Interview Amaury Faivre Duo de retour de Memphis

Je reçois Amaury Faivre et Yves Staubitz pour la Swiss Blues Society, qui ont accédé aux demi-finales de l’International Blues Challenge (IBC), à Memphis, en catégorie solo/duo. C’est une consécration en soi pour un groupe européen d’arriver si loin dans ce concours international qui voit se produire les meilleurs groupes de blues américains et quelques européens.
Swiss Blues Society : Nous allons entrer directement dans le vif du sujet : comment s’est déroulé le concours ?

Yves : D’une manière intense quand même !

Amaury : Beaucoup de choses !

SBS : Commençons par le début, vous êtes arrivés à Memphis sans instruments ?

Yves : Exactement !

Amaury : On est arrivé sans guitares, parce qu’on a des belles guitares qu’on a un peu peur de faire voyager dans l’avion et donc on a un peu galéré au début parce qu’il a fallu trouver des guitares. J’avais un contact d’un gars qui m’avait dit que c’était bon, mais en fait sur place on n’arrivait plus à le joindre…

Yves : Ca commençait avant, il y a des site, des magasins de musiques qui louent des instruments et tu t’y rends, mais c’est beaucoup plus difficile que prévu, tu n’arrives pas avoir ce que tu veux, ou alors peut-être, mais c’est pas sûr… et c’est là qu’Amaury a eu un contact.

Amaury Faivre DuoAmaury : Chaque magasin de musique me renvoyait vers un gars qui n’avait pas de boutique. Le gars se baladait en camion dans la ville, tu l’appelles, il te dit « OK, je suis là dans 30 minutes », il arrive, te donne les guitares, tu paies cash, tu n’as pas de facture et quand tu rends la guitare, c’est un autre gars qu’on n’a jamais vu qui arrive et tu lui donnes la guitare. Et là on s’est dit qu’il y a une différence culturelle quand même. Ca c’est bien passé, finalement on avait quand même d’assez bonnes guitares.

Yves : mais c’était assez compliqué : la veille du concert, on n’avait toujours pas de guitares !
Amaury : Le concours ouvrait le mardi soir, il y avait plusieurs choses dans la ville et notamment une soirée dans une église, une superbe église toute en ruine qui était magnifique, dans laquelle Martin Luther King prêchait régulièrement. Il y avait là tous les groupes internationaux comme nous, qui faisaient des passages de 15-20 minutes et du coup on a pu rencontrer pas mal de groupes qui faisaient la compétition. Une bonne soirée !

SBS : dans l’église c’était juste pour vous présenter ou c’était déjà noté ?

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Bonne Année 2018 !


Mes meilleurs voeux pour 2018 !

Une année se termine et une nouvelle démarre. Comme d’hab. Personnellement, l’année fut assez bonne: plusieurs projets se sont réalisés, dont une expo photo à Bernex qui reste un des mes plus grands plaisirs, et aussi de nombreuses nouvelles opportunités photographiques se sont présentées qui ouvrent de bonnes perspectives pour 2018.

En plus, pour les traditionnels voeux, on m’a commandé plusieurs cartes; bon c’est la même personne qui me les a commandées 😉 , mais j’aime bien préparer des cartes. De plus, un commerce m’a même acheté une photo de feux d’artifice pour créer les cartes à l’intention de leurs clients.

Pour finir, je préfère les années paires, alors vive 2018 !

Interview Amaury Faivre duo

Amaury Faivre duo @ Swiss Blues ChallengeNous avons rencontré récemment Amaury Faivre Duo (Amuary Faivre et Yves Staubitz), vainqueurs du Swiss Blues Challenge 2017, pour leur poser quelques questions à propos du duo, de leur victoire au Swiss Blues Challenge et de leur préparation pour l’International Blues Challenge et le European Blues Challenge. La version audio est disponible ci-dessus

Swiss Blues Society : Amaury Faivre duo a gagné le dernier Swiss Blues Challenge, en 2017, et on va parler de différentes choses autour de la musique. On va commencer par une question simple, où vous êtes-vous rencontrés et dans quelles circonstances ?

Yves : Il existe à Genève une association qui fait la promotion du blues, le BAG (Blues Association de Genève), qui organise de temps en temps des jams. Aux tout débuts de l’association ils avaient organisé une assez grosse jam à Onex. J’ai entendu parlé de ça et j’y suis allé…

Amaury : … et moi je venais d’arriver à Genève et j’y suis allé aussi, pour rencontrer un peu du monde et on est tombé l’un sur l’autre.

Yves : …exactement !

Amaury : Ou plutôt les uns sur les autres, puisqu’on avait une formation électrique à l’époque.

Yves : C’est vrai, il y avait aussi le batteur à l’époque. Moi je suis resté assez scotché quand j’ai entendu Amaury : je n’avais jamais entendu ça dans le coin, je l’ai approché pour faire connaissance et on a décidé de faire un groupe. Mais ça fait déjà près de 10 ans !

SBS : Vous vous souvenez de l’année ? Moi je m’en souviens c’est 2009. Je me souviens également d’Amaury Faivre, qui était le petit gars qui débarquait, que personne ne connaissait…

Yves : … et que tout le monde a entendu !

SBS : Exactement ! Justement, puisqu’on parle de toi Amaury, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours musical ? Comment tu es arrivé au blues, et quelles sont tes influences ? Lire la suite

1er Coppet Blues Festival

Kyla Brox @ Coppet Blues FestivalLes Festivals de novembre se suivent, sont tous d’excellente facture, mais ne se ressemblent pas ! Le premier (Vully) se déroulait dans de petites et moyennes caves de vignerons, le 2ème (Lucerne) principalement dans la grande salle du casino, à laquelle je préfère nettement la petite salle du Casineum, bien plus sympathique, et le 3ème se déroulait dans un château, celui de Coppet ! En effet Jazz&Co qui organise habituellement une poignée de concerts par année à mis la vitesse supérieure pour proposer son premier festival de blues, sur 2 soirées avec 6 groupes.

The Pathfinders @ Coppet Blues FestivalPersonnellement je connaissais la plupart des protagonistes et lors de la 1ère soirée féminine je me réjouissais de découvrir Sophie Malbec, revoir the Pathfinders, que je n’avais plus vu depuis belle lurette, et revoir Kylo Brox Band, qu’on retrouve toujours avec un grand plaisir. En ce qui me concerne il me semble que Kyla a fait ce soir-là un des meilleurs concerts auxquels j’ai assisté: voix magnifique, groupe parfait avec l’excellentissime Paul Farr à la guitare et une section rythmique solide et très variée avec Pablo Leoni derrière les fûts et Dan Blomeley à la basse. Beaucoup d’émotions dans tous les morceaux, qu’il s’agisse des compositions du groupe ou de reprises comme cette magnifique version de Hallelujah de Leonard Cohen qui a donné des frissons à plus d’un spectateur.

La 2ème soirée était consacrée aux hommes et elle fût ouverte par mes vieux amis de deltaR, qui présentaient leur spectacle sur des chansons de Charley Patton, avec projection d’une bande dessinée pendant le show. Moi j’ai adoré, en toute objectivité. Tiens, pour la petite histoire, deltaR est peut-être un des premiers groupes que j’ai photographié quand je me suis remis à la photo de concert il y a 10 ans. J’avais déjà entendu Francesco Piu, mais dans une version duo: j’aimais déjà bien ce sarde et me réjouissais de la voir en version full band. Et je n’ai pas été décu. Très drôle sur scène, Franceso Piu et ses musiciens ont mis une énorme ambiance dans la salle avec leur delta blues teinté de plein de choses, notamment de rap dans un set explosif qui a conquis le public de Coppet !

Francesco Piu @ Coppet Blues Festival

Pour clore ce premier festival, Jazz&Co avait fait appel à un pilier du blues français, Fred Chapellier, qui présentait son nouveau projet Fred Chapellier & the Gents, featuring Dale Blade. Monté au début de 2017, ce nouveau groupe dans lequel Fred laisse la partie vocale à la voix chaude et soul de Dale Blade a tourné dans plusieurs endroits pendant l’année mais venait pour la première fois en Suisse. Personnellement je n’avais encore rien entendu d’eux et ne me suis volontairement pas renseigné avant le festival de Coppet pour avoir la surprise de la découverte en live. Eh bien, c’est du tout bon ! On a une section rythmique solide avec un super groove avec Guillaume Desterac à la batterie et Christophe Garreau à la basse et là-dessus Fred à la guitare, Dale à la voix et Bako (Pascal Mikaelian) à l’harmonica n’ont plus qu’à s’amuser et c’est ce qu’ils font, et avec grande classe ! On passe du blues à la soul en faisant quelques détours rock’n’roll et ça sonne vraiment bien: le public était comblé et on se réjouit de l’album qui sortira le 16 mars 2018 !

En conclusion, une première édition bien réussie et on se réjouit déjà de la prochaine !

Toutes les photos: https://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157666745226329/Fred Chapellier and the Gents feat. Dale Blade @ Coppet Blues Fe

10ème Vully Blues Festival

The Two @ Vully Blues

Je me rends en général au moins un soir au Vully Blues Festival depuis pas loin de 6 ou 7 ans, et c’est un des rares festivals de blues dans lesquels je me rends en touriste, sans appareil photo, à quelques exceptions près. Mais ça c’était avant ! En effet pour son 10ème anniversaire le président du festival Cyrill Deschamps m’a invité à renforcer son photographe officiel (Julien Schafer de Rawking Photo).  Le Vully Blues Festival est un concept à part et assez original: une dizaine de caves et de caveaux des (excellents) vignerons de Praz sont occupés l’espace de chaque soir par autant de groupes qui y jouent toute la soirée de 18h00 à Minuit, par tranches de 45 minutes avec des pauses d’environ une demi-heure. Les spectateurs passent donc la soirée à se déplacer d’un caveau à l’autre en fonction de leurs envies, et profitent de déguster les crus locaux, puisqu’un verre à vin est fourni avec chaque billet. Je rêverais d’organiser une événement identique à Dardagny ou Satigny ! (Mais je n’ai pas trop le temps, alors n’hésitez pas à me piquer l’idée).

Groovepack & Justina Lee Brown @ Vully BluesEn général, les festivals sont assez faciles à photographier, même si il y a plusieurs scènes. Chaque artiste passe dans un ordre déterminé et il suffit d’attendre pour le photographier. A Vully, à chaque instant il y a  environ 6 groupes qui jouent en même temps et il faut se déplacer pour essayer de photographier tout le monde. En plus, dans mon souvenir de spectateur, je me souvenais de petits endroits pleins à craquer et de sérieux problèmes pour s’approcher de la plupart des scènes si on ne s’était pas présenté assez tôt avant la reprise. Autant dire qu’au moment d’aborder la première soirée, j’étais un peu stressé et craignais de ne pas pouvoir faire le tour complet. Heureusement quand on trimbale 2 boîtiers et qu’on porte autour du cou un joli badge de l’organisation et qu’on avance poliment à coup de « pardon, merci, pardon, pardon, merci ! » on arrive se frayer un passage sans même que personne ne s’énerve. Mais au final, je suis resté quand même moins longtemps à chaque groupe le premier soir, mais je me suis détendu pour le 2ème ayant constaté qu’un tour complet était posssible.

Parade @ Vully BluesA noter pour cette 10ème édition, en plus d’une très belle programmation, les organisateurs avaient décoré les rues pour transformer le lieu en Nouvelle-Orléans et avaient prévu une parade avec un marching band. Parade qui a eu un très beau succès, notamment en raison du temps clément, surtout la première soirée. Le festival affichait complet les deux soirs, alors si vous avez envie d’y participer l’an prochain, ne vous y prenez pas à la dernière minute !

En conclusion, c’est sympa de penser que les festivals de blues romands arrivent tous plus ou moins à leur 10ème édition. Sierre Blues fête ses 10 ans en 2018, Blues Rules Crissier verra sa 10ème édition en 2019 (es espérant qu’ils trouvent une solution pour 2018, le château ayant changé de mains).

 

Lumières Blues – Bernex 2017

Poster Expo Lumières Blues - Bernex 2017
Super bilan pour l’exposition Lumières Blues présentée dans le cadre des rencontres musicales de Bernex, les 31 Août, 2-3 septembre 2017. De nombreux amis  étaient présents lors du vernissage, trop pour que je puisse consacrer à chacun d’eux le temps qu’il aurait mérité et je m’excuse auprès de tous ceux à qui je n’ai eu que le temps de coller une bise et dire bonjour. Pendant le week-end de nombreuses personnes sont passées avec une alternance de personnes connues et de visiteurs de passage (probablement 75%), qui ne nous a laissé aucune minute de répit mais plus de temps pour accueillir chacun et échanger au moins quelques mots, même avec les visiteurs inconnus. 80 personnes ont participé au tirage au sort et le vainqueur  a déjà été averti (désolé pour les autres !). C’est un véritable plaisir également de recevoir vos compliments en direct et d’écouter vos commentaires.

C’est quand même très agréable de voir ses photos tirées sur un bon papier de bonne dimension et bien éclairées. Le rendu d’une photo imprimée est incomparable. D’ailleurs je me souviendrai toujours du jour ou je me suis retrouvé face à un Jimi Hendrix de 1.0×1.5m au San Francisco Art Exchange, photographié par Gered  Mankowitz. Je crois que j’avais passé un quart d’heure devant cette seule photo, et il y en avait des dizaines d’autres !

Merci à tous, merci à la Mairie de Bernex et son service culturel, et au plaisir de vous revoir peut-être dans une autre exposition, qui sait ?

Ceux qui n’auront pas pu venir peuvent découvrir les photos ci-dessous ou rangées dans ce dossier flickr: https://www.flickr.com/photos/sitatof/albums/72157688705488045

Paléo 2017

Pogo Car Crash Control @ Paléo
Après mon article sur Montreux, je vais revenir aujourd’hui sur l’autre grand festival de l’été en Suisse Romande: le Paléo Festival de  Nyon. Comme Montreux, c’était une première pour moi d’obtenir les accréditations pour y photographier les concerts pour NeoMusic-Live; non pas qu’on me les aie refusé les années précédentes, plus simplement je n’en avais jamais demandé pour diverses raisons. Curieusement, mon histoire personnel avec Paléo commence en même temps que Montreux puisque dans les années 80 les bénévoles de Montreux avaient été invités à participer à une soirée à Paléo, mais j’avoue que je ne me souviens plus qui jouait ce soir-là, ni même quelle année c’était exactement.

Bref, cette année donc, en plus de ma pélerine, de ma casquette et de mes souliers de marche étanches, j’ai pris tout mon attirail de photo pour 4 soirées sur les 6 que compte le festival. Paléo c’est super bien organisé: que ça soit du côté du spectateur ou de la presse, tout roule comme sur du velours, les informations sont claires, les concerts sotn à l’heure et la pluie aussi. J’ai vu pas mal de choses intéressantes, notamment quelques belles découvertes au Dôme, qui accueillait cette année l’Amérique du Sud, dont la chanteuse de reggae Jah9, ou les groupes de Cumbia americano/mexicain tels que Orkesta Mendoza.

Mat Bastard @ Paléo Festival Nyon, Switzerland, 22.07.2017.

Sur les autres scènes j’ai particulièrement apprécié Midnight Oil, que je n’avais plus écouté depuis longtemps et qui se sont produits avec un engagement, une verve et une énérgie restée intacte au cours des années. Un vrai régal d’entendre à nouveau les morceaux qu’on se faisait péter dans les oreilles dans les années 80 ! Sinon au rayon découverte, j’ai adoré le jeune groupe rock garage trash survitaminé Pogo Car Crash Control: le groupe français a fait exploser le club tent et à joué ses morceaux 25% plus vite que d’habitude, à mon avis, puisqu’ils ont fini leur prestation 15 minutes avant la fin prévue. L’autre grand claque, et on reste toujours dans l’énérgie rock, un peu plus punk cette fois, avec la décoiffante prestation de Mat Bastard, ex-chanteur de Skip the Use qui tourne aujourd’hui sous son nom avec un nouveau groupe keupon qui envoie du bois. Les mélodies et les chansons sont bien ficelées, Mat a beaucoup d’humour et sur scène et ça bouge sans arrêt dans toutes les directions. Au départ j’avais juste l’intention de rester pour quelques chansons, mais j’ai dû me faire violence pour m’arracher avant la fin, parce qu’il fallait quand même aller faire des photos de Christophe Maé, qui soit dit en passant était très bien aussi: sympa et super ambiance.

Pour revivre quelques concerts, allez voir la chaîne youtube du Paléo, sur laquelle on trouve de nombreux extraits de concerts.

Awek

Awek
Awek est probablement mon groupe de blues français préféré et si il ne l’est pas parce que certains groupes sont très difficiles à comparer si on y réfléchi trop, il est au minimum dans mon top 3. J’ai rencontré les toulousains en 2010, lorsqu’ils sont venus au BAG à Genève lors des premiers concerts de l’association et je n’ai cessé depuis de les croiser avec bonheur à différents endroits, dont le European Blues Challenge à Berlin ou le Sierre Blues Festival. J’aime leur style très varié allant du pur Chicago Blues à la Nouvelle-Orléans, en passant par des tonalités de musique Cajun et toutes sortes d’autres influences, mais mêlant tous ces styles dans un son et un style propre à Awek. La section rythmique formée par Olivier Trebel et Joël Ferrand  est à toute épreuve: solide, groovant et swingant. Bernard Sellam est un excellent chanteur et guitariste et un très charismatique showman et Stéphane Bertolino, qui complète  le quatuor, est un harmoniciste hors-pair qui arrive mettre dans son instrument de 10 cm une section entière de cuivres, y compris le trombone. De plus, ils sont tous très photogéniques, ce qui est bien pratique :-).
C’était donc un bonheur de les retrouver au Festival Blues en Giffre le 18 mars 2017 dans la très belle salle du Bois aux Dames à Samoëns, où pour l’occasion l’excellent Eric Church remplaçait à la basse Joël Ferrand.
Et n’hésitez pas à acheter leurs albums, les 3 derniers sont exellents ! (et les autres aussi)

Magma

J’ai dû réviser mon kobaïen pour le 8 mars car il était bien rouillé: la dernière fois que j’ai entendu Magma en concert ça devait être dans les années 80 et je n’écoutais moi-même pas beaucoup de zeuhl, mais j’appréciais néanmoins beaucoup ce groupe intemporel et original dont quelques-uns de mes amis étaient grands fans. L’avantage d’être intemporel, c’est que ça ne vieillit pas d’un iota et le concert magistral qu’à donné Magma à l’Alhambra en est la preuve. Christian Vander (batteur et membre fondateur) et ses acolytes nous ont livré un concert puissant et magnifique, voguant en quelques morceaux sur des sonorités variées autant qu’étranges, des rythmes organiques ou destructurés et des choeurs tendres ou furieux, dans un ensemble très jouïssif.

Un de mes amis batteurs présents à la soirée (Bernard Trontin, Young Gods ,  Fanfareduloup) m’a appris que jouer du Magma lorsqu’il était un gamin débutant lui avait révélé que la batterie est un instrument à part entière et pas seulement un simple support pour assurer un rythme comme on pourrait se l’imaginer. Ce qu’on comprend facilement quand on écoute Vander.

Pour un avis mieux éclairé, aller voir le compte-rendu de mon ami Alias, un vrai spécialiste de rock prog (entre autres choses).

Magma @ L'Alhambra