Instacréation

Ayant commencé la photo avec un Instamatic il était bien normal qu’à un moment ou un autre je m’intéresse à Instagram, surtout depuis qu’il est disponible sur Android. Et en dépit du fait que ce système appartienne aujourd’hui à Facebook qui n’hésite pas à utiliser le matérial publié à travers ses services comme il l’entend. Ceux qui ont peur – et ils ont bien raison – peuvent encore aller lire les termes d’utilisation d’Instagram, mais c’est peut-être déjà trop tard 🙂 . Mais je m’égare.

D’ailleurs, au début instagram m’énervait. D’abord parce que la plupart des gens l’utilisent sur des photos qui sont déjà toutes pourries à la base et qui ne peuvent pas être sauvées même par le meilleur filtre du monde, d’autre part parce que j’avais l’impression que tout le monde utilisait le filtre toaster ou 1977 pour simuler la patine des vieilles photos jaunies qu’on retrouvait dans nos vieux albums de photos (pour ceux comme moi qui sont autour de la cinquantaine). Bref je n’en voyais pas vraiment l’intérêt. Mais je l’ai quand même installé et essayé. Et j’ai pu constaté surtout à travers les photos de certains de mes camarades, qu’en l’utilisant bien on pouvait avoir une vrai démarche artistique à travers ce système. Le nombre de filtres reste toujours limité, mais c’est aussi un challenge amusant d’essayer de faire quelquechose d’intéressant avec de faibles moyens. Au bout du compte Instagram permet de se payer des petites tranches de créativité n’importe où, des moments de détente bienvenus et sans trop se prendre la tête. Bref, je pense que ça va m’amuser un petit moment, mais je ne vais laisser tomber mon réflex pour autant.