La Suisse fout le camp !

A quelques jours de notre fête nationale à nous, que c’est nous les meilleurs, et tout le tsoin-tsoin,  voilà-t-y pas qu’au boulot je me rends au distributeur de timbres pour poster un CD et me retrouve face à un panneau m’informant que  « la poste a définitivement enlevé ce distributeur de timbres« .

« Bon, me dis-je, c’était bien pratique, surtout quand j’ai besoin d’un timbre à 2.90 CHF comme aujourd’hui, mais qu’à cela ne tienne, comme il fait beau je passerai à la Poste en sortant du boulot. » Là, comme je connais un peu quelques-uns des postiers et postières, je me prépare à me mettre dans la queue et me ravise à la vue de la masse  de gens qui viennent faire leurs paiements le dernier jours du mois.

Swiss National Day 2009Allez, ce n’est pas un problème, je vais aller le prendre au distributeur à l’extérieur ! Pour me rendre compte que celui-ci aussi a disparu ! Il ne me restait plus qu’à refaire la queue pour payer mes 2.90 CHF et apprendre que la Poste mettait au rebut tous ces distributeurs de timbres, vieilles machines dont les pièces de rechange venaient à manquer et que celles-ci n’allaient pas être remplacées. Politique un peu curieuse quand on sait que dans la plupart des offices de postes les clients se plaignent déjà des temps d’attente; ça ne va pas s’améliorer si on doit faire la queue pour les timbres à 2.90.- CHF…

Vive nous et bonne fête nationale à tous !

Fête du Losar

Quand on m’a raconté que j’apparaissais dans un reportage consacré au Losar (le nouvel-an tibétain)  sur la chaîne locale Léman Bleu, je me suis empressé d’aller voir ces images sur leur site. Et quand je me suis vu, je suis parti dans un grand éclat de rire, parce que c’est tout à fait moi, impossible de me renier !

J’ai déjà parlé du Dalaï-Lama et du Tibet il y a très longtemps, c’est d’ailleurs une des très rares pages que je garde d’un de mes plus anciens sites, d’une part parce que le sujet me tient toujours à coeur même si je n’en parle pas plus que ça et aussi parce que je suis toujours aussi content de la photo que j’ai faite de sa Sainteté à l’époque ! Et il est heureux de voir qu’après 50 ans hors de leur pays, la culture et les traditions des Tibétains en exil sont encore vivaces.

 

To blog or not to blog ?

Selon Ron l’infirmier, blogueur devenu écrivain, le blog est mort ; c’est ce qu’il a déclaré ce matin à Couleur 3. Mince, je ne m’y étais pas encore complètement mis et déjà je ne suis plus à la page !

Il est vrai qu’avec la poussée irrésistible des réseaux sociaux – Facebook en tête, qui propose d’ailleurs d’écrire des articles dans son propre environnement – pourquoi se creuser les méninges pour développer des articles et maintenir un blog alors qu’il est beaucoup plus simple de donner son opinion en appuyant sur le bouton « j’aime » qui émaille Facebook et envahira bientôt le web tout entier ? Ce qui en soi fait très peur, mais ceci est une autre histoire.

Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne le blog est un moyen de s’arrêter quelques minutes sur un thème, d’y réfléchir un peu pour le développet et si possible apporter un contenu qui apporte un peu de lumière sur les pensées, doutes, envies, passions de son auteur, ou dispense a son lecteur une information éventuellement pertinente ou intéressante (avec un peu de chance). La différence entre un tweet et un article de blog c’est un peu le même fossé qui existe dans la presse écrite entre un communiqué de presse brut d’un quotidien gratuit et un article de fond de plusieurs pages rédigé par un journaliste dans un magazine, avec toutes les nuances intermédiaires qui peuvent exister entre les deux. Si le gratuit a l’avantage de fournir une information rapide et concise, il est impossible de se forger un idée raisonnée sur un sujet sans avoir lu d’autres références ou pris des avis de différents commentateurs. L’existence de l’un n’exclut pas du tout celle de l’autre, et à mon humble avis il est souhaitable que les deux systèmes cohabitent, moi-même je n’ai pas toujours le temps d’approfondir tous les sujets qui m’intéressent autant que je l’aimerais, mais il faut juste maintenir un équilibre – comme dans toutes choses – et éviter de se borner à ce que j’appelerais le fast communication par analogie avec le fast food en croyant qu’il nous procure tout ce dont on a besoin. D’ailleurs, à bien y réféchir, on constatera que même les plus longs et les plus pertinents des articles sur internet ne font guère plus de quelques scrolls d’écran, alors qu’un article de fond de magazine comptera généralement un nombre de mots bien plus impressionnant, ce qui prouve bien que les deux supports ne servent en général pas le même propos et ont donc chacun leur utilité.

Je me suis un peu éloigné de mon sujet pour conclure qu’il y aura toujours des gens qui prendront plaisir à décortiquer, penser, analyser et synthétiser l’information qui leur parvient et la restituer pour le bonheur d’autres personnes. Rejault arrivait d’ailleurs à la même conclusion en affirmant qu’on aura toujours besoin d’un livre en papier qu’on peut laisser tomber sans dommage dans le sable d’une plage. Mince, j’aurais pu me contenter de cliquer « j’aime » à la fin de l’émission de radio de ce matin !

Et si vous voyez cet article sur Facebook, sachez qu’il est d’abord écrit pour mon propre blog, même si il est vrai que par commodité j’ai laissé Facebook l’intégrer automatiquement. Je sais, je suis un faible.