Challenge at the 5th European Blues Challenge

From time to time I … write in english, but that’s not the purpose of this article.
From time to time to make my photo shooting even more fun I challenge myself to do something special. Usually nobody even knows about these personal challenges, they are  really only for my own fun and I might share them with my wife or a few friends. At the 5th European Challenge I decided when the first band was playing to take at least 1 shot of any member of the band in front of his national flag (displayed with a beamerat the back of the stage) and in addition capture the logo of the European Blues Union in the picture.

It wasn’t actually an easy task because there was often too much smoke coming from the back, or the lights were much too bright and the flag was hardly visible, or there was too much depth of field and the background was too blurry, or the subjects were just static and never ideally aligned with their flags ! But in the end I think it was not too bad, even though a few are not really as good as they could have been,  but for sure it was a lot of fun !

The Two (CH) @ European Blues Challenge 2015Travellin’ Brothers (ES) @ European Blues Challenge 2015Marius Dobra Band (RO) @ European Blues Challenge 2015Bound By Law (DK) @ European Blues Challenge 2015Delta Blues Gang (HR) @ European Blues Challenge 2015Laurence Jones (UK) @ European Blues Challenge 2015Jessy Martens Band (DE) @ European Blues Challenge 2015Pillac (FR) @ European Blues Challenge 2015The Leif de Leeuw Band (NL) @ European Blues Challenge 2015Éles Gabor Trio (HU) @ European Blues Challenge 2015Lisa Lystam Family Band (SE) @ European Blues Challenge 2015Remo Cavallini Band (LU) @ European Blues Challenge 2015Dave Moretti Blues Revue (IT) @ European Blues Challenge 2015Herman Posch Hermann Posch Duo (AT) @ European Blues Challenge 2015Micke Bjorklof & Blue Strip (FI) @ European Blues Challenge 2015Jergus Oravec Trio (SK) @ European Blues Challenge 2015Drunk Lamb (PL) @ European Blues Challenge 2015Doghouse Sam & his Magnatones (BE) @ European Blues Challenge 2015JT Lauritsen & The Buckshot Hunters (NO) @ European Blues Challenge 2015

3rd European Blues Expo (bis)

3rd European Blues ExpoLa 3ème European Blues Expo est présentée jusqu’au 27 avril 2015 aux Halles Saint-Géry de Bruxelles, un lieu magnifique au milieu d’un quartier très sympatique constitué d’une multitude de petits bistrots avec terrasse et très animés tout au long de la journée et notamment le soir venu. Les halles elles-même sont un haut bâtiment rectangulaire qui laisse passer la lumière naturelle à travers de belles verrières et le centre des halles est occupé par un bistrot/resto très accueillant. Dans les caves du sous-sol on trouve une autre très belle salle d’exposition, dans laquelle étaient exposée les photos de Pertti Nurmi et Aigars Lapsa, une très belle salle mais qui ne bénéficiait malheureusement pas de cette belle lumière, ni d’un accès immédiat aux promeneurs s’arrêtant par hasard dans le lieu.

C’est donc avec beaucoup d’émotion que j’ai découvert le lieu avec toutes les photos de la blues expo alignées sur un seul mur et magnifiquement mises en valeur. Tout y était: la lumière, le dégagement et l’espace pour bien voir les photos de loin comme de près, et même des fauteuils confortables pour regarder l’ensemble de loin en buvant une bière !

En ce qui concerne mes photos, l’EBU a séléctionné les photos ci-dessous pour faire partir de l’exposition, avec Adeline Chivu de Soul Serenade, Vasko « the Patch », Ben Poole (dont il a déjà été question dans un autre article) et Mario Bruns de Heavy Petrol. Pour ma part, je n’aurais probablement pas choisi cette dernière pour l’expo, mais le but était de montrer des artistes à l’EBC de toutes les nationalités et d’équilibrer les sujets.

L’expo tournera  très probablement dans différents lieux du blues en Europe.

Soul Serenade (RO)  @ European Blues Challenge 2013Vasko "The Patch" & Poduene Blues Band with Kamen "The Barrel" Doytchinow @ European Blues Challenge 2012Ben Poole @ European Blues Challenge 2012Heavy Petrol & The Greyhounds (LU) @ European Blues Challenge 2013

–> Toutes mes photos de l’EBC
–> Photos des Halles Saint-Géry 

3rd European Blues Photo Expo

3rd Blues ExpoThe 3rd European Blues Expo has opened this week in Bruxelles. I am very happy to have been invited to participate in the exhibition together with a number of some of the finest blues photographers in Europe such as Aigars Lapsa or Perrti Nurmi, who have both received a « Keeping the Blues Alive (KBA) » award for their career in photography. You are welcome to read about this exhibition and the participants on the site of the EBU (European Blues Union).

The 5th European Blues Challenge is a very exciting event: not only is it a great place to see and hear some of the finest blues bands from all the european countries, but it’s also a great place to meet all the people active on the european blues scene, from the major festivals in nordic countries, to italian magazines, representatives of the slovac blues (hi Lubos ;-), music producers, musicians, radio stations and more. Looking forward to be there.

Concerning the photos I will present, I tell which they are by the end of the exhibition, keep the suspense for those who might come and see it. The photos were actually selected by the organisers to represent the diversty of the blues and the goal was to show musicians from many different countries. Of course I could make a number of propositions in this scope. But in the meantime you can check my gallery of photos from 2011, 2012 and 2013.

Mon pote Jeanphy et deltaR

deltaR @ FestiverbantBeaucoup de gens le savent déjà: le batteur de deltaR Jean-Philippe Mercier  et moi-même sommes des amis d’enfance. On était tout petit ensemble à l’école, on a fait des conneries ensemble à l’adolescence et on s’est aussi retrouvé ensemble dans notre premier groupe de rock (sur ce coup-là, c’est moi qui ai rejoint le groupe dans lequel il était). Mon amitié avec lui est d’ailleurs la principale raison pour laquelle en toutes circonstances je fais toujours de mon mieux pour prendre des photos du batteur d’un groupe, qu’il soit caché par un drumkit de ouf, mal éclairé comme c’est très souvent le cas, ou complètement enfumé, parce que c’est souvent à côté d’eux qu’on place les machines à fumée…

Nous n’avons pas toujours gardé un contact serré, mais il y a quelques années je suis allé l’écouter avec son nouveau groupe deltaR et j’ai tout de suite été emballé par le style de blues que le groupe pratiquait, je suis devenu un fan et me suis donc aussi lié d’amitié avec les autres musiciens (Nicolas Roggli et Gabriel Scotti).

J’ai donc déjà des centaines de photos de chacun d’eux et lors de leur dernière prestation au Festiverbant 2014, comme le concert était tôt et qu’il n’y aurait donc pas d’effets de lumières à tomber par terre, j’ai décidé de pousser mon concept de photographier le batteur en le poussant à l’extrême et de me débrouiller pour le prendre sur chacune des photos ! Défi intéressant que de trouver des angles de vue différents laissant apercevoir mon pote. De plus, pour une fois c’était un avantage d’être dans le fond de la scène puisqu’il était le seul à bénéficier de quelques effets petits effets de lumière !

Ok au bout du compte j’ai quand même 3 photos sur lesquelles on ne le voit pas, mais 16 autres avec lui ! Un challenge finalement très intéressant.

–> www.deltar-band.com
–> Les photos de deltaR à Festiverbant 2014
–> Mes photos de deltaR sur flickr (mon espace)
–> Mes photos de deltaR au BAG

Calendrier 2014

Ces 2 dernières années (2012 et 2013), j’avais fait imprimer pour notre association un calendrier de photos prises lors de nos concerts de blues.

Pour 2014, vu l’intérêt limité pour la chose (même si on en vend 25-30) j’ai renoncé à le faire, aussi parce que cela me prenait énormément de temps pour choisir les photos, faire des compositions et équilibrer le tout pour présenter des artistes locaux et internationaux, mais aussi toute une variété d’instrumentistes différents. Par contre, je me suis dit que je pourrais essayer d’en faire un avec mes propres photos, parce que je n’ai qu’à en jeter une douzaine dedans sans trop réfléchir, sinon essayer de choisir des choses un peu variées. Alors voici le résultat !

En plus, ceci n’est même pas de la pub, j’en ai fait une dizaine que j’ai distribué à quelques amis. Mais si cela peut vous intéresser dans le futur, n’hésitez pas à m’en parler !


3 Mousquetaires de la Photo de Concert

Dave Arcari @ Le New Morning. Paris 2012Je me suis remis à faire des photos de concerts vers la fin de 2008 et j’avais rejoint le BAG (Blues Association de Genève) justement pour y pratiquer cette activité dans le cadre de l’association. Une chose en entraînant une autre, j’ai commencé à faire la communication pour les concerts du BAG et en 2009 et lorsqu’il m’a fallu une photo de Gerry Joe Weise pour annoncer notre premier concert au BDG Club, je suis presque naturellement tombé sur un cliché de Yann Charles, l’un des meilleurs et plus prolifiques photographes de blues (et de rock) de l’hexagone. Après avoir échangé quelques mots par email, j’ai donc commencé à suivre son travail sur flickr ou sur facebook et remarqué qu’il partageait souvent la fosse et des commentaires avec plusieurs confrères parmi lesquels Bruno Migliano (Nono du Blues) et Xav’ Alberghini, tous deux excellents photographes également, pratiquant à Paris et ailleurs. De fil en anguille j’ai donc commencé à entretenir des échanges amicaux avec Yann et continué de suivre plus particulièrement le travail de chacun d’eux sur internet, m’en servant également comme référence pour ma propre progression dans l’art de la photographie de concert que je redécouvrais en numérique.

Asaf AvidanC’est donc avec un bonheur énorme que j’ai rencontré ces 3 photographes en chair et en os à la récente finale de l’European Blues Challenge à Berlin, où j’ai eu tout le loisir de parler, manger et boire avec eux, tout en les observant au travail (sauf Xav’ qui était à Berlin essentiellement en tant que manager du Blues Power Band). Il est intéressant de noter que chacun d’eux à son style propre, même si c’est très réducteur de parler d’un style puisqu’ils sont tous capables de faire n’importe quelle type de photo comme on peut leur voir dans leurs collections sur flickr ou dans leurs galeries. Mais il y a quelques tendances qui les différencient bien: Yann par exemple travail beaucoup en grand angle et surtout fait des cadrages très originaux , parfois peur orthodoxes mais qui surprennent parce que justement ils fonctionnent très bien. Bruno est un maître du noir et blanc et de la lumière et regarder ses photos me donne vraiment envie de faire plus souvent  des photos en teintes de gris. Et même quand il fait des photos en couleur, celles-ci sont souvent adoucies et dans tous les cas les lumières sont toujours parfaitement placées sur la photo. Xav lui est plus rock, ses photos sont plus souvent des plans serrés (comme moi, peut-être ?), trés énérgétiques avec souvent des couleurs vives, même si il réussit avec le même bonheur des photos en noir et blanc,  toujours dans des cadrages assez serrés. Encore une fois, ces lignes sont très réductrices du talent immense des ces photographes, qui ne s’arrêtent de loin pas aux tendances que je décris: encore une fois, il suffit de parcourir leurs galeries pour s’en convaincre.

Pour finir, il y a plein d’autres photographes, dont par exemple Frankie Bluesy Pfeiffer, que j’ai rencontré à Berlin en 2011, dont on voit trop peu de photos sur internet mais qu’on peut parfois trouver sur myspace, facebook ou dans des magazines de blues comme Blues Magazine, et dont j’admire également le travail.  Et plein d’autres photographes encore dont je parlerai peut-être un jour ici !

Yann Charles : www.flickr.com/photos/isayann et www.yannpics.fr
Bruno Migliano : www.flickr.com/photos/nonodublues et www.brunomigliano.com
Xav’ Alberghiniwww.flickr.com/photos/xavphotographer et www.liveportraits.fr

Les photos de cette article sont « tous droits réservés » et ne peuvent être utilisées sans l’autorisation de leur auteur.

 

Un style de photo de concert ?

Floyd Beaumont & the Arkadelphians @ BAG ThursdayLorsqu’on photographie un groupe en concert pour la première fois, on a toujours le souci de bien faire et on se limite donc forcément à un style de photo classique, à un genre qu’on maîtrise bien, et le plus souvent en couleur. C’est d’autant plus vrai si on n’a que 2-3 chansons pour pouvoir faire son travail comme c’est le cas dans beaucoup d’endroits. Pour moi –  et comme pour la plupart des photographes je pense – si l’appréciation du public est importante, l’ultime récompense est que l’artiste soit satisfait de sa photo ou de celle du groupe et qu’il s’y reconnaisse pleinement. En conclusion, on essaye définitivement d’assurer en osant éventuellement une incursion dans le noir/blanc si on sent que c’est un style qui est apprécié par le modèle.Swamp Train @ BAG Thursday D’ailleurs, et en apparté,  le noir/blanc est un style en soi et son utilisation ne devrait pas être limitée à la récupération de photo en couleur ratées ou trop saturées, ce qui est trop souvent le cas (et je le fais aussi), mais je reviendrai peut-être un autre jour sur ce sujet.

Par contre, quand on photographie le même groupe pour la 3ème ou 4ème fois dans des circonstances un peu similaires aux précédentes fois, on peut commencer à s’amuser et tenter de nouvelles approches et des styles différents. Pour ma part j’essaye actuellement de développer un style différent, quelquechose qui ne soit plus de la couleur mais pas non plus complètement du noir et blanc, ni des virages de type sépia,  et qui en même temps soit proche de ce qu’on pouvait faire en argentique avec des films poussés à leur maximum et qui présentaient du grain (j’adorais le grain dans les photos noir/blanc).Awek @ BAG Thursday Cette technique, dont on peut voir quelques exemples dans cette article est intéressante parce qu’elle n’est pas qu’une manipulation de « développement » de la photo, mais une combinaison de techniques qui début à la prise de vue. Je n’ai personnellement jamais vu encore ce type de désaturation appliqué aux photos de concerts – ce qui ne veut pas forcément dire que c’est original – et je ne saurais même pas sous quel nom je pourrais chercher sur le web. Ce qui est certain c’est que je vais encore y travailler dans les prochains mois pour améliorer quelques détails de cette technique dont je ne suis pas encore satisfait à 100%.

La plupart des sujets sur lesquels je l’ai appliqué l’ont en tout cas trouvé sympa et personnellement j’aime bien, sinon je ne pense pas que j’aurais renouvelé ma première expérience. Et on verra comment tout cela évolue dans le futur !

Plisson d’eau douce

Nous revenons d’un séjour en Bretagne, en passant notamment par Carnac et Saint-Malo où pendant un peu plus d’une semaine nous avons eu le bonheur de petit-déjeuner dans une salle décorée par des photos de Philipp Plisson. En passant un soir sur « Le Sillon » – la digue/promenade à l’extérieur de Saint Malo – je me suis retrouvé exactement au même point de vue que l’une de ces photos, à peu près dans les mêmes conditions (mais moins de lumière) et je me suis donc attaché à reproduire cette image. Qu’on ne se méprenne pas, ceci était uniquement un exercice de style, un clin d’oeil et un hommage à Philipp Plisson et il ne me viendrait jamais à l’idée d’exploiter une telle photo, et j’espère donc que personne ne s’en offusquera. Le titre de cet article s’applique donc entièrement à moi-même !

L’image originale de Plisson devrait pouvoir être trouvée dans sa photothèque en recherchant « Saint Malo » pour une comparaison directe, mais l’exercice de la contrefaçon est intéressant à plus d’un titre. D’abord, lors de la prise de vue j’avais bien centré le point de vue en haut de l’escalier, pensant que tout photographe ferait ainsi pour la propreté de l’image ou alors se décalerait carrément pour changer le point de fuite radicalement,  pour constater au retour sur l’original que le point de vue de Plisson était très légèrement décalé sur la gauche, soit pour correctement positionner l’horizon, ou pour décaler le point de fuite du brise-lame pour qu’il arrive au centre, points que je n’ai malheureusement pas vérifié, l’image n’étant pas disponible dans la photothèque ou sur le web lorsque je l’ai traitée à la maison. Et au final on en apprend énormément non seulement sur le photographe, mais peut-être plus important sur le photographe dans son environnement favori. Dans mon beau pays helvétique je suis rarement confronté à l’océan et cette démarche apprend non seulement à photographier un peu mieux la mer, mais aussi à mieux la connaître et appréhender un peu de sa puissance et de son importance. Philipp Plisson m’a aussi confronté à des questions concernant le format des photos, questions auxquelles je reviendrai probablement plus tard.

Plisson, je le connaissais peu et comme tout le monde – je suppose – je connaissais sa série de phares assaillis par les vagues, dont beaucoup sont d’ailleurs de son fils Guillaume, aussi bon photographe que son père, et quelques autres clichés d’océan ou de bord de mer. Sa galerie principale étant à la Trinité-sur-Mer (à côté de Carnac), j’ai pu voir à quel point sa collection est riche en images sublimes de tous genres, mais toujours en relation avec l’eau ou la mer,  et j’ai aussi pu constater à quel point il est populaire en Bretagne: les 2 hôtels dans lesquels nous sommes descendus avaient chacun des dizaines de ces oeuvres dans leurs couloirs, salons ou escaliers et partout où nous allions, restau, bar ou bistrot se trouvait l’une ou l’autre des ses oeuvres, une toile, un poster ou un livre sur une table. Allez faire un tour dans la photothèque avant que je ne passe à autre chose.

A Saint-Malo, il y a sur les plages devant la digue des pieux de bois alignés appellés des « brise-lames », qu’on peut voir dans toutes les photos de cet article. Graphiquement ils sont géniaux: on peut les insérer dans un paysage qui contient déjà de beaux éléments comme le sable et la mer, ce qui rend l’image plus intéressante. Il y a d’ailleurs des  centaines de photos de ces brise-lames de Saint-Malo, il suffit de faire une recherche avec ces 2 mots-clés pour s’en persuader. Il y en a des petits, type barrière de bois et des gros de type « tronc d’arbre planté dans le sable » et j’ai donc fait plein d’essais différents à marée haute, à marée basse, de jour, de nuit, par beau temps et par temps gris et même fait dans le minimalisme, genre que j’affectionne mais pratique peu (je vais peut-être la surexposer un peu pour qu’elle soit encore plus minimaliste). J’espère avoir le temps d’en préparer une série à voir pour cet été.

Peter Lik


J’ai rencontré les photographies
de Peter Lik en 2002. Alors que nous étions de passage à Cairns en Australie, nous sommes passés devant cette magnifique galerie dans laquelle s’exposaient d’énormes photos de sublimes paysages avec des lumières et des luminosités incroyables !

Je ne me souviens plus exactement ce que j’y avais vu, mais il y avait beaucoup de paysages australiens, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Lik est né dans sur ce magnifique continent et que nous nous y trouvions nous-mêmes. Qu’il s’agisse de déserts, de sous-bois tropicaux, de bords de mers ou de montagnes, ses photos sont toutes magnifiques.  Il y a déjà la perfection technique et le cadrage impeccable, mais où je suis le plus jaloux du travail de Lik c’est que là où moi je dois passer en vitesse dans des endroits sublimes et rencontre qu’exceptionnellement les conditions idéales pour faire une photo pas trop mauvaise, lui il prend le temps de rester, d’observer, de retourner au même endroit avec des conditions de météo et de lumières différentes, jusqu’à trouver la beauté. Et ça, c’est mon grand rêve. Lorsqu’on me demande ce que je ferais si je gagnais à la loterie, la réponse que je fais depuis longtemps est : « Je prendrais le temps de parcourir le monde avec mon appareil photo » (et ma femme bien sûr 😉 ). Et c’est ce qui fait la différence avec les photos de Lik: les nuages d’orage qui laissent passer des rais de lumière sur Uluru ou le grand canyon, la neige dans le fond au petit matin à Delicate Arch, ou l’exacte bonne lumière qui traverse les feuilles jaunes d’un forêt de bouleaux. Tout est beau.

A Cairns nous avions acheté un livre et quelques cartes postales et avions gardé ce souvenir dans nos mémoires comme une des belles découvertes de notre périple australien. Et je ne pense pas qu’il fut encore très connu encore à cette époque, parce que je ne me souviens pas d’y avoir vu beaucoup de photos hors d’Australie.

Et voilà que l’an dernier, de passage dans la galerie marchande d’un grand hotel de Las Vegas, notre regard fut immédiatement attiré par une galerie qui exposait de magnifiques paysages que nous reconnûmes immédiatement comme étant de la main (ou plutôt de l’oeil) de Peter Lik ! Et là nous avons en effet pu constater que son oeuvre s’était enrichie d’images des parcs nationaux américains ou des paysages d’automne du Vermont, endroit qui nous avaient nous-mêmes attirés à un moment ou un autre. Et ce fut évidemment un grand plaisir que de découvrir toutes ces nouvelles oeuvres, notamment toute la série d’images qu’il a faites à Antelope Canyon, que nous avions visité quelques jours avant d’arriver à Vegas (voir notre carte de voeux 2011).

Pour les geeks qui ont un ipad (j’en connais), il existe même une application Peter Lik qui contient un grand nombre de ses images avec des explications et parfois un petit enregistrement vocal de Lik expliquant l’une ou l’autre de ses photos. C’est un peu plus cher qu’une application de base (enfiron 10.- CHF / 7.50 Euros) mais c’est très bien fait et les photos affichées en plein écran sont du plus bel effet !

Toutes les photos de cet article sont (c) Peter Lik Tous Droits Réservés www.peterlik.com