IKEA

En règle général je suis plutôt fan du design nordique, de la scandinavian touch, du pin clair et des courbes harmonieuses à des prix abordables, du genre de meubles qu’on a acheté il y a 30 ans en se disant qu’on les changerait rapidement et qu’on possède toujours, mais de passage récemment chez Ikea, là j’ai trouvé qu’à ce prix-là et même en solde ils poussaient quand même un peu le bouchon 😉

Spaceship – Maud Guye-Vuillème

Nous sommes allés à l’exposition de la photographe Maud Guye-Vuillème intitulée « Balade Qhallala », au Flux. Maud a un parcours personnel intéressant: elle a plaqué un travail bien remunéré dans le marketing d’une grande entreprise internationale pour parcourir l’Amérique du Sud et en collaboration avec l’UNICEF faire des portraits d’enfants dont certains ont été intégrées à leur calendrier officiel 2011. A côté de cela elle a aussi photographié de nombreux paysages, fait beaucoup de photos de kitesurf (son autre passion) et commencé récemment de faire des portraits en studio. Je vous en ai fait un bref résumé, plus de détails sont disponibles sur son site Pics Addikts – www.picsaddikts.com.

Pour revenir à l’expo photo mentionnée plus haut, je ne suis pas un très grand fan de photos d’enfants, et ce n’est probablement pas quelquechose que j’aurais envie de faire personnellement, mais je dois dire que les photos que j’ai vues sont d’une grande qualité technique et surtout Maud a vraiment l’oeil pour saisir l’humanité des gens et mettre en valeur les lueurs de joie, de tristesse ou de d’espoir ou de désespoir qui surgissent dans leurs yeux, et ses photos d’enfants ou de vieilles personnes sont vraiment magnifiques.

Nous, ce qui nous a le plus plu dans cette collection fut quand même des montages comme celui de photos de VW coccinelles dans les rues de Taxco, en tirage sépia, ou encore la photo que nous avons achetée et qui s’intitule « Spaceship in the Salar » (photo de cet article). J’apprécie toujours quand il y a de l’humour dans une photo et celle-ci est non seulement un magnifique paysage, une surface saline sur laquelle il venait de pleuvoir et qui crée de magnifiques reflets, mais l’objet qui passe dans l’horizon et soulève une gerbe d’eau donne vraiment l’impression de voir un vaisseau spatial, avec en plus des montagnes dans le fond qui donnent l’impression d’une distorsion de l’espace-temps comme on le représenterait en BD. Et l’objet est juste assez petit pour qu’on ne se rende pas compte immédiatement que c’est une banale voiture qui passe. Quand la chance rencontre le talent, cela fait de bien belles images !

Happy Valentine

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Today, instead of flowers I sent to my geeky wife a link (don’t worry, she got flowers earlier).

As I mentionned in an earlier post, I’m a big fan of Mike Stimpson’s work and his lego photos and I love the text under this one : « Imperial troops were never trained for this ».
Check out the complete legend and other pictures on
Mike’s flickr space (Balakov).

Aujourd’hui, au lieu de fleurs j’ai envoyé à ma geek de femme un lien (mais ne vous inquiétez pas, elle a reçu des fleurs un peu plus tôt).

Comme je l’ai déjà mentionné dans un précédent article, j’adore le travail de Mike Stimpson et ses photos de legos, et le texte de l’image ci-dessus: « Les troupes impériales n’ont jamais été entraînées pour ça ».
Retrouvez la légende dans son entier et d’autres photos sur l’espace flickr de Mike (Balakov).

This photo is, cette image est (c) Mick Stimpson, Balakov

River of Tears – Napoleon Washington

Lors de la grande crue du Mississippi de 1927, alors que les flots montaient et menaçaient d’inonder les quartiers d’habitaition des Blancs, la décision fut prise de faire dynamiter les digues par l’armée, ce qui eut pour effet de dévier les eaux, épargnant les Blancs, mais inondant d’autres secteurs dans lesquels habitaient les Noirs. Napoleon Washington écrivit cette chanson pendant que l’eau montait autour de lui, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’un « catfish in his own Mississippi ».  Napoleon Washington joue un blues rural, brut et profond, qui sent bon le bayou et les champs de coton, une musique qui vient des tripes, martelée sur une de ces drôles de guitares en métal qu’on appelle Dobro . Il était en concert très récemment près de chez moi, organisé par une association créée tout récemment pour promouvoir le blues. Après un premier album en groupe plutôt rythm’n’blues, Napoleon Washington a sorti 2 albums en solo qui sont de petits bijoux de pure blues (surtout Hotel Bravo) et vient récemment de se lancer en trio (sic) avec the Five Blind Boys from the Parish et un excellent album dans lequel éclate aussi son très grand humour, qui transparaît déjà beaucoup sur son site et ses prestations solo.
Allez voir (sic) sur leur site le Karaoke pour les aveugles, ou encore leur prestation lors d’un concert pour la radio suisse romande, qui est vraiment à mourir de rire. A propos…  je vous ai dit qu’il est Suisse ? Bof, ce n’est qu’un détail.

Pour ceux qui auraient eu la flemme d’aller visiter son site, cliquez au moins ci-dessous pour un petit extrait de 30 secondes ! [audio:http://blog.sitatof.com/wp-content/uploads/2008/10/nw-river-of-tears.mp3]

La 2ème partie de la soirée fut assurée par Fredrik Strand Halland, un petit prodige de la guitare de 14 ans, d’une technicité et d’une dexterité époustouflantes. Un vrai guitar hero comme on en fait plus, parfois à la limite de la transe sur sa fender,  qui nous a gratifié de quelques très chouettes versions de chansons d’Hendrix, pas mal de Stevie Ray Vaughn, d’autres reprises et aussi quelques compos. Un nom à suivre, il peut aller loin.

© Photo Joel Von Allmen, et Sepia productions

Attention, peinture sèche !

Plonk & Replonk c’est de l’humour absurde et décalé comme je l’aime tant ! Leur support principal est la carte postale ancienne détournée dans des thèmes aussi essentiels pour la survie de notre espèce que « les métiers d’antan », « au-dessous du réel », « l’univers », ou encore des thèmes plus locaux. Plonk & Replonk c’est les Bidochon dans un épisode des X-Files écrit par Marcel Gotlib: un mélange savant (?) de terroir, de surréalisme et d’absurdité.
A côté des cartes postales, il y a aussi des panneaux comme ci-dessus – imaginez l’effet quand vous le voyez pour la première fois sur une porte – , des articles de faux-journaux ou encore des badges. Ils sont aussi passés maîtres dans le détournement du nain de jardin (la nanothèque), avec notamment le nain de jardin coulé dans le béton qui le rend absolument impossible à voler !

Plonk & Replonk est un collectif d’au moins 2 personnes (étonnant, non?) dont le siège humoristique se trouve à la Tchaux (la Chaux-de-Fonds, Suisse).

On peut trouver leurs cartes postales ou leurs livres un peu partout en France, Belgique ou Suisse (mais pas à Limoges), on peut commander sur leur site,  mais surtout ils exhibent actuellement de nouvelles oeuvres au Musée du Léman à Nyon (Suisse) jusqu’à la fin du mois de janvier 2009 dans une exposition qui s’intitule « La face cachée du Leman ».

Si vous ne pouvez vous y rendre, aller exercer vos zygomatiques sur leur site, vous y trouverez plein d’occasions pour vous reconcilier avec le monde. Moi en tout cas, ça me fait mourir de rire !

Les images dans cet article sont (c) Plonk & Replonk, avec leur aimable autorisation.