Mon pote Jeanphy et deltaR

deltaR @ FestiverbantBeaucoup de gens le savent déjà: le batteur de deltaR Jean-Philippe Mercier  et moi-même sommes des amis d’enfance. On était tout petit ensemble à l’école, on a fait des conneries ensemble à l’adolescence et on s’est aussi retrouvé ensemble dans notre premier groupe de rock (sur ce coup-là, c’est moi qui ai rejoint le groupe dans lequel il était). Mon amitié avec lui est d’ailleurs la principale raison pour laquelle en toutes circonstances je fais toujours de mon mieux pour prendre des photos du batteur d’un groupe, qu’il soit caché par un drumkit de ouf, mal éclairé comme c’est très souvent le cas, ou complètement enfumé, parce que c’est souvent à côté d’eux qu’on place les machines à fumée…

Nous n’avons pas toujours gardé un contact serré, mais il y a quelques années je suis allé l’écouter avec son nouveau groupe deltaR et j’ai tout de suite été emballé par le style de blues que le groupe pratiquait, je suis devenu un fan et me suis donc aussi lié d’amitié avec les autres musiciens (Nicolas Roggli et Gabriel Scotti).

J’ai donc déjà des centaines de photos de chacun d’eux et lors de leur dernière prestation au Festiverbant 2014, comme le concert était tôt et qu’il n’y aurait donc pas d’effets de lumières à tomber par terre, j’ai décidé de pousser mon concept de photographier le batteur en le poussant à l’extrême et de me débrouiller pour le prendre sur chacune des photos ! Défi intéressant que de trouver des angles de vue différents laissant apercevoir mon pote. De plus, pour une fois c’était un avantage d’être dans le fond de la scène puisqu’il était le seul à bénéficier de quelques effets petits effets de lumière !

Ok au bout du compte j’ai quand même 3 photos sur lesquelles on ne le voit pas, mais 16 autres avec lui ! Un challenge finalement très intéressant.

–> www.deltar-band.com
–> Les photos de deltaR à Festiverbant 2014
–> Mes photos de deltaR sur flickr (mon espace)
–> Mes photos de deltaR au BAG

Miles Davis

Miles Davis

C’est en janvier 2010 que j’ai pour la première fois mentionné mon intention de scanner quelques-uns de mes négatifs noir et blanc qui croupissent dans un classeur. J’ai commencé en ce début d’année avec Luther Allison, et le décès récent de Claude Nobs m’a incité à revoir ce que j’avais à propos de Miles Davis.

J’ai travaillé au Montreux Jazz Festival au début des années 80 et à cette époque j’écoutais principalement du rock, un peu de blues et je ne connaissais que quelques rares noms du jazz sans vraiment les connaître. J’ai entendu Miles Davis pour la première fois en 1984 et c’est une des rares énormes baffes musicales que je me suis pris. Auparavant je ne les connaissais quasiment que de nom et je n’avais entendu que des vieux trucs qui à l’époque ne m’avaient pas plu tant que ça.

Mais en 84 cette fusion de jazz, de funk et de rock dans un concert live était quelque chose d’inouï et de totalement nouveau pour moi et c’est depuis ce jour-là que Miles Davis est dans le top 10 (voire top 3) de mes préférences musicales et que j’ai également commencé à m’intéresser au jazz que j’écoute aujourd’hui d’une autre oreille. . Ce jour de juillet 84, il avait même fait 2 concerts avec une prestation supplémentaire l’après-midi. Je l’ai entendu à nouveau dans ses concerts à Montreux de 1985 et 1986, puis je n’y ai plus travaillé mais suis retourné l’écouter une fois encore je crois en 88, 89 ou 90.

Et pour finir cet article je signale aux aficionados de Miles qu’il existe un coffret de l’intégtrale des ses concerts à Montreux, « The Definitive Miles Davis at Montreux Collection, 1973-1981 (2011) » produit par Claude Nobs.
PS: j’ai découvert en feuillettant mon classeur que j’avais également des clichés de B.B.King, dont je ne me souvenais pas.

–> Quelques autres photos de Miles Davis

Archives Noir/Blanc

Luther AllisonPour des raisons que j’expliquerai peut-être plus tard (ou pas, de toute façon ça ne change rien), j’ai ouvert mon classeur de négatifs noir/blanc. Si je me souviens assez bien de ce que j’ai dans mes dias, j’ai été surpris de constater qu’en noir et blanc j’ai probablement beaucoup plus d’images « utilisables » que ce dont je me souvenais à priori, comme celle-ci de Luter Allison. Il faudra que je m’y replonge de temps en temps … (mais il faudra que je dépoussière avant de scanner, il y a un poil sur celle-ci !)

Marrant, la dernièrer fois que j’ai parlé de Luther Allison  c’est aussi en janvier, mais en 2012. Sinon j’ai aussi déjà parlé de lui suite au concert de Bernard Allison à Genève en 2011.

Arbres en Lumière 2012

Arbres en Lumiere 2012

Je ne sais pas, peut-être n’étais-je pas dans de bonnes dispositions, mais les illuminations des arbres en ville ne m’ont vraiment pas emballé cette année. J’ai trouvé assez sympa le « Vol de Nuit » de Sara de Gouy, avec ses avions en papier suspends dans les arbres, dansant une farandole, mais quand j’y suis passé de nombreux avions n’étaient plus que fixés par un seul point d’ancrage, rompant l’harmonie d’ensemble. Sinon l' »Enfer de Bibi » était assez sympa aussi, et rigolo, d’autant plus situé comme il l’était devant l’église de la Madeleine. Sinon, avec la plupart des sites éclairés en jaune ou  blanc et quelques rares pointes de rouge ou de bleu pour « Vol de Nuit », tout cela était un peu terne et on est bien loin de l’exubérance d’années précédentes  (2010 et plus tôt).

–> Toute la collection « Arbres en Lumière »
–> Arbres en Lumière 2011, 2010 et 2008 (en 2009, il y a des photos, mais pas d’article)

 

Blues Rules 3

Rising Star Fife and Drum Band @ Blues RulesIl y a quelques jours j’étais comme chaque année depuis la création de ce festival au Blues Rules Festival de Crissier, 3ème du nom, qui c’est année à connu un bon succès populaire en raison du temps clément, mais surtout pour sa programmation variée, mêlant avec bonheur du mississippi blues très roots avec des punk/trash blues plus modernes, mais puisant ses énérgies dans les mêmes eaux boueuses.

Une des plus belles découvertes pour moi fut le Rising Star Fife and Drums band: au premier abord cette section de fifres et tambours était un peu étonnante, mais on y retrouve toutes les influences musicales amenées par les premiers colons et son intégration avec les rythmes amenés par les esclaves pour en faire un pilier à part entière de l’histoire du blues. Dans un style différent, cela me fait penser au North Carolina Chocolate Drops, chez qui on retrouve également ce mélange de sonorités. Et lorsque le groupe reprend des morceaux modernes comme « We will Rock you », ou que Bill au tambour rap pendant que Sharde chante, on a tout un siècle d’histoire du blues condensé en quelques minutes. Emouvant, intéressant et très bien fait à la fois.

L.R. Phoenix @ Blues RulesParmi les nombreux one (wo)man band présents, j’ai été particulièrement séduit par L.R.Phoenix, avec une voix puissante tout au service du blues et des techniques vocales empruntées au chant mongol (et parfois tibétain), le Khöömei. J’apprécie le chant diphonique depuis des années mais que je n’aurais jamais pensé l’entendre un jour dans du blues, et pourtant ça fonctionne à merveille.

Et pour finir, j’ai été très heureux d’entendre enfin en live Fred Chapellier, qui accompagnait Neal Black, et dont la prestation publique m’a véritablement enchanté. Je reviendrai probablement un jour sur le bonhomme un de ces jours. Excellente prestation également de Mountain Men, dont j’ai déjà parlé ici, qui ont enflammé Crissier le dimanche soir et dont on se réjouit d’entendre le prochain CD qui sortira en octobre !

–> Toutes mes photos de Blues Rules 2012
–> J’avais déjà parlé du Blues Rules en 2010, 2011, et à propos du CD Live 2011.
–> On peut aussi voir des vidéos de cet évènement par Jean-Pierre Millon ou Rapido1.

 

 

CD Blues Rules Live

J’ai eu la chance et le bonheur de participer aux 2 premiers Blues Rules Festivals à Crissier et on peut retrouver des extraits des tous les artistes de la  deuxième édition en 2011 dans ce CD Live paru au mois de décembre. Ce qui est vraiment magique c’est que chacun des 16 groupes a donné son autorisation pour publier un morceau sur ce CD et on y trouve donc absolument tout le monde ! On y retrouve donc la diversité de ce festival de blues alternatif et roots tout à la fois, de Bob Log III à Kenny Brown en passant par Chapel Hill, Scissormen, Roland Tchakounté ou les régionaux Floyd Beaumont and the Arkadelphians.

On peut se procurer ce CD chez Nayati Dreams ou à l’accueil lors des concerts du BAG (Brasseur des Grottes).

L’idée de marquer cette deuxième édition avec la sortie d’un album live m’avait d’ailleurs tellement plu lorsque les patrons du festival Thomas et Vincent m’en avaient parlé que j’ai aussitôt décidé de participer à sa coproduction à titre personnel, avec le BAG, le studio de Raphaël Moquet, Martine Henriod et le Blues Rules bien évidemment. Et j’ai encore un motif supplémentaire d’être fier de ce CD, puisque les photos qui habillent la pochette (faite par Vincent Delsupexhe) sont de Davide Gostoli et moi-même, photos qu’on peut comme d’habitude retrouver dans le classeur Blues Rules 2011 sur mon espace flickr.

Et du coup pour 2011 cela me fait 4 pochettes de CD à mon actif, une de plus qu’en 2010 !

Blues Rules 2011 Live - externealexx & lio the moonshine tracksBonny B. live 2011Red Dog Blues Band Live at the Palladium

Sur le même sujet:

CD à voir mais surtout à écouter !
Blues Rules Festival Crissier 2011

2010 – Les séries de 3

Blues Rules 2010

Une pochette que je n’ai pas faite

C’est assez marrant quelquefois les hasards de la vie. L’automne dernier je ne sais plus du tout ce que je cherchais sur internet –  cela devait forcément être en relation avec la musique – et je suis tombé sur la description d’un disque dont je n’avais jamais entendu parlé, ou alors je l’avais complètement oublié ce qui est également une possibilité: un vinyle du concert de Luther Allison, Otis Rush et Eric Clapton à Montreux en  1986.  Mais je suis quasiment certain de n’en avoir jamais entendu parlé auparavant parce que si je ne me souvenais pas du vinyle au moins je pense que j’aurais dû me souvenir de la pochette. Parce qu’à y regarder de près, la photo qui illustre ce disque à très probablement été prise à quelques secondes d’une photo que j’ai prise au même moment et dont je vous parlais l’été dernier lorsque j’ai mentionné  Bernard et Luther Allison, et que je vous remets ci-dessous.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

C’est là aussi en comparant la qualité des deux images qu’on mesure que je n’étais qu’un débutant à l’époque. J’en suis toujours un, mais j’avais vraiment une très faible expérience de la photo de concert en couleurs en 1986 et je faisais plus facilement du N/B, qui était un peu plus confortable pour un amateur. En ces périodes lointaines pour faire de la couleur en concert il fallait avoir une sacrée connaissance pour choisir le bon film, ou les bons filtres, la bonne sensibilité  et surtout il fallait une sacrée expérience pour déterminer la bonne exposition, parce qu’il n’y a rien de plus changeant que des lumières de concert. Aujourd’hui ça reste encore partiellement vrai et il faut quand même un peu d’expérience, sauf qu’on n’a plus besoin de filtres et les informations qu’on acquière dès les premières images suffisent pour régler la sensibilité et les conditions de prises de vue.

Si j’ai le temps un de ces jours j’essayerai a) de me procurer une copie de ce disque et b) trouver le nom du photographe qui est l’auteur de la pochette. Mais en attendant si quelqu’un l’a dans sa collection, je serais ravi de connaître la réponse.
Et pour finir quel est la probabilité qu’à quelques semaines d’intervalle on retrouve 2 photos prises au même moment 25 ans plus tôt ?

Complément d’information et merci à mes vieux amis, voici la vidéo et on trouvera les 2 photos entre 5:44 et 5:48. J’ai repéré la photographe Dany Gignoux sur le côté de la scène, elle pourrait être l’auteur de la photo, mais elle travaillait le plus souvent en N/B. C’est une photographe que j’adore, peu présente sur le web, faudra que j’en parle un de ces jours. Allez jusqu’é 9:21 et vous verrez aussi Mike Hucknall, chanteur de Simply Red. Et les décors sont de Keith Haring.

15.10.2012: Ah, je crois bien avoir trouvé que c’est Edouard Curchod qui a pris la photo de cette pochette !

Arbres en Lumière 2011

Arbres en Lumière 2011L’édition 2011 du Festival Arbres et Lumières était un peu bizarre cette année: d’abord parce que son nom s’est changé cette fois en « Arbres en Lumière » (parfois orthographié au pluriel), qu’il ne semble plus y a voir d’autres sponsors que la ville de Genève et finalement il n’y pas de concours photo comme lors des éditions précédentes. Il y a dû y avoir une bisbille quelque part, mais comme je me suis promené autour des oeuvres de 2008, 2009 et 2010 je n’allais pas manquer celle-ci, qui me donne l’occasion de faire des photos de nuit et en lumières artificielles, ce que j’adore !

C’était donc bien sympathique de sortir un soir d’hiver avec le trépied, se balader un peu et croiser de nombreux photographes occupés à la même activité.  Mais force est de constater que cette édition est moins folle, moins exubérante et surtout moins colorée que les éditions précédentes ! Peut-être les artistes avaient-ils comme consigne de ne soumettre que des oeuvres sobres et très calvinistes pour ne pas choquer les vieilles pierres de la vielle ville, en tout cas on était bien loin du foisonnement lumineux des années précédentes. Je ne dis pas que la sobriété n’est pas belle, elle est juste beaucoup moins festive.

Le choix de décorer des arbres dans la vieille ville plutôt que dans de grands espaces comme les parcs du bord de lac est aussi un facteur restreignant pour l’art photographique: l’étroitesse des rues et le peu d’ouvertures limitaient sérieusement les possibilités de cadrages et les choix de cadrage, d’autant plus qu’il y a tout de même pas mal de travaux par-ci par-là et il semble que peu d’efforts aient été fait pour diminuer ou camoufler le nombre de chantiers ou de baraques de chantier. Bref, un « festival » un peu en demi-teinte, mais au final ce qui m’a presque le plus intéressé était de prendre les décorations de la ville à Bourg-de-Four, avec en arrière plan un ciel de soleil couchant,  la lune et une vraie étoile se mêlant aux illuminations !

–> Toutes mes photos d’arbres et/en lumière(s)

BLB @ Festiverbant

Beau Lac de Bale @ Festiverbant 2011Je suis un grand fan du Beau Lac de Bâle, j’ai toute la collec de leurs CD, je les écoute depuis leurs débuts, mais tout ça je vous l’ai déjà dit il y a presque une année. Mais curieusement je les ai peu photographiés, puisque pendant une longue période j’avais cessé de faire des photos de concerts et depuis que je m’y suis remis je ne suis pas allé écouter le BLB ! C’est donc avec grand plaisir que je me suis rendu au Festiverbant pour prendre quelques photos d’eux et coller une bise à Edith de Nantes. Et c’est vraiment une expérience intéressante à faire, parce que pendant leurs concerts il se passe toujours quelquechose, scéniquement parlant, qu’on soit devant la scène ou mème derrière, il y a toujours quelqu’un qui fait le con avec un autre. Le grand challenge (en tout cas le mien) et de ramener des concerts au moins une bonne photo de chacun des musiciens (par bonne, j’entends une image nette et sur laquelle l’artiste à une expression sympa et que j’espère il aura plaisir à regarder lui-même) et avec le BLB ce challenge devient les travaux d’Hercule: parce que si il se passe toujours quelque chose, il y a aussi toujours quelqu’un qui passe devant l’autre ou qui bouge trop. Bref, un concert du BLB c’est super amusant à écouter et en plus super amusant à photographier ! En plus, c’est le groupe parfait pour passer dans un festival aussi sympa que le Festiverbant .

Strangetrick @ Festiverbant 2011Au Festiverbant, il y avait aussi Strangetrick, un excellent groupe de blues que je suis depuis leurs débuts aussi (mais il est plus récent que le BLB), avec notamment une des sections rythmiques les plus redoutables de Genève à l’heure actuelle formée par Pascal Alba et Gianni di Paola, complétée par Sébastien Nguyen, guitare et chant, et Cesar Dominguez à l’harmonica.

–> Photos du Beau Lac de Bâle @ Festiverbant
–> Photos de Strangetrick @ Festiverbant
–> Toutes les photos du Festiverbant

Sierre Blues Festival

Le début de septembre a été chaud, photographiquement parlant, puisque j’ai fait d’affilée le Sierre Blues Festival du jeudi au dimanche avant de me rendre le dimanche soir chez mes amis du Festiverbant et me suis retrouvé avec des centaines de photos à trier et préparer, raison de mon silence ici. Commençons par le Sierre Blues Festival.

Latvian Blues Band @ Sierre BF

D’abord, le site du Sierre Blues Festival est super bien situé: tout près de la gare, tout près de la rue principale de Sierre; toutes les activités sont dans un périmètre de quelques minutes à pied. Le Festival Off se déroule dans les restos et bistrots de la rue centrale et l’on peut y voir une bonne partie des artistes qui passent sur la petite ou même la grande scène du festival, tels que deltaR, Awek ou le canadien JW Jones.  Et ne croyez pas que parce qu’ils passent en off et jouent sur une terrasse ou une place que le spectacle n’en est pas moins bon, tous donnent le meilleur d’eux-mêmes, quelque soit le cadre.

JW Jones @ Sierre BFDu coté scène, j’ai beaucoup aimé Awek, comme d’habtude devrais-je dire: ces toulousains distillent un blues d’une excellente facture avec un entrain et une pêche chaque fois renouvelée; c’est curieux d’ailleurs que je ne vous en ai encore jamais parlé ici, mais ce n’est que par manque de temps. Ma carte de voeux 2011 du BAG était d’ailleurs une photo de Bernard Sellam, guitariste et chanteur d’Awek, qui a une gueule de personnage de BD que je ne me lasse pas de photographier. Je ne vais pas passer en revue tous les groupes qui ont joué à Sierre. De manière générale ils étaient tous excellents et de qualité, mais parmi les gens que je n’avais encore jamais vus sur scène j’ai été impressionné par JW Jones, un guitariste de haute technicité mais qui ne joue pas un tas de notes juste pour montrer qu’il sait jouer vite (je ne suis pas trop fan des guitar-héros, à quelques exceptions près), mais place tous ces trucs de guitaristes chaque fois à bon escient pour servir le morceau qu’il est en train d’interpréter, sans jamais en faire trop.

The Five Blind Boys from the Parish @ Sierre BFJe n’avais jamais vu non plus Philipp Fankhauser, un Suisse qui tourne pourtant dans le pays et à l’étranger depuis au moins 25 ans et qui est probablement le meilleur bluesman hélvétique du moment et qui est une véritable bête de scène, plaisantant avec le public en français ou en suisse allemand, prenant à partie les VIP dans leur loge, tout ça très sympathiquement, entrecoupant de superbes morceaux de blues. Il aura même invité à la fin son ami Claude Nobs, qui apparemment jouait de l’harmonica pour la première fois en dehors de l’enceinte du Montreux Jazz Festival !  Je n’ai malheureusement pas immortaliser ce moment exceptionnel. Pour finir, ils n’étaient pas sur la grande scène, mais je me réjouissais de voir le spectacle des Five Blind Boys from the Parish, parce que personnellement ils me font beaucoup rire, et en plus ils jouent bien, même si c’est en braille.

deltaR @ Sierre BFIl ne faut pas le dire trop fort, sinon ils vont choper le melon, mais mes potes de deltaR ont bien assuré sur la petite scène, leur dirty blues bien léché a eu l’air de plaire à un public nombreux, et leur ordre de passage avant et après Status Quo n’était pas évident ! Mais dorénavant ils pourront clamer que « Status Quo a assuré la première partie de deltaR au Sierre Blues Festival« . Status Quo qui furent d’ailleurs très bon eux aussi et à leur âge on peut dire que ça continue d’envoyer du bois !

Je parlerai peut-être des autres groupes un de ces jours….

Status Quo @ Sierre BF

-> Toutes mes photos du Sierre Blues Festival