Et tout s’est emballé …

Photo de Trixie and the Trainwrecks au  Blues Rules Crissier Festival 2021
Trixie & the Trainwrecks @ Blues Rules Crissier Festival, Crissier (VD), Switzerland, 04.09.2021. (c) Christophe Losberger

Il y a eu cette période bizarre pendant laquelle aucun festival ou concert (entre autres) n’a eu lieu. Et par conséquent aucun groupe à photographier ou écouter en live à une rare exception exprès, le Swiss Blues Challenge. J’aurais pu comme beaucoup en profiter pour faire plein de choses, publier des photos qui sont encore au fond du tiroir ou scanner de vieilles archives et en fin de compte je n’aurai pas fait grand chose. Mais c’était bien aussi.

Et tout à coup fin août est arrivé, annonçant non seulement le renouveau des festivals habituels mais aussi le rattrapage de quelques festivals qui ont habituellement lieu en été. Ca a donc commencé par Festiverbant (note de l’éditeur: les liens dans ce paragraphe mènent aux albums photos) et s’est enchaîné le week-end suivant avec le rattrapage de Blues Rules Crissier Festival. Deux semaines plus tard, et à peine fini le tri de Blues Rules, j’étais au Sierre Blues Festival, également en mode rattrapage, pour une version « en ville » du festival. La semaine suivante j’assistais au premier Léman Blues Festival dans lequel je me suis retrouvé embrigadé dans l’équipe de photographes officiels, à mon grand plaisir. Début octobre un petit passage au BAG (Blues Association de Genève) pour écouter le Beau Lac de Bâle en version blues (et moi en version noir et blanc) avec une petite pause avant d’aller au Vully Blues Festival. Ajoutons encore quelques concerts comme les Long John Brothers, une soirée à Jazz and Co et le concert de Kaz Hawkins à l’Arcadium de Annecy, ce fut un trimestre donc bien occupé !

Maintenant on va juste espérer qu’on ne va pas repartir bientôt dans une nouvelle friche culturelle. Croisons les doigts.

Les photos et Facebook

Je savais par expérience que Facebook diminuait la résolution des photos pour prendre moins de place, il suffit d’aller voir une de mes photo sur FB et la comparer à l’ « originale » sur flickr (ou comparer la taille avant/après: les fichiers sur FB représentent environ 30% des fichiers originaux). Aujourd’hui j’avais le temps d’en chercher la raison et ci-dessous un extrait de la réponse que j’ai trouvée. Malheureusement ils n’indiquent pas le max de taille pour les images des albums, mais l’expérience montre que c’est dans les environs de 120-150 ko. Je ne suis pas un gourou du pixel, mais si quelqu’un arrive m’expliquer comment mettre en ligne une photo de 2048 px en Haute qualité, qui fasse moins de 200 ko, je lui tire mon chapeau, je suis même prêt à lui offrir un repas ! Facebok n’a pas la même définition de Haute qualité que moi. Dans un essai basique avec une qualité de 50%, à cette grandeur (2048 pc) et à 72 dpi, moi j’arrive à environ 300 ko.

Bref, vous savez pourquoi je mets mes albums sur flickr ! J’y mets aussi un peu de compression (qualité 80%), une vieille habitude de webmaster mais aussi un bon compromis qui me permet de mettre en ligne une photo de bonne qualité à l’écran, mais inutilisable en agrandissement ou pour une impression

  • Redimensionnez votre photo dans l’une des tailles prises en charge ci-dessous :
    Photos classiques : 720 px, 960 px, 2 048 px (largeur)
    Photos de couverture : 851 px par 315 px
  • Si vous utilisez une photo de 2 048 px, sélectionnez l’option Haute qualité lors de son téléchargement.
  • Pour éviter toute compression lorsque vous téléchargez votre photo de couverture, utilisez un fichier de taille inférieure à 100 Ko.

Source Facebook : https://www.facebook.com/help/266520536764594

Mon pote Jeanphy et deltaR

deltaR @ FestiverbantBeaucoup de gens le savent déjà: le batteur de deltaR Jean-Philippe Mercier  et moi-même sommes des amis d’enfance. On était tout petit ensemble à l’école, on a fait des conneries ensemble à l’adolescence et on s’est aussi retrouvé ensemble dans notre premier groupe de rock (sur ce coup-là, c’est moi qui ai rejoint le groupe dans lequel il était). Mon amitié avec lui est d’ailleurs la principale raison pour laquelle en toutes circonstances je fais toujours de mon mieux pour prendre des photos du batteur d’un groupe, qu’il soit caché par un drumkit de ouf, mal éclairé comme c’est très souvent le cas, ou complètement enfumé, parce que c’est souvent à côté d’eux qu’on place les machines à fumée…

Nous n’avons pas toujours gardé un contact serré, mais il y a quelques années je suis allé l’écouter avec son nouveau groupe deltaR et j’ai tout de suite été emballé par le style de blues que le groupe pratiquait, je suis devenu un fan et me suis donc aussi lié d’amitié avec les autres musiciens (Nicolas Roggli et Gabriel Scotti).

J’ai donc déjà des centaines de photos de chacun d’eux et lors de leur dernière prestation au Festiverbant 2014, comme le concert était tôt et qu’il n’y aurait donc pas d’effets de lumières à tomber par terre, j’ai décidé de pousser mon concept de photographier le batteur en le poussant à l’extrême et de me débrouiller pour le prendre sur chacune des photos ! Défi intéressant que de trouver des angles de vue différents laissant apercevoir mon pote. De plus, pour une fois c’était un avantage d’être dans le fond de la scène puisqu’il était le seul à bénéficier de quelques effets petits effets de lumière !

Ok au bout du compte j’ai quand même 3 photos sur lesquelles on ne le voit pas, mais 16 autres avec lui ! Un challenge finalement très intéressant.

–> www.deltar-band.com
–> Les photos de deltaR à Festiverbant 2014
–> Mes photos de deltaR sur flickr (mon espace)
–> Mes photos de deltaR au BAG

Arbres en Lumière 2012

Arbres en Lumiere 2012

Je ne sais pas, peut-être n’étais-je pas dans de bonnes dispositions, mais les illuminations des arbres en ville ne m’ont vraiment pas emballé cette année. J’ai trouvé assez sympa le « Vol de Nuit » de Sara de Gouy, avec ses avions en papier suspends dans les arbres, dansant une farandole, mais quand j’y suis passé de nombreux avions n’étaient plus que fixés par un seul point d’ancrage, rompant l’harmonie d’ensemble. Sinon l' »Enfer de Bibi » était assez sympa aussi, et rigolo, d’autant plus situé comme il l’était devant l’église de la Madeleine. Sinon, avec la plupart des sites éclairés en jaune ou  blanc et quelques rares pointes de rouge ou de bleu pour « Vol de Nuit », tout cela était un peu terne et on est bien loin de l’exubérance d’années précédentes  (2010 et plus tôt).

–> Toute la collection « Arbres en Lumière »
–> Arbres en Lumière 2011, 2010 et 2008 (en 2009, il y a des photos, mais pas d’article)

 

3 Mousquetaires de la Photo de Concert

Dave Arcari @ Le New Morning. Paris 2012Je me suis remis à faire des photos de concerts vers la fin de 2008 et j’avais rejoint le BAG (Blues Association de Genève) justement pour y pratiquer cette activité dans le cadre de l’association. Une chose en entraînant une autre, j’ai commencé à faire la communication pour les concerts du BAG et en 2009 et lorsqu’il m’a fallu une photo de Gerry Joe Weise pour annoncer notre premier concert au BDG Club, je suis presque naturellement tombé sur un cliché de Yann Charles, l’un des meilleurs et plus prolifiques photographes de blues (et de rock) de l’hexagone. Après avoir échangé quelques mots par email, j’ai donc commencé à suivre son travail sur flickr ou sur facebook et remarqué qu’il partageait souvent la fosse et des commentaires avec plusieurs confrères parmi lesquels Bruno Migliano (Nono du Blues) et Xav’ Alberghini, tous deux excellents photographes également, pratiquant à Paris et ailleurs. De fil en anguille j’ai donc commencé à entretenir des échanges amicaux avec Yann et continué de suivre plus particulièrement le travail de chacun d’eux sur internet, m’en servant également comme référence pour ma propre progression dans l’art de la photographie de concert que je redécouvrais en numérique.

Asaf AvidanC’est donc avec un bonheur énorme que j’ai rencontré ces 3 photographes en chair et en os à la récente finale de l’European Blues Challenge à Berlin, où j’ai eu tout le loisir de parler, manger et boire avec eux, tout en les observant au travail (sauf Xav’ qui était à Berlin essentiellement en tant que manager du Blues Power Band). Il est intéressant de noter que chacun d’eux à son style propre, même si c’est très réducteur de parler d’un style puisqu’ils sont tous capables de faire n’importe quelle type de photo comme on peut leur voir dans leurs collections sur flickr ou dans leurs galeries. Mais il y a quelques tendances qui les différencient bien: Yann par exemple travail beaucoup en grand angle et surtout fait des cadrages très originaux , parfois peur orthodoxes mais qui surprennent parce que justement ils fonctionnent très bien. Bruno est un maître du noir et blanc et de la lumière et regarder ses photos me donne vraiment envie de faire plus souvent  des photos en teintes de gris. Et même quand il fait des photos en couleur, celles-ci sont souvent adoucies et dans tous les cas les lumières sont toujours parfaitement placées sur la photo. Xav lui est plus rock, ses photos sont plus souvent des plans serrés (comme moi, peut-être ?), trés énérgétiques avec souvent des couleurs vives, même si il réussit avec le même bonheur des photos en noir et blanc,  toujours dans des cadrages assez serrés. Encore une fois, ces lignes sont très réductrices du talent immense des ces photographes, qui ne s’arrêtent de loin pas aux tendances que je décris: encore une fois, il suffit de parcourir leurs galeries pour s’en convaincre.

Pour finir, il y a plein d’autres photographes, dont par exemple Frankie Bluesy Pfeiffer, que j’ai rencontré à Berlin en 2011, dont on voit trop peu de photos sur internet mais qu’on peut parfois trouver sur myspace, facebook ou dans des magazines de blues comme Blues Magazine, et dont j’admire également le travail.  Et plein d’autres photographes encore dont je parlerai peut-être un jour ici !

Yann Charles : www.flickr.com/photos/isayann et www.yannpics.fr
Bruno Migliano : www.flickr.com/photos/nonodublues et www.brunomigliano.com
Xav’ Alberghiniwww.flickr.com/photos/xavphotographer et www.liveportraits.fr

Les photos de cette article sont « tous droits réservés » et ne peuvent être utilisées sans l’autorisation de leur auteur.

 

CD Blues Rules Live

J’ai eu la chance et le bonheur de participer aux 2 premiers Blues Rules Festivals à Crissier et on peut retrouver des extraits des tous les artistes de la  deuxième édition en 2011 dans ce CD Live paru au mois de décembre. Ce qui est vraiment magique c’est que chacun des 16 groupes a donné son autorisation pour publier un morceau sur ce CD et on y trouve donc absolument tout le monde ! On y retrouve donc la diversité de ce festival de blues alternatif et roots tout à la fois, de Bob Log III à Kenny Brown en passant par Chapel Hill, Scissormen, Roland Tchakounté ou les régionaux Floyd Beaumont and the Arkadelphians.

On peut se procurer ce CD chez Nayati Dreams ou à l’accueil lors des concerts du BAG (Brasseur des Grottes).

L’idée de marquer cette deuxième édition avec la sortie d’un album live m’avait d’ailleurs tellement plu lorsque les patrons du festival Thomas et Vincent m’en avaient parlé que j’ai aussitôt décidé de participer à sa coproduction à titre personnel, avec le BAG, le studio de Raphaël Moquet, Martine Henriod et le Blues Rules bien évidemment. Et j’ai encore un motif supplémentaire d’être fier de ce CD, puisque les photos qui habillent la pochette (faite par Vincent Delsupexhe) sont de Davide Gostoli et moi-même, photos qu’on peut comme d’habitude retrouver dans le classeur Blues Rules 2011 sur mon espace flickr.

Et du coup pour 2011 cela me fait 4 pochettes de CD à mon actif, une de plus qu’en 2010 !

Blues Rules 2011 Live - externealexx & lio the moonshine tracksBonny B. live 2011Red Dog Blues Band Live at the Palladium

Sur le même sujet:

CD à voir mais surtout à écouter !
Blues Rules Festival Crissier 2011

2010 – Les séries de 3

Blues Rules 2010

Arbres en Lumière 2011

Arbres en Lumière 2011L’édition 2011 du Festival Arbres et Lumières était un peu bizarre cette année: d’abord parce que son nom s’est changé cette fois en « Arbres en Lumière » (parfois orthographié au pluriel), qu’il ne semble plus y a voir d’autres sponsors que la ville de Genève et finalement il n’y pas de concours photo comme lors des éditions précédentes. Il y a dû y avoir une bisbille quelque part, mais comme je me suis promené autour des oeuvres de 2008, 2009 et 2010 je n’allais pas manquer celle-ci, qui me donne l’occasion de faire des photos de nuit et en lumières artificielles, ce que j’adore !

C’était donc bien sympathique de sortir un soir d’hiver avec le trépied, se balader un peu et croiser de nombreux photographes occupés à la même activité.  Mais force est de constater que cette édition est moins folle, moins exubérante et surtout moins colorée que les éditions précédentes ! Peut-être les artistes avaient-ils comme consigne de ne soumettre que des oeuvres sobres et très calvinistes pour ne pas choquer les vieilles pierres de la vielle ville, en tout cas on était bien loin du foisonnement lumineux des années précédentes. Je ne dis pas que la sobriété n’est pas belle, elle est juste beaucoup moins festive.

Le choix de décorer des arbres dans la vieille ville plutôt que dans de grands espaces comme les parcs du bord de lac est aussi un facteur restreignant pour l’art photographique: l’étroitesse des rues et le peu d’ouvertures limitaient sérieusement les possibilités de cadrages et les choix de cadrage, d’autant plus qu’il y a tout de même pas mal de travaux par-ci par-là et il semble que peu d’efforts aient été fait pour diminuer ou camoufler le nombre de chantiers ou de baraques de chantier. Bref, un « festival » un peu en demi-teinte, mais au final ce qui m’a presque le plus intéressé était de prendre les décorations de la ville à Bourg-de-Four, avec en arrière plan un ciel de soleil couchant,  la lune et une vraie étoile se mêlant aux illuminations !

–> Toutes mes photos d’arbres et/en lumière(s)

100’000 vues

Je me suis aperçu il y a quelques temps que j’approchais un cap fatidique sur flickr: 100’000 vues de mes photos !

D’ici peu j’arriverai aussi à 100 groupes différents photographiés personnellement, ce nombre est sans compter les groupes que j’ai photographié dans le cadre du BAG. D’ailleurs je vais créer une page de type répertoire pour les retrouver.

Mais je n’ai aucune idée de ce que tout cela signifie ni comment cela se compare à d’autres, parce que ça m’est un peu égal. Mais j’aime bien les chiffres.

–> Photos de Tof sur Flickr
–> Photos de Tof au BAG sur Flickr

Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

Esperanzah! Barcelone

Quantic and his Combo Barbaro @ Esperanzah! BCN

Le festival Esperanzah! à Barcelone en est à sa 2ème édition et il est le petit frère du festival du même nom qui à lieu chaque année depuis 10 ans à l’abbaye de Floreffe, près de Namur. Les deux festivals partagent les mêmes buts d’engagement social, culturel, environnemental et économique que je vous invite à découvrir sur le site belge, à moins que vous ne maîtrisiez l’espagnol. L’affiche du festival, qui s’étale sur 3 jours, est donc plutôt du genre world musique avec chanteurs et groupes engagés ou du moins sensibilisés à ces thèmes.

Comme j’y étais principalement pour y prendre des photos sur l’invitation de mon ami Monsieur Poulet , directeur de la communication de l’évènement, j’ai du coup vu et entendu tous les groupes, et si j’en ai fait un résumé photographie très exhaustif, ici je me contenterai de ne citer que ceux qui m’ont le plus marqué.

Sam Tshabalala @ Esperanzah! BCND’abord Sam Tshabalala, chanteur sud-africain installé en France depuis qu’il a fuit le régime de l’apartheid dans les années 80, qui était présent avec une petite formation constitué d’un guitariste supplémantaire, d’une chanteuse/percussioniste et d’un percussioniste. Plein de petites balades, de chansons qui racontent chacune une histoire, des rythmes entraînants et surtout ces 4 magnifiques voix qui s’entre-mêlent dans des chorus qui ne sont pas sans rappeller les grands choeurs vocaux comme Lady Smith Black Mambazo.

L’autre groupe que j’ai beaucoup apprécié, Poutrelles Fever, n’a rien à voir avec la world musique, à moins que le ska ne soit à ranger dans cette catégorie (où range-t-on le ska, d’ailleurs ?). Pour tout dire j’avais décidé de ne rester qu’une petite demi-heure avant de me rentrer à l’hôtel, mais devant l’entousiasme débordant du groupe, je suis resté jusqu’au bout.
Dans un mélange de ska et de rock teinté de bal musette, Poutrelles Fever a explosé la scène. Curieux d’ailleurs que je les ai rencontré à Barcelone, puisqu’ils sont du Bugey, situé dans un département voisin de notre petit canton.Poutrelles Fever @ Esperanzah! BCN

Sinon, il y avait plein d’autres choses très bien comme la Kinky Beat, Canteca de Macao, Ojos de Brujo, Quantic, Amparo Sanchez ou Antonio Rivas dans Trikordeon. Il était intéressant de constater que parmi tous les groupes présents qui faisaient de la musique plutôt latino, dans le sens très large du terme, presque toutes les chanteuses exprimaient aussi bien dans la voix que dans la gestuelle toute la force de l’héritage flamenco, typique de l’Espagne, même lorsqu’ils font des choses très différentes comme de la salsa, du reggae ou même du rock.

Un festival très intéressant dont on peut voir toutes les photos dans un classeur sur mon espace flickr ou sur l’espace d’Esperanzah! (enfin presque toutes… je suis encore en train de les trier !). En endroit riche en dcéouvertes et rencontres musicales.