Yvan Franel @ Le Box

Yvan Franel @ Le BoxYvan Franel, le chanteur du groupe Stevans était au Box à Carouge hier soir sans ses acolytes pour un concert acoustique très intéressant. En effet, si on a pu voir et entendre Stevans sur toutes les scènes de festivals et sur toutes les ondes depuis quelques temps, il est assez rare d’avoir la chance d’entendre des versions acoustiques de leurs chansons pop/rock. Et je dois avouer que même si je connaissais et reconnaissait déjà le talent du groupe et de son chanteur, j’ai été impressionné par cette très belle prestation mettant en valeur la voix et les mélodies du groupe, sur un accompagnement sobre de guitare ou piano. C’est aussi à cela qu’on reconnaît de belles chansons: quand il ne leur faut qu’une voix et une guitare pour s’épanouir.

Chris Maldah est venu retrouver Yvan sur scène pour interpréter une très belle version à 2 voix de sa chanson Adrianna et les acolytes d’Yvan,  John et Bruno sont venus l’accompagner pour une dernière chanson inédite de Stevans, avec John au tambourin et Bruno au « crâne avec des boules dedans ». Et on se réjouit quand même de les retrouver à 3 pour de nouveaux shows explosifs !
Toutes les photos de ce concert dans ce diaporama.

Yvan Franel @ Le Box

Autres articles dans lesquels Stevans est cité:
http://blog.sitatof.com/2010/11/12/red-dog-blues-band-aux-pre-saturnales/
http://blog.sitatof.com/2010/08/02/tes-alle-a-paleo-2010/

Leysin Rock Festival – Alain Bashung

Alain BashungEn 1987, nous avons participé au 1er Leysin Rock Festival, mon amie et moi (amie devenue entre-temps ma femme, mais c’est une autre histoire). Je crois que ce festival avait l’intention d’être entièrement consacré au rock, si ma mémoire est bonne, et était probablement un des premiers nouveaux festivals en suisse romande pour changer de Montreux ou de Paléo, les inévitables mastodontes de l’époque qui n’offrait pas d’autres alternatives (si ma mémoire est bonne). En tout cas, nous nous réjouissions de ce nouveau venu. Mais Leysin n’est pas aussi facile d’accès que Montreux ou Nyon, et la meteo alpine un peu plus capricieuses et le festival s’est arrêté en 1993 après quelques années difficiles. Pour ce premier volet en 87, je ne me souviens pas que le temps ait été difficile, je me souviens juste du long bouchon pour redescendre de la montagne. Sur scène nous avons vu Bashung dans une superbe prestation, alors qu’il venait de sortir de Rio Grande. Cette année-là il y avait aussi Bernard Lavilliers, Charlélie Couture et Catherine Lara, notamment (j’y étais peut-être qu’un jour d’ailleurs).

Pour d’autres vieilleries, voir mon article sur Carmel.

Les cadeaux sont sous l’sapin !

Ce mois, j’ai laissé (un peu) mon appareil photo de côté pour faire un peu de musique. Comme ça fait à peu près 20 ans que je ne suis plus remonté sur une scène, ma femme a immortalisé la scène avec son nouvel iphone (la geek !).

Mais avant les cadeaux, d’abord la petite histoire. Nous avons organisé pour la dernière soirée du BAG un petit concours pour désigner le musicien ou le groupe qui présenterait le meilleur blues de Noël (désigné par applaudimètre). Je me suis dit que je pourrais y participer, parce que j’ai assez rapidement trouvé un refrain sympa sur l’air de « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Mais de là à aller affronter la scène seul il y a avait un gouffre, alors j’ai demandé à mes potes de DeltaR si ils me feraient l’honneur de m’accompagner dans cette aventure. Ce à quoi ils ont répondu favorablement et c’était d’autant plus gentil qu’ils bossent comme des fous pour enregistrer leur premier CD, ce n’est donc que le soir avant que nous avons pu répéter avec Nico (guitare) et Jean-Phy (batterie)(Gab était absent). Ca m’a tout de suite plu, parce que DeltaR intérprète ce morceau plutôt comme Robert Johnson, et moi je le chante plutôt à la Blues Brothers, mais le collage des deux fonctionnait assez bien. J’ajoute pour la petite histoire que Jean-Phy et moi nous connaissons depuis l’âge de 8 ans (ce qui fera donc 40 ans le printemps prochain) et qu’il était le batteur de mon premier vrai groupe (Glad), il y a plus de 30 ans. Donc, nous revoilà sur scène pour un bon moment sympa qui m’a mis sur un petit nuage, d’autant plus que nous avons gagné le concours ! Alors merci DeltaR !

La soirée fut très sympa et plusieurs concurrents présentèrent des versions très originales de chansons existantes ou des créations pour l’occasion !

Beatles for Sale

Suite à la remasterisation de l’intégrale des Beatles, nous (enfin surtout « j’ai ») avons craqué et nous l’avons achetée bien avant Noël. Les Beatles sont probablement le groupe que je connais le mieux, ils ont bercé mon enfance à partir de 7-8 ans et ne m’ont jamais quitté même si par la suite je me suis ouvert à de nombreux autres styles musicaux.

Mon premier souvenir des Beatles remonte à 1968-69, alors que j’habitais au USA, de retour de l’école chez mon copain Paul (ça ne s’invente pas), son grand frère nous fit écouter un truc formidable d’un album qu’il venait d’acheter. Ne m’intéressant pas encore à la musique à cet âge là, j’avais juste retenu une mélodie sympa et entraînante, pour complètement oublier tout ça quelques minutes plus tard. Ce n’est que quelques années plus tard, de retour en Suisse dans les années 71-72 qu’un jour j’entends à nouveau « Ob-la-di, Ob-la-da » à la radio et me souviens du morceau entendu des années plus tôt chez Paul. En âge cette fois de retenir le nom du groupe, j’ai commencé de collecter et écouter tout ce qui existait sur les Beatles, allant jusqu’à me faire offrir pour Noël l’intégrale des partitions que je me suis mis à apprendre à la guitare. Ca c’est pour la petite histoire.

A l’époque j’avais beaucoup emprunté de disques pour les mettre sur cassettes (pirate !), et comme je connaissais quasiment toutes les chansons par coeur et étais passé à autre chose dans les années 1985-90, je n’avais racheté aucun des CD lorsqu’ils furents numérisés, si ce n’est juste les deux fameuses compilations rouge et bleu. De ce point de vue-là, au moins je n’aurai pas de doublons avec cette intégrale.

C’est assez sympa de suivre à nouveau la progresssion et l’évolution des Beatles, en lisant les notes historiques qui ont été ajoutées dans chaque CD. Il y a pas mal de choses que j’ai redécouvertes, notamment des années 1964-65, mais pour les oublier à nouveau rapidement parce que pour moi l’album « Beatles for Sale » n’est de loin pas un des meilleurs, mes préférences allant soit aux très vieux morceaux plutôt rock’n’roll, ou surtout à toute la partie expérimentale qui débute dans l’album « Revolver ».

De nombreux articles ayant parus à ce propos, je ne vais pas m’étendre sur le « nettoyage » des bandes pour ces remasterisations, seulement pour dire que l’amélioration est bien réelle et s’entend: le son est beaucoup plus clair, les différentes pistes mieux séparées. Je ne vais pas non plus épiloguer sur l’aspect commercial avec la sortie simultanée du jeu, parce que personne ne m’oblige à l’acheter, mais si ça peut faire découvrir les mélodies des Beatles aux jeunes générations, pourquoi pas. Une chose est sûre, je ne regrette aucunement cet achat !

http://en.wikipedia.org/wiki/Apple_Records
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Beatles

Moriarty, pas celui de Sherlock Holmes

Moriarty est à la musique ce que Tarantino est au cinéma.
C’est un raccourci qui n’engage que moi, mais ce qui est sûr qu’en sortant de leur concert presenté dans le cadre du festival Voix de Fête, je suis dans le même état d’esprit de bonheur et de plaisir qu’en sortant de Pulp Fiction ou Kill Bill. Comme Tarantino dans ses films, Moriarty nous entraîne dans son propre univers fait de country, de blues, de rock ou de folk irlandais et nous raconte en chansons des histoires absurdes, tendres et marrantes à la fois. Ce n’est pas Gilbert le chamois empaillé qui nous contredira. Et pour finir avec la comparaison avec Tarantino, il y a aussi des clins d’oeils à des genres différents dans leurs chansons et une grande auto-dérision sur scène. Ceci dit, même si vous n’aimez pas Tarantino, allez voir Moriarty sur scène !

A mentionner en première partie le groupe Hirsute qui nous a entraîné lui aussi dans son propre univers: un monde étrange sur une base de chanson française à laquelle on ajouterait des sonorités du monde très intéressantes, des mélopées d’Orient ou d’Asie et des enchevêtrements de voix et d’instruments envoûtants et très réussis ! A découvir sur MySpaceMX3 ou surtout dans une salle près de chez vous, parce qu’il n’y a rien de plus beau qu’un concert live !