Bonne Année / Happy New Year 2023 !

Rose Trémière, Forcalquier, 2022

Et j’arrête avec les résolutions de début d’année du genre « je vais m’occuper de ce blog plus régulièrement », parce que ça ne marche pas. Mais on ne sait jamais. un jour j’aurai peut-être de nouveau du temps pour ça :-).

Au moins ça vous fera une nouvelle image à regarder.

Genève / Genf / Geneva

Geneva LakeComme beaucoup de monde de temps en temps je sors prendre l’air et me ballade avec Madame au bord du Lac et parfois je prends avec mois la version « light » de mon matériel photo, au cas où, ce qui consiste en un boîtier et un objectif kifétout. La plupart du temps, comme je ne prends que quelques clichés, ces photos finissent dans le tiroir « à traiter quand j’aurai le temps », ce qui avec un peu de chance sera quand je serai à la retraite.

Ce qui est un peu dommage, parce qu’en ce début d’année par exemple il y avait une lumière d’hiver superbe sur le lac, une luminosité très clair, des teintes de bleu et d’orangé, ce qui m’a rappelé que j’avais fait des photos lors d’une précédente ballade en décembre avec des teintes un peu similaires. Celles-ci, je les aurai donc sorties de leur tiroir avant la retraite.

–> Voir le diaporama « Photos de Genève »

Pause !

Vignes

En extérieur, ce qui est difficile est d’être au bon endroit au bon moment, ce moment exact où la lumière est magnifique, les lumières pas trop fortes, les ombres pas trop bouchées et le sujet est intéressant. Pour bien faire, il faut être infiniment patient, avoir repéré le lieu et si l’on peut y retourner de nombreuses fois, dans des conditions de lumière et de météo très différentes, faire et refaire cette même photo. Ca c’est la théorie. Moi mon problème c’est que je ne suis pas très patient et si je trouve un endroit que j’ai envie de photographier, je ne prends malheureusement pas le temps d’y retourner de nombreuses fois jusqu’à obtenir une photo décente. C’est pourquoi je suis d’autant plus heureux quand j’arrive réunir toutes ces conditions un peu par hasard, sur le chemin d’un autre évènement, juste en passant.

La photo ci-contre n’est pas une des meilleures illustrations de mon propos, je pense que j’en ai de bien meilleures (enfin, c’est ce qu’on croit toujours), mais comme elle était unique et perdue au milieu de centaines de photos de concert entre le Sierre Blues Festival et Festiverbant, je me suis dit que si je ne la sortais pas de là elle disparaîtrait à tout jamais ! Au moins celle-ci correspondait exactement à ce dont j’avais besoin à ce moment-là: une bouffée de calme et de verdure ! Et la photo c’est un peu ça: être en harmonie avec son sujet.

Antelope Canyon

Antelope CanyonEn 2010 nous avons fait un voyage dans le sud-ouest américain comprenant la visite d’une bonne partie des parcs nationaux entre Denver et Las Vegas et une série de photos qui est encore « dans les cartons », comme j’ai coutume de nommer les images encore à trier. Très récemment j’ai rapidement parcouru ma collection et décidé de prendre le taureau par les cornes et d’en éditer au moins quelques-unes de temps pour mon plaisir et aussi le votre, je l’espère.

Antelope Canyon est un un classique du genre si l’on passe à Page ou à proximité du Lac Powell dans l’Arizona et il est situé en territoire Navajo, qui en assurent la gestion et la visite. C’est notamment un classique de la photographie puisque les plus grands photographes comme Peter Lik ou des milliers, probablement même millions d’autres photographes de tous niveaux sont allés prendre des clichés des puits de lumières qui illuminent les fentes etroites, dans des « photographic tours » guidés par un indien Navajo. Sur ce coup-là nous avons eu une chance monstrueuse puisque la première agence à qui j’avais téléphoné n’avait plus de places, mais l’une des 2-3 autres agences autorisées avait des disponibilités et nous nous sommes retrouvés dans un groupe de 3: ma femme et moi, un Indien (d’Inde) et Sherry, notre guide indienne Navajo. Le canyon est très étroit, mais à 3 c’était en tout cas plus confortable que pour le groupe de 10-12 que nous avons croisé en route ! C’est probablement celui qui était plein et je me suis réjoui d’avoir téléphoné trop tard !

Antelope CanyonEn plus des groupes de photographes, on peut aussi visiter le canyon normalement et sans photos, mais toujours sous la direction d’un guide indien et c’était parfois très rock’n’roll pour arriver à prendre des photos sans une cohorte de touristes passant devant l’objectif. Pour finir il faut savoir que la plupart des rochers et même les ombres qu’ils forment portent des noms, qu’il s’agisse de l’ours ou de la vieille squaw, mais j’avoue que j’étais trop occupé à photographier pour prendre des notes !

On se rendra compte en cherchant « Antelope Canyon » qu’il existe des centaines de photos de l’endroit, mais je suis quand même très content d’y être passé et d’avoir pu faire les miennes, même si elles n’ont rien de bien original !

–> Toutes mes photos d’Antelope Canyon

Expo

bretagne_2011_01Parmi les projets que j’avais pour cette année, il y avait une expo photo, l’idée première étant de présenter principalement des photos de concerts de la collection que je me suis constituée avec le BAG ou à titre personnel. Fin 2010, j’avais donc commencé de faire une liste de galeries ou de lieux d’exposition dans lesquels je pourrais présenter mes oeuvres. Le temps passant et le temps manquant, ce projet n’a pas beaucoup progressé durant le premier semestre de 2011. Par chance, la boîte dans laquelle je travaille a eu l’excellente idée d’organiser une exposition (privée) pour tous ses artistes (de la création de bijoux à la peinture), qui a lieu du 14 au 18 novembre, proposition que j’ai bien entendu saisi au vol avec enthousiasme !

bretagne_2011_02Après réflexion, j’ai saisi cette opportunité pour présenter autre chose que des photos de concert et pour sortir des clichés qui traînent encore dans mes tiroirs virtuels. En cherchant un thème j’ai opté pour la Bretagne, que j’ai photographiée lors de nos vacances 2011 et dont j’ai déjà parlé ici, notamment inspiré par la visite de  la galerie de Philippe Plisson et son utilisation du format 1:3 avec lequel je me suis amusé.

bretagne_2011_03J’ai également voulu montrer dans ces clichés la diversité des couleurs et des atmosphères de la Bretagne en présentant des photos prises avec des techniques différentes. J’ai voulu aussi mettre dans chacune d’elle un peu de mer, un peu de terre ou de rocher, un peu de plage, dans des proportions variables, formant un tout multicolore, mais cohérent (je l’espère). Sauf pour ce qui est du Mont St Michel, photo sur laquelle on ne voit pas d’eau, mais c’est ce qui est rigolo. En effet, le Mont St Michel est un monument tellement connu qu’il n’est pas nécessaire de montrer l’eau pour savoir qu’il y en a.

Je sais aussi que le Mont St Michel n’est pas en Bretagne, mais comme il fait partie de mes vacances dans cette région, je m’excuse auprès des Normands, je viendrai plus longuement chez eux un autre jour.

En fin de compte un joli exercice de style qui m’a bien amusé et sorti de mon train-train.

Plisson d’eau douce

Nous revenons d’un séjour en Bretagne, en passant notamment par Carnac et Saint-Malo où pendant un peu plus d’une semaine nous avons eu le bonheur de petit-déjeuner dans une salle décorée par des photos de Philipp Plisson. En passant un soir sur « Le Sillon » – la digue/promenade à l’extérieur de Saint Malo – je me suis retrouvé exactement au même point de vue que l’une de ces photos, à peu près dans les mêmes conditions (mais moins de lumière) et je me suis donc attaché à reproduire cette image. Qu’on ne se méprenne pas, ceci était uniquement un exercice de style, un clin d’oeil et un hommage à Philipp Plisson et il ne me viendrait jamais à l’idée d’exploiter une telle photo, et j’espère donc que personne ne s’en offusquera. Le titre de cet article s’applique donc entièrement à moi-même !

L’image originale de Plisson devrait pouvoir être trouvée dans sa photothèque en recherchant « Saint Malo » pour une comparaison directe, mais l’exercice de la contrefaçon est intéressant à plus d’un titre. D’abord, lors de la prise de vue j’avais bien centré le point de vue en haut de l’escalier, pensant que tout photographe ferait ainsi pour la propreté de l’image ou alors se décalerait carrément pour changer le point de fuite radicalement,  pour constater au retour sur l’original que le point de vue de Plisson était très légèrement décalé sur la gauche, soit pour correctement positionner l’horizon, ou pour décaler le point de fuite du brise-lame pour qu’il arrive au centre, points que je n’ai malheureusement pas vérifié, l’image n’étant pas disponible dans la photothèque ou sur le web lorsque je l’ai traitée à la maison. Et au final on en apprend énormément non seulement sur le photographe, mais peut-être plus important sur le photographe dans son environnement favori. Dans mon beau pays helvétique je suis rarement confronté à l’océan et cette démarche apprend non seulement à photographier un peu mieux la mer, mais aussi à mieux la connaître et appréhender un peu de sa puissance et de son importance. Philipp Plisson m’a aussi confronté à des questions concernant le format des photos, questions auxquelles je reviendrai probablement plus tard.

Plisson, je le connaissais peu et comme tout le monde – je suppose – je connaissais sa série de phares assaillis par les vagues, dont beaucoup sont d’ailleurs de son fils Guillaume, aussi bon photographe que son père, et quelques autres clichés d’océan ou de bord de mer. Sa galerie principale étant à la Trinité-sur-Mer (à côté de Carnac), j’ai pu voir à quel point sa collection est riche en images sublimes de tous genres, mais toujours en relation avec l’eau ou la mer,  et j’ai aussi pu constater à quel point il est populaire en Bretagne: les 2 hôtels dans lesquels nous sommes descendus avaient chacun des dizaines de ces oeuvres dans leurs couloirs, salons ou escaliers et partout où nous allions, restau, bar ou bistrot se trouvait l’une ou l’autre des ses oeuvres, une toile, un poster ou un livre sur une table. Allez faire un tour dans la photothèque avant que je ne passe à autre chose.

A Saint-Malo, il y a sur les plages devant la digue des pieux de bois alignés appellés des « brise-lames », qu’on peut voir dans toutes les photos de cet article. Graphiquement ils sont géniaux: on peut les insérer dans un paysage qui contient déjà de beaux éléments comme le sable et la mer, ce qui rend l’image plus intéressante. Il y a d’ailleurs des  centaines de photos de ces brise-lames de Saint-Malo, il suffit de faire une recherche avec ces 2 mots-clés pour s’en persuader. Il y en a des petits, type barrière de bois et des gros de type « tronc d’arbre planté dans le sable » et j’ai donc fait plein d’essais différents à marée haute, à marée basse, de jour, de nuit, par beau temps et par temps gris et même fait dans le minimalisme, genre que j’affectionne mais pratique peu (je vais peut-être la surexposer un peu pour qu’elle soit encore plus minimaliste). J’espère avoir le temps d’en préparer une série à voir pour cet été.

Peter Lik


J’ai rencontré les photographies
de Peter Lik en 2002. Alors que nous étions de passage à Cairns en Australie, nous sommes passés devant cette magnifique galerie dans laquelle s’exposaient d’énormes photos de sublimes paysages avec des lumières et des luminosités incroyables !

Je ne me souviens plus exactement ce que j’y avais vu, mais il y avait beaucoup de paysages australiens, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Lik est né dans sur ce magnifique continent et que nous nous y trouvions nous-mêmes. Qu’il s’agisse de déserts, de sous-bois tropicaux, de bords de mers ou de montagnes, ses photos sont toutes magnifiques.  Il y a déjà la perfection technique et le cadrage impeccable, mais où je suis le plus jaloux du travail de Lik c’est que là où moi je dois passer en vitesse dans des endroits sublimes et rencontre qu’exceptionnellement les conditions idéales pour faire une photo pas trop mauvaise, lui il prend le temps de rester, d’observer, de retourner au même endroit avec des conditions de météo et de lumières différentes, jusqu’à trouver la beauté. Et ça, c’est mon grand rêve. Lorsqu’on me demande ce que je ferais si je gagnais à la loterie, la réponse que je fais depuis longtemps est : « Je prendrais le temps de parcourir le monde avec mon appareil photo » (et ma femme bien sûr 😉 ). Et c’est ce qui fait la différence avec les photos de Lik: les nuages d’orage qui laissent passer des rais de lumière sur Uluru ou le grand canyon, la neige dans le fond au petit matin à Delicate Arch, ou l’exacte bonne lumière qui traverse les feuilles jaunes d’un forêt de bouleaux. Tout est beau.

A Cairns nous avions acheté un livre et quelques cartes postales et avions gardé ce souvenir dans nos mémoires comme une des belles découvertes de notre périple australien. Et je ne pense pas qu’il fut encore très connu encore à cette époque, parce que je ne me souviens pas d’y avoir vu beaucoup de photos hors d’Australie.

Et voilà que l’an dernier, de passage dans la galerie marchande d’un grand hotel de Las Vegas, notre regard fut immédiatement attiré par une galerie qui exposait de magnifiques paysages que nous reconnûmes immédiatement comme étant de la main (ou plutôt de l’oeil) de Peter Lik ! Et là nous avons en effet pu constater que son oeuvre s’était enrichie d’images des parcs nationaux américains ou des paysages d’automne du Vermont, endroit qui nous avaient nous-mêmes attirés à un moment ou un autre. Et ce fut évidemment un grand plaisir que de découvrir toutes ces nouvelles oeuvres, notamment toute la série d’images qu’il a faites à Antelope Canyon, que nous avions visité quelques jours avant d’arriver à Vegas (voir notre carte de voeux 2011).

Pour les geeks qui ont un ipad (j’en connais), il existe même une application Peter Lik qui contient un grand nombre de ses images avec des explications et parfois un petit enregistrement vocal de Lik expliquant l’une ou l’autre de ses photos. C’est un peu plus cher qu’une application de base (enfiron 10.- CHF / 7.50 Euros) mais c’est très bien fait et les photos affichées en plein écran sont du plus bel effet !

Toutes les photos de cet article sont (c) Peter Lik Tous Droits Réservés www.peterlik.com

Spaceship – Maud Guye-Vuillème

Nous sommes allés à l’exposition de la photographe Maud Guye-Vuillème intitulée « Balade Qhallala », au Flux. Maud a un parcours personnel intéressant: elle a plaqué un travail bien remunéré dans le marketing d’une grande entreprise internationale pour parcourir l’Amérique du Sud et en collaboration avec l’UNICEF faire des portraits d’enfants dont certains ont été intégrées à leur calendrier officiel 2011. A côté de cela elle a aussi photographié de nombreux paysages, fait beaucoup de photos de kitesurf (son autre passion) et commencé récemment de faire des portraits en studio. Je vous en ai fait un bref résumé, plus de détails sont disponibles sur son site Pics Addikts – www.picsaddikts.com.

Pour revenir à l’expo photo mentionnée plus haut, je ne suis pas un très grand fan de photos d’enfants, et ce n’est probablement pas quelquechose que j’aurais envie de faire personnellement, mais je dois dire que les photos que j’ai vues sont d’une grande qualité technique et surtout Maud a vraiment l’oeil pour saisir l’humanité des gens et mettre en valeur les lueurs de joie, de tristesse ou de d’espoir ou de désespoir qui surgissent dans leurs yeux, et ses photos d’enfants ou de vieilles personnes sont vraiment magnifiques.

Nous, ce qui nous a le plus plu dans cette collection fut quand même des montages comme celui de photos de VW coccinelles dans les rues de Taxco, en tirage sépia, ou encore la photo que nous avons achetée et qui s’intitule « Spaceship in the Salar » (photo de cet article). J’apprécie toujours quand il y a de l’humour dans une photo et celle-ci est non seulement un magnifique paysage, une surface saline sur laquelle il venait de pleuvoir et qui crée de magnifiques reflets, mais l’objet qui passe dans l’horizon et soulève une gerbe d’eau donne vraiment l’impression de voir un vaisseau spatial, avec en plus des montagnes dans le fond qui donnent l’impression d’une distorsion de l’espace-temps comme on le représenterait en BD. Et l’objet est juste assez petit pour qu’on ne se rende pas compte immédiatement que c’est une banale voiture qui passe. Quand la chance rencontre le talent, cela fait de bien belles images !

Archives et vieilles dias

Ca y est, je me suis enfin mis à sérieusement scanner ma collection de vieilles diapositives. Pas tout bien sûr, mais des échantillons par-ci par-là des images les plus significatives ou qui m’importent le plus pour une raison ou une autre.

Cette plongée dans les archives à principalement deux buts: le premier et le plus important c’est de pouvoir documenter et archiver tout ça dans mon système de classement photo, actuellement le logiciel lightroom. Deuxièmement, il y a dans ces archives quelques images qui ne valent peut-être pas la peine d’être vues mais que j’ai envie de montrer quand même, qu’il s’agisse de photos de concerts ou d’essais dans d’autres genres photographiques.

Pour le moment je laisse encore de côté les grandes séries de photos de vacances, parce qu’à titre personnel je peux les consulter facilement grâce aux albums assemblés par ma petite femme et d’autre part j’ai déjà passablement de retard dans mes photos de vacances récentes. On reporte donc tout ça à plus tard.

Entre-temps, il faudra aussi que je numérise quelques-uns de mes négatifs Noir/Blanc, j’ai quelques photos de Miles Davis qu’il faudra que je vous montre un de ces jours. Mais pour le moment je vous laisse avec un coucher de soleil extraordinaire à la Vue-des-Alpes en octobre 1987.

La Vue-des-Alpes