Les Paul’s last note

Lester William Polfuss, mieux connu sous le nom de Les Paul est décédé au vénérable âge de 94 ans. Il était guitariste et surtout l’inventeur de la guitare Gibson qui porte son nom et qu’on reconnaît à sa forme caractéristique. Il a aussi été le premier musicien a enregistrer un morceau sur un système multipiste, système qu’il avait développé  dans son garage. J’ai joué un peu de la guitare, mais je n’ai jamais été un geek de la technologie et j’avoue que je ne connais pas la différence fondamentale entre une SG, une Firebird ou une Les Paul.  Je ne connais rien non plus de la carrière de Les Paul, et vous en apprendrez plus sur lui en consultant wikipedia (EN ou FR). Et vous devez certainement commencer à vous demander pourquoi je lui consacre un article …

Et bien je me suis fait la réflexion que ce gars-là, qui a commencé la musique à l’âge de 8 ans et était professionel à 17  (donc en 1932) a été un pionnier de la guitare électrique et a contibué à toute son évolution, depuis les premiers balbutiements (dans les années vingt), jusqu’aux instruments hypersophistiqués qu’on fabrique aujourd’hui. A ce propos, si un jour vous passez à Seattle, il y a une exposition permanente de l’Experience Music Project consacrée à l’histoire de la guitare électrique qui est extrêmement bien faite avec des modèles de toutes les années. Imaginez que ce gars est passé des premiers microphones et amplis aux derniers cris de la technologie et des guitares qui s’accordent toutes seules (fender ou gibson) ou qui sont tellement bourrées d’électronique qu’un seul modèle est capable de reproduire le son de dizaines de modèles classiques, comme la variax, par exemple.

Même si on ne connaît rien en technique – peut-être même surtout si on y connaît rien – il faut aller voir la demo de la Fender stratocaster VG qui est un petit bijou d’électronique élaboré avec le concours de  Roland pour en faire une guitare qui s’accorde toute seule et capable de reproduire plusieurs sons caractéristques d’autres modèles (voir les videos 1, 2 et 3). Ou les demos de la guitare caméléon DarkFire, pour rester chez Gibson. Et même si c’était quelquechose qui était déjà  possible avec des logiciels ou certains amplis, c’est quand même la classe d’avoir intégré tout ça dans la guitare elle-même. Quelle évolution ! Et quelle belle vie ça doit être d’avoir vécu tout ça ! Repose en paix Les !

Par finir, cela fait 2 mois que je me demande si je ne vais pas me racheter une guitare électrique et un des modèles qui me fait de l’oeil est précisement une Les Paul, parce que j’ai un bon souvenir d’en avoir essayé une il y a très longtemps. D’ailleurs vendredi je suis allé m’acheter une pédale d’effets et je l’ai essayée avec une Les Paul.

Lumières dans la nuit

J’avais l’intention de faire un petit article sur les photos de Paléo09 hors concerts avec des photos de site, les lumières, la compagnie carabosse, etc., mais d’une part il n’y a pas grand chose à dire et de plus entre-temps il y a eu le 1er Aôut (fête nationale suisse pour mes visiteurs internationaux), avec ses feux d’artifices, ce qui me permet de sortir du cadre de paléo pour vous raconter ma passion des photos de nuit.

De tout temps, j’ai toujours aimé photographier en extérieur avec des lumières artificielles, faire des longues poses dans la nuit afin de regarder le côté obscur de notre environnement quotidien . Il y a quelques années, ce qui était rigolo était de découvrir comment nos bons vieux films argentiques allaient réagir dans différentes conditions d’éclairage en variant les plaisirs avec des pellicules spéciales (ah l’ektachrome 160T, tiré à 640, disparu en 2003 !), ou en gardant des films pour lumière naturelle avec ou sans filtres.

Aujourd’hui, avec le numérique, les résultats obtenus sont un peu moins aléatoires puisqu’à tout moment, aussi bien au moment de la prise de vue ou en « développement » (si on travaille en raw), il est possible de modifier la balance des blancs et ainsi soit de retrouver un rendu proche de celui qu’à enregistré l’oeil, soit au contraire de modifier totalement l’image pour en tirer une vision nouvelle, qui ne sera pas forcément moins naturelle puisque chaque personne aura de toute façon un souvenir différent de la scène. C’est aussi bien entendu les mêmes raisons qui me font apprécier les photos de concert, notamment quand on découvre une salle pour la première fois, on ne sait jamais à l’avance comment sortiront les photos.
Mais même si il est aujourd’hui plus facile de prendre ce genre d’images, il reste tout de même nécessaire de savoir utiliser son appareil en mode manuel, mais surtout de connaître ses limites, notamment en ce qui concerne le niveau de bruit qu’il générera dans les hautes sensibilité. Mais là encore, les modèles les plus récents ne posent quasiment plus aucun problème à 1600, voire parfois 3200 ISO.

(Aôut 2009: Cliquer ici si rien ne s’affiche – les diaporamos n’ont pas l’air de fonctionner dans IE 8.0)

J’ai donc profité de tout ça pour faire un album flickr entièrement consacré à ce genre, duquel j’ai pour le moment exclu les effets pyrothechniques (feux d’artifice, images éclairées à la flamme),  qui bien que de techniques très similaires restent un peu différentes. En espérant comme toujours avoir le temps un jour de digitaliser quelques archives qui sommeillent dans les cartons, notamment des photos que j’ai faites il y a longtemps de la tour Eiffel de nuit (tiens, d’ailleurs, il parâit que c’est interdit de la prendre de nuit).

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Now playing: David Gilmour – Red sky at night
via FoxyTunes

Internet n’est pas un libre-service !

Bien que de très nombreux sites soient consacrés au sujet, il semble qu’il y ait toujours un grand nombre d’internautes qui ignore les droits et usages s’appliquant à l’information qu’on peut trouver sur la toile, qu’il s’agisse d’images, de textes, de logiciels, ou d’autres créations.  Je ne suis pas non plus un juriste ni en spécialiste, mais en raisons de mes hobbies photographiques et toilesques j’ai dû me pencher un peu sur la question.

Pour faire simple, tout ce qu’on peut trouver sur internet appartient à son créateur et ce sont donc les droits d’auteur qui s’appliquent. Toujours.
Et il n’est pas permis de copier, publier, déformer, utiliser ce matériel de manière publique sans le consentement de son auteur. Jamais.

Et ceci est vrai, même si il n’existe sur la page web aucune indication mentionnant des droits réservés (copyright), ni de (c), ni de ©, ni aucune sorte de CGU (Condition Generale d’Utilisation), qu’on retrouvera souvent en bas de page.
Il est permis de copier du contenu et le publier sur ses propres espaces que si une telle autorisation est expressement mentionnée, et encore faut-il bien s’assurer dans quelles conditions cette publication est possible, la permission s’accompagnant souvent de la contrainte de mentionner le nom, ou l’origine, ou encore d’insérer un lien vers le site originel.
On pense souvent que les droits d’utilisation sont acquis pour un usage privé (fond d’écran, image imprimée), mais si on y regarde de plus près, certaines CGU limitent même cela en interdisant par exemple de stocker des informations plus de 48 heures sur son ordinateur; ce qui est assez irréaliste – notamment à cause des caches des navigateurs – mais qui démontre bien le niveau de protection dont certains sites s’entourent.
Si on veut détailler différents niveaux de droit d’utilisation, le site Creative Commons (France ou US) présente très bien les différents cas de figure qui couvrent la majorité des besoins de protection de Monsieur Tout-le-monde-qui-a-un-profil-un-blog-ou-un-espace-photo. Même si les termes pourraient être encore simplifiés, les droits d’utilisation d’une oeuvre peuvent être divisés en 6 catégories que je vous laisse découvrir en suivant le lien.
Pour information, j’ai choisi de protéger toutes mes photos avec du by-nc-nd, ce qui signifie qu’elles sont libres de droit pour une utilisation non-commerciale avec l’obligation de citer l’auteur, et qu’elles ne sont pas modifiables sans mon consentement. Après le plus difficile reste à définir ce qu’est une utilisation commerciale ou non, question complexe qui peut-être sujette à plusieurs réponses et qui reste encore amplement ouverte. Si on postule que ce qui rapporte de l’argent est commercial, qu’en est-il si cet argent revient à une organisation à but non-lucratif, est-ce encore commercial ? Et si j’offre un CD d’images en bonus pour accompagner le livre que je publie et vend, l’aspect commercial s’applique-t-il aussi aux images, alors que je les offre ?

On voit que ce n’est pas simple, mais l’essentiel c’est de comprendre qu’à priori toute oeuvre appartient à son auteur et est protégéé.


Puisqu’on parle d’images, on pourrait parler aussi du droit à l’image. A priori il est assez simple puisque toute photo d’une personne ne peut être publiée qu’avec son consentement. Mais dans ce domaine-là il y a aussi plein de subtilités, dont celui des conditions dans lesquelles l’image a été prise: en effet, il n’est pas nécessaire de demander cette autorisation si la photo a été faite dans un lieu public, par exemple une foule participant à une manifestation. Où c’est un peu plus compliqué c’est quand il s’agit de photogrpahies d’artistes sur scène: en principe on devrait en avoir le droit si on est dans un lieu public (fête de la musique par exemple), mais dans un lieu privé (salle de concert, bar) une autorisation devrait être demandée au propriétaire des lieux ou à l’organisateur du spectacle, qui lui-même aura dû aborder cette question avec l’artiste dans la signature du contrat. Mais dans la plupart des cas, une personne photographiée peut toujours révoquer le droit de diffusion de son image. Donc en conclusion, si vous photographiez quelqu’un et avez l’intention d’utiliser son image, posez-lui toujours la question !

Et pour clore ce petit article qui se veut juste informatif sans être moralisateur (j’ai parfois moi-même été dans les  limites de la bienséance), je voue une admiration sans bornes pour les créateurs de contenu complètement libres de droits, à tous ces gens qui se dévouent pour le bien de la communauté sans autre contrepartie que la célébrité ! Vive le monde libre, bien que je ne sois pas encore complètement prêt à le rejoindre !

Quelques liens:

http://www.commentcamarche.net/contents/droits/droits-internet.php3
http://www.commentcamarche.net/contents/droits/copyright-auteur.php3
http://www.foruminternet.org/

Allô ? T’es où ?

Peu de temps après avoir commencé de jouer à wow, j’ai dit un jour à ma femme que ça serait formidable si nous avions une minimap dans la vraie vie (ne vous inquiétez pas, je vais traduire). Dans world of warcraft, lorsque que vous avez envie de faire des quêtes avec des amis, vous avez la possibilté de les inviter dans un groupe – si, si, comme dans facebook ! – invitation que chacun est libre d’accepter ou refuser bien entendu. Dès que deux ou plus personnes sont dans un groupe, d’une part s’ouvre automatiquement un canal privé de discussion pour le groupe, mais surtout des points représentant les membres du groupe apparaissent dans la « map » ou la « minimap », autrement dit sur la carte de la région ou sur une petite carte représentant votre environnement immédiat (environ une centaine de mètres de rayon) qui reste affichée en permanence dans un coin de votre écran.

Dans la vie réelle une telle application peut simplifier grandement la vie en de nombreusese occasions: retrouver sa femme dans un supermarché sans devoir l’appeller sur son mobile ou hurler à travers le magasin, retrouver ses amis dans une foule (concerts, évènements) ou simplement guider ses amis facilement vers un point de rencontre.

Aka Aki est probablement une des premières applications pour téléphones mobiles (iphones, plus précisement) qui va dans ce sens, bien qu’elle en soit encore très loin en vous avertissant quand une personne de votre connaissance  passe à votre proximité. Au niveau du réseau social global, je n’y vois pas une très grand utilité (mais ça doit être parce que je suis un vieux schnock), néanmoins ça peut être sympa de savoir que votre meilleur ami est à 100 m de vous et vous donner ainsi l’occasion d’aller boire un verre ensemble. Mais en passant à leur proximité ça peut aussi être la galère, qu’ils racontent à votre femme qu’ils vous ont « vus » passer dans un secteur dans lequel vous n’étiez pas supposés être et bien que le système puisse s’éteindre on peut déjà entendre « mais pourquoi tu as débranché ton Aka cet après-midi ? ».  C’est déjà le cas avec un mobile: la plupart des gens partent du principe que si vous en avez un c’est pour l’allumer… je reviendrai peut-être un jour sur mon grand amour des mobiles.

L’utilisation du positionnement GPS ou simplement de la trangulation des signaux téléphoniques pour la localisation des individus va probablement nous ouvrir de nouvelles perspectives intéressantes mais aussi profondément et irrémédiablement modifier notre comportement social et nos habitudes, comme l’ont déjà fait l’apparition du téléphone mobile et les réseaux sociaux sur le web.

Culture et mécénat

Nous savons tous que la culture ne survivrait pas longtemps sans être soutenue par des privés ou des institutions d’état: peu de musées existeraient encore sans subventions, pas un concert ne pourrait avoir lieu sans sponsors, et rares sont les manifestations qui peuvent survivre sur leurs seules ventes de billets. Ce n’est pas nouveau, le mécénat existe depuis la nuit des temps, ou tout au moins depuis les romains ou les vénitiens.
Venise est une ville magnifique mais ses palais et ses façades se décrépissent à grande vitesse à cause  des vents, les pluies, la pollution, les pigeons et les montées des eaux. Et là aussi la réfection et le maintien coûtent des sommes trop élevées pour être absorbées par les collectivités publiques locales ou régionales seules, d’autant plus que l’économie de la ville ne tourne quasiment qu’avec le tourisme. Cela ne surprendra donc personne que le rafraîchissement de certains palais soit sponsorisé par de petites ou de grandes marques, ni que celles-ci inscrivent sur les bâches des échafaudages ou de grands panneaux leur soutien à ces travaux. C’est de bonne guerre.

Pont des Soupirs, il y a de quoi....

. . . . Pont des Soupirs, il y a de quoi....

Mais je dois avouer que quand nous sommes arrivés devant le Pont des Soupirs nous avons été complètement estomaqués: puis est monté un sentiment de dégôut devant tant d’horreur ! Non, la photo ci-jointe n’est pas un photo-montage pour un magazine de luxe, ni un exercice de photoshop pour un essai de graphisme ! C’est hélàs la pure vérité et même si j’ai volontairement choisi le grand angle pour montrer l’entier du panneau du sponsor, l’image reflète assez bien l’impression que nous a donné cette scène. Honnêtement je ne suis pas un fervent admirateur du Pont des Soupirs, qui jouxte le Palais des Doges, et ce n’est pas le genre de visites après lesquelles je cours quand je voyage, mais ce Pont est indubitablement un des symboles phare de la ville et surotut il est impossible de ne pas passer devant. Ce que l’image ne montre pas, c’est que ce panneau de pub se prolonge à gauche en faisant l’angle sur un des coins du Palais des Doges et couvre une bonne portion de sa façade côté mer; il est donc visible depuis des kilomètres à la ronde, comme on pourra le voir sur d’autres photos que je montrerai plus tard.

Pont des soupirs dans son environnement normal. Photo (c) aspengull

Je ne sais pas ce qui me choque le plus, si c’est l’impuissance de la municipalité qui autorise cette débauche de pub ou si c’est l’arrogance de la marque qui s’étale de la sorte. Mais je crois qu’en fin de compte c’est surtout contre la marque que j’en ai pour faire preuve de tant de mauvais goût, peut-être d’autant plus que c’est une marque suisse de luxe qui vend des articles qu’on peut quand même qualifier de raffinés. Il y avait plein de variantes possibles qui auraient été à mon avis plus classes: un simple blanc genre emballage à la Christo avec la marque en filigrane doré, une fausse scène historique, ou tout simplement comme beaucoup l’ont fait à Venise, une simple image de la façade telle qu’elle est sous les échafaudages. Mais tout ça était probablement trop simple et le résultat pour la marque est là: avec ses grandes lunettes à la Victoria Beckham et son flashy blue sky (il cielo dei sospiri) je parle d’elle alors qu’en d’autres circonstances je ne l’aurais probablement jamais mentionnée ici.

A part ça, Venise est une ville magnifique et j’aurai probablement l’occasion d’en reparler !

Cube MX3

J’ai pris un compte sur MX3 pour le BAG et les concerts que nous organisons et j’ai trouvé assez sympa le « cube » qu’ils proposent. Rien de neuf pour les musicos qui sont sur MX3, le portail des musiciens suisses, mais ça peut être rigolo pour ceux qui ne connaissent pas, alors voici à quoi ça ressemble.

J’aime bien l’idée d’introduire de la 3D sur l’écran. A quand le tesseract ?

Liberation sexuelle et sphere privee

Ce matin dans le Grand 8 sur la Radio Suisse Romande  il y a avait un débat sur l’évolution de la sphère privée sur internet et un des invités comparait les changements qu’on observe à la grande libération sexuelle des années 60. C’est ici que les lubriques attirés par le titre vont zapper sur un autre page 😉 . Même si je doute que cet impact soit aussi important que ça, les arguments avancés pour cette comparaison étaient intéressants et m’ont donné à réfléchir: sur internet, dans les chats ou les forums, les jeunes abandonnent une grande partie de leur sphère privée, étalant au grand jour leur vie, leurs amours et leurs relations avec les membres de leur communautés réelles ou virtuelles. Nous aussi nous étions comme ça, mais nos confidences s’arrêtaient à nos meilleurs amis ou à des cercles très restreints.

Après avoir visité le blog de ma filleule et navigué un peu sur les pages de ses amis par curiosité, ou pour avoir vu quelquefois ce qui s’échange sur MSN dans la tranche des 10-15 ans, j’ai moi-même été surpris par l’expression franche et directe de sentiments que j’aurais moi-même considérés comme intimes à cet âge-là, et qui relèvent encore aujourd’hui de ma spère privée. Evidemment il semble que ceux qui comme moi se dévoilent peu ou prou sont considérés comme des coincés et des ringards.

Il n’existe pas de définition légale à la sphére privée: chacun définit ses propres limites en fonction de ce qu’il a envie de dévoiler au monde ou non. Sur le web plus particulièrement, l’identité numérique de chaque individu comprend les informations qu’il aura lu choisis de mettre, mais aussi celles fournies par les tiers, qu’il s’agissse d’individus ou de collectivités. Et je constate que dans mon entourage les limites de la sphère privée sont très variables: celui-ci n’écrit jamais le nom de sa compagne ou de ses enfants même dans des forums privés, un autre ne mentionne jamais son propre nom même si nous le connaissons tous et les moins timides n’hésiteront pas à mettre le numéro de leur téléphone privé partout sur la toile !

Si il n’est pas trop difficile de contrôler ses propres écrits et filtrer ses données personnelles, il faut avouer que ce n’est pas toujours évident dans la pratique: il est souvent nécessaire de fouiller un peu les interfaces pour comprendre comment définir les niveaux d’accès du monde à nos informations privées . L’exemple le plus flagrant pour illustrer ces difficultés est Facebook dans lequel il est même difficile de savoir comment est défini un ami (qui pourrait avoir accès à toutes vos infos) et par exemple si l’appartenance à un groupe entraîne de facto que tout le groupe soit considéré comme votre ami ou non. Ce sont donc des notions qui ne sont pas toujours faciles à maîtriser. Du coup, je comprends aussi que pour de jeunes insouciants (pléonasme) il soit bien plus simple de résoudre ces problèmes sans se prendre la tête en ouvrant complètement leur sphère privée.

Pour ma part je reste un vieux ringard (pléonasme ?) et je contrôle au mieux mon image et mon identité en filtrant les traces que je laisse. Mon seul problème en fait c’est de contrôler ce que les autres laissent à mon propos. C’est une tâche qui demande la plus grande attention si on veut éviter d’être taggué dans des photos ridicules ou que des informations sensibles soient lâchées sur des forums ou des blogs. Dans cette optique j’évite aussi de me mettre dans une situation ou ce contrôle pourrait m’échapper totalement et quand on y regarde en détail c’est surtout dans facebook qu’existe le plus grand risque de dérapage: c’est pourquoi je n’y ai mis qu’un minimum d’infos,  que je n’y installe plus aucune nouvelle application et que je ne rejoins que très rarement des groupes d’intérêts.

L’évolution de la spère privée sera probablement un sujet d’études très intéressant dans les années à venir !

Moriarty, pas celui de Sherlock Holmes

Moriarty est à la musique ce que Tarantino est au cinéma.
C’est un raccourci qui n’engage que moi, mais ce qui est sûr qu’en sortant de leur concert presenté dans le cadre du festival Voix de Fête, je suis dans le même état d’esprit de bonheur et de plaisir qu’en sortant de Pulp Fiction ou Kill Bill. Comme Tarantino dans ses films, Moriarty nous entraîne dans son propre univers fait de country, de blues, de rock ou de folk irlandais et nous raconte en chansons des histoires absurdes, tendres et marrantes à la fois. Ce n’est pas Gilbert le chamois empaillé qui nous contredira. Et pour finir avec la comparaison avec Tarantino, il y a aussi des clins d’oeils à des genres différents dans leurs chansons et une grande auto-dérision sur scène. Ceci dit, même si vous n’aimez pas Tarantino, allez voir Moriarty sur scène !

A mentionner en première partie le groupe Hirsute qui nous a entraîné lui aussi dans son propre univers: un monde étrange sur une base de chanson française à laquelle on ajouterait des sonorités du monde très intéressantes, des mélopées d’Orient ou d’Asie et des enchevêtrements de voix et d’instruments envoûtants et très réussis ! A découvir sur MySpaceMX3 ou surtout dans une salle près de chez vous, parce qu’il n’y a rien de plus beau qu’un concert live !

La vision d’un monde meilleur

Il y a des nouvelles comme ça qui provoquent immédiatement en moi un grand sourire et me reconcilient avec le monde, tout en me demandant pourquoi personne n’y avait pensé plus tôt.

Celle-ci est l’histoire d’un prof qui a mis au point des lunettes correctrices qui sont basées sur une technologie à base d’eau et qui sont réglables directement par l’utilisateur. Selon le site, cette technologie suffirait à couvrir 90% des besoins de la population en corrigeant de -6 à +6 dioptrie et serait en plus une solution bon marché puisqu’elle est réalisable pour la modique somme de 1 Euro.

Pour plus d’informations, la nouvelle se trouve dans le 20 minutes, mais surtout allez faire un tour sur le site officiel de Adaptive Eyecare.

C’est les opticiens qui vont être contents…

© Photo by Ourania2005

Vous êtes Yahoo ou Google ?

Il y a très longtemps, quand j’ai commencé à m’intéresser aux choses du web, le premier email supplémentaire que j’ai pris après celui de mon fournisseur fut sur yahoo: d’ailleurs j’utilise toujours ce même compte mais je l’ai transféré aujourd’hui à madame sitatof.
A l’époque (1997-98) les 2 moteurs de recherche les plus utilisés étaient Yahoo, catalogue structuré fondé en 1994, et Altavista (1995) qui indexait toutes les pages du web de manière non cataloguée. Je ne sais pas trop pour quelles raisons Altavista est tombé en désuétude (je ne suis pas un historien du web), mais je pense qu’une des principales raisons est qu’il fut supplanté petit à petit par Google, qui s’implanta sur le marché en 1998 et faisait à peu près la même chose qu’Altavista, mais en mieux. Altavista appartient d’ailleurs aujourd’hui à Yahoo, qui n’a cessé de se développer en achetant les moteurs de recherches les plus performants, notamment le fameux inktomi.

Personnellement j’ai suivi la tendance général  des moteurs de recherches et aujourd’hui je n’utilise quasiment plus que Google, qui est à l’heure actuelle le moteur de recherche le plus populaire, bien que Yahoo soit toujours en tête des pages affichées comme on peut le voir sur  Alexa, dont la raison est principalement parce que son portail est plus populaire que celui de Google (paru plus récemment),

J’ai définitivement basculé chez Google quand j’ai découvert Gmail: enfin un système de courrier qu’on pouvait laisser en vrac car il était doté en interne d’un moteur de recherche puissant et intelligent permettant de retoruver n’importe quoi ! Par commodité j’ai gardé mon mail yahoo pendant de nombreuses années et encore aujourd’hui mon gmail ne me sert quasiment qu’à m’inscire sur des sites moyennement sûrs; et ceci parce qu’en plus il est doté d’un anti-spam redoutable !

Mais par-dessus tout, ce qui me plaît chez Google ce sont tous les outils qu’ils n’ont cessé de développer et qui flattent ma curiosité de (semi-)geek (je ne crois pas en être totalement un), comme le google desktop pour rechercher n’importe quoi sur osn PC, google docs pour partager des fichiers en mode collaboratif ou encore les outils qu’ils mettent à disposition des webmasters comme google analytics (stats de visites sur un site) ou Google apps, qui inclut un serveur mail et google docs. Ils m’ont tiré pas mal d’épines du pied quand j’ai commencé à refaire le site du BAG et ajourd’hui chaque fois que je vois que une nouveauté chez Google, je m’empresse de l’essayer: comme Chrome par exemple, qui est un navigateur très dépouillé, tout léger qui va droit à l’essentiel, dont le principal défaut et de n’être pas utilisable dans toutes les conditions, notamment certaines applications en ligne (et qui n’a pas bon plus les super modules de firefox, évidemment).

Il n’y a qu’un domaine dans lequel je trouve que Google n’est pas terrible, c’est celui de la gestion de collctions d’images: Picasa est pas mal comme outil de catalogage d’images photos ou faire des retouches basiques, mais la présentation et l’interface sur le web ne sont vraiment pas terribles. Flickr n’a aucun logiciel pour le PC (ce qui est dommage, mais je n’en ai pas besoin), mais l’interface web est bien mieux, même si il reste de la place pour des améliorations (non, l’apport de la vidéo sur flickr N’EST PAS une amélioration !). Notons quand même que ni l’un ni l’autre ne furent développés en interne et furent rachetés à de plus petites sociétés.

Donc en conclusion: je crois que je suis plutôt Google !
(Quoi, qu’est-ce que tu dis ?…. que je parle de quoi ? … MSquoi Search ? N ? …. Ah …. c’est quoi ???)

Références

Journal du net: http://www.journaldunet.com/dossiers/google-msn-yahoo/recherche.shtml
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org ou http://en.wikipedia.org
Alexa: http://www.alexa.com/