le propriétaire du lieu à la scène et à la sono, qui a été entièrement recablée et quelques modifications mineures restent encore à faire pour la rentrée. L’éclairage notamment devrait être revue, le malheureux photographe de l’association a vraiment dû travailler dans des conditions de luminosité extrêmement faibles, avec un néon blue super violent qu’on est obligé de laisser si on ne veut pas être dans la nuit ! Ces essais informelles furent déjà l’occasion de découvrir plein de nouveaux talents, ce qui est très prometteur pour l’avenir.

Le club lui-même est un lieu idéal, on peut y accueillir environ 200 personnes dans un cadre très « blues » à Genève en plein centre ville, à 2 pas de la gare. Et on y sert une bière de brasseur, alors que demander de plus ?

Les activités reprennent le 10 septembre et nous travaillons d’arrache-pied pour que tout soit prêt dans les délais, surtout pour le 24 septembre qui marquera l’ouverture officielle des BAG Thursdays. La soirée est uniquement sur invitation, mais contactez-moi et je vous en ferai parvenir une ! Les détails du programme se trouveront bientôt sur notre site www.bagblues.ch.
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Now playing: Lonnie Johnson – Got the Blues for Murder Only
via FoxyTunes

Au pays des Leprechauns

Mon nombreux fan club s’inquiétant de ne plus avoir de mes blognouvelles depuis quasiment 2 mois, voici de quoi le rassurer. D’abord, je vais très bien ! C’est déjà un bon début.
Depuis le mois de mai je n’ai pas eu beaucoup de temps pour l’écriture, diverses activités m’ayant occupé dont principalement un voyage de 3 semaines en Irlande d’abord pour une conférence scientifique à Dublin, ensuite pour un petit tour archéo-musico-ethno-historico-naturo-touristique, en résumé les vacances !

La partie sérieuse et scientifique était organisée par la société scientifique dont je suis l’administrateur, l’ESACT et je ne vais pas m’étendre trop là-dessus d’abord parce que c’est très spécialisé et n’intéresse pas grand monde ici, ensuite parce que de toute façon je leur ai récemment donné ma démission pour différentes raisons, la principale étant un changement d’orientation professionnelle depuis le début de l’année. La conférence comptant presque un millier de visiteurs et la société étant forte de plus de 400 personnes, même si je n’étais pas cette fois directement impliqué dans l’organisation, il m’a fallu quand même y consacrer un peu de temps de préparation. Mais la conférence fut sympa.

Ma douce moitié m’a ensuite rejoint pour un périple qui devait nous amener à faire le tour de l’Irlande du Nord par la côte avant de finir notre séjour au Connemara. J’adore l’irlande: ses paysages sont magnifiques, elle a une énorme richesse historique, un passé celtique et pré-chrétien qui a laissé de nombreuses traces, elle a la tête remplie de musique entraînante et en plus ses habitants sont sympathiques. Son seul défaut est qu’il ne fait pas tous les jours beau quand je m’y trouve, mais même de ce point de vue-là je ne peux pas trop me plaindre, nous n’avons eu qu’un seul jour vraiment moche. J’en ai ramené plus d’un millier de photos qu’il me faudra encore plusieurs heures pour tagguer, trier, « développer » avant de les mettre en ligne, mais je vais quand même vous en choisir une pour ce blog comme teaser de la collection à suivre . (Arf, quand je pense qu’il y a encore d’autres séries plus anciennes que je n’ai toujours pas eu le temps de finaliser…).

Notre voyage nous a amené à visiter la Chaussée des Géants, surprenante formation géologique, Knowth et NewGrange, des tumulus plus vieux que les pyramides d’Egypte alignés sur les mouvements solaires, de nombreuses abbayes et monasteres, certains fondés il y a plus de 1000 ans, quelques cercles de pierres, des forts ecossais perchés sur les falaises, mais aussi des lieux plus modernes comme Bushmill, la distillerie de Whiskey ou des manufactures de laine, en passant aussi par quelques écomusées narrant la vie des irlandais et de nombreux pubs pour y goûter aux plaisirs locaux gustatifs et auditifs. Bref, des souvenirs plein la tête !
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Now playing: Dan Zanes & His Band – Drunken Sailor – Dan Zanes & His Band
via FoxyTunes

Blues, blues, blues !

Tiens, ça faisait longtemps que je ne vous avais pas donné des nouvelles du BAG, non ? Et bien si je ne l’ai pas fait c’est tout simplement parce qu’il m’occupe trop pour que j’aie le temps d’en parler ! 😉 Notez que le blues, ça s’écoute surtout, en parler c’est forcément moins intéressant, mais puisque je suis là autant causer un peu…

Nous avons organisé deux nouveaux concerts récemment, d’abord du blues pur français avec DBT , des gars qui font du blues avec l’accent du sud, pas celui du bayou, celui de la provence ! Excellents musiciens, très bon chanteur, un blues bien ficelé et très varié. En première partie on a eu des enfants du cru, Serge Séverin en guitare solo, suivi des Parchman Farmers , Floyd Beaumont et Nick O’Mother (de DeltaR) qui se sont rencontrés lors d’une soirée du BAG ! Du vrai blues acoustique et campagnard. Très sympa !

Le lendemain nos avions concocté une soirée piano avec Theo K un tout jeune pianiste de 12 ans en première partie de Elias Bernet and Friends. Moi,  j’ai parfois un peu des a priori et je craignais que cette soirée ne soit un peu moins tonique que la précédente et je suis très heureux de m’être trompé sur toute la ligne ! Elias Bernet, ça déménage ! Du blues tinté de boogie, de rock et de ballades offert  par des musiciens qui avaient un réél plaisir à être ensemble ! Encore une belle réussite !

Bon, j’en viens à l’essentiel: j’ai fait plein de photos lors de cette soirée ! Alors mettez-vous en plein les oreilles en visitant les sites ci-dessus et plein les mirettes ci-dessous !

Et le BAG est en train de concocter de nouveax évènements pour très bientôt… mais il faut encore laisser mijoter un peu.


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Now playing: Sonny Boy Williamson – My Baby I’ve Been Your Slave
via FoxyTunes