My baby, she’s got a new BAG

Ces trois derniers mois ont été consacrés en grande partie à la création nu nouveau site du BAG (Blues Association de Genève). Lorsque j’ai rejoint l’association j’ai proposé de migrer le site sur un système de CMS pour permettre à plusieurs personnes de mettre à jour les pages et les infos sans avoir de connaissance en HTML. Parmi les systèmes que nous avons envisagés nous avons été assez rapidement séduits par Wild Apricot que j’ai décrit dans un article précédent et qui comprend un CMS, une base de données de membres et un calendrier interactif. Mais si le système était attrayant et semblait plus facilement accessible à des non-geeks que Joomla, par exemple, il n’est pas non plus exempt de bidouillages à mettre en place, notamment en prenant un serveur de noms de domains externes (zonedit) pour bidouiller les DNS et utiliser son propre nom de domaine sur le site; le même DNS manager sert également pour définir le serveur de mail, qui lui-même à également été externalisé chez Google Apps, ce qui nous permet aussi d’avoir un espace de partage de documents. On a quand même toujours besoin d’un geek quelquepart.

BAG Blues Association de Genève

L’architecture du site et la création des pages vierges fut assez rapide, d’autant plus que Martine et jfm se sont chargés de les remplir. Ensuite j’ai un peu buté sur des problèmes graphiques: si je me débrouille pas mal en photo, j’ai décidément beaucoup plus de difficultés à mettre en place une charte graphique et celle-ci m’a donné du fil à retordre, artistiquement et techniquement, la personalisation des CSS n’étant pas toujours d’une approche facile. Pour quelqu’un qui n’aime pas l’orange, je me suis moi-même étonné d’en utiliser dans les menus, de finir par l’adopter complètement jusque’à l’aimer ! Pour la bannière aussi j’ai sué, le montage de photos n’est pas non plus mon fort. Bref, je le savais déjà, mais je devrais vraiment m’adjoindre l’aide d’un graphiste pour ce genre de travaux.

Ensuite le gros morceau fut la mise en place de toute l’adminsitration des membres: il faut en effet créér des niveaux de membres et pour chaque niveau définir tous les processus d’inscription, de paiement et de confirmation avec tous les messages automatiques qui les acompagnent, ainsi que tous les processus d’avertissement et de renouvellement des cotisations, et surtout tester tout l’ensemble pour que ça soit clair pour le nouvel utilisateur.

Et la dernière pierre fut la configuration de la base de données des membres et surtout le transfert de la liste existante (un fichier excel) vers la nouvelle base de données en tâchant de ne perdre aucune donnée, ni date et sans incompatibilités de champs. Ce genre de transfert est une activité un peu stressante, surtout quand à la fin il faut envoyer à chaque membre individuellement son nouveau mot de passe !

Mais au final, nous voici avec un système centralisé qui nous permet de tout gérer à travers le site, y compris toute la communication. Ca, c’est fait !!!

Numéro 6 s’est échappé !

Portmeirion

En effet Patrick McGoohan s’en est allé, il a quitté le village comme l’a si bien titré le figaro cinéma.

Je l’ai bien entendu adoré dans les épisodes du prisonnier (the prisoner en vo), mais aussi à chaque apparition dans des épisodes de Colombo, pour lesquels il a écrit plusieurs scénarii bien tordus. Il est définitivement devenu un homme libre !

Arbres et Lumières

Arbres et Lumieres Le Festival Arbres et Lumières 2008 vient de s’éteindre (sic) en ville de Genève. Cet évènement créé pour illuminer nos longues nuits d’hiver est très sympa, surprenant et féérique et nous en avons bien entendu fait le tour et pris quelques photos. Même si il est toujours très agréable de découvrir ces oeuvres, j’ai trouvé cette année qu’il y avait moins d’invention, moins de choses suprenantes que dans les éditions précédentes, et j’ai aussi trouvé qu’il y avait beaucoup moins de couleurs, la plupart des oeuvres s’habillant de lumières blanches et brillantes et donc forcément un peu moins attirantes, d’autant plus que la ville cette année avait sorti ses nouvelles décos, également de lumières blanches.

Arbres et Lumieres J’ai beaucoup aimé Quelquechose de Bleu (ci-contre), de François Gschwind, qui illuminait l’île Rousseau comme un coeur au centre de la ville, dont les contrastes bleu/rouge étaient très jolis, qu’on les regarde de n’importe quelle côté. Le F…lux de Fleurs de Leslie Labonne sur la place Neuve était un concept simple mais très poétique, et il était de plus le seul qui était beau aussi bien de jour que de nuit. La 3e oeuvre que j’ai beaucoup apprécié fut Progression de Gaële Braun sur le square Pierre-Fatio, une oeuvre très moderne, empilement de bouteilles de PET qui changeaient de couleur et s’intégrait bien au mileu des lumières du traffic. Et pour finir j’aime toujours autant me balader du côté des Bains des Pâquis, avec son phare et ses arbres qui changent de couleurs, même si c’est hors concours et qu’on ne sait même pas qui les illumine !

–> Le reste de l’album est sur flickr, également disponible sous forme de diaporama.
(j’aurais pu l’insérer directement comme ci-dessous, mais j’essaye de varier les plaisirs)

Complément à cet article: Parmi les  3 photos vainqueurs ex-aequo du concours photo associé au festival, à mon avis l’image de Franck Cortot est de loin la meilleure !

Expo céramique et photos

[ English visitors: the photos and concepts arount this exhibition are described in the legends of the pictures themselves]

Ceramics Exhibition - Tibetan flags J’avais promis dans un précédent article que j’y reviendrais: voici donc une selection des images que j’ai faites à l’exposition de céramique de Joëlle, ainsi que des photos qui illustrent les concepts décrits ci-dessous que nous avions élaborés pour cette exposition commune.

Les drapeaux tibétains : Le même motif avait été décliné en plusieurs couleurs et il était intéressant de le photographier en gros plan sur 5 couleurs différentes et utiliser des tirages pour les disposer comme un drapeau de prière tibétain pour accueillir le visiteur.

Ceramics Exhibition- The pattern concept Les motifs : Un peu sur le même modèle que les drapeaux tibétains, nous avons photographié plusieurs motifs différents pour les réassembler dans un motif répétitif pour décorer l’escalier qui mène à l’atelier. L’effet final est si intéressant qu’entre-temps j’ai réimprimé 2 autres motifs pour compléter la décoration de cet escalier.

Ceramics Exhibition - Memory Game Le Memory : 25 paires de photos ont été imprimées sur des cartes, style jeu de memory et les cartes ont été disseminées aléatoirement un peu partout dans l’exposition.

Ceramics Exhibition - Puzzle Le Puzzle : Le fameux motif avec le fond orange qui a eu tant de succès (toutes les pièces ont été vendues) a été tiré sur un puzzle et ledit puzzle a été mis dans le plus grand saladier de la série.

Ceramics Exhibition - Life size concept Le concept « Grandeur Nature » : 4 images de pichets et de bougeoirs ont  été tirés en sorte que la grandeur de la pièce sur la photo soit la même que la pièce originale. Les photos des bougeoirs ont été utilisées pour masquer les pièce originale. Quand la 3D perd un de ses dimensions.

Ceramics Exhibition - Paper Saucers Les sous-tasse : Cette série de bols n’avait pas de sous-tasses et c’est en regardant un peu par hasard un bol par en-dessus qu’est venue l’idée d’utiliser une découpe ronde de la photo pour en faire une sous-tasse, miroir de l’original.

Ceramics Exhibition -  Separator concept Les séparateurs de table : Des photos A4 ont été découpées en bande pour être utilisées sur une des tables comme séparateurs. A la fin de l’expo on a même pu les recycler en marque-pages ! 😉

Album de cette exposition / marché de Noël

Join the BAG !

L’autre activité qui me détourne du blog ces jours (la 1ère étant l’expo décrite ici) est mon implication récente dans la Blues Association de Genève (BAG).  En effet suite aux concerts de Napoleon Washington et Fredrik Strand Halland, j’ai eu envie de m’intéresser d’un peu plus près à cette association récemment créée et voir ce qu’elle avait à proposer à la culture régionale.

Au départ je me suis rendu à une de leurs réunions avec l’idée de leur proposer mes services pour photographier les concerts, puisque d’une part je savais à travers leur site qu’ils cherchaient du monde pour cette tâche, et d’autre part surtout parce que j’ai très envie de reprendre une activité régulière de photographe de concert, activité qu’il est aujourd’hui très difficile d’exercer en raison des nombreuses barrières qu’élèvent les artistes en concert pour la protection de leur image.

J’ai rencontré au BAG plein de gens sympathiques et enthousiastes autour d’un thème qui me branche, puisque le blues – que j’ai pratiqué il y a longtemps, mais c’est une autre histoire – est à l’origine de tous les genres musicaux que j’affectionne.  En plus, comme j’ai quelques autres compétences qui pourraient être utiles à l’association j’ai décidé de m’engager plus profondément que je ne l’aurais pensé au départ en acceptant un poste au comité et en leur proposant de refaire tout leur environnement web avec la mise en place d’outils pour la gestion de la base de données des membres,  domaines dans lesquels j’ai plus de dix ans d’expérience avec l’ESACT, et autant les mettre à profit !

C’est un exercice intéressant parce que ça me permet de mesurer les progrès qui ont eu lieu depuis 1998, notamment dans les CMS OpenSource de type Joomla qui offrent aujourd’hui un nombre incroyable d’extensions pour toutes les applications qu’on pourrait imaginer dans le cadre d’un site d’association. Finalement nous n’avons pas choisi ce genre de CMS pour différentes raisons et nous somme tournés vers une solution clé-en-main qui offre à peu près tout ce dont nous avons besoin: Wild Apricot. Leur environnement offre la possibilté de créer un site complet avec pas mal de flexibilité sur des thèmes prédéfinis (même si j’aurais préféré un peu plus de flexibilité encore), y compris des pages de blog, de liens un forum, et surtout un logiciel complet de gestion des membres, avec les inscriptions et paiements en ligne, des pages de profile, ainsi qu’un calendrier pouvant accueillir des évènements auxquels les membres peuvent s’inscrire (comme des concerts par exemple). Bref pour un prix relativement modique, un système très complet qu’ils semblent constamment mettre à jour et améliorer. C’est donc lui qui occupe pas mal de mon temps et j’espère pouvoir vous en montrer plus au début de 2009 !

Concepts autour de la céramique

Voilà deux semaines que je n’ai rien écrit et mon fidèle lecteur doit commencer à s’inquiéter ! J’ai peut-être aussi le syndrome orange décrit par Mr Poulet, mais moi ce n’est pas pour l’avoir utilisé, mais pour l’avoir photographié ! Après la fameuse marque jaune, voici la marque orange !

En effet j’ai été pas mal occupé ces temps à préparer une expo. En réalité, ce n’est pas moi à proprement parler qui m’affiche, mais une copine céramiste qui fait son annuelle exposition de Noël, dont j’assure les décors cette année. Dans le passé j’ai plusieurs fois fait des photos de ces oeuvres et c’est un exercice assez sympa de recadrer et voir sous un autre oeil les décorations de ses pièces, et cette année je me suis proposé d’exposer avec elle. Au départ je pensais exposer juste quelques images de ma collection, puis à la réflexion on s’est dit que ça serait beaucoup plus intéressant d’utiliser des images en conjonction avec sa propre expo et de « destructurer et mettre à plat des objets originellement en 3D ». On est donc parti sur plusieurs délires et concepts différents autour de la céramique et de l’image, comme par exemple de photographier en gros plans un motif récurent dans une de ses séries, qui existe sur des fonds de  couleurs différentes, et d’ensuite utiliser 5 des ces images en série répétitives suspendues entre 2 portes, comme un drapeau de prière tibétain (je vois joindrai une image bientôt pour comprendre le concept). On s’est beaucoup amusé à préparer tout ça et l’expo ouvre dans 12 heures et je me réjouis de voir les réactions. D’ici quelques jours je finaliserai probablement tout ça avec un album flickr.

Dans un prochain article de blabla je vous dirai l’autre raison qui m’occupe ces temps, et on parlera de musique cette fois !

Confiture de Halloween

Ca fait quand même quelquechose quand un cador de la cuisine appelle son fils préféré pour lui demander une recette ! Et comme ma maman préférée à l’intention d’en faire profiter ses copines, autant que j’en fasse profiter aussi les miennes ! Voici donc ma recette de confiture à la courge:

Pour environ 10 pots de confiture
Préparation : 75-90 minutes
Cuisson : 40-60 minutes
Choisir une courge, ou deux courges différentes, de type goûteuse et à chaire dense comme de la Butternut, de l’Acorn ou du Potimarron (plus facile à trouver).

  • 2 kg de courge, découpée en dés de 5-8 mm. (Il faut environ 3 kg de courge au départ)
  • 200 g d’abricots secs, découpés en petits morceaux de 5 mm.
  • 2 dl de jus de pomme
  • 1.5 kg de sucre
  • 2 sachets de sucre gélifiant
  • 2 bâtons de cannelle

Mettre la courge, les abricots, le jus de pomme et les bâtons de cannelle dans une casserole et cuire à feu doux pendant de 25 à 40 minutes, jusqu’à ce que la chaire soit tendre.
Le temps de cuisson dépend du type de courge, mais on laissera aussi plus longtemps si préfère avoir moins de morceaux dans la confiture.

Ajouter la moitié du sucre avec le sucre gélifiant et porter à ébullition.
Cuire encore quelques minutes (4-6).

Ajouter le reste de sucre et cuire encore environ 5 minutes et verser immédiatement dans les pots stérilisés.

Variantes

  • Ajouter 1-2 citrons ou oranges coupés en petit morceau, si on veut avoir une confiture un peu plus acide.
  • Remplacer le sucre par de la cassonade,
  • Ajouter des bâtons de vanille en plus, ou à la place de la cannelle.

 

Notre cabane

Le week-end dernier nous nous promenions tout près de l’endroit où je vivais quand j’étais petit (Jura Neuchâtelois) et nous explorions une forêt dans laquelle j’expliquais à ma femme qu’il y avait autrefois une superbe villa à l’abandon, que mes potes et moi n’avions pas vraiment contribué à maintenir en bon état. Il y avait dans cette villa une toute petite tourelle à laquelle nous accédions par un petit passage dans lequel il fallait se faufiler à genoux, avant de déboucher sous un petit toit pointu dans une petit pièce de 2 mètres carré. Evidemment, cela faisait plusieurs années que la villa avait été rasée; heureusement d’ailleurs car elle reste ainsi comme un endroit merveilleux et magique dans ma mémoire, sans aucune altération possible.

Tout en continuant notre périple à travers bois, j’expliquais aussi que nous avions notre cabane dans cette forêt, et comme les petits cochons, la notre n’était ni en paille, ni en bois, mais en briques ! Mes 2 potes et moi avions squatté un ancien pigeonnier que nous avions nettoyé et rendu vivable en y mettant une table et quelques tabourets dans la pièce du bas, la partie supérieure sous le toit étant juste assez grande pour que nous y glissions 3 sacs de couchage pour parfois y passer la nuit du vendredi, à nous faire peur avec des histoires horribles.

J’errais à un endroit en disant que c’était à peu près l’endroit où la cabane devait se trouver, quand je l’ai aperçue entre les arbres ! Je pensais qu’elle avait été rasée avec la villa et je fus vraiment supris de la retrouver là, en me prenant aussi 35 ans d’un coup dans les dents ! 😉 La serrure avait été changée et elle était fermée. Peut-être une autre bande de gamins se prenait-elle pour des aventuriers ?

Tiens, d’ailleurs, un autre de mes potes de jeunesse, devenu menuisier construit encore des cabanes dans les arbres !

Les caves de Gaudi

Palau Guell Si les silences dans Mozart sont encore du Mozart, les sous-sols chez Gaudi sont toujours du Gaudi, en tout cas dans le Palau Guell. Hier soir j’ai revisité quelques photos de Barcelone que je n’avais pas mises dans l’album parce que je ne savais pas trop quoi en faire. Pourtant cette série de 5 images était intéressante, d’abord parce qu’elle montre que la beauté et l’harmonie du travail de Gaudi se retrouve même dans les pièces les moins nobles des maisons, preuve si il en est du souci du détail chez ce grand architecte. Mais aussi parce que la texture de ces briques et les structures présentent un esthétisme graphique certain, bien mis en relief par un éclairage intelligent. J’ai juste retravaillé un peu le rendu de la couleur pour la rendre plus orangée, car la balance automatique des blancs avait un peu forcé sur les jaunes. J’aime bien ce genre d’images, comme j’aime bien en général toutes les photos prises en lumière artificielle. Et un de ces jours je vous reparlerai d’architecture.

–> Autres photos de la série