Berlin

BerlinBerlinNous sommes donc déjà allé par deux fois à Berlin, comme vous avez déjà pu le constater, et c’est une capitales très intéressante qui mêle histoire ancienne et moderne, capitalisme et communisme, punks et baba cools, bâtiments staliniens et architecture ultra-moderne, comme on pourra le voir à travers ce patchwork de photos dans lequel on reconnaître pêle-mêle le mur ou son ancien tracé, la tour de la télévision, de l’architecture, des monuments aux divers victimes du nazismes, le métro, un lieu culturel, L’ampelman et plein d’autres symboles de la capitale allemande.

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Tiens je suis retombé sur cette capture d’écran de l’ancien thème du blog et je me suis dit qui pour mémoire j’allais la mettre ici. D’ailleurs la mémoire est une des principales raisons pour lesquelles j’ai commencé ce blog; poser quelques pierres ici et là qui jalonnent et balisent le chemin.

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Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

Fête nationale suisse

Le 1er août – fête nationale des Helvètes comme environ 7 millions d’individus le savent – s’est déroulé dans des conditions de temps pourries, si bien qu’à 20 heures nous avons pris nos alumettes Bengale et nos lampions et fermé nos parapluies pour rentrer chez nous et ne plus ressortir. Bien sûr, au moment des feux d’artifices, la pluie avait cessé, mais nous étions alors bien loin de Meyrin, où traditionnellement nous fêtons l’évènement, et de toute façon n’avions plus trop envie de ressortir. C’est dommage, parce que j’adore faire des photos de feux d’artifice, et là il ne me reste donc plus qu’à montrer celles de l’an passé !

Swiss National Day 2009

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Get yer ya-ya’s out

Get yer ya-ya’s out est mon cadeau d’anniversaire 2010 et je dois dire qu’il me fait énormément plaisir à plus d’un titre. En novembre 2009 cet album des Stones a été réédité pour commémorer le 40e anniversaire de leur concert au Madison Square Garden de new York en y ajoutant des chansons qui n’étaient pas présentes sur l’album original, un CD de bonus avec BB King et Ike & Tina Turner et enfin un DVD en 5.1.

Je l’ai déjà esquissé dans un précédent article sur les Beatles, mais la période 1968-70 est à mon avis la meilleure période du rock’n’roll et de la pop, et c’est aussi ma période d’éveil consciente à la musique; je me demande d’ailleurs si les 2 sont liés. The Who enregistraient Live at Leeds et venaient de sortir de Tommy, les Beatles enregistraient leurs plus beaux morceaux à Abbey Road, les Doors avaient composé Light my Fire et Led Zeppelin était en train d’incuber Stairway to Heaven. On pouvait entendre dans les festivals de Woodstock et de l’Ile de Wight le grand Jimi ou Carlos Santana et c’est aussi l’époque où les plus belles couvertures de disques étaient produites.

Au Madison Square Garden, les Rolling Stones ont joué le sublime et explosif Midnight Rambler – qui reste un de mes morceaux préférés à écouter ou jouer – une version inégalée de Sympathy for the Devil sans les « hou-hou », Jumping Jack Flash, Honky Tonk Woman, mais aussi Love in Vain, très beau morceau de Robert Johnson. Cette rééditon nous rappelle donc que les Stones sont au sommet de leur art, complètement en phase avec leur héritage rock (Chuck Berry) ou blues, notamment avec le bonus track You Gotta Move de Fred McDowell. Le livret qui accompagne le coffret ne pouvait que me plaire lui aussi, puisqu’il est écrit en grande partie par Ethan Russell, un photographe qui a accompagné les plus grand, y compris les Stones pendant cette tournée, qui dévoile quelques anecdotes à propos des photos prises lors de ces concerts, avec d’outres commentaires historiquement intéressants.  En conclusion: que du bonheur !

Quand je pense en plus qu’à l’époque j’habitais à moins de 100 km du Madison Square Garden et à environ 200 km de Woodstock… C’est peut-être ça le truc: j’ai senti et me suis impregné de quelquechose qui était dans l’air à cette époque-là 😉

Et je vous laisse avec le teaser.

Les cadeaux sont sous l’sapin !

Ce mois, j’ai laissé (un peu) mon appareil photo de côté pour faire un peu de musique. Comme ça fait à peu près 20 ans que je ne suis plus remonté sur une scène, ma femme a immortalisé la scène avec son nouvel iphone (la geek !).

Mais avant les cadeaux, d’abord la petite histoire. Nous avons organisé pour la dernière soirée du BAG un petit concours pour désigner le musicien ou le groupe qui présenterait le meilleur blues de Noël (désigné par applaudimètre). Je me suis dit que je pourrais y participer, parce que j’ai assez rapidement trouvé un refrain sympa sur l’air de « Sweet Home Chicago » de Robert Johnson. Mais de là à aller affronter la scène seul il y a avait un gouffre, alors j’ai demandé à mes potes de DeltaR si ils me feraient l’honneur de m’accompagner dans cette aventure. Ce à quoi ils ont répondu favorablement et c’était d’autant plus gentil qu’ils bossent comme des fous pour enregistrer leur premier CD, ce n’est donc que le soir avant que nous avons pu répéter avec Nico (guitare) et Jean-Phy (batterie)(Gab était absent). Ca m’a tout de suite plu, parce que DeltaR intérprète ce morceau plutôt comme Robert Johnson, et moi je le chante plutôt à la Blues Brothers, mais le collage des deux fonctionnait assez bien. J’ajoute pour la petite histoire que Jean-Phy et moi nous connaissons depuis l’âge de 8 ans (ce qui fera donc 40 ans le printemps prochain) et qu’il était le batteur de mon premier vrai groupe (Glad), il y a plus de 30 ans. Donc, nous revoilà sur scène pour un bon moment sympa qui m’a mis sur un petit nuage, d’autant plus que nous avons gagné le concours ! Alors merci DeltaR !

La soirée fut très sympa et plusieurs concurrents présentèrent des versions très originales de chansons existantes ou des créations pour l’occasion !

Notre cabane

Le week-end dernier nous nous promenions tout près de l’endroit où je vivais quand j’étais petit (Jura Neuchâtelois) et nous explorions une forêt dans laquelle j’expliquais à ma femme qu’il y avait autrefois une superbe villa à l’abandon, que mes potes et moi n’avions pas vraiment contribué à maintenir en bon état. Il y avait dans cette villa une toute petite tourelle à laquelle nous accédions par un petit passage dans lequel il fallait se faufiler à genoux, avant de déboucher sous un petit toit pointu dans une petit pièce de 2 mètres carré. Evidemment, cela faisait plusieurs années que la villa avait été rasée; heureusement d’ailleurs car elle reste ainsi comme un endroit merveilleux et magique dans ma mémoire, sans aucune altération possible.

Tout en continuant notre périple à travers bois, j’expliquais aussi que nous avions notre cabane dans cette forêt, et comme les petits cochons, la notre n’était ni en paille, ni en bois, mais en briques ! Mes 2 potes et moi avions squatté un ancien pigeonnier que nous avions nettoyé et rendu vivable en y mettant une table et quelques tabourets dans la pièce du bas, la partie supérieure sous le toit étant juste assez grande pour que nous y glissions 3 sacs de couchage pour parfois y passer la nuit du vendredi, à nous faire peur avec des histoires horribles.

J’errais à un endroit en disant que c’était à peu près l’endroit où la cabane devait se trouver, quand je l’ai aperçue entre les arbres ! Je pensais qu’elle avait été rasée avec la villa et je fus vraiment supris de la retrouver là, en me prenant aussi 35 ans d’un coup dans les dents ! 😉 La serrure avait été changée et elle était fermée. Peut-être une autre bande de gamins se prenait-elle pour des aventuriers ?

Tiens, d’ailleurs, un autre de mes potes de jeunesse, devenu menuisier construit encore des cabanes dans les arbres !

Vive le Tibet Libre ! Longue Vie au Dalaï Lama !

Ces 9 mots prononcés par Phuntsog Nyidron en 1989 lui ont valu 9 ans de prison, qui furent par la suite prolongés en un total de 17 ans. Avec 5 autres nonnes, cette jeune fille de 19 ans manifestait pacifiquement dans le centre de Lhassa pour fêter le prix Nobel de la Paix que venait de recevoir le Dalaï Lama. Pendant 15 ans, elle sera torturée physiquement et psychiquement avant d’être relâchée sous la pression internationale, mais gardée encore en détention surveillée jusqu’en 2006 avant qu’elle ne puisse rejoindre les Etats-Unis et la Suisse, où elle vit actuellement. Phuntsog Nyidron présentait son témoignage lors d’une soirée organisée samedi dernier par la porte du Tibet, comme elle le fit en 2006 devant une sous-commission des droits de l’homme à l’ONU. Il fut précédé d’une conférence de Kelsang Gyaltsen, représentant du Dalaï-Lama en Europe, qui présenta la situation qui vivent actuellement des millions de tibétains et la soirée se termina par un très instructif film documentaire retraçant l’histoire du Tibet depuis les années 30.

-> Le témoignage complet (en anglais) de Phuntsog Nyidron
-> Portail du Tibet sur Wikipedia