Keb’Mo (+Andrea Bignasca) – Les Docks, 4.2.2020

I was lucky to see Keb’Mo’ twice in the last 12 monthes: the first time in an entirely acoustic solo set, last summer in Geneva in an open air festival, and more recently in an electric set with his entire band at Les Docks in Lausanne (Switzerland). Not entirely electric, as there was an acoustic set in the middle of the show at Lausanne as well with Keb’Mo’ performing solo.
Keb’Mo’ is amazing, solo as well as with the whole band and he is currently one of my top preferred blues artist. And I’m surely not alone, as Keb’Mo’ has just received a grammy award recently for his most recent and excellent album « Oklahoma ». As I said, both shows were great, but I particularly appreciated the acoustis set in Geneva, because althought there were probably over 1000 people, it just felt as if he was playing at home with a bunch of friends.

He was playing in Lausanne in a joint organisation of Les Docks and the Blues Rules Crissier Festival who had organised a press to announce the programme of their 10 years festival on 5 and 6 June, and I’ll probably come back to that later.

The opening act was an artist from Ticino, Andrea Bignasca, who I only knew by reputation and hadn’t heard very much of him before. He played solo with electric guitar, kick drum and vocals in his performance was amazing ! Somewhere between blues, pop and rock of the 70’s with a great voice and an excellent presence. Looking forward to see this guy with a full band.

–> Photo Album Keb’Mo’
–> Photo Album Andrea Bignasca

Interview Amaury Faivre Duo de retour de Memphis

Je reçois Amaury Faivre et Yves Staubitz pour la Swiss Blues Society, qui ont accédé aux demi-finales de l’International Blues Challenge (IBC), à Memphis, en catégorie solo/duo. C’est une consécration en soi pour un groupe européen d’arriver si loin dans ce concours international qui voit se produire les meilleurs groupes de blues américains et quelques européens.
Swiss Blues Society : Nous allons entrer directement dans le vif du sujet : comment s’est déroulé le concours ?

Yves : D’une manière intense quand même !

Amaury : Beaucoup de choses !

SBS : Commençons par le début, vous êtes arrivés à Memphis sans instruments ?

Yves : Exactement !

Amaury : On est arrivé sans guitares, parce qu’on a des belles guitares qu’on a un peu peur de faire voyager dans l’avion et donc on a un peu galéré au début parce qu’il a fallu trouver des guitares. J’avais un contact d’un gars qui m’avait dit que c’était bon, mais en fait sur place on n’arrivait plus à le joindre…

Yves : Ca commençait avant, il y a des site, des magasins de musiques qui louent des instruments et tu t’y rends, mais c’est beaucoup plus difficile que prévu, tu n’arrives pas avoir ce que tu veux, ou alors peut-être, mais c’est pas sûr… et c’est là qu’Amaury a eu un contact.

Amaury Faivre DuoAmaury : Chaque magasin de musique me renvoyait vers un gars qui n’avait pas de boutique. Le gars se baladait en camion dans la ville, tu l’appelles, il te dit « OK, je suis là dans 30 minutes », il arrive, te donne les guitares, tu paies cash, tu n’as pas de facture et quand tu rends la guitare, c’est un autre gars qu’on n’a jamais vu qui arrive et tu lui donnes la guitare. Et là on s’est dit qu’il y a une différence culturelle quand même. Ca c’est bien passé, finalement on avait quand même d’assez bonnes guitares.

Yves : mais c’était assez compliqué : la veille du concert, on n’avait toujours pas de guitares !
Amaury : Le concours ouvrait le mardi soir, il y avait plusieurs choses dans la ville et notamment une soirée dans une église, une superbe église toute en ruine qui était magnifique, dans laquelle Martin Luther King prêchait régulièrement. Il y avait là tous les groupes internationaux comme nous, qui faisaient des passages de 15-20 minutes et du coup on a pu rencontrer pas mal de groupes qui faisaient la compétition. Une bonne soirée !

SBS : dans l’église c’était juste pour vous présenter ou c’était déjà noté ?

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Bonne Année 2018 !


Mes meilleurs voeux pour 2018 !

Une année se termine et une nouvelle démarre. Comme d’hab. Personnellement, l’année fut assez bonne: plusieurs projets se sont réalisés, dont une expo photo à Bernex qui reste un des mes plus grands plaisirs, et aussi de nombreuses nouvelles opportunités photographiques se sont présentées qui ouvrent de bonnes perspectives pour 2018.

En plus, pour les traditionnels voeux, on m’a commandé plusieurs cartes; bon c’est la même personne qui me les a commandées 😉 , mais j’aime bien préparer des cartes. De plus, un commerce m’a même acheté une photo de feux d’artifice pour créer les cartes à l’intention de leurs clients.

Pour finir, je préfère les années paires, alors vive 2018 !

Interview Amaury Faivre duo

Amaury Faivre duo @ Swiss Blues ChallengeNous avons rencontré récemment Amaury Faivre Duo (Amuary Faivre et Yves Staubitz), vainqueurs du Swiss Blues Challenge 2017, pour leur poser quelques questions à propos du duo, de leur victoire au Swiss Blues Challenge et de leur préparation pour l’International Blues Challenge et le European Blues Challenge. La version audio est disponible ci-dessus

Swiss Blues Society : Amaury Faivre duo a gagné le dernier Swiss Blues Challenge, en 2017, et on va parler de différentes choses autour de la musique. On va commencer par une question simple, où vous êtes-vous rencontrés et dans quelles circonstances ?

Yves : Il existe à Genève une association qui fait la promotion du blues, le BAG (Blues Association de Genève), qui organise de temps en temps des jams. Aux tout débuts de l’association ils avaient organisé une assez grosse jam à Onex. J’ai entendu parlé de ça et j’y suis allé…

Amaury : … et moi je venais d’arriver à Genève et j’y suis allé aussi, pour rencontrer un peu du monde et on est tombé l’un sur l’autre.

Yves : …exactement !

Amaury : Ou plutôt les uns sur les autres, puisqu’on avait une formation électrique à l’époque.

Yves : C’est vrai, il y avait aussi le batteur à l’époque. Moi je suis resté assez scotché quand j’ai entendu Amaury : je n’avais jamais entendu ça dans le coin, je l’ai approché pour faire connaissance et on a décidé de faire un groupe. Mais ça fait déjà près de 10 ans !

SBS : Vous vous souvenez de l’année ? Moi je m’en souviens c’est 2009. Je me souviens également d’Amaury Faivre, qui était le petit gars qui débarquait, que personne ne connaissait…

Yves : … et que tout le monde a entendu !

SBS : Exactement ! Justement, puisqu’on parle de toi Amaury, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours musical ? Comment tu es arrivé au blues, et quelles sont tes influences ? Lire la suite

10ème Vully Blues Festival

The Two @ Vully Blues

Je me rends en général au moins un soir au Vully Blues Festival depuis pas loin de 6 ou 7 ans, et c’est un des rares festivals de blues dans lesquels je me rends en touriste, sans appareil photo, à quelques exceptions près. Mais ça c’était avant ! En effet pour son 10ème anniversaire le président du festival Cyrill Deschamps m’a invité à renforcer son photographe officiel (Julien Schafer de Rawking Photo).  Le Vully Blues Festival est un concept à part et assez original: une dizaine de caves et de caveaux des (excellents) vignerons de Praz sont occupés l’espace de chaque soir par autant de groupes qui y jouent toute la soirée de 18h00 à Minuit, par tranches de 45 minutes avec des pauses d’environ une demi-heure. Les spectateurs passent donc la soirée à se déplacer d’un caveau à l’autre en fonction de leurs envies, et profitent de déguster les crus locaux, puisqu’un verre à vin est fourni avec chaque billet. Je rêverais d’organiser une événement identique à Dardagny ou Satigny ! (Mais je n’ai pas trop le temps, alors n’hésitez pas à me piquer l’idée).

Groovepack & Justina Lee Brown @ Vully BluesEn général, les festivals sont assez faciles à photographier, même si il y a plusieurs scènes. Chaque artiste passe dans un ordre déterminé et il suffit d’attendre pour le photographier. A Vully, à chaque instant il y a  environ 6 groupes qui jouent en même temps et il faut se déplacer pour essayer de photographier tout le monde. En plus, dans mon souvenir de spectateur, je me souvenais de petits endroits pleins à craquer et de sérieux problèmes pour s’approcher de la plupart des scènes si on ne s’était pas présenté assez tôt avant la reprise. Autant dire qu’au moment d’aborder la première soirée, j’étais un peu stressé et craignais de ne pas pouvoir faire le tour complet. Heureusement quand on trimbale 2 boîtiers et qu’on porte autour du cou un joli badge de l’organisation et qu’on avance poliment à coup de « pardon, merci, pardon, pardon, merci ! » on arrive se frayer un passage sans même que personne ne s’énerve. Mais au final, je suis resté quand même moins longtemps à chaque groupe le premier soir, mais je me suis détendu pour le 2ème ayant constaté qu’un tour complet était posssible.

Parade @ Vully BluesA noter pour cette 10ème édition, en plus d’une très belle programmation, les organisateurs avaient décoré les rues pour transformer le lieu en Nouvelle-Orléans et avaient prévu une parade avec un marching band. Parade qui a eu un très beau succès, notamment en raison du temps clément, surtout la première soirée. Le festival affichait complet les deux soirs, alors si vous avez envie d’y participer l’an prochain, ne vous y prenez pas à la dernière minute !

En conclusion, c’est sympa de penser que les festivals de blues romands arrivent tous plus ou moins à leur 10ème édition. Sierre Blues fête ses 10 ans en 2018, Blues Rules Crissier verra sa 10ème édition en 2019 (es espérant qu’ils trouvent une solution pour 2018, le château ayant changé de mains).