To blog or not to blog ?

Selon Ron l’infirmier, blogueur devenu écrivain, le blog est mort ; c’est ce qu’il a déclaré ce matin à Couleur 3. Mince, je ne m’y étais pas encore complètement mis et déjà je ne suis plus à la page !

Il est vrai qu’avec la poussée irrésistible des réseaux sociaux – Facebook en tête, qui propose d’ailleurs d’écrire des articles dans son propre environnement – pourquoi se creuser les méninges pour développer des articles et maintenir un blog alors qu’il est beaucoup plus simple de donner son opinion en appuyant sur le bouton « j’aime » qui émaille Facebook et envahira bientôt le web tout entier ? Ce qui en soi fait très peur, mais ceci est une autre histoire.

Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne le blog est un moyen de s’arrêter quelques minutes sur un thème, d’y réfléchir un peu pour le développet et si possible apporter un contenu qui apporte un peu de lumière sur les pensées, doutes, envies, passions de son auteur, ou dispense a son lecteur une information éventuellement pertinente ou intéressante (avec un peu de chance). La différence entre un tweet et un article de blog c’est un peu le même fossé qui existe dans la presse écrite entre un communiqué de presse brut d’un quotidien gratuit et un article de fond de plusieurs pages rédigé par un journaliste dans un magazine, avec toutes les nuances intermédiaires qui peuvent exister entre les deux. Si le gratuit a l’avantage de fournir une information rapide et concise, il est impossible de se forger un idée raisonnée sur un sujet sans avoir lu d’autres références ou pris des avis de différents commentateurs. L’existence de l’un n’exclut pas du tout celle de l’autre, et à mon humble avis il est souhaitable que les deux systèmes cohabitent, moi-même je n’ai pas toujours le temps d’approfondir tous les sujets qui m’intéressent autant que je l’aimerais, mais il faut juste maintenir un équilibre – comme dans toutes choses – et éviter de se borner à ce que j’appelerais le fast communication par analogie avec le fast food en croyant qu’il nous procure tout ce dont on a besoin. D’ailleurs, à bien y réféchir, on constatera que même les plus longs et les plus pertinents des articles sur internet ne font guère plus de quelques scrolls d’écran, alors qu’un article de fond de magazine comptera généralement un nombre de mots bien plus impressionnant, ce qui prouve bien que les deux supports ne servent en général pas le même propos et ont donc chacun leur utilité.

Je me suis un peu éloigné de mon sujet pour conclure qu’il y aura toujours des gens qui prendront plaisir à décortiquer, penser, analyser et synthétiser l’information qui leur parvient et la restituer pour le bonheur d’autres personnes. Rejault arrivait d’ailleurs à la même conclusion en affirmant qu’on aura toujours besoin d’un livre en papier qu’on peut laisser tomber sans dommage dans le sable d’une plage. Mince, j’aurais pu me contenter de cliquer « j’aime » à la fin de l’émission de radio de ce matin !

Et si vous voyez cet article sur Facebook, sachez qu’il est d’abord écrit pour mon propre blog, même si il est vrai que par commodité j’ai laissé Facebook l’intégrer automatiquement. Je sais, je suis un faible.

Allô ? T’es où ?

Peu de temps après avoir commencé de jouer à wow, j’ai dit un jour à ma femme que ça serait formidable si nous avions une minimap dans la vraie vie (ne vous inquiétez pas, je vais traduire). Dans world of warcraft, lorsque que vous avez envie de faire des quêtes avec des amis, vous avez la possibilté de les inviter dans un groupe – si, si, comme dans facebook ! – invitation que chacun est libre d’accepter ou refuser bien entendu. Dès que deux ou plus personnes sont dans un groupe, d’une part s’ouvre automatiquement un canal privé de discussion pour le groupe, mais surtout des points représentant les membres du groupe apparaissent dans la « map » ou la « minimap », autrement dit sur la carte de la région ou sur une petite carte représentant votre environnement immédiat (environ une centaine de mètres de rayon) qui reste affichée en permanence dans un coin de votre écran.

Dans la vie réelle une telle application peut simplifier grandement la vie en de nombreusese occasions: retrouver sa femme dans un supermarché sans devoir l’appeller sur son mobile ou hurler à travers le magasin, retrouver ses amis dans une foule (concerts, évènements) ou simplement guider ses amis facilement vers un point de rencontre.

Aka Aki est probablement une des premières applications pour téléphones mobiles (iphones, plus précisement) qui va dans ce sens, bien qu’elle en soit encore très loin en vous avertissant quand une personne de votre connaissance  passe à votre proximité. Au niveau du réseau social global, je n’y vois pas une très grand utilité (mais ça doit être parce que je suis un vieux schnock), néanmoins ça peut être sympa de savoir que votre meilleur ami est à 100 m de vous et vous donner ainsi l’occasion d’aller boire un verre ensemble. Mais en passant à leur proximité ça peut aussi être la galère, qu’ils racontent à votre femme qu’ils vous ont « vus » passer dans un secteur dans lequel vous n’étiez pas supposés être et bien que le système puisse s’éteindre on peut déjà entendre « mais pourquoi tu as débranché ton Aka cet après-midi ? ».  C’est déjà le cas avec un mobile: la plupart des gens partent du principe que si vous en avez un c’est pour l’allumer… je reviendrai peut-être un jour sur mon grand amour des mobiles.

L’utilisation du positionnement GPS ou simplement de la trangulation des signaux téléphoniques pour la localisation des individus va probablement nous ouvrir de nouvelles perspectives intéressantes mais aussi profondément et irrémédiablement modifier notre comportement social et nos habitudes, comme l’ont déjà fait l’apparition du téléphone mobile et les réseaux sociaux sur le web.

Cube MX3

J’ai pris un compte sur MX3 pour le BAG et les concerts que nous organisons et j’ai trouvé assez sympa le « cube » qu’ils proposent. Rien de neuf pour les musicos qui sont sur MX3, le portail des musiciens suisses, mais ça peut être rigolo pour ceux qui ne connaissent pas, alors voici à quoi ça ressemble.

J’aime bien l’idée d’introduire de la 3D sur l’écran. A quand le tesseract ?