The 3lues Trio & friends / BAG, 23.01.2020

The 3lues trio @ BAG

C’est curieux, j’étais certain d’avoir déjà entendu et photographié le groupe genevois « The 3lues trio » (ne cherchez pas à le prononcer le « trois-louse », c’est juste un truc graphique pour blues, mais bien trouvé à mon avis ». En réalité, oui je les avais tous photographiés, mais dans des formations différentes. Ce soir-là le trio de base (Marc Breidy, Guido Bistarelli et Philippe Risch) était renforcé par deux amis (Fabrizio Chiabrera et Donato Cereghetti) et en formation « 5lues quintet » ça se passe super bien aussi !

Bref, une excellente soirée au BAG !

Interview Amaury Faivre Duo de retour de Memphis

Je reçois Amaury Faivre et Yves Staubitz pour la Swiss Blues Society, qui ont accédé aux demi-finales de l’International Blues Challenge (IBC), à Memphis, en catégorie solo/duo. C’est une consécration en soi pour un groupe européen d’arriver si loin dans ce concours international qui voit se produire les meilleurs groupes de blues américains et quelques européens.
Swiss Blues Society : Nous allons entrer directement dans le vif du sujet : comment s’est déroulé le concours ?

Yves : D’une manière intense quand même !

Amaury : Beaucoup de choses !

SBS : Commençons par le début, vous êtes arrivés à Memphis sans instruments ?

Yves : Exactement !

Amaury : On est arrivé sans guitares, parce qu’on a des belles guitares qu’on a un peu peur de faire voyager dans l’avion et donc on a un peu galéré au début parce qu’il a fallu trouver des guitares. J’avais un contact d’un gars qui m’avait dit que c’était bon, mais en fait sur place on n’arrivait plus à le joindre…

Yves : Ca commençait avant, il y a des site, des magasins de musiques qui louent des instruments et tu t’y rends, mais c’est beaucoup plus difficile que prévu, tu n’arrives pas avoir ce que tu veux, ou alors peut-être, mais c’est pas sûr… et c’est là qu’Amaury a eu un contact.

Amaury Faivre DuoAmaury : Chaque magasin de musique me renvoyait vers un gars qui n’avait pas de boutique. Le gars se baladait en camion dans la ville, tu l’appelles, il te dit « OK, je suis là dans 30 minutes », il arrive, te donne les guitares, tu paies cash, tu n’as pas de facture et quand tu rends la guitare, c’est un autre gars qu’on n’a jamais vu qui arrive et tu lui donnes la guitare. Et là on s’est dit qu’il y a une différence culturelle quand même. Ca c’est bien passé, finalement on avait quand même d’assez bonnes guitares.

Yves : mais c’était assez compliqué : la veille du concert, on n’avait toujours pas de guitares !
Amaury : Le concours ouvrait le mardi soir, il y avait plusieurs choses dans la ville et notamment une soirée dans une église, une superbe église toute en ruine qui était magnifique, dans laquelle Martin Luther King prêchait régulièrement. Il y avait là tous les groupes internationaux comme nous, qui faisaient des passages de 15-20 minutes et du coup on a pu rencontrer pas mal de groupes qui faisaient la compétition. Une bonne soirée !

SBS : dans l’église c’était juste pour vous présenter ou c’était déjà noté ?

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Interview Amaury Faivre duo

Amaury Faivre duo @ Swiss Blues ChallengeNous avons rencontré récemment Amaury Faivre Duo (Amuary Faivre et Yves Staubitz), vainqueurs du Swiss Blues Challenge 2017, pour leur poser quelques questions à propos du duo, de leur victoire au Swiss Blues Challenge et de leur préparation pour l’International Blues Challenge et le European Blues Challenge. La version audio est disponible ci-dessus

Swiss Blues Society : Amaury Faivre duo a gagné le dernier Swiss Blues Challenge, en 2017, et on va parler de différentes choses autour de la musique. On va commencer par une question simple, où vous êtes-vous rencontrés et dans quelles circonstances ?

Yves : Il existe à Genève une association qui fait la promotion du blues, le BAG (Blues Association de Genève), qui organise de temps en temps des jams. Aux tout débuts de l’association ils avaient organisé une assez grosse jam à Onex. J’ai entendu parlé de ça et j’y suis allé…

Amaury : … et moi je venais d’arriver à Genève et j’y suis allé aussi, pour rencontrer un peu du monde et on est tombé l’un sur l’autre.

Yves : …exactement !

Amaury : Ou plutôt les uns sur les autres, puisqu’on avait une formation électrique à l’époque.

Yves : C’est vrai, il y avait aussi le batteur à l’époque. Moi je suis resté assez scotché quand j’ai entendu Amaury : je n’avais jamais entendu ça dans le coin, je l’ai approché pour faire connaissance et on a décidé de faire un groupe. Mais ça fait déjà près de 10 ans !

SBS : Vous vous souvenez de l’année ? Moi je m’en souviens c’est 2009. Je me souviens également d’Amaury Faivre, qui était le petit gars qui débarquait, que personne ne connaissait…

Yves : … et que tout le monde a entendu !

SBS : Exactement ! Justement, puisqu’on parle de toi Amaury, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours musical ? Comment tu es arrivé au blues, et quelles sont tes influences ? Lire la suite

Breitling Jet Team

Breitling Jet Team

Ca faisait très longtemps que je n’avais pas assisté à un show aérien et je n’en avais jamais photographié auparavant. Le ciel était bleu en ce beau dimanche ensoleillé, ce qui me faciliterait à priori les prises de vue, supposant que sur un ciel gris ou avec beaucoup de stratus, ça doit quand même être nettement moins rigolo. Comme je n’avais aucune idée de la configuration dont j’aurais besoin, j’ai mis mon 24-70mm sur un des boîtiers, pour faire des photos générales avec le jet d’eau et la rade, pour situer le show, et j’ai monté le doubleur de focal avec le 70-200mm sur mon autre boîtier. En fait, en faisant des essais à vide, je me suis dit que c’était probablement un peu exagéré et j’ai enlevé le doubleur pour me retrouver avec le set typique du photographe de concert. Et je pouvais toujours recadrer drastiquement plus tard si nécessaire ce que j’ai d’ailleurs fait sur un ou deux clichés. Je n’avais de toute façon aucune idée quels cadrages seraient les plus appropriés dans ce type de photographie.

Concernant les réglages, Lire la suite

Magma

J’ai dû réviser mon kobaïen pour le 8 mars car il était bien rouillé: la dernière fois que j’ai entendu Magma en concert ça devait être dans les années 80 et je n’écoutais moi-même pas beaucoup de zeuhl, mais j’appréciais néanmoins beaucoup ce groupe intemporel et original dont quelques-uns de mes amis étaient grands fans. L’avantage d’être intemporel, c’est que ça ne vieillit pas d’un iota et le concert magistral qu’à donné Magma à l’Alhambra en est la preuve. Christian Vander (batteur et membre fondateur) et ses acolytes nous ont livré un concert puissant et magnifique, voguant en quelques morceaux sur des sonorités variées autant qu’étranges, des rythmes organiques ou destructurés et des choeurs tendres ou furieux, dans un ensemble très jouïssif.

Un de mes amis batteurs présents à la soirée (Bernard Trontin, Young Gods ,  Fanfareduloup) m’a appris que jouer du Magma lorsqu’il était un gamin débutant lui avait révélé que la batterie est un instrument à part entière et pas seulement un simple support pour assurer un rythme comme on pourrait se l’imaginer. Ce qu’on comprend facilement quand on écoute Vander.

Pour un avis mieux éclairé, aller voir le compte-rendu de mon ami Alias, un vrai spécialiste de rock prog (entre autres choses).

Magma @ L'Alhambra

Hell’s Kitchen(ette)

Hell’s Kitchen est le premier groupe que je connaisse qui ait modernisé le blues en le « déclaptonisant », commme ils aiment à le dire eux-même, en revenant à une énérgie plus brute, plus directe et en puisant  leur inspiration dans le delta originel et le north mississippi hill country blues, des genres qui fort heureusement reviennent à la mode. Il existait peut-être probablement d’autres groupes dans ce genre il y a quinze ans, mais pour ma part j’écoutais essentiellement des classiques du Chicago comme BB King ou Muddy Waters.

Dans la version « Hell’s Kitchenette », le trio genevois est le même, la batterie un peu moins encombrante et le style est un peu plus blues que celui du « Hell’s Kitchen » original, ce qui n’est pas pour me déplaire personnellement, même si j’apprécie les deux variantes du groupe. Je ne peux que vous recommander le dernier album du groupe, Red Hot Land, (mais les autres sont tout aussi intéressants) qu’on peut se procurer depuis le site de Hell’s Kitchen ou dans toutes les bonnes drogueries.
Hell's Kitchenette

Il m’arrive parfois dans certains lieux, comme celui-ci dont je connaissais les niveaux d’éclairage, d’informer mes amis musicos qu’il est possible que je ne fasse pas de photos bien que j’aie amené mon matos. En realité, je pense que ça n’a jamais été le cas et j’ai toujours essayé de tirer quelque chose des pires conditions de lumière. Dans ce cas précis, même en noir/blanc (ou quasi), la situation était extrême, les ISO étaient au maximum ou presque et bien sûr cela se voit au niveau de la précision et la netteté des sujets, et au final les images ne sont pas très propres. Mais ça reste toujours une fierté d’en avoir tiré quelquechose et aussi l’occasion d’avoir un style photographique un peu différent.

–> L’album photo de Hell’s Kitchen
–> Site de Hell’s Kitchen

 

Sidewalk Blues Gang

J’étais très curieux ce samedi d’aller découvrir ce nouveau blues band à Genève, Sidewalk Blues Gang qui se produisait au Britannia Pub pour leur première performance mondiale. Je ne risquais pas grand chose puisque je connaissais le 3/4 des musiciens, qui officiaent auparavant dans deux autres formations de blues de très grande qualité: Amaury Faivre (voix, guitare, harmo) et Yves Staubitz (guitare) d’une part et l’excellent Serge Michaud (batterie), d’autre part: il n’y avait que le bassist Steve Kundert que je rencontrais pour la première fois. Et je n’ai pas été déçu ! Bien que le groupe n’ait été formé il n’y a que quelques semaines, tout est déjà un place ! Bien sûr pour se roder les musiciens ont repris de nombreux standards du blues, mais on sait qu’Amaury a de nombreuses compositions sous le capot, prêtes à revenir. Le jeu de Faivre et Staubitz est toujours aussi varié, alternance de chant, guitare et harmonica sans jamais lasser une seconde, soutenu par une section rythmique solide comme du béton, pour ce qui est du rythme, mais soyeuse, sexy et aérienne pour ce qui est du groove. Bref « a new kid is in town » et on se réjouit déjà de le suivre.

En ce qui concerne les photos, en raison de l’environnement riche en éléments perturbateurs (écrans TV, passage de voiture derrière les vitres, décor pub, etc…) et aussi de l’éclairage très cru, j’ai choisi de faire des photos très désaturées, presque Noir/Blanc, dans un style que j’affectionne dans les lumières moins faciles et qui leur va aussi assez bien.
–> L’album photo
–> Le site de Sidewalk Blues Gang

Grande crue de l’Arve de 2015

Crue de l'Arve - GenèveLa grande crue de l’Arve de 2015 ne fera probablement pas autant de dégâts que la grande crue du Mississippi de 1927, ou que les inondations de Vaison la Romaine en 1992, mais pour être allé me promener le long des quais de l’Arve à Genève aujourd’hui, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à ces grandes catastrophes naturelles provoquées par l’eau. Difficile d’ailleurs de rendre la fureur et la montée des eaux en photo, surtout pour un public qui n’aurait aucune idée à quoi ressemble l’Arve en période normale. Il faut expliquer aussi que sa couleur brune n’est pas exceptionnelle, elle charrie en effet beaucoup de vase et de terre et lors des périodes où elle est habituellement tumultueuse, comme à la fonte des neiges, elle a de toute façon des teintes sombres et sales et on n’aurait aucune envie de se baigner dans ses eaux. Néanmoins, sa furie était particulièrement exacerbée après cette nuit de pluie ininterrompue.

Donc, pour comparaison je suis allé chercher une photo du Pont Wilsdorf (photo Hoff1980) en période normale pour comparer avec la situation d’aujourd’hui: je pense qu’on se rend compte de la différence. Pont Wilsdorf qui était fermé à la circulation comme de nombreux autres ponts le long de l’Arve, créant des problèmes de circulation. Pour compléter le tableau, j’ai également une photo de l’escalier qui descend jusqu’à la berge qu’on aperçoit en période normale.

Ils ont annoncé encore de la pluie ces prochains et on espère juste qu’elle ne montera pas beaucoup plus….

Pont Hans-Wilsdorf 1Crue de l'Arve - Genève

Fêtes de Genève 2014

Cela fait quelques années maintenant que je fais régulièrement des photos aux Fêtes de Genève. C’est toujours très sympa et cette année la « fosse aux photographes » a été déplacée de l’autre côté du Lac, Rive droite à l’angle du quai Wilson et du Pont du Mont-Blanc. J’ai trouvé ce nouvel emplacement très bien, assez dégagé, et ça change un peu. On n’avait un peu peur des vibrations parce qu’on était sur un Ponton, mais je crois que ça allait.

–> Lien sur l’album

Grand Feu d'Artifice @ Fêtes de Genève 2014

Grand Feu d'Artifice @ Fêtes de Genève 2014

–> Lien sur l’album

Genève / Genf / Geneva

Geneva LakeComme beaucoup de monde de temps en temps je sors prendre l’air et me ballade avec Madame au bord du Lac et parfois je prends avec mois la version « light » de mon matériel photo, au cas où, ce qui consiste en un boîtier et un objectif kifétout. La plupart du temps, comme je ne prends que quelques clichés, ces photos finissent dans le tiroir « à traiter quand j’aurai le temps », ce qui avec un peu de chance sera quand je serai à la retraite.

Ce qui est un peu dommage, parce qu’en ce début d’année par exemple il y avait une lumière d’hiver superbe sur le lac, une luminosité très clair, des teintes de bleu et d’orangé, ce qui m’a rappelé que j’avais fait des photos lors d’une précédente ballade en décembre avec des teintes un peu similaires. Celles-ci, je les aurai donc sorties de leur tiroir avant la retraite.

–> Voir le diaporama « Photos de Genève »