Breitling Jet Team

Breitling Jet Team

Ca faisait très longtemps que je n’avais pas assisté à un show aérien et je n’en avais jamais photographié auparavant. Le ciel était bleu en ce beau dimanche ensoleillé, ce qui me faciliterait à priori les prises de vue, supposant que sur un ciel gris ou avec beaucoup de stratus, ça doit quand même être nettement moins rigolo. Comme je n’avais aucune idée de la configuration dont j’aurais besoin, j’ai mis mon 24-70mm sur un des boîtiers, pour faire des photos générales avec le jet d’eau et la rade, pour situer le show, et j’ai monté le doubleur de focal avec le 70-200mm sur mon autre boîtier. En fait, en faisant des essais à vide, je me suis dit que c’était probablement un peu exagéré et j’ai enlevé le doubleur pour me retrouver avec le set typique du photographe de concert. Et je pouvais toujours recadrer drastiquement plus tard si nécessaire ce que j’ai d’ailleurs fait sur un ou deux clichés. Je n’avais de toute façon aucune idée quels cadrages seraient les plus appropriés dans ce type de photographie.

Concernant les réglages, Lire la suite

Feux de Genève 2012

Je vous ai quelquefois parlé de ma passion pour les photos de nuit, qu’îl s’agisse de carrousels ou de feux d’artifice, et je n’ai jamais eu l’occasion de faire de photos des feux d’artifice des Fêtes de Genève depuis que je m’y suis remis. Voilà qui est chose faite, et depuis un excellent emplacement de surcroît. Ce genre de photos est assez marrant à pratiquer parce qu’à chaque fois qu’on déclenche on ne sait pas exactement comment le tableau va se développer – un peu comme la boîte de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber –  et on regarde les feux d’une manière un peu différente des autres spectateurs. En effet le photographe regarde des tranches de feux de 0.5 a 6-8 secondes et imagine ce qui est en train de se graver sur son capteur dans ce laps de temps, redoutant qu’un feu mal placé ne vienne déranger l’équilibre de ce qu’il est en train d’enregistrer. C’est assez amusant comme exercice.

Feux d'Artifice @ Fetes de GeneveJ’ai pris pas mal de photos et au moment du choix j’ai eu des difficultés pour trier et couper drastiquement ce qui n’était pas dans les jalons de l’esthétisme du feu d’artifice: on se rendra en effet vite compte en rcherchant sur le web que la plupart des photographes recherchent la belle corolle, le bel épanouissement du feu, et si possible que la fumée se soit déjà un peu dissipée (la fumée est l’ennemi numéro un du photographe). Et au moment du tri il y a beaucoup de choses un peu abstraites, un peu fofolles que j’ai préféré garder plutôt que de ne conserver que ce qui fait les canons de la beauté artificière. J’ai même poussé l’audace à mettre des photos en noir-blanc, ou au moins en monochrome. Bref, je me suis bien amusé, il faudra que j’y retourne !

Ah, et avant de vous quitter je vous laisse la photo ci-dessus en supplément. parce qu’on y voit probablement l’incident technique qui a nécessité une interruption de quelques minutes du spectacle.

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Lumières dans la Nuit II

 

Blues Rules 2010

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Honkeyfinger @ Blues Rules Three weeks ago I was at the Blue Rules Festival Crissier 2010, first because the BAG (Blues Association of Geneva) was collaborating closely with Thomas Lecuyer and Vincent Delsupexhe for the organisation of this event, and secondly on a more personal level, I was involved as one of the official photographers of the festival. But in any case, I would have been there because there was lots of blues !

For it’s very first attempt, this festival has been a success on several aspects. The program was interesting with very much diversity in the various types of blues being played, from the old jazzy 20’s blues played by Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders to much more contemporary psychedelic sort of blues, as demonstrated by Honkeyfinger (top picture), Dave Arcari or the Black Diamond Heavies. In any case, although some purists might think there could have been more of « classical » delta blues (whatever that is), the show was very interesting.

Bena & Ptaszek @ Blues RulesIt’s very difficult to really highlight any of the artists who played at Blues Rules, as they were all excellent and all put their very best in their 1 hour set. But amongst all, my preferred groups I have really discovered there were Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo, and Bena & Patzcek (middle picture) because I am personnaly a more « classical » type of blues aficionado, with a special note for the Scissormen (bottom picture) and their rock’n’roll attitude, but apart one ore two rare exceptions I really appreciated all of them ! And if I have time I will be back to some of these bands on this blog, which would also deserve some credits, such as Hell’s Kitche, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

Il y a trois semaines j’étais au Blues Rules Festival de Crissier 2010, premièrement parce que le BAG (Blues Association de Genève) a collaboré de près avec Thomas Lecuyer et Vincent Delsupexhe pour la mise en place de cet évènement, et deuxièmement et sur un niveau plus personnel j’étais un des photographes officels du Festival, mais j’y serais de toute façon allé parce qu’il y avait plein de blues !

Scissormen @ Blues Rules Pour son premier essai, ce festival a été magistralement transformé en succès. Le programme était intéressant et présentait une grande diversité dans tous les différents types de blues qui ont été joués, depuis un vieux blues un peu jazzy pratiqué par Veronica Sbergia and the Red Wine Serenaders à des blues plus contemporains et psychédéliques, comme celui de Honkeyfinger (photo du haut), Dave Arcari ou les Black Diamond Heavies. Et bien que certains puristes puissent penser qu’il aurait pu y a voir plus de delta blues classique (quoique cela recouvre), le spectacle était très intéressant.

Il est très difficile de mettre en évidence l’un ou l’autre des artistes qui ont joué au Blues Rules, car ils étaient tous excellents et ont tous mis toutes leurs tripes dans leur prestation d’une heure. Mais parmi tous, et parce que je suis un aficionados de blues plutôt classique, j’ai particulièrement aimé les découvertes pour moi qu’étaient Veronica Sbergia, Blue Mother Tupelo et Bena & Patzcek, (photo du centre) avec une mention spéciale au Scissormen (photo du bas) et leur attitude scenique rock’n’roll. Mais à part quelques rares exceptions, je les ai vraiment tous aimés ! Et si j’ai le temps, je reviendrai sur l’un ou l’autre de ces groupes dans ce blog, qui mériteraient qu’on parle d’eux comme Hell’s Kitchen, Reverand Tom Frost, Red Mouth ou Reid Paley.

All the photos – Toutes les photos — > http://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157624089090118/

The Del Moroccos

The Del Moroccos @ First Rock CafeLe vieux rock des 50’s-60’s n’est pas forcément mon genre de rock préféré, bien que j’apprécie le rockabilly ou ce bon vieux Mille Balais et ses Moquettes, mais c’est comme tout: quand c’est aussi bien fait que les Del Moroccos et en public, ça peut être absolument génial !

C’était le vendredi 9 à l’ancien First Rock Café de Plan-les-Ouates où s’étaient retrouvés toutes les vieilles américaines, les Harleys, leur propriétaires portant bananes, rouflaquettes et tatoos, accompagnés de leurs belles en petite jupe et queue de cheval. Voilà pour le décor très sympa de cette soirée.

The Del Moroccos venu de Chicago s’appuient d’abord sur les qualités vocales de leur chanteuse Gabrielle Sutton: une voix assez haut perchée mais pas trop non plus, puissante et chaleureuse, servie par une puissante section rythmique et l’excellent jeu de guitare de Jimmie Sutton. Josh Bell apporte au groupe une petite touche de ska et renforce la section rythmique, et il ne faut surtout pas oublier – mais quel homme le pourrait – les shoubi-dou-wap des deux choristes Adrienne et Sarah, infatigables show girls tout au long de leur prestation.

Leur style est un savant mélange de rock 50’s, de Rockabilly, de ska et de Rythm’n’Blues, mais encore une fois, je ne suis pas un spécialiste et le mieux est donc d’aller sur leur espace myspace pour vous faire votre propre idée !

Pour en écouter plus: Myspace The Del Moroccos
Pour en voir plus : Photos sur flickr

Get yer ya-ya’s out

Get yer ya-ya’s out est mon cadeau d’anniversaire 2010 et je dois dire qu’il me fait énormément plaisir à plus d’un titre. En novembre 2009 cet album des Stones a été réédité pour commémorer le 40e anniversaire de leur concert au Madison Square Garden de new York en y ajoutant des chansons qui n’étaient pas présentes sur l’album original, un CD de bonus avec BB King et Ike & Tina Turner et enfin un DVD en 5.1.

Je l’ai déjà esquissé dans un précédent article sur les Beatles, mais la période 1968-70 est à mon avis la meilleure période du rock’n’roll et de la pop, et c’est aussi ma période d’éveil consciente à la musique; je me demande d’ailleurs si les 2 sont liés. The Who enregistraient Live at Leeds et venaient de sortir de Tommy, les Beatles enregistraient leurs plus beaux morceaux à Abbey Road, les Doors avaient composé Light my Fire et Led Zeppelin était en train d’incuber Stairway to Heaven. On pouvait entendre dans les festivals de Woodstock et de l’Ile de Wight le grand Jimi ou Carlos Santana et c’est aussi l’époque où les plus belles couvertures de disques étaient produites.

Au Madison Square Garden, les Rolling Stones ont joué le sublime et explosif Midnight Rambler – qui reste un de mes morceaux préférés à écouter ou jouer – une version inégalée de Sympathy for the Devil sans les « hou-hou », Jumping Jack Flash, Honky Tonk Woman, mais aussi Love in Vain, très beau morceau de Robert Johnson. Cette rééditon nous rappelle donc que les Stones sont au sommet de leur art, complètement en phase avec leur héritage rock (Chuck Berry) ou blues, notamment avec le bonus track You Gotta Move de Fred McDowell. Le livret qui accompagne le coffret ne pouvait que me plaire lui aussi, puisqu’il est écrit en grande partie par Ethan Russell, un photographe qui a accompagné les plus grand, y compris les Stones pendant cette tournée, qui dévoile quelques anecdotes à propos des photos prises lors de ces concerts, avec d’outres commentaires historiquement intéressants.  En conclusion: que du bonheur !

Quand je pense en plus qu’à l’époque j’habitais à moins de 100 km du Madison Square Garden et à environ 200 km de Woodstock… C’est peut-être ça le truc: j’ai senti et me suis impregné de quelquechose qui était dans l’air à cette époque-là 😉

Et je vous laisse avec le teaser.

Paleo09

Heidi Happy @ Paleo09 Cette année à Paléo nous avons decidé d’aller écouter surtout les filles ! Ce n’était pas du tout conscient en fait, mais je m’en rends compte a posteriori en regardant les photos. On est bien allé écouté 2-3 gars, mais en plus je ne les ai presque pas photographiés ! (mais ça, finalement , c’est moins étonnant).

Heidi Happy, fut une belle découverte. Cette jeune fille, héritière de la dynastie des lits Happy, fait des chansons complètement à son image: souriante, sympa, fraîche et sautillante. En voilà une qui porte bien son nom, même si il est faux.

Une autre qui porte bien son nom c’est Evelinn Trouble, qui fait plutôt dans le pop-rock-punk, même si SonSpace indique les genres Rap Chrétien / Pop Chinoise (comme quoi il ne faut pas croire tout ce qui est écrit). Bref, bien troublante, Evelinn ! (mais ma femme a detesté autant que j’ai aimé !).

Evelinn Trouble and Trespassers @ Paleo09Ayo… non je ne ferai pas un jeu de mot foireux, genre ayo, ayo la voix ! (ayo ayo étant un hélvétisme vaudois qu’on pourrait traduire par ouille, ouille, ouille). Ayo, c’est très sympa, très peace and love, jolie voix, plein d’énergie mais ça manque peut-être juste d’un peu plus de varaition, les chansons ayant tendance à se ressembler. D’ailleurs à priori c’est que je pensais de Tracy Chapman avant qu’elle n’entame son concert et je fus déjà très surpris d’entendre dès la première mesure une grosse guitare bien rock pour l’accompagner. FInalement enchanté par la prestation de la dame, qui nous a presenté un show plein de surprises, avec des passages bien électriques dans lesquels elle prenait elle-même du plaisir à faire hurler sa guitare ! Bon j’exagère un peu, ça reste une protest folk singer, mais bien moins sage que ce à quoi je m’attendais !

Parmi les mecs, il y avait Moby, très sympa, un peu trop disco/house, mais bien punchy qui avait l’air de bien s’amuser sur scène. Et aussi Francis Cabrel. C’était bien. D’ailleurs j’ai même pris une photo. Si, si, c’est bien lui qu’on voit tout seul là, au milieu de la scène ! Et que dire de plus, sinon que c’était très bien, il chante très bien les chansons de Francis Cabrel.

Francis Cabrel @ Paleo09

Dans un prochain épisode je vous mettrai des photos du site de Paléo lui-même. les autres photos de concert sont ici.
–> Paleo 2008