Expo céramique et photos

[ English visitors: the photos and concepts arount this exhibition are described in the legends of the pictures themselves]

Ceramics Exhibition - Tibetan flags J’avais promis dans un précédent article que j’y reviendrais: voici donc une selection des images que j’ai faites à l’exposition de céramique de Joëlle, ainsi que des photos qui illustrent les concepts décrits ci-dessous que nous avions élaborés pour cette exposition commune.

Les drapeaux tibétains : Le même motif avait été décliné en plusieurs couleurs et il était intéressant de le photographier en gros plan sur 5 couleurs différentes et utiliser des tirages pour les disposer comme un drapeau de prière tibétain pour accueillir le visiteur.

Ceramics Exhibition- The pattern concept Les motifs : Un peu sur le même modèle que les drapeaux tibétains, nous avons photographié plusieurs motifs différents pour les réassembler dans un motif répétitif pour décorer l’escalier qui mène à l’atelier. L’effet final est si intéressant qu’entre-temps j’ai réimprimé 2 autres motifs pour compléter la décoration de cet escalier.

Ceramics Exhibition - Memory Game Le Memory : 25 paires de photos ont été imprimées sur des cartes, style jeu de memory et les cartes ont été disseminées aléatoirement un peu partout dans l’exposition.

Ceramics Exhibition - Puzzle Le Puzzle : Le fameux motif avec le fond orange qui a eu tant de succès (toutes les pièces ont été vendues) a été tiré sur un puzzle et ledit puzzle a été mis dans le plus grand saladier de la série.

Ceramics Exhibition - Life size concept Le concept « Grandeur Nature » : 4 images de pichets et de bougeoirs ont  été tirés en sorte que la grandeur de la pièce sur la photo soit la même que la pièce originale. Les photos des bougeoirs ont été utilisées pour masquer les pièce originale. Quand la 3D perd un de ses dimensions.

Ceramics Exhibition - Paper Saucers Les sous-tasse : Cette série de bols n’avait pas de sous-tasses et c’est en regardant un peu par hasard un bol par en-dessus qu’est venue l’idée d’utiliser une découpe ronde de la photo pour en faire une sous-tasse, miroir de l’original.

Ceramics Exhibition -  Separator concept Les séparateurs de table : Des photos A4 ont été découpées en bande pour être utilisées sur une des tables comme séparateurs. A la fin de l’expo on a même pu les recycler en marque-pages ! 😉

Album de cette exposition / marché de Noël

Photos de concerts !

Ahhhhh ! Des photos de concerts ! Je dis ça pour moi, hein, pas pour vous ! Je me prends un grand pied à refaire des images live de musiciens dans le cadre du BAG, chose que je n’avais pas refaite depuis longtemps ! Et c’est sympa et petit le monde du blues et si j’ai le temps un de ces quatre je vais raconterai quelques anecdotes qui sont autant de signes qui m’ont ramené au blues….

Mais bon dans ce cas-là, des petites images valent mieux que de longs discours et le tout premier album (en en tout cas pas dernier) est là –> http://www.flickr.com/photos/bagblues/sets/72157611406426760/

Concepts autour de la céramique

Voilà deux semaines que je n’ai rien écrit et mon fidèle lecteur doit commencer à s’inquiéter ! J’ai peut-être aussi le syndrome orange décrit par Mr Poulet, mais moi ce n’est pas pour l’avoir utilisé, mais pour l’avoir photographié ! Après la fameuse marque jaune, voici la marque orange !

En effet j’ai été pas mal occupé ces temps à préparer une expo. En réalité, ce n’est pas moi à proprement parler qui m’affiche, mais une copine céramiste qui fait son annuelle exposition de Noël, dont j’assure les décors cette année. Dans le passé j’ai plusieurs fois fait des photos de ces oeuvres et c’est un exercice assez sympa de recadrer et voir sous un autre oeil les décorations de ses pièces, et cette année je me suis proposé d’exposer avec elle. Au départ je pensais exposer juste quelques images de ma collection, puis à la réflexion on s’est dit que ça serait beaucoup plus intéressant d’utiliser des images en conjonction avec sa propre expo et de « destructurer et mettre à plat des objets originellement en 3D ». On est donc parti sur plusieurs délires et concepts différents autour de la céramique et de l’image, comme par exemple de photographier en gros plans un motif récurent dans une de ses séries, qui existe sur des fonds de  couleurs différentes, et d’ensuite utiliser 5 des ces images en série répétitives suspendues entre 2 portes, comme un drapeau de prière tibétain (je vois joindrai une image bientôt pour comprendre le concept). On s’est beaucoup amusé à préparer tout ça et l’expo ouvre dans 12 heures et je me réjouis de voir les réactions. D’ici quelques jours je finaliserai probablement tout ça avec un album flickr.

Dans un prochain article de blabla je vous dirai l’autre raison qui m’occupe ces temps, et on parlera de musique cette fois !

Thomas Hawk

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Parmi mes contacts sur Flickr, il y a une personne pour laquelle je ne vais pas systématiquement regarder les nouvelles oeuvres: Thomas Hawk. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’arrive pas suivre regulièrement sa production d’images, tellement elle est importante et regulière. Ce photographe compulsif  se considère d’ailleurs lui-même comme une usine à photographier et son but est de produire 1’000’000 d’images (traitées) avant sa mort.

Des projets similaires on en trouve plein sur internet, le plus souvent le but sera de produire une oeuvre par jour, qu’il s’agissse d’une photo, d’un dessin, d’une vidéo ou d’un poème, et dans la majorité des cas soit ils ne dépassent pas les premiers jours, soit la qualité des oeuvres décroît dramatiquement. C’est là que Thomas Hawk se distingue du commun des mortels: par la qualité excellente, voire exceptionnelle des 18’000 images qu’il a déjà publiées sur Flickr. Dans son oeuvre, il y a quelques thèmes qu’il poursuit invariablement, dont quelques-uns sont assez originaux et amusants tels que les Beautiful Plastic People, que j’affectionne particulièrement, ou les séries de Neons, mais il est à l’aise dans tous les genres et toutes les lumières, et c’est je crois ce que je lui envie le plus.

Ce qui est également surprenant chez ce bonhomme, c’est qu’en plus il semble avoir une vie professionnelle et sociale riche: il est conseiller en investissements, a une famille  et passe énormément de temps à blogguer, donner des conseils sur l’utilisation des réseaux sociaux, de flickr ou des appareils numériques et trouve encore du temps pour répondre à des interviews ou même voir des vrais amis !

Pour en connaître plus, prenez le temps de visiter sa galerie sur flickr, son blog, ou lisez cette excellente interview de lui.

Among my contacts on Flickr, there is one person who’s pictures I don’t check systematically: Thomas Hawk. Why ? simply because I just can’t follow his production of images, because it is so huge and regular. As a matter of fact, this compulsive photographer considers himself as a photography factory and his goal is to publish 1’000’000 processed photos before he dies.

Lots of people on the internet have such projects, most of the time they will try to produce a daily work, whether it’s a photography, a drawing, a film or a poem, and in most of the cases they well never go further than a few days, or the quality of the works will drastically decrease. This is where Thomas Hawk differs from the ordinary mortals, by the high, sometimes exceptional quality of the over 18’000 pictures he has already published. There are several recurrent themes in his works and some are quite original or funny such as Beautiful Plastic People, which I particularly like, or the Neons series, but in the end he is comfortable in any type of photography or any light, and this is where I envy him the most.

What is also very surprising with this guy is that he seems to have a professional life and a busy social life: he is an adviser in investments, has a family and spends a lot of time blogging and helping people to better use social networks, flickr or digital cameras and stills finds time to answer interviews and meet friends !

If you wish to know more about him, check his photostream on flickr, his blog, or read this excellent interview of him.

Photos in this article ©Thomas Hawk

Photos d’ – Architecture – Photos

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Parmi les photos que j’affectionne, j’aime beaucoup les photos d’architecture: des structures et des formes pures qui se croisent et s’organisent de manière logique. C’est peut-être que l’ordre à un effet rassurant, ou tout simplement reposant parce que ce sont des formes pures et géométriques. Dans cette catégorie, j’aime plus particulièrement les images en noir et blanc, peut-être parce que dépouillées de leurs couleurs les structures en sont réduites à leurs plus simples expressions.

Bien sûr, dans la photo d’architecture, il y a d’abord le travail d’un architecte et le photographe a la lourde tâche de capturer un détail de cette oeuvre pour soit la mettre en valeur, soit la transcender en la transformant en quelquechose d’autre, tout en préservant le respect dû au créateur original (je doute qu’un photographe qui aurait le choix photographierait quelquechose qu’il n’aime pas).

Marriott Marquis @ Atlanta (XXIII)

Dans les très belles images de Manuela Martin, (sur Flickr) il y a des courbes et des droites, de magnifiques éclairages et des dégradés de gris subtiles. Des escaliers, des immeubles, des parkings, tout ce qui peut se trouver dans le mobilier urbain, mis en valeur par de superbes cadrages. Bref, si l’architecture et la photo d’architecture vous intéressent, c’est une collection d’images à découvrir.

Among the pictures I like, I love pictures of architecture; structures and forms crossing each other and organising themselves in logical patterns. Maybe it’s because order is reassuring, or simply relaxing because they are pure and geometrical forms. Also, in this category of pictures I prefer B&W, perhaps because when the colors are removed the structures are reduced to their pure substance.

Staircase @ Chicago Museum of Contemporary Art (VIII)

Of course, in photos of architecture, the architect comes first and the photographer has the difficult task to capture a detail of his work to emphasise it, or transform it into something completely new, but with full respect to the author of the original work (I doubt that if given the choice any photographer would spend time shooting things he would not like).

In Manuela Martin‘s pictures (on Flickr), there are curves and straits, gorgeous lightings and subtle shades of gray. Stairs, buildings, parkings anything you can find in an urban environment, highlighted by superb compositions. In short, if you are interested in architecture or photos of architecture, this is a collection that you should see.

Photos in this article © manuela.martin

D’une langueur monotone

Automn is back 2Les violons de l’automne sont de retour et si parfois la grisaille des stratus matinaux domine autour de notre beau bassin lémanique, cette saison nous apporte aussi son lot de réconforts avec des belles lumières rasantes sur une végétation magnifiquement colorée, ou des reflets de rosée presque givrée sur les vitres ou les brins d’herbe.

Comme je suis encore loin d’avoir trié les photos que j’ai faites en Crète voici en attendant quelques photos d’automne.

Vous trouverez encore 2 images automnales sur mon espace Flickr.

Automn is back 3

Attention, peinture sèche !

Plonk & Replonk c’est de l’humour absurde et décalé comme je l’aime tant ! Leur support principal est la carte postale ancienne détournée dans des thèmes aussi essentiels pour la survie de notre espèce que « les métiers d’antan », « au-dessous du réel », « l’univers », ou encore des thèmes plus locaux. Plonk & Replonk c’est les Bidochon dans un épisode des X-Files écrit par Marcel Gotlib: un mélange savant (?) de terroir, de surréalisme et d’absurdité.
A côté des cartes postales, il y a aussi des panneaux comme ci-dessus – imaginez l’effet quand vous le voyez pour la première fois sur une porte – , des articles de faux-journaux ou encore des badges. Ils sont aussi passés maîtres dans le détournement du nain de jardin (la nanothèque), avec notamment le nain de jardin coulé dans le béton qui le rend absolument impossible à voler !

Plonk & Replonk est un collectif d’au moins 2 personnes (étonnant, non?) dont le siège humoristique se trouve à la Tchaux (la Chaux-de-Fonds, Suisse).

On peut trouver leurs cartes postales ou leurs livres un peu partout en France, Belgique ou Suisse (mais pas à Limoges), on peut commander sur leur site,  mais surtout ils exhibent actuellement de nouvelles oeuvres au Musée du Léman à Nyon (Suisse) jusqu’à la fin du mois de janvier 2009 dans une exposition qui s’intitule « La face cachée du Leman ».

Si vous ne pouvez vous y rendre, aller exercer vos zygomatiques sur leur site, vous y trouverez plein d’occasions pour vous reconcilier avec le monde. Moi en tout cas, ça me fait mourir de rire !

Les images dans cet article sont (c) Plonk & Replonk, avec leur aimable autorisation.

Toast provençal en kilt

L’autre soir j’ai préparé le dîner et Raymonde(*)(voir plus loin) s’est exclamée devant son assiette et a lancé en rigolant que j’aurais pu la prendre en photo pour le blog. Elle est une grande fan – et connaisseuse – des blogs de cuisine, dans lesquels elle puise de nombreuses idées gastronomiques pour mon plus grand plaisir (et le sien aussi, heureusement). Moi aussi j’aime beaucoup faire la cuisine: j’ai de nombreux livres et j’ai toujours été curieux de cet art, mais sur internet mes références se bornent à marmiton.org qui répond à mes nombreuses lacunes pour des informations de base aussi essentielles que les ingrédients qui peuvent entrer dans la composition d’une liqueur de cassis par exemple. Raymonde(*) est une vraie pro du blog de cuisine et elle me raconte souvent au moment des repas les découvertes et inventions de l’une ou l’autre de ses bloggueuses préférées. La plupart de ces blogs sont d’un niveau incroyable, aussi bien du point de vue de l’utilisation du blog, de l’inventivité des recettes ou de la qualité des photos présentées: et prendre une bonne photo d’un plat est loint d’être trivial ! Je m’étais essayé en quelques occasions à prendre des objets en éclairage artificiel et c’est vraiment un art délicat dans lequel il faut choisir et mettre en place soi-même son éclairage, choisir les bons objectifs et surtout le bon film avec le bon filtre. Aujourd’hui le choix du groupe type d’éclairage/film/filtre est heureusement rendu plus simple puisque le numérique permet de modifier complètement la balance des blancs, ce qui était autrefois beaucoup plus difficile lorsqu’on ne disposait pas de son propre labo de développement couleur. Ici comme ce n’était pas prévu, j’ai évidemment fait comme d’habitude: à l’arrache avec les lumières existantes.

Mais je m’éloigne et je n’ai toujours pas décrit ma recette. Faire revenir des rondelles de courgette à l’huile d’olive dans une poêle, assaisonner et ajouter des herbes de provence. Toaster du pain de seigle au tournesol et les garnir avec la courgette et des lamelles (ou dédé) de saumon. Voilà, pas de quoi se lancer dans un blog de cuisine.

Si les blogs de cuisine vous intéressent, voici quelques recommandations de Raymonde(*):
Cléa Cuisine
Chez Omelette
La Belle au Blé Dormant
Le Confit c’est pas gras
Eryn et sa folle cuisine

PS edité: J’ai oublié de citer un journaliste dont je ne connais que très peu le blog (qui est super marrant)  mais dont je lis toujours les écrits ou critiques: Jérôme Estèbe .

(*) Les bloggeuses de cuisine sont en général assez marrantes et la plupart ont donné des surnoms à leurs hommes pour que leurs visiteurs puissent les identifier facilement dans leurs textes. Pour certaine, ça sera simplement « l’Homme » ou « le Z’Homme »,  « le Prince » ou encore Brad. Moi en fait j’aurais volontiers utilisé Lauren, mais comme ça ne doit pas parler à beaucoup de monde j’ai opté pour Raymonde (Angelina, c’est trop couru). Signé Robert

Pub mensongère ou non ?

L’autre jour sur le chemin du boulot j’ai vu cette pub pour une marque qui offre 10’000 km d’essence à l’achat d’une de ses voitures. Mon esprit scientifique et rigoureux a immédiatement été mis en alerte en voyant l’image qui illustrait l’offre et le reste du chemin je me suis mis à faire des calculs. Avec une consommation de 10 litres au 100 km – un peu plus élevée que la moyenne des voitures actuelles, mais c’est pour faire simple – une voiture consomme 1000 litres pour parcourir la distance de 10’000 km et 1000 litres en volume c’est 1 mètre-cube. Et lorsqu’on met un cube de 1 mètre d’arête à coté de la voiture illustrée sur l’image, que je peux dimensionner en sachant que cette voiture mesure 380 cm, c’est sûr que du coup ça fait nettement moins rêver. Une autre manière de visualiser ce volume d’essence est de remplir l’habitacle de la voiture, puisqu’on a 737 litres pour le coffre arrière, banquettes rabattues, avec l’espace avant ça devrait faire nos 1000 litres. Ou pour finir si on prend le cylindre de l’illustration et on considère qu’il a un diamètre égal à la hauteur de la voiture (153 cm), il devrait avoir une longueur de 54 cm pour contenir nos 1000 litres. Ceci dit, au prix de l’essence actuellement, même si le volume est rikiki ça reste une jolie ristourne.

Je pense qu’en pratique une pub ne devient mensongère que dans le texte, l’image n’est là que pour faire rêver, mais je reste étonné qu’on puisse laisser suggérer n’importe quoi, d’autant plus quand on sait que ce qui importe le plus dans un message n’est pas ce qu’on dit, mais la manière dont on le dit. Ce n’est pas d’hier qu’on nous manipule, mais certains jours ça m’interpelle plus que d’autres. Et pourtant j’aimerais finir sur un constat heureux: heureusement que pour parcourir 10’000 km on ne consomme pas autant que ce que nous suggère cette affiche !!!