Bonne Année / Happy New Year 2023 !

Rose Trémière, Forcalquier, 2022

Et j’arrête avec les résolutions de début d’année du genre « je vais m’occuper de ce blog plus régulièrement », parce que ça ne marche pas. Mais on ne sait jamais. un jour j’aurai peut-être de nouveau du temps pour ça :-).

Au moins ça vous fera une nouvelle image à regarder.

Et tout s’est emballé …

Photo de Trixie and the Trainwrecks au  Blues Rules Crissier Festival 2021
Trixie & the Trainwrecks @ Blues Rules Crissier Festival, Crissier (VD), Switzerland, 04.09.2021. (c) Christophe Losberger

Il y a eu cette période bizarre pendant laquelle aucun festival ou concert (entre autres) n’a eu lieu. Et par conséquent aucun groupe à photographier ou écouter en live à une rare exception exprès, le Swiss Blues Challenge. J’aurais pu comme beaucoup en profiter pour faire plein de choses, publier des photos qui sont encore au fond du tiroir ou scanner de vieilles archives et en fin de compte je n’aurai pas fait grand chose. Mais c’était bien aussi.

Et tout à coup fin août est arrivé, annonçant non seulement le renouveau des festivals habituels mais aussi le rattrapage de quelques festivals qui ont habituellement lieu en été. Ca a donc commencé par Festiverbant (note de l’éditeur: les liens dans ce paragraphe mènent aux albums photos) et s’est enchaîné le week-end suivant avec le rattrapage de Blues Rules Crissier Festival. Deux semaines plus tard, et à peine fini le tri de Blues Rules, j’étais au Sierre Blues Festival, également en mode rattrapage, pour une version « en ville » du festival. La semaine suivante j’assistais au premier Léman Blues Festival dans lequel je me suis retrouvé embrigadé dans l’équipe de photographes officiels, à mon grand plaisir. Début octobre un petit passage au BAG (Blues Association de Genève) pour écouter le Beau Lac de Bâle en version blues (et moi en version noir et blanc) avec une petite pause avant d’aller au Vully Blues Festival. Ajoutons encore quelques concerts comme les Long John Brothers, une soirée à Jazz and Co et le concert de Kaz Hawkins à l’Arcadium de Annecy, ce fut un trimestre donc bien occupé !

Maintenant on va juste espérer qu’on ne va pas repartir bientôt dans une nouvelle friche culturelle. Croisons les doigts.

Amaury Faivre 2020: l’album

En cette fin d’année 2020, j’ai eu l’honneur et le le bonheur de collaborer avec Amaury Faivre sur son dernier album, 2020, mais parlons déjà de l’artiste et sa musique.

J’ai rencontré Amaury il y a plus de 10 ans dans une jam et j’ai suivi son évolution en commençant par son premier groupe électrique, Amaury Faivre & the Broken Harps avant qu’il ne s’oriente vers un duo acoustique avec notre ami Yves Staubitz et nous le retrouvons aujourd’hui en mode solo. Chacune de ces formations a abouti à la publication d’un album. De fait, j’ai également accompagné Amaury lorsqu’il a participé à la finale du Swiss Blues Challenge avec le groupe ainsi qu’à la finale du European Blues Challenge, où il s’est taillé un beau succès d’estime avec le duo.

Pour les Oreilles

Dans ce nouvel album absolument acoustique, Amaury présente une sélection de chansons variées allant du cajun à la country en passant par plusieurs teintes de blues, avec un égal bonheur à l’écoute de toutes les chansons. Il y joue lui-même de plusieurs instruments: de la guitare et de l’harmonica bien sûre, mais aussi de la mandoline, du banjo ou de la dobro. Le tout est extrêmement bien produit, dans un subtil mélange de sonorités. Bref, un album plaisant et varié qu’on peut écouter en boucle !

Pour les Yeux

Amaury a sollicité mon aide pour le livret intérieur (voir le pdf), dans lequel il souhaitait insérer des photos du studio et/ou des gros plans des instruments utilisés dans l’album. Ainsi, nous avons fait quelques images en tâchant de leur donner un aspect général similaire et je dois avouer que j’ai été épaté de l’utilisation qu’en a fait Amaury: ce jeune est non seulement un excellent musicien mais il est aussi un très bon graphiste et je ne peux que le remercier d’avoir si bien mis en valeur ma contribution.

Les photos de la couverture sont de l’ami Luc Naville à BNB photographie, qui a fait un très beau travail de studio qui s’intègre complètement à l’univers de ce 3ème album d’Amaury.

Et bientôt je vous parlerai du clip de présentation de cet album….

–> Site officiel d’Amaury Faivre
–> Photos live sur flickr

Calendrier 2021 : Blues Rules

Le calendrier photo 2021 est consacré au Blues Rules Crissier Festival, pour fêter leurs 10 ans de blues et vous pouvez le prévisualiser ci-dessous:

Comme d’habitude, 2 formats sont disponibles :

  • Calendrier format A4 « mural » : 30.- CHF / 30 EUR (port compris)
  • Calendrier format petit « calendrier de bureau » (à poser sur le bureau) : 15.- CHF / 15 EUR (port compris).

Si vous désirez le précommander, contactez-moi par le formulaire, par facebook, mon email, ou ce que vous avez sous la main. Indiquez-moi le format, le nombre ainsi que vos coordonnées postales. Paiement à la livraison uniquement (divers modes de paiement seront proposés).

PS: Ma 4ème exposition virtuelle est également consacrée à Blues Rules.

Drummer face / Les batteurs

J’ai consacré ma dernière expo virtuelle, Boom Tchak aux batteurs et batteuses croisés au gré des concerts. J’ai toujours eu un faible pour les batteurs et ceci pour plusieurs raisons:

Cedric Taillefer, batteur de Hell's Kitchen
Cédric Taillefer (Drums), Hell’s Kitchen @ Blues Rules Crissier Festival.
  • Mon plus vieil ami d’enfance est un batteur et c’est avec lui que j’ai monté notre premier groupe.
  • Dans un combo de base (guitare, basse, batterie), c’est le seul musicien qui soit cloué à un endroit: difficile pour lui d’aller haranguer la foule ou mettre l’ambiance. Les batteurs extravertis ont quelques astuces pour pallier à cet inconvénient.
  • Sur de nombreuses scènes le batteur est souvent peu ou mal éclairé.
  • Les machines à fumée, quand il y en a, sont le plus souvent collées à côté du batteur.
  • Finalement, une partie du publique ne voit jamais le batteur, caché derrière ses fûts et ses cymbales.

Bref, entre la lumière, la fumée, et cet engin bardé de tiges métalliques qui nous cache la vue, j’essaye toujours de prendre au moins une ou deux photos des batteurs, parce qu’ils sont souvent intéressants. Occupés à taper le groove avec leurs 4 membres, les batteurs n’ont plus que leur visage pour exprimer corporellement leur états d’âme, et n’ont que leurs yeux pour exprimer aux autres musiciens ce qu’ils ressentent ou exprimer quelque chose. C’est parfois un challenge de les photographier, mais un véritable plaisir quand on arrive saisir les bons moments. Pour en voir d’autres vous pouvez toujours aller sur mon espace flickr et chercher le mot-clé « drummer »

Bises à toutes les batteuses et tous les batteurs !

Lumières Intérieures

Lumières intérieures, Ballenberg, Oberland Bernois
Musée Suisse en plein air, Ballenberg, Oberland Bernois

J’ai toujours aimé les lumières intérieures qui diffusent à travers de petites fenêtres, notamment dans des intérieurs anciens comme de vieilles maisons ou de respectables fermes. Cette passion me vient d’une part des photos de Marcel Imsand, dont j’ai parlé ici il y a déjà 10 ans, et d’autre part parce que nous arpentons avec plaisir les écomusées d’ici et d’ailleurs lors de nos vacances, qu’il s’agisse de Ballenberg chez nous, Muckross Farms en Irlande ou n’importe quel autre lieu dans lequel un morceau d’histoire est reconstitué.

Un équilibre pas naturel

Pour l’oeil humain, la lumière naturelle qui éclaire ces lieux semble homogène et que l’on regarde à l’intérieur ou à l’extérieur le cerveau rectifie les luminosités: rien n’est jamais ni sous-exposé, ni surexposé. L’appareil photo à de sérieuses limites pour distinguer les clairs-obscurs et le défi dans ces conditions de lumière est justement de jouer avec les ouvertures et trouver l’exposition juste avec le plus possible de détails en évitant de trop cramer (surexposer), ou de trop boucher les ombres (sous-exposer).

Lumières intérieures, Ballenberg, Oberland Bernois
Musée Suisse en plein air, Ballenberg, Oberland Bernois.

Ce genre de photos permet également de multiples essais pendant le développement, à condition de shooter en raw bien sûr, en s’amusant avec tous les curseurs d’expositions et de contraste pour faire ressortir ou cacher les différentes zones de l’image et reconstituer avec ces lumières intérieures un éclairage qui semble naturel. Je ne sais pas si j’y parviens, mais en tout cas c’est amusant de constater tout ce qu’on peut faire tout au long du processus pour essayer de maîtriser toutes les nuances de ces lumières naturelles.

Un supplément d’âme

Au delà de l’aspect photographique, les muséographes de ces écomusées reconstituent derrière chacune de ces fenêtres des ambiances différentes en fonction de lieux; les lumières intérieures apportent ainsi une part d’âme à chacune de ces pièces. Les plus âgées d’entre-nous y verront forcément une grand-mère ou un grand-oncle, un morceau de notre passé qui a défini notre présent, ce qui permet d’habiter ces lieux et ces photos, même si on n’y voit personne.

Améliores ton SEO !

Je n’en parle pas souvent, mais dès que mes dix doigts boudinés musclés graciles ont approché pour la première fois un clavier d’ordinateur dans les années 80, j’ai tout de suite été attiré par les technologies web, les bases de données et les animations par ordinateur. C’était un commodore 64. L’internet n’existait pas encore et sa mère l’arpanet n’était utilisée que par les militaires.

Et c’est quoi la SEO ?

Lorsque j’ai remis à jour ce blog, j’ai ajouté une extension pour m’aider dans le SEO, que j’avais délaissé jusque-là. Cet outil de « Search Engine Optimisation » est sensé m’aider à mieux me placer sur le web et pour y parvenir analyse le contenu et la forme de mes articles, les titres et les métadonnées. En bon français la SEO s’appelle une aide au référencement. L’outil vérifiera si mon « contenu cible » est bien cité plusieurs fois, si j’ai assez de liens internes et externes. etc.

L’ère du Selfie

Ce qui m’amuse le plus avec cet outil. ce sont ses principes de bases pour la composition des textes, comme par exemple la longueur des phrases:

30% des phrases contiennent plus de 20 mots, ce qui est au delà du ratio maximum recommandé de 25%

Dans les cours de rédaction à l’école j’ai appris à écrire de belles phrases, à utiliser des ponctuations pour séparer les propos, une virgule par-ci, deux-points par là et des points-virgules. Bon je pense que les points virgules sont vraiment tombés en désuétude. A part dans les fichiers de données séparés par des délimiteurs. Mais tout ça c’est fini. Faut pas perdre le lecteur. Faut rester bref. L’autre truc que préconise la SEO c’est la voix passive:

25% des phrases sont à la forme passive, ce qui est au delà du ratio maximum recommandé de 10%

A l’ère du selfie et puisque je tiens un blog, je dois apparemment mettre de l’actif plus souvent. Je me prends en photo, ce n’est plus une photo de moi tirée par un photographe. Et je ne m’exprime plus d’un ton neutre.

Je suppose en outre que les règles de SEO des pages françaises ont été importées directement de la langue anglaise: ce qui est probablement une erreur puisque’on sait que le français est beaucoup plus verbeux et que la circonvolution y est plus pratiquée qu’en anglais, généralement beaucoup plus directe. Bref ce ne sont pas le mêmes langues. Je suppose; il faudrait vérifier. Un vrai geek verbeux le saura peut-être.

Pour conclure je ne suis pas certain que je vais pouvoir suivre les recommandations que nous impose le professeur internet, mon nouveau prof de rédaction, mais au moins je n’oublierai pas de remplir les métadonnées.

Marco Marchi & the Mojo Workers

Marco Marchi and the Mojo Workers
Marco Marchi (guitar, vocals). Marco Marchi and the Mojo Workers @ BAG Thursday, Geneva

J’ai rencontré Marco Marchi avec ses Mojo Workers en 2011, alors qu’ils étaient venus au BAG (Blues Association Genève) pour remporter la 1ère finale du Swiss Blues Challenge, entrant ainsi dans la petite histoire du blues Suisse. Créé en 2009, le groupe avait à son actif un premier enregistrement qu’il a complété depuis avec trois autres albums, tous aussi bons les uns que les autres. Cette victoire leur offert une bonne visibilité dans les pays européens, débouchant sur plusieurs concerts et festivals en dehor de nos frontières.

Vieux Blues Acoustique

J’avais tout de suite été séduit par ce groupe de blues roots acoustique avec batterie légère ou washboard, sousaphone pour les lignes de basse et harmonica en renfort des guitares et de la voix de Marco pour les parties mélodiques. Marco est issu du Jazz si ma mémoire est bonne: il a en tout cas hérité de ce style la précision et la justesse de la note. Aussi à l’aise sur sa dobro que sur sa demi-caisse électrique, Marco est un guitariste hors-pair. Je qualifie leur style de « roots » parce qu’il emprunte plus au blues balbutiant des années 20, du piedmont ou du ragtime qu’aux sonorités électriques post 50. Un genre en tout cas qui me plaît énormément.

Marco Marchi and the Mojo Workers
Fabio Bianchi (sousaphone). Marco Marchi & the Mojo Workers @ Sierre Blues Festival

Depuis cette première rencontre, j’ai régulièrement revu les membres du groupe sur les scènes nationales, mais aussi pour d’autres raisons. Claudio Egli, l’harmoniciste original du groupe a été pendant de nombreuses années le graphiste attitré du BAG, créant nos plus belles affiches et flyers (pour lesquels nous pouvons encore le remercier). Aujourd’hui Claudio est très actif sur la scène blues tessinoise, organisant notamment le Bellinzona Blues Festival et d’autres événements. Je revois aussi chaque année Fabio Bianchi, le soussaphoniste/bassiste du groupe qui officie chaque année comme présentateur du Swiss Blues Challange au Summerblues Festival de Bâle.

Marco Marchi and the Mojo Workers
Marco Marchi & The Mojo Workers (CH) @ 2nd EBC – European Blues Challenge, Berlin, 2012

–> Photos de Marco Marchi & the Mojo Workers sur mon espace flickr
–> Photos de Marco Marchi & the Mojo Workers sur l’espace flickr du BAG

Jontavius Willis – Blues to Bop Lugano 2019


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