Bonne Année 2018 !


Mes meilleurs voeux pour 2018 !

Une année se termine et une nouvelle démarre. Comme d’hab. Personnellement, l’année fut assez bonne: plusieurs projets se sont réalisés, dont une expo photo à Bernex qui reste un des mes plus grands plaisirs, et aussi de nombreuses nouvelles opportunités photographiques se sont présentées qui ouvrent de bonnes perspectives pour 2018.

En plus, pour les traditionnels voeux, on m’a commandé plusieurs cartes; bon c’est la même personne qui me les a commandées 😉 , mais j’aime bien préparer des cartes. De plus, un commerce m’a même acheté une photo de feux d’artifice pour créer les cartes à l’intention de leurs clients.

Pour finir, je préfère les années paires, alors vive 2018 !

Lumières Blues – Bernex 2017

Poster Expo Lumières Blues - Bernex 2017
Super bilan pour l’exposition Lumières Blues présentée dans le cadre des rencontres musicales de Bernex, les 31 Août, 2-3 septembre 2017. De nombreux amis  étaient présents lors du vernissage, trop pour que je puisse consacrer à chacun d’eux le temps qu’il aurait mérité et je m’excuse auprès de tous ceux à qui je n’ai eu que le temps de coller une bise et dire bonjour. Pendant le week-end de nombreuses personnes sont passées avec une alternance de personnes connues et de visiteurs de passage (probablement 75%), qui ne nous a laissé aucune minute de répit mais plus de temps pour accueillir chacun et échanger au moins quelques mots, même avec les visiteurs inconnus. 80 personnes ont participé au tirage au sort et le vainqueur  a déjà été averti (désolé pour les autres !). C’est un véritable plaisir également de recevoir vos compliments en direct et d’écouter vos commentaires.

C’est quand même très agréable de voir ses photos tirées sur un bon papier de bonne dimension et bien éclairées. Le rendu d’une photo imprimée est incomparable. D’ailleurs je me souviendrai toujours du jour ou je me suis retrouvé face à un Jimi Hendrix de 1.0×1.5m au San Francisco Art Exchange, photographié par Gered  Mankowitz. Je crois que j’avais passé un quart d’heure devant cette seule photo, et il y en avait des dizaines d’autres !

Merci à tous, merci à la Mairie de Bernex et son service culturel, et au plaisir de vous revoir peut-être dans une autre exposition, qui sait ?

Ceux qui n’auront pas pu venir peuvent découvrir les photos ci-dessous ou rangées dans ce dossier flickr: https://www.flickr.com/photos/sitatof/albums/72157688705488045

Breitling Jet Team

Breitling Jet Team

Ca faisait très longtemps que je n’avais pas assisté à un show aérien et je n’en avais jamais photographié auparavant. Le ciel était bleu en ce beau dimanche ensoleillé, ce qui me faciliterait à priori les prises de vue, supposant que sur un ciel gris ou avec beaucoup de stratus, ça doit quand même être nettement moins rigolo. Comme je n’avais aucune idée de la configuration dont j’aurais besoin, j’ai mis mon 24-70mm sur un des boîtiers, pour faire des photos générales avec le jet d’eau et la rade, pour situer le show, et j’ai monté le doubleur de focal avec le 70-200mm sur mon autre boîtier. En fait, en faisant des essais à vide, je me suis dit que c’était probablement un peu exagéré et j’ai enlevé le doubleur pour me retrouver avec le set typique du photographe de concert. Et je pouvais toujours recadrer drastiquement plus tard si nécessaire ce que j’ai d’ailleurs fait sur un ou deux clichés. Je n’avais de toute façon aucune idée quels cadrages seraient les plus appropriés dans ce type de photographie.

Concernant les réglages, Lire la suite

Grand Feu Fêtes de Genève 2017

Feux d'Artifice Fêtes de Genève 2017

Quand même souvent difficile de prendre le Grand Feu d’Artifice des Fêtes de Genève. Malgré de belles places sur le Pont du Mont-Blanc, le principal trublion était ce faible vent qui rabat et accumule les fumées entre la zone de tir et le pont, pas assez fort pour les dissiper. Bref, pendant le dernier quart d’heure je me suis plutôt concentré sur La Neptune, parée de ses feux et de ces lasers, qui passait régulièrement devant nous.

Voir aussi mon album complet de feux d’artifice sur flickr.

Paléo 2017

Pogo Car Crash Control @ Paléo
Après mon article sur Montreux, je vais revenir aujourd’hui sur l’autre grand festival de l’été en Suisse Romande: le Paléo Festival de  Nyon. Comme Montreux, c’était une première pour moi d’obtenir les accréditations pour y photographier les concerts pour NeoMusic-Live; non pas qu’on me les aie refusé les années précédentes, plus simplement je n’en avais jamais demandé pour diverses raisons. Curieusement, mon histoire personnel avec Paléo commence en même temps que Montreux puisque dans les années 80 les bénévoles de Montreux avaient été invités à participer à une soirée à Paléo, mais j’avoue que je ne me souviens plus qui jouait ce soir-là, ni même quelle année c’était exactement.

Bref, cette année donc, en plus de ma pélerine, de ma casquette et de mes souliers de marche étanches, j’ai pris tout mon attirail de photo pour 4 soirées sur les 6 que compte le festival. Paléo c’est super bien organisé: que ça soit du côté du spectateur ou de la presse, tout roule comme sur du velours, les informations sont claires, les concerts sotn à l’heure et la pluie aussi. J’ai vu pas mal de choses intéressantes, notamment quelques belles découvertes au Dôme, qui accueillait cette année l’Amérique du Sud, dont la chanteuse de reggae Jah9, ou les groupes de Cumbia americano/mexicain tels que Orkesta Mendoza.

Mat Bastard @ Paléo Festival Nyon, Switzerland, 22.07.2017.

Sur les autres scènes j’ai particulièrement apprécié Midnight Oil, que je n’avais plus écouté depuis longtemps et qui se sont produits avec un engagement, une verve et une énérgie restée intacte au cours des années. Un vrai régal d’entendre à nouveau les morceaux qu’on se faisait péter dans les oreilles dans les années 80 ! Sinon au rayon découverte, j’ai adoré le jeune groupe rock garage trash survitaminé Pogo Car Crash Control: le groupe français a fait exploser le club tent et à joué ses morceaux 25% plus vite que d’habitude, à mon avis, puisqu’ils ont fini leur prestation 15 minutes avant la fin prévue. L’autre grand claque, et on reste toujours dans l’énérgie rock, un peu plus punk cette fois, avec la décoiffante prestation de Mat Bastard, ex-chanteur de Skip the Use qui tourne aujourd’hui sous son nom avec un nouveau groupe keupon qui envoie du bois. Les mélodies et les chansons sont bien ficelées, Mat a beaucoup d’humour et sur scène et ça bouge sans arrêt dans toutes les directions. Au départ j’avais juste l’intention de rester pour quelques chansons, mais j’ai dû me faire violence pour m’arracher avant la fin, parce qu’il fallait quand même aller faire des photos de Christophe Maé, qui soit dit en passant était très bien aussi: sympa et super ambiance.

Pour revivre quelques concerts, allez voir la chaîne youtube du Paléo, sur laquelle on trouve de nombreux extraits de concerts.

Lumières Blues – Expo Photo

Dans le cadre des Rencontres Musicales de Bernex, Festival de Jazz du 1er au 3 Septembre 2017, j’exposerai une trentaine de photos de musiciens de concerts de blues, de rock ou de jazz, d’ici et d’ailleurs.
 
Je vous accueillerai:
Jeudi 31 août 2017 dès 18h30 pour le vernissage
Samedi 2 septembre 2017 de 17h00 à 22h00
Dimanche 3 septembre de 12h00 à 15h00 et de 16h00 à 18h00.
Bernex est desservi par les TPG (Bus 47, K, S, J, L – arrêt Bernex-Place) et il y a un parking à la mairie.

Affiche Expo Bernex (pdf)

Beth Ditto – Montreux Jazz Festival

Beth Ditto @ Montreux Jazz Festival
Plus de 30 ans après avoir porté un badge de membre du staff,  le Montreux Jazz Festival m’en a redonné un récemment cette fois pour m’autoriser à prendre des photos lors de 2 soirées de cette 51ème édition pour Neomusic-Live.

Beth Ditto @ Montreux Jazz FestivalJ’avais été bénévole plusieurs années « au Jazz » – comme on dit – entre 1981 et 1986: c’était encore au casino (le nouveau bien sûr, l’ancien ayant brûlé au début des années 70, comme tout le monde le sait) et la taille de l’événement à l’époque n’avait rien à voir avec le festival actuel qui s’est répandu sur les quais sur plusieurs centaines de mètres et offre aujourd’hui plusieurs scènes. Je travaillais dans la salle et j’avais justement l’occasion d’y croiser les photographes de l’époque comme Dany Gignoux ou Edouard Curchod que j’ai eu l’occasion de revoir lundi dernier au concert de Beth Ditto et qui y officie donc depuis plus de 35 ans. J’y suis bien entendu retourné plusieurs fois, mais comme simple spectateur. Je ne vais pas jouer au nostalgique et vous dire si c’était mieux avant ou pas, ce  n’est pas vraiment le but de cette note et il est normal que les choses changent. Je peux juste vous dire que l’organisation actuelle est parfaite, l’accueil est pro et détendu, les gens sont sympas, la programmation est extraordinaire chaque année. Une des plus notables différences c’est qu’à l’époque les photographes étaient assis au premier rang, avaient un couloir de 2 m devant la scène qu’ils se partageaient avec les grosses caméras de la TV et pouvaient photographier tout le concert et aujourd’hui ils se tassent dans un espace de moins d’un mètre de large et n’ont droit qu’aux 3 premiers morceaux.

Beth Ditto était égale à elle-même: enjouée, plaisantant avec le public, très nature et direct sur scène, n’hésitant pas à s’arrêter et rire d’elle-même lorsqu’elle a eu quelques problèmes de voix, vite dissipés. Ayant entendu quelques-un de ces derniers titres, notamment « Fire », qui me rappelle la chanteuse Carmel des années 80, je m’attendais à un concert plus dépouillé, plus sobre musicalement qu’avec Gossip. Mais il n’en a rien été: la voix de Beth Ditto est soutenue par d’excellents musiciens à haute énérgie qui remplissent formidablement l’espace et assurent un fond rock/punk/disco du même acabit que Gossip. Mention spéciale à la guitariste Kelly Apple, très photogénique en plus d’être une excellente guitariste.

Pet Shop Boys, qui suivait, était pas mal du tout, mais j’avais l’impression que rien n’avait changé depuis la fin des années 80, sinon le light show. Les photographes n’avaient le droit de prendre des photos que depuis le milieu de la salle (mes excuses à tous ceux que nous avons bousculé), mais c’était suffisant puisque sur scène il ne se passait pas grand chose, sinon le gigantesque lightshow déjà cité.

Pet Shop Boys @ Montreux Jazz Festival

La Fumée Nuit-elle gravement aux Photos ?

Molly Gene One Whoaman Band @ Blues Rules

Vous entendrez la plupart des photographes de concert râler sur 2 sujets en particulier: sur les conditions de lumière du spectacle en premier lieu, sujet récurrent comme la pluie et le beau temps au café du commerce, et juste après sur l’utilisation de fumigènes, qui fera l’objet de mon billet aujourd’hui. Je commence par préciser que personnellement je ne me plains pas souvent ni de l’un ni de l’autre et je fais avec ce que j’ai et voilà; si je voulais tout maîtriser je ferais de la photo de studio et non pas de la photo live.

Grainne Duffy @ FestiverbantLes fumigènes sur scène peuvent être très sympas: on en a besoin par exemple pour mettre en évidence certaines structures des lumières, comme par exemple quand un spot part en rayons comme ci-contre, ou crée des formes géométriques dans la fumée. Au fond de la scène, la fumée crée des tâches de lumière et tapisse de jolies couleurs qui tranchent avec les noirs qu’on trouverait habituellement, introduisant plus de douceur par rapport à un projecteur qui éclairerait le fond de manière beaucoup plus brutale. Mais le problème avec la fumée c’est qu’elle devient très rapidement trop envahissante: une quantité mal dosée, des générateurs de fumée placées à côté du batteur et branchés en permanence et on est certain qu’on ne verra pas le batteur de tout le concert.

deltaR @ FestiverbantTrop de fumée au premier plan créera d’horribles reflets de couleur et rendra évidemment difficile l’ajustement de la netteté sur les musiciens. La fumée entre l’appareil et le sujet est d’ailleurs très trompeuse: l’oeil pourra percevoir assez bien les traits du sujet et donnera le sentiment d’un bonne visibilité, mais on se rendra compte que ce n’est de loin pas suffisant pour l’appareil photo qui rendra une photo très imprécise et surtout des dominantes de couleur qui se réfléchissent dans la fumée. Je pense que le cerveau nettoie tout seul ce type d’images.

AwekPar contre si elle est bien utilisée et en dosage maîtrisé, une large palette de possibilités et de défis intéressants s’offrira au photographe, comme celui d’attraper le moment exact où le musicien est nimbé de veloutes de fumée, son visage ou certaines parties de son corps émergeant nettement des nuages environnants. L’exercice est souvent plus facile dans les concerts en plein air parce qu’il devient possible d’anticiper les mouvements et les dégagements de fumée en fonction de la direction et la force du vent en offrant du coup plus d’opportunités intéressantes par rapport à la fumée en salle, qui aura plus de peine à s’évacuer et restera également plus compact, en grosse masse grise.

Swamp Train @ Blues RulesEn conclusion, je trouve que l’utilisation de générateurs de fumée sur scène ouvre l’éventail des possibles en offrant plus de variété photographique que les concerts sans fumée, mais également de plus grands défis. A condition que cela soit fait avec modération.

Le sujet m’a été inspirée par les dernier concert auquel j’ai assisté, à Samoëns, avec un équilibre de lumières et de fumée qui était nickel.
Royal Southern Brotherhood @ Sierre Blues Festival

Awek

Awek
Awek est probablement mon groupe de blues français préféré et si il ne l’est pas parce que certains groupes sont très difficiles à comparer si on y réfléchi trop, il est au minimum dans mon top 3. J’ai rencontré les toulousains en 2010, lorsqu’ils sont venus au BAG à Genève lors des premiers concerts de l’association et je n’ai cessé depuis de les croiser avec bonheur à différents endroits, dont le European Blues Challenge à Berlin ou le Sierre Blues Festival. J’aime leur style très varié allant du pur Chicago Blues à la Nouvelle-Orléans, en passant par des tonalités de musique Cajun et toutes sortes d’autres influences, mais mêlant tous ces styles dans un son et un style propre à Awek. La section rythmique formée par Olivier Trebel et Joël Ferrand  est à toute épreuve: solide, groovant et swingant. Bernard Sellam est un excellent chanteur et guitariste et un très charismatique showman et Stéphane Bertolino, qui complète  le quatuor, est un harmoniciste hors-pair qui arrive mettre dans son instrument de 10 cm une section entière de cuivres, y compris le trombone. De plus, ils sont tous très photogéniques, ce qui est bien pratique :-).
C’était donc un bonheur de les retrouver au Festival Blues en Giffre le 18 mars 2017 dans la très belle salle du Bois aux Dames à Samoëns, où pour l’occasion l’excellent Eric Church remplaçait à la basse Joël Ferrand.
Et n’hésitez pas à acheter leurs albums, les 3 derniers sont exellents ! (et les autres aussi)

Magma

J’ai dû réviser mon kobaïen pour le 8 mars car il était bien rouillé: la dernière fois que j’ai entendu Magma en concert ça devait être dans les années 80 et je n’écoutais moi-même pas beaucoup de zeuhl, mais j’appréciais néanmoins beaucoup ce groupe intemporel et original dont quelques-uns de mes amis étaient grands fans. L’avantage d’être intemporel, c’est que ça ne vieillit pas d’un iota et le concert magistral qu’à donné Magma à l’Alhambra en est la preuve. Christian Vander (batteur et membre fondateur) et ses acolytes nous ont livré un concert puissant et magnifique, voguant en quelques morceaux sur des sonorités variées autant qu’étranges, des rythmes organiques ou destructurés et des choeurs tendres ou furieux, dans un ensemble très jouïssif.

Un de mes amis batteurs présents à la soirée (Bernard Trontin, Young Gods ,  Fanfareduloup) m’a appris que jouer du Magma lorsqu’il était un gamin débutant lui avait révélé que la batterie est un instrument à part entière et pas seulement un simple support pour assurer un rythme comme on pourrait se l’imaginer. Ce qu’on comprend facilement quand on écoute Vander.

Pour un avis mieux éclairé, aller voir le compte-rendu de mon ami Alias, un vrai spécialiste de rock prog (entre autres choses).

Magma @ L'Alhambra