Archives et vieilles dias

Ca y est, je me suis enfin mis à sérieusement scanner ma collection de vieilles diapositives. Pas tout bien sûr, mais des échantillons par-ci par-là des images les plus significatives ou qui m’importent le plus pour une raison ou une autre.

Cette plongée dans les archives à principalement deux buts: le premier et le plus important c’est de pouvoir documenter et archiver tout ça dans mon système de classement photo, actuellement le logiciel lightroom. Deuxièmement, il y a dans ces archives quelques images qui ne valent peut-être pas la peine d’être vues mais que j’ai envie de montrer quand même, qu’il s’agisse de photos de concerts ou d’essais dans d’autres genres photographiques.

Pour le moment je laisse encore de côté les grandes séries de photos de vacances, parce qu’à titre personnel je peux les consulter facilement grâce aux albums assemblés par ma petite femme et d’autre part j’ai déjà passablement de retard dans mes photos de vacances récentes. On reporte donc tout ça à plus tard.

Entre-temps, il faudra aussi que je numérise quelques-uns de mes négatifs Noir/Blanc, j’ai quelques photos de Miles Davis qu’il faudra que je vous montre un de ces jours. Mais pour le moment je vous laisse avec un coucher de soleil extraordinaire à la Vue-des-Alpes en octobre 1987.

La Vue-des-Alpes

Mr Jack

Je n’ai pas coutume de parler de jeux ici, réservant en général ce sujet pour mon forum, mais pour une fois j’avais envie de vous parler de Mr Jack à New-York, un de mes cadeaux de Noël que j’ai inauguré récemment. Surtout qu’en général tric-trac parle mieux des jeux que je ne saurais le faire.

Nous avions déjà bien accroché, ma femme et moi,  au concept de la 1ère version de Mr Jack, dont le système de jeu est inspiré un peu du mastermind et de Scotland Yard. Sur un plateau de jeu représentant des rues de Londres,  8 pions personnages ont chacun des spécificités propres de mouvement et d’action. L’un des joueurs incarne Jack et tire secrètement dans la piles de cartes représentant les personnages lequel est le coupable. Le but de Jack est que le pion représentant le coupable ne soit pas appréhendé ou puisse s’échapper. L’autre joueur, qui incarne l’inspecteur, doit découvrir sous quel personnage se cache l’assassin et doit l’arrêter. Pour l’aider, à la fin de chaque tour et du déplacement de la moitié des personnages, Jack donne une information en indiquant si le coupable est visible ou dans la pénombre, ce statut étant défini par la position du pion à côté d’un lampadaire ou d’un autre pion, ou non. Cet indice permet d’innocenter une partie des personnages.

Une première extension avec de nouveaux personnages rendait ce jeu encore plus intéressant, avec de nouvelles combinaisons de mouvements et d’actions. Cette nouvelle version de Mr Jack à New York apporte encore une nouvelle dimension au jeu avec beaucoup plus d’actions possibles sur  l’environnement (la carte) en y apportant et modifiant des éléments de décors, ce qui complexifie ainsi la réflexion des 2 joueurs.

D’habitude quand j’apprends l’existence d’une extension d’un jeu, je râle, arguant que si les auteurs en font une extension c’est qu’ils n’avaient pas assez réfléchi au jeu avant ! Mais pour celui-ci, il n’y a rien à dire, parce que chacun correspond à une difficulté différente et on choisira l’une ou l’autre des versions en fonction de l’envie qu’on aura de se creuser la tête,.

Je vais terminer en mentionnant que Bruno Cathala, qui a créé Mr Jack avec Ludovic Maublanc, est à mon avis l’un des meilleurs créateurs de jeux actuels: rien de ce qu’il a fait récemment, qu’il s’agisse d’un petit jeu rigolo comme Mow, ou d’un gros jeu comme Senji ne m’ont laissé indifférent.

Les cadeaux sont sous l’sapin !

Ce mois, j’ai laissé (un peu) mon appareil photo de côté pour faire un peu de musique. Comme ça fait à peu près 20 ans que je ne suis plus remonté sur une scène, ma femme a immortalisé la scène avec son nouvel iphone (la geek !).

Mais avant les cadeaux, d’abord la petite histoire. Nous avons organisé pour la dernière soirée du BAG un petit concours pour désigner le musicien ou le groupe qui présenterait le meilleur blues de Noël (désigné par applaudimètre). Je me suis dit que je pourrais y participer, parce que j’ai assez rapidement trouvé un refrain sympa sur l’air de « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Mais de là à aller affronter la scène seul il y a avait un gouffre, alors j’ai demandé à mes potes de DeltaR si ils me feraient l’honneur de m’accompagner dans cette aventure. Ce à quoi ils ont répondu favorablement et c’était d’autant plus gentil qu’ils bossent comme des fous pour enregistrer leur premier CD, ce n’est donc que le soir avant que nous avons pu répéter avec Nico (guitare) et Jean-Phy (batterie)(Gab était absent). Ca m’a tout de suite plu, parce que DeltaR intérprète ce morceau plutôt comme Robert Johnson, et moi je le chante plutôt à la Blues Brothers, mais le collage des deux fonctionnait assez bien. J’ajoute pour la petite histoire que Jean-Phy et moi nous connaissons depuis l’âge de 8 ans (ce qui fera donc 40 ans le printemps prochain) et qu’il était le batteur de mon premier vrai groupe (Glad), il y a plus de 30 ans. Donc, nous revoilà sur scène pour un bon moment sympa qui m’a mis sur un petit nuage, d’autant plus que nous avons gagné le concours ! Alors merci DeltaR !

La soirée fut très sympa et plusieurs concurrents présentèrent des versions très originales de chansons existantes ou des créations pour l’occasion !

Beatles for Sale

Suite à la remasterisation de l’intégrale des Beatles, nous (enfin surtout « j’ai ») avons craqué et nous l’avons achetée bien avant Noël. Les Beatles sont probablement le groupe que je connais le mieux, ils ont bercé mon enfance à partir de 7-8 ans et ne m’ont jamais quitté même si par la suite je me suis ouvert à de nombreux autres styles musicaux.

Mon premier souvenir des Beatles remonte à 1968-69, alors que j’habitais au USA, de retour de l’école chez mon copain Paul (ça ne s’invente pas), son grand frère nous fit écouter un truc formidable d’un album qu’il venait d’acheter. Ne m’intéressant pas encore à la musique à cet âge là, j’avais juste retenu une mélodie sympa et entraînante, pour complètement oublier tout ça quelques minutes plus tard. Ce n’est que quelques années plus tard, de retour en Suisse dans les années 71-72 qu’un jour j’entends à nouveau « Ob-la-di, Ob-la-da » à la radio et me souviens du morceau entendu des années plus tôt chez Paul. En âge cette fois de retenir le nom du groupe, j’ai commencé de collecter et écouter tout ce qui existait sur les Beatles, allant jusqu’à me faire offrir pour Noël l’intégrale des partitions que je me suis mis à apprendre à la guitare. Ca c’est pour la petite histoire.

A l’époque j’avais beaucoup emprunté de disques pour les mettre sur cassettes (pirate !), et comme je connaissais quasiment toutes les chansons par coeur et étais passé à autre chose dans les années 1985-90, je n’avais racheté aucun des CD lorsqu’ils furents numérisés, si ce n’est juste les deux fameuses compilations rouge et bleu. De ce point de vue-là, au moins je n’aurai pas de doublons avec cette intégrale.

C’est assez sympa de suivre à nouveau la progresssion et l’évolution des Beatles, en lisant les notes historiques qui ont été ajoutées dans chaque CD. Il y a pas mal de choses que j’ai redécouvertes, notamment des années 1964-65, mais pour les oublier à nouveau rapidement parce que pour moi l’album « Beatles for Sale » n’est de loin pas un des meilleurs, mes préférences allant soit aux très vieux morceaux plutôt rock’n’roll, ou surtout à toute la partie expérimentale qui débute dans l’album « Revolver ».

De nombreux articles ayant parus à ce propos, je ne vais pas m’étendre sur le « nettoyage » des bandes pour ces remasterisations, seulement pour dire que l’amélioration est bien réelle et s’entend: le son est beaucoup plus clair, les différentes pistes mieux séparées. Je ne vais pas non plus épiloguer sur l’aspect commercial avec la sortie simultanée du jeu, parce que personne ne m’oblige à l’acheter, mais si ça peut faire découvrir les mélodies des Beatles aux jeunes générations, pourquoi pas. Une chose est sûre, je ne regrette aucunement cet achat !

http://en.wikipedia.org/wiki/Apple_Records
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Beatles

Visions du futur

Ca date de plusieurs mois déjà, mais je l’avais gardé dans un coin pour le faire partager un dimanche maussade, et ça tombe aujourd’hui !

La video ci-dessous était dans le blog du Figaro , qui lui même a plusieurs liens que je vous laisse découvrir. Il y a là quelques concepts vraiment géniaux !

BLB en 1981 à la Tchaux !

BLB @ La Tchaux, 1981Le grand chêne, ne l’oublie pas, fut d’abord un gland . J’aime beaucoup cette devise qui me rappelle l’humilité : on a tous un jour débuté sans expérience et sans connaissances, avec les erreurs et errements que cela implique.

J’ai donc commencé à me replonger dans mes archives photographiques pour voir si il y avait quelque chose à en tirer et un des premières choses sur lesquelles je suis tombé est une série de dias d’un concert du Beau Lac de Bâle à la Chaux-de-Fonds en 1981, où Alex Périence assurait la première partie. Elles ne sont vraiment pas terribles techniquement, mais je pense qu’il doit s’agir là du premier concert que j’ai photographié (en dia en tout cas), et à l’époque je n’avais vraiment aucune idée comment procéder et aucune expérience de ce genre de photos. Je n’ai pas demonté un cadre pour aller voir le film, mais j’ai probablement utilisé un film 1600 ISO (on disait encore ASA à l’époque) pour lumière du jour, sans compensation d’aucune sorte, d’où la dominante rouge et le déséquilibre des couleurs.

Au moins ça prouve que je suis un fan du BLB depuis plus de 25 ans ! Et outre leur aspect historique et nostalgique ça me fera plaisir d’envoyer à Edith de Nantes la photo avec Rocky. D’ailleurs je constate après coup qu’elles ont 28 ans presque exactement, à quelques jours près. En outre, j’ai croisé Patou d’Unkou sur un passage pour piétons il y a 10 jours. Il y a des signes qui ne trompent pas !

—————-
Now playing: Tejas Blues Band – Love in Vain
via FoxyTunes

On n’est jamais trop sensible

Dans mon précédent article consacré au flash dans les conditions de faible lumière, je mentionnais une autre technique que je voulais essayer pour faire des photos en basse lumière et voici donc les fruits de mes réflexions et investigation.

Il est assez rare que j’évoque le modèle d’appareil que j’utilise parce que j’estime que ce n’est pas une information primordiale; n’importe quel appareil numérique moderne actuellement sur le marché fera une photo à peu près correcte et satisfaisante dans 90%, voire 95% ou plus des situations courantes. L’essentiel de la qualité de l’image est imputable d’abord au photographe lui-même, à la qualité de l’objectif et tout en dernier à la manière dont l’appareil, le capteur et son logiciel analyseront les données. Mais il restera toujours 5% de cas limites, de situations particulières dans lesquelles un appareil haut de gamme expert ou pro fera la différence avec un modèle de moyen de gamme, et c’est le cas notamment dans les situations de très faible lumière. Dans ce conditions, un capteur performant et un logiciel de gestion des données est primoridal notamment en ce qui concerne la gestion du bruit numérique (ou chromatique) qui se manifeste par exemple par l’apparition de pixels de couleurs dans les zones foncées lors des captures en haute sensibilité. Il est généralement admis que le Nikon D300 gére de manière convenable le bruit jusqu’à une sensibilté de 1600 iso, qui est donc la sensibilité maximale que la plupart des gens utilisent pendant les concerts.

Mon idée pour une approche différente était donc de pousser la sensibilité au maximum (6400 iso) en  évitant (ou au moins en atténuant) le problème du bruit chromatique simplement en travaillant en Noir/Blanc. Les hautes sensibiltés entraînant une pixelisation similaire au « gros grain » que j’affectionnais dans ma période de chambre noire, je me réjouissais de voir le résultat. Premier constat, je confirme que photographier en faible lumière à haute sensibilité génère un bruit très disgrâcieux, même si dans certaines circonstances on pourrait presque s’en contenter. Mais par la suite, lors du développement en Noir/Blanc je me suis bien amusé à essayer toutes les différentes options de transmutation de la couleur en valeurs de gris et même si je suis très loin de les maîtriser, j’ai été ravi de la plupart des résultats finaux, très proches de ce que j’essayais d’obtenir lorsque je tirais mes images moi-même.

Evidémment, la disposition et la puissance de l’éclairage de base reste toujours primordial et il est reste très difficile de sauver une mauvaise illumination en triturant le développement de la photo: au mieux on peut passer des heures à éclaircir ou foncer des portions de l’image, comme on le faisait dans le temps avec des caches, mais un tel processus est fastidieux et ne peut être mené que sur quelques rares photos choisies (en tout cas pour moi, qui ne suis pas un pro de photoshop). Mais tout cela m’aura au moins poussé à essayé autre chose !

To Flash or not To Flash

Reprise des activités du BAG au BDG Club, Brasseur des Grottes, 6, rue de la Servette à Genève avec une Jam session. L’occasion de vérifier toute la technique en vue de notre grand soirée inaugurale le 24 septembre 2009 et pour moi l’occasion de tester différentes choses du côté de la photo. En effet, on aura pu s’en apercevoir sur les photos du mois de juin et juillet, les conditions de prise de vue sont assez difficiles dans cette endroit, avec quelques néons UV, un monstrueux néon bleu à l’arrière de la scène et des spots très directifs de couleurs très différentes. Le néon bleu, on ne peut malheureusement pas l’éteindre parce qu’il fournit l’essentiel de la luminosité; même avec un appareil qui génère peu de bruit à 1600 ISO et un objectif très lumineux, sans lui il serait impossible d’officier du tout.

Je déteste prendre des photos de concert au flash: d’abord ça ne se fait pas du tout parce que ça dérange les artistes et surtout en général c’est très très moche. Mais à l’heure des appareils et des flashs ultra-sophistiqués, je me suis dit qu’il y aurait peut-être quelque chose à faire en continuant de travailler manuellement et d’ajouter juste ce qu’il faut de flash pour déboucher les visages et aplanir un peu ces énormes écarts de couleurs (et de températures) entre les différents éléments d’éclairage, sans compromettre la photo de concert. Je dois avouer que même si il reste encore pas mal de détails à régler plus finement, cette solution apporte effectivement un léger mieux à la situation. Mais une de ces prochaines fois, j’essayerai encore une autre approche…