T’es allé au Paléo ?

Chapiteau and Club tent A la question que tous les paléophiles se posent quand ils se rencontrent dès la fin du mois de juillet, je réponds « oui ! » en me préparant à ajouter « jeudi et dimanche » en écho à la 2ème question rituelle : « T’es allé quel soir ? ».

Pour ceux qui ne le savent pas, le Paléo Festival est un des plus grands festivals (non, on ne dit pas des festivaux) de musique en plein air d’Europe et probablement aussi un des plus anciens, et accueille 120 concerts et plus de 220’000 spectateurs en 6 jours. L’ambiance y est très sympa, les prix d’entrée et les prix pratiqués dans les différents stands sont très corrects, surtout lorsqu’on voit l’explosion ces dernières années des prix des billets pour les tournées conventionnelles des artistes.

Yael Naim Paleo Festival Nyon Parmi les plus belles découvertes pour moi, je citerai principalement Yael Naïm. Je connaissais comme tout le monde son tube « New Soul » – que je trouvais très sympa – mais j’étais loin de me douter du talent de la petite ! Musicalement très riche, avec des influences puisées dans la pop, le folk ou le jazz, ses chansons sont servies par une voix magnifique avec d’un timbre chaleureux et aux possibilités immenses, accompagnées de musiciens excellents. (Tiens c’est con, je viens de voir que sur le site ils utilisent aussi « pop, folk et jazz » mais dans un autre ordre 😉 ). Je me réjouis de découvrir son nouvel album !

Je ne suis pas un grand connaisseur de musique classique, mais j’ai été impressionné par Gilles Apap au violon, accompagné par l’orchestre de chanvre de Genève (sic : j’ai toujours adoré détourner le terme « orchestre de chambre »). Un virtuose qui nous a mené à travers Mendelssohn après nous avoir gratifié de Bach, de reels et de jigs irlandais, avant de conclure en rappel avec une « danse carrée » québécoise. Un vrai régal !

R.E.M avait un son très rock, très nerveux et utilise dans son show les écrans géants comme des éléments complètement integrés au spectacle en projetant des images du groupe, comme tout le monde,  mais filmées par leurs propres équipes en rythme avec la musique, retravaillées et redécoupées un temps réel pour un résultat très réussi. Mais au bout d’une demi-heure, ce spectacle sous amphétamines lasse un peu.

Manu Chao & Radio Bemba Sound System Pour finir avec les frenchies, Manu Chao à fait un concert très pro, impeccable musicalement, très sympa et sans s’économiser comme il le fait toujours. Je ne l’avais jamais vu en solo sur scène et j’ai beaucoup apprecié ! Un dernier petit mot pour Dionysos, égaux à eux-mêmes (4e venue ici en 8 ans): toujours aussi fêlés, sautant sur scène (et hors scène, voir leur site), dans un spectacle de furie et d’énergie pure.

Pour ceux qui ont un peu de temps, n’hésitez pas à aller voir les extraits de concerts sur le site officiel.
Merci Paléo, encore un festival réussi !

PS: tiens à propos, je vous ai dit que j’avais mis en ligne un nouvel album photo Paleo ? 😉

Contemporary Landscape Practice

Une des raisons pour lesquelles j’avais envie de faire un blog était de commenter quelques images extraordinaires comme celle-ci, que je découvre quand je me ballade sur le web.

Ce paysage a été mis en ligne par un auteur japonais répondant au pseudo de f l u x qui avec son ami femtowork font partie d’un collectif, le c l p (contemporary landscape practice),dont la démarche est (je cite) la recherche de la méthodologie de l’expression moderne de la photographie de paysage – mais ça, ça doit être une vague approximation d’un concept compliqué qui tient dans un idéogramme japonais.

Techniquement, ces personnes travaillent sur de la vraie pellicule et en format carré Hasselblad. Les flous sont certainement obtenues grâce à des poses longues sure des surfaces mouvantes comme de l’eau. Je trouve que le résultat est fascinant, les paysayges en noir/blanc en sortent complètement dépouillés, d’une sobriété et d’une beauté rares ! C’est simplement très zen, mais avec une approche moderniste, des formes et structures droites ou rectilignes sorties de la main de l’homme opposées à des courbes naturelles. Il faut noter aussi, l’utilisation dans les titres des photos de symboles graphiques résumant l’image. J’adore.

Je n’ai malheureusement rien trouvé de plus sur internet, mais je garde un oeil ouvert sur le nom de Hironori, pour rien au monde je ne manquerais une de ses expos !

Pour finir je vous mets encore une image de son compère femtowork.
Sayonara !

En complément d’info et pour ceux qui lisent couramment le japonais, voici le blog de f l u x (Hironori Nakamura) –> http://fluxus.exblog.jp/

All rights reserved on these pictures © f l u x and © femtowork

Bienvenue sur le BlogATof

Break at Forcalquier

Bon ça y est, je m’y suis lancé, je me suis installé un blog avec des extensions, des thèmes, des widgets et j’ai amplement merité cet apéritif !

Pourquoi un blog ? Ben tiens, je me pose la même question. Surtout que j’ai installé wordpress sans avoir aucune expérience des blogs, pour n’en avoir fréquenté quasiment aucun à part celui de mon pote Alias de temps en temps, et surtout n’avoir jamais même essayé d’y participer ! Alors pourquoi ?

Parce qu’en fait, moi je suis plutôt un mec d’image: je peux passer des heures à regarder des photos sur Flickr ou sur d’autres galeries, mais lire des tartines en général m’ennuie dès qu’il y a plus de 2 paragraphes. J’ai bien dit « en général » parce que dans la vie courante je lis quand même beaucoup. Et quand je me dirige vers l’écrit, j’ai une préférence pour l’environnement coopératif qu’offre le format du forum: une ou deux phrases par-ci par-là et une discussion qui s’ouvre comme autour d’une table de bistrot. D’ailleurs j’ai même mon propre forum pour ça, où se réunissent quelques potes rencontrés à droite à gauche pour y tailler des bavettes.

Alors pourquoi ? Bon d’abord, il y avait longtemps que je n’avais plus experimenté quelquechose de nouveau sur le web. Ca, c’est fait ! Mais est-ce que ça suffit, ça ? Non, pas vraiment. En fait ces temps je commence à avoir envie de m’exprimer et me raconter, ou raconter tout court. En fait, souvent j’ai envie de commenter une photo que j’ai faite et envoyée sur Flickr, raconter les circonstances, l’environnement, bref, donner un peu de profondeur à ces clichés. Je ne sais même pas si je le ferai, ni à quelle fréquence, mais bon, ça c’est une autre histoire !