BAG Jams

BAG Jams 6.2.2009Nous avons organisé dans le cadre du BAG 2 soirées de Jams auxquelles nous avions convié tous les musiciens que nous connaissions, qui ont été nombreux à y répondre favorablement. Les deux soirées furent un peu différentes, la première était plus blues pur et la deuxième est parfois partie dans des impros jazzy, scat ou rap tout à fait sympathiques. Si lors de la première nous avons entendu principalement les instruments traditionnels du blues (avec beacuoup de harmonicistes, et des bons !) nous avons eu l’excellente surprise d’accueillir le lendemain des trompettes, un accordéon et surtout un cor ! Très surprenant et très étonnant, je n’en avais personnellement jamais vu dans ce cadre-là !

En conclusion une expérience très sympa et à renouveller régulièrement !

Pour ma part la tâche d’assurer la couverture photographique de l’évènement fut assez rude: en effet il s’agissait surtout d’essayer d’obtenir au moins une ou deux photos de chacun des participants en essayant de ne rater personne dans les 2 sens du terme (soit l’oublier, soit rater la photo). Et tout ça dans des conditions d’éclairage qui étaient un peu moins bonnes que les concerts habituels. En conclusion je crois que je ne m’en suis pas trop mal sorti; j’ai parfois gardé des photos que j’aurais rejeté en d’autres circonstances, mais il y avait des attitudes et des échanges de regards qu’il fallait garder même si la photo n’était pas réussie techniquement. Parce que le Blues, c’est surtout de l’émotion.

My baby, she’s got a new BAG

Ces trois derniers mois ont été consacrés en grande partie à la création nu nouveau site du BAG (Blues Association de Genève). Lorsque j’ai rejoint l’association j’ai proposé de migrer le site sur un système de CMS pour permettre à plusieurs personnes de mettre à jour les pages et les infos sans avoir de connaissance en HTML. Parmi les systèmes que nous avons envisagés nous avons été assez rapidement séduits par Wild Apricot que j’ai décrit dans un article précédent et qui comprend un CMS, une base de données de membres et un calendrier interactif. Mais si le système était attrayant et semblait plus facilement accessible à des non-geeks que Joomla, par exemple, il n’est pas non plus exempt de bidouillages à mettre en place, notamment en prenant un serveur de noms de domains externes (zonedit) pour bidouiller les DNS et utiliser son propre nom de domaine sur le site; le même DNS manager sert également pour définir le serveur de mail, qui lui-même à également été externalisé chez Google Apps, ce qui nous permet aussi d’avoir un espace de partage de documents. On a quand même toujours besoin d’un geek quelquepart.

BAG Blues Association de Genève

L’architecture du site et la création des pages vierges fut assez rapide, d’autant plus que Martine et jfm se sont chargés de les remplir. Ensuite j’ai un peu buté sur des problèmes graphiques: si je me débrouille pas mal en photo, j’ai décidément beaucoup plus de difficultés à mettre en place une charte graphique et celle-ci m’a donné du fil à retordre, artistiquement et techniquement, la personalisation des CSS n’étant pas toujours d’une approche facile. Pour quelqu’un qui n’aime pas l’orange, je me suis moi-même étonné d’en utiliser dans les menus, de finir par l’adopter complètement jusque’à l’aimer ! Pour la bannière aussi j’ai sué, le montage de photos n’est pas non plus mon fort. Bref, je le savais déjà, mais je devrais vraiment m’adjoindre l’aide d’un graphiste pour ce genre de travaux.

Ensuite le gros morceau fut la mise en place de toute l’adminsitration des membres: il faut en effet créér des niveaux de membres et pour chaque niveau définir tous les processus d’inscription, de paiement et de confirmation avec tous les messages automatiques qui les acompagnent, ainsi que tous les processus d’avertissement et de renouvellement des cotisations, et surtout tester tout l’ensemble pour que ça soit clair pour le nouvel utilisateur.

Et la dernière pierre fut la configuration de la base de données des membres et surtout le transfert de la liste existante (un fichier excel) vers la nouvelle base de données en tâchant de ne perdre aucune donnée, ni date et sans incompatibilités de champs. Ce genre de transfert est une activité un peu stressante, surtout quand à la fin il faut envoyer à chaque membre individuellement son nouveau mot de passe !

Mais au final, nous voici avec un système centralisé qui nous permet de tout gérer à travers le site, y compris toute la communication. Ca, c’est fait !!!

Harmonica au Château-Carton

Hier soir nous sommes allés au château-carton écouter Marc-André Léger, excellent guitariste et chanteur de blues canadien (c’est lui qui est canadien, pas le blues). J’aime beaucoup son style personnel ainsi que ses reprises de bon vieux blues des années 20-40 (Robert Johnson, Napoleon Washington, euh non, pas Napoleon Washington) ainsi que ses nombreuses digressions et incursions dans d’autres genres musicaux sur sa guitare dobro. En résumé, très bien. Il était accompagné hier soir d’un excellent et très fin batteur (Xavier Longchamp) et de l’harmoniciste Guillaume Lagger.

Je n’avais jamais entendu Guillaume Lagger, mais sa technique et sa musicalité m’ont sérieusement impressionées au point que j’en fais le sujet principal de ce billet. Si j’en crois le web pipol et les sources officielles, Guillaume est le neveu de Jacky Lagger, compositeur auteur interprète multi-instrumentiste et O.J.N.I de la scène suisse (objet jouant non identifié). Je ne sais pas si c’est héréditaire ou acquis, mais dans son domaine Guillaume présente la même aisance et la même maîtrise de tous les styles musicaux que son tonton . Là, bien sûr il ne faisait « que » du Blues, mais il a montré une telle diversité de jeux et de technique que je me suis empressé d’aller sur le site de son groupe l’Ironie du Son pour voir ce qu’il fait d’autre et comme je le pensais,  ce gars-là est capable de jouer et être à l’aise dans n’importe quel style.

Au oui, encore une chose: c’est marrant de voir des mecs avec des dreadlocks jouer du blues !

Je ne peux que vous recommander d’aller écouter quelques extraits de l’Ironie du Son !

(tiens, ça doit être mon premier article sans images !)

BAG Night – DeltaR

DeltaR @ BAG NightsDeltaR c’est du blues qui sent bon le bayou, brut et carré comme je crois que je l’aime de plus en plus, comme en témoigne mon article précédent sur Napoléon Washington. Mais si leur musique est brute et rugueuse, il n’en est rien des musicos qui savent tous tirer de leurs instruments les plus subtiles finesses et nuances, ce qui à pour résultat du gros blues qui tache, mais qui n’en est pas pour autant lourd, bien au contraire !

Ce n’est pas seulement parce que Jean-Philippe joue admirablement des balais et des Q-Tips géants sur ses fûts, ni parce qu’il est le batteur de mon premier groupe et que j’étais tout petit à l’école avec lui, mais vraiment parce que ce groupe est bon et que je me réjouis qu’ils sortent quelquechose ou qu’ils repassent dans le coin ! En attendant, il y a quelques extraits, dont l’excellent « I like to watch the girls », et des téléchargements (légaux) possibles depuis leur espace MySpace.

C’était une soirée du BAG, le 19 décembre 2008, avec Enno Geissler, DeltaR et John Lyons trio, et j’étais chargé d’immortaliser la soirée avec mon confrère Enrique Fernandez.

Fredrik Strand Halland

Un petit complément à la mention que j’ai fait de Fredrik Strand Halland dans un article précédent.
Je n’ai pas pour habitude de mettre des vidéos, mais ça vaut quand même la peine de voir et écouter ce petit gars de 14 ans jouer Little Wing de Hendrix à son concert de Genève.