Ursus Wehrli – art suisse tip-top tout propre en ordre

J’ai vu l’autre jour un petit bout d’émission sur Ursus Wehrli, un artiste suisse qui remet de l’ordre dans le chaos des choses, triant et remettant bien tout en ordre des choses aussi simples qu’une barquette de frites ou des éléments plus complexes comme des voitures dans des parkings ou une population bariolée dans une piscine publique. Et l’écouter ou le voir faire dans l’émission est carrément hilarant, il est également acteur. Son goût du rangement tout helvétique passe également par le réarrangement d’oeuvres d’art abstraites connues qu’il découpe et trie par couleur et par grandeur pour créer un nouvel arrangement logique.

La démarche m’a bien plu et fait résonner en moi mon côté « Monk » et mes envies subites de parfois vouloir bien ranger ma vie en un ordre logique, et également très rassurant. Mais ne vous inquiétez pas, ces envies sont enfuies profondément et ma femme pourra vous confirmer qu’il reste encore bien assez de chaos dans ma vie.  Elle se plaindra même probablement qu’elles ne  sont que trop sporadiques ! Mais je les sens qui sommeillent…

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Bières

Peut-être ai-je trop bu de bières de « consommation courante » quand j’étais jeune, toujours est-il que depuis longtemps je ne bois plus du tout de blonde type Cardinal, Heineken, 1664, Budweiser ou Feldschlösschen, parce que je trouve ça complètement inintéressant. Mais depuis quelques années je prends plaisir à goûter les bières un peu différentes, blanches, ambrées, rousses, brunes ou noires et les bières locales de micro-brasserie, parfois blondes. Tout n’est pas bon non plus, il ne faut pas exagérer, mais c’est au moins un peu plus différencié. Et comme il se trouve que c’est souvent en période de vacances que je pratique cette activité, j’ai la plupart du temps mon appareil à portée de main. Je dois en avoir encore quelques unes dans ma collection, mais je regrette de ne pas avoir pris des photos de bières plus souvent, c’est rafraîchissant !

Fête du Losar

Quand on m’a raconté que j’apparaissais dans un reportage consacré au Losar (le nouvel-an tibétain)  sur la chaîne locale Léman Bleu, je me suis empressé d’aller voir ces images sur leur site. Et quand je me suis vu, je suis parti dans un grand éclat de rire, parce que c’est tout à fait moi, impossible de me renier !

J’ai déjà parlé du Dalaï-Lama et du Tibet il y a très longtemps, c’est d’ailleurs une des très rares pages que je garde d’un de mes plus anciens sites, d’une part parce que le sujet me tient toujours à coeur même si je n’en parle pas plus que ça et aussi parce que je suis toujours aussi content de la photo que j’ai faite de sa Sainteté à l’époque ! Et il est heureux de voir qu’après 50 ans hors de leur pays, la culture et les traditions des Tibétains en exil sont encore vivaces.

 

Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

Fête de la Musique 2010

La fête de la Musique à Genève est assez impressionnante avec plus de 30 scènes réparties dans la ville et une programmation sur 3 jours, vendredi soir, samedi de 14 heures à minuit, et dimanche de 14 à 22 heures, sans compter tous les concerts qui ont lieu dans les communes avoisinantes. Bref, ça fait du monde, toutes sortes de musiques partout et un choix infini pour les pauvres mélomanes éclectiques que nous sommes !

BAG Blues Encounter @ Fete de la MusiqueMais commençons par le début. Vendredi soir nous étions bien entendu au Kiosque des Bastions ou le BAG animait une très belle scène en tant que nouveau partenaire officiel de l’évènement. C’était la première fois que l’asso était présente dans une telle manifestation et nous sommes évidemment tous ravis de cette reconnaissance officielle de nos efforts pour la promotion du blues. Et je crois que nous avons bien relevé le pari en présentant des concerts de bonne facture, un spectacle très diversifié avec de la soul, du blues acoustique, du power blues (pour ne pas dire du rock) et du blues plus classique. La plupart des musiciens présents étant des membres, nous ne pouvons que constater que nous avons de sacrés bons musiciens dans nos rangs !

Mais assez parlé de Blues, la Fête de la Musique étant l’occasion pour nous d’aller écouter des choses que nous écoutons moins souvent en concert, qui soient différentes du rock, de la pop ou du blues. Et le samedi ça commençait avec Reel Time, un groupe de musique celtique principalement irlandaise avec quelques incursions dans des airs écossais ou anglais. Un très bon groupe, mais la Cour du 11 est vraiment trop petite ! Nous sommes ensuite allé écouter un concert de harpe d’Alice Aubert, qui n’était pas au programme officielle, mais avait lieu à la Chapelle de la Pélisserie, devant laquelle nous étions passé par hasard. Bien nous a pris de retourner dans ce lieu, nous avons découvert une harpiste de grande classe qui a exécuté des morceaux classiques, mais aussi une oeuvre beaucoup plus contemporaine et urbaine avec l’addition de rythmes proches de la Transe, et un support visuel déroulant des images prises dans la banlieue de Manchester. Très surprenant et intéressant.

Fete de la Musique 2010Un petit détour pour ensuite aller écouter Machi Tonaka aux grandes orgues de la Cathédrale. Je m’étais donné comme mission de photographier tous les artistes que nous irions écouter, mais là je dois avouer que je n’ai pas réussi à la voir et me suis contenté de photogrpahier les orgues ;-). Nous sommes ensuite allé écouter un groupe de musique ethnique, Baïana Split, dans un réportoire sympa, mais difficile à apprécier avec le froid et l’humidité ambiante. Nous sommes d’ailleurs rentrés nous réchauffer.

Les Harpies @ Fete de la Musique 2010Le dimanche nous avons repris notre tour des festivités avec les Harpies, un jeune quatuor de harpistes qui nous a gratifiésd’oeuvres de toutes les époques avec des sonorités d’amérique latine, du classique  et des morceaux entraînants. A noter, une sublime version du Canon de Pachelbel en début de concert qui a mis tout le publique dans sa poche ! Le beau temps étant revenu (enfin presque), nous avons mangé un morceau (moitié médiéval, moitié turc) et avons enfin pu faire un vrai tour des scènes en flânant dans l’immense espace dédié à cette fête, avant de retourner écouter encore une fois Baïana Split, cette fois dans un répertoire médiévale celtique (Irlande, Ecosse, Angleterre). La Fanfare du Loup @ Fete de la Musique 2010Baïana Split est un duo d’accordéons accompagnés d’un bouzouki ou d’un violon dont la prestation fut très plaisante, avec des airs qui oscillent entre la musique classique et le folklore populaire. Une petite promenade et un arrêt café pour se réchauffer, avant de partir pour les Bastions où se produisait la Fanfare du Loup dans son spectacle consacré à Janis Joplin. Je regrette de n’avoir pas vu l’annonce de ce spectacle plus tôt dans la saison, et aussi d’avoir dû partir tôt en raison d’autres obligations, parce que ce show était fabuleux avec une excellente Michelle Milner (je crois) aux cordes vocales, et une musique qui swinguait et rockait un max !

Toutes les photos sont soit sur mon espace flickr, soit sur celui du BAG.

Expérience de Milgram

Pendant mes années de collèges, un de nos profs nous avait entretenu de l’expérience de Milgram, qui avait suscité de grandes discussions et interrogations parmi mes condisciples, et c’était peut-être suite au visionnement au ciné-club d’I comme Icare, film de Verneuil dans lequel cette expérience est citée.

Milgram est un psychologue américain qui a montré au début des années 60 à quel point un individu pouvait abandonner ses principes moraux lorsqu’une autorité (scientifique dans le cas de ces premières expériences) le relève de ses responsabilités. L’expérience est simple: dans le cadre d’un projet pour améliorer l’apprentissage, un volontaire doit apprendre par coeur des associations de mots et à chaque fausse réponse qu’il donne, l’autre volontaire lui fait subir une décharge électrique, de plus en plus forte. En réalité, le premier volontaire est un acteur et aucun courant n’est appliqué.

A leur grande surprise, une majorité de participants (plus de 60%) a infligé des décharges électriques qu’ils savaient être à des niveaux très risqués, voire mortels, simplement parce qu’une autorité supérieure (le scientifique) leur autorisait à le faire et en assumait l’entière responsabilité.

Cette même expérience à été refaite dans un cadre un peu différent, présenté comme un jeu télévisé, avec un vrai public, et l’autorité scientifique est remplacée par une animatrice, devenue donc une autorité télévisuelle. Plus de 80% des participants sont allés aux limites des décharges, malgré les cris ou l’absence de réponse de l’acteur après les décharges les plus fortes, laissant à supposer qu’il pouvait même être mort. Et la raison de cette cruauté n’était même pas l’argent, puisque les candidats étaient engagés pour un pilote du jeu et ne gagnaient que 40 euros.

Si vous ne connaissez pas cette expérience, regardez ou enregistrez le documentaire qui passe sur France 2 mercredi 16 mars et qui vous montrera jusqu’où peuvent aller les candidats de la Zone Xtrême, et vous verrez ensuite la vie et l’humanité d’un autre oeil, et pas forcément avec plus d’optimisme.

Pour ma part, depuis qu’on m’avait parlé de cette expérience il y a très longtemps, je m’étais toujours promis de ne jamais plus céder aux pressions extérieures, quelles qu’elles soient, et j’ai toujours oeuvré en ce sens. Je n’ai aucune idée jusqu’où je serais allé dans la Zone Extrême, mais j’aime croire que je me serais arrêté assez rapidement. D’ailleurs, c’est peut-être une des rares faiblesses de cette récente expérience: le recrutement s’est fait comme pour n’importe quel jeu télévisé par une société spécialisée et les personnes selectionnées sont d’abord celles qui veulent passer à la télé, qui est déjà un pourcentage plus faible de la population. En réalité il n’y avait déjà quasiment aucune chance que je me retrouve sur ce plateau, l’idée de départ me paraissant déjà débile. Et j’ai beau travailler dans le milieu de la recherche, j’ose croire que je respecte certaines limites, même pour la beauté de la science.

Donc, si quelqu’un vous propose un jeu télévisé dans lequel vous risquez d’être tué par un autre concurrent, sachez qu’il y a plus de 80% que cela vous arrive rééllement, dès l’instant où la production dira à votre adversaire qu’elle en assume la responsabilité … Vivement les prochains jeux télé !

Get yer ya-ya’s out

Get yer ya-ya’s out est mon cadeau d’anniversaire 2010 et je dois dire qu’il me fait énormément plaisir à plus d’un titre. En novembre 2009 cet album des Stones a été réédité pour commémorer le 40e anniversaire de leur concert au Madison Square Garden de new York en y ajoutant des chansons qui n’étaient pas présentes sur l’album original, un CD de bonus avec BB King et Ike & Tina Turner et enfin un DVD en 5.1.

Je l’ai déjà esquissé dans un précédent article sur les Beatles, mais la période 1968-70 est à mon avis la meilleure période du rock’n’roll et de la pop, et c’est aussi ma période d’éveil consciente à la musique; je me demande d’ailleurs si les 2 sont liés. The Who enregistraient Live at Leeds et venaient de sortir de Tommy, les Beatles enregistraient leurs plus beaux morceaux à Abbey Road, les Doors avaient composé Light my Fire et Led Zeppelin était en train d’incuber Stairway to Heaven. On pouvait entendre dans les festivals de Woodstock et de l’Ile de Wight le grand Jimi ou Carlos Santana et c’est aussi l’époque où les plus belles couvertures de disques étaient produites.

Au Madison Square Garden, les Rolling Stones ont joué le sublime et explosif Midnight Rambler – qui reste un de mes morceaux préférés à écouter ou jouer – une version inégalée de Sympathy for the Devil sans les « hou-hou », Jumping Jack Flash, Honky Tonk Woman, mais aussi Love in Vain, très beau morceau de Robert Johnson. Cette rééditon nous rappelle donc que les Stones sont au sommet de leur art, complètement en phase avec leur héritage rock (Chuck Berry) ou blues, notamment avec le bonus track You Gotta Move de Fred McDowell. Le livret qui accompagne le coffret ne pouvait que me plaire lui aussi, puisqu’il est écrit en grande partie par Ethan Russell, un photographe qui a accompagné les plus grand, y compris les Stones pendant cette tournée, qui dévoile quelques anecdotes à propos des photos prises lors de ces concerts, avec d’outres commentaires historiquement intéressants.  En conclusion: que du bonheur !

Quand je pense en plus qu’à l’époque j’habitais à moins de 100 km du Madison Square Garden et à environ 200 km de Woodstock… C’est peut-être ça le truc: j’ai senti et me suis impregné de quelquechose qui était dans l’air à cette époque-là 😉

Et je vous laisse avec le teaser.

Subway

J’ai adoré Subway,  lors de sa sortie en 1985. Avec son esthétique de BD, son histoire de marginaux et sa description d’une vie parallèle dans le métro de Paris, ce film de Luc Besson était un énorme bol d’air dans le cinéma français de l’époque et tous les jeunes s’y reconnaissaient d’une manière ou d’une autre. J’avais déjà été impressionné par l’étrangeté et la noirceur du Dernier Combat, film post-apocalyptique en Noir/Blanc qui n’a pas grand’chose à voir avec Subway mais qui révéla Besson comme un grand réalisateur.
Pour situer, cette période-là fut aussi celle des sorties de Brazil, Dune et Terminator, qui marqueront aussi leur époque.

Subway est un film policier qui se déroule en sous-sol, avec ses éclairages artificiels et ses néons, des reflets sur les zincs et les néons, des ombres, et des passages sombres ou mal éclairés. Une image qui m’a marquée. C’est donc très logiquement que lors d’un voyage à Paris en 1985 (peut-être mon premier ?) j’avais décidé de me balader dans ce même métro pour y prendre une série d’images et explorer cet esthétisme particulier. A l’époque les images en lumière artificielle m’intéressaient déjà passablement et cette expérience fut une étape important dans ma progression photographique ou artistique (si je peux me permettre d’utiliser ce terme) et je suis très content aujourd’hui de sortir celles-ci de la naphtaline.

Beatles for Sale

Suite à la remasterisation de l’intégrale des Beatles, nous (enfin surtout « j’ai ») avons craqué et nous l’avons achetée bien avant Noël. Les Beatles sont probablement le groupe que je connais le mieux, ils ont bercé mon enfance à partir de 7-8 ans et ne m’ont jamais quitté même si par la suite je me suis ouvert à de nombreux autres styles musicaux.

Mon premier souvenir des Beatles remonte à 1968-69, alors que j’habitais au USA, de retour de l’école chez mon copain Paul (ça ne s’invente pas), son grand frère nous fit écouter un truc formidable d’un album qu’il venait d’acheter. Ne m’intéressant pas encore à la musique à cet âge là, j’avais juste retenu une mélodie sympa et entraînante, pour complètement oublier tout ça quelques minutes plus tard. Ce n’est que quelques années plus tard, de retour en Suisse dans les années 71-72 qu’un jour j’entends à nouveau « Ob-la-di, Ob-la-da » à la radio et me souviens du morceau entendu des années plus tôt chez Paul. En âge cette fois de retenir le nom du groupe, j’ai commencé de collecter et écouter tout ce qui existait sur les Beatles, allant jusqu’à me faire offrir pour Noël l’intégrale des partitions que je me suis mis à apprendre à la guitare. Ca c’est pour la petite histoire.

A l’époque j’avais beaucoup emprunté de disques pour les mettre sur cassettes (pirate !), et comme je connaissais quasiment toutes les chansons par coeur et étais passé à autre chose dans les années 1985-90, je n’avais racheté aucun des CD lorsqu’ils furents numérisés, si ce n’est juste les deux fameuses compilations rouge et bleu. De ce point de vue-là, au moins je n’aurai pas de doublons avec cette intégrale.

C’est assez sympa de suivre à nouveau la progresssion et l’évolution des Beatles, en lisant les notes historiques qui ont été ajoutées dans chaque CD. Il y a pas mal de choses que j’ai redécouvertes, notamment des années 1964-65, mais pour les oublier à nouveau rapidement parce que pour moi l’album « Beatles for Sale » n’est de loin pas un des meilleurs, mes préférences allant soit aux très vieux morceaux plutôt rock’n’roll, ou surtout à toute la partie expérimentale qui débute dans l’album « Revolver ».

De nombreux articles ayant parus à ce propos, je ne vais pas m’étendre sur le « nettoyage » des bandes pour ces remasterisations, seulement pour dire que l’amélioration est bien réelle et s’entend: le son est beaucoup plus clair, les différentes pistes mieux séparées. Je ne vais pas non plus épiloguer sur l’aspect commercial avec la sortie simultanée du jeu, parce que personne ne m’oblige à l’acheter, mais si ça peut faire découvrir les mélodies des Beatles aux jeunes générations, pourquoi pas. Une chose est sûre, je ne regrette aucunement cet achat !

http://en.wikipedia.org/wiki/Apple_Records
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Beatles

Internet n’est pas un libre-service !

Bien que de très nombreux sites soient consacrés au sujet, il semble qu’il y ait toujours un grand nombre d’internautes qui ignore les droits et usages s’appliquant à l’information qu’on peut trouver sur la toile, qu’il s’agisse d’images, de textes, de logiciels, ou d’autres créations.  Je ne suis pas non plus un juriste ni en spécialiste, mais en raisons de mes hobbies photographiques et toilesques j’ai dû me pencher un peu sur la question.

Pour faire simple, tout ce qu’on peut trouver sur internet appartient à son créateur et ce sont donc les droits d’auteur qui s’appliquent. Toujours.
Et il n’est pas permis de copier, publier, déformer, utiliser ce matériel de manière publique sans le consentement de son auteur. Jamais.

Et ceci est vrai, même si il n’existe sur la page web aucune indication mentionnant des droits réservés (copyright), ni de (c), ni de ©, ni aucune sorte de CGU (Condition Generale d’Utilisation), qu’on retrouvera souvent en bas de page.
Il est permis de copier du contenu et le publier sur ses propres espaces que si une telle autorisation est expressement mentionnée, et encore faut-il bien s’assurer dans quelles conditions cette publication est possible, la permission s’accompagnant souvent de la contrainte de mentionner le nom, ou l’origine, ou encore d’insérer un lien vers le site originel.
On pense souvent que les droits d’utilisation sont acquis pour un usage privé (fond d’écran, image imprimée), mais si on y regarde de plus près, certaines CGU limitent même cela en interdisant par exemple de stocker des informations plus de 48 heures sur son ordinateur; ce qui est assez irréaliste – notamment à cause des caches des navigateurs – mais qui démontre bien le niveau de protection dont certains sites s’entourent.
Si on veut détailler différents niveaux de droit d’utilisation, le site Creative Commons (France ou US) présente très bien les différents cas de figure qui couvrent la majorité des besoins de protection de Monsieur Tout-le-monde-qui-a-un-profil-un-blog-ou-un-espace-photo. Même si les termes pourraient être encore simplifiés, les droits d’utilisation d’une oeuvre peuvent être divisés en 6 catégories que je vous laisse découvrir en suivant le lien.
Pour information, j’ai choisi de protéger toutes mes photos avec du by-nc-nd, ce qui signifie qu’elles sont libres de droit pour une utilisation non-commerciale avec l’obligation de citer l’auteur, et qu’elles ne sont pas modifiables sans mon consentement. Après le plus difficile reste à définir ce qu’est une utilisation commerciale ou non, question complexe qui peut-être sujette à plusieurs réponses et qui reste encore amplement ouverte. Si on postule que ce qui rapporte de l’argent est commercial, qu’en est-il si cet argent revient à une organisation à but non-lucratif, est-ce encore commercial ? Et si j’offre un CD d’images en bonus pour accompagner le livre que je publie et vend, l’aspect commercial s’applique-t-il aussi aux images, alors que je les offre ?

On voit que ce n’est pas simple, mais l’essentiel c’est de comprendre qu’à priori toute oeuvre appartient à son auteur et est protégéé.


Puisqu’on parle d’images, on pourrait parler aussi du droit à l’image. A priori il est assez simple puisque toute photo d’une personne ne peut être publiée qu’avec son consentement. Mais dans ce domaine-là il y a aussi plein de subtilités, dont celui des conditions dans lesquelles l’image a été prise: en effet, il n’est pas nécessaire de demander cette autorisation si la photo a été faite dans un lieu public, par exemple une foule participant à une manifestation. Où c’est un peu plus compliqué c’est quand il s’agit de photogrpahies d’artistes sur scène: en principe on devrait en avoir le droit si on est dans un lieu public (fête de la musique par exemple), mais dans un lieu privé (salle de concert, bar) une autorisation devrait être demandée au propriétaire des lieux ou à l’organisateur du spectacle, qui lui-même aura dû aborder cette question avec l’artiste dans la signature du contrat. Mais dans la plupart des cas, une personne photographiée peut toujours révoquer le droit de diffusion de son image. Donc en conclusion, si vous photographiez quelqu’un et avez l’intention d’utiliser son image, posez-lui toujours la question !

Et pour clore ce petit article qui se veut juste informatif sans être moralisateur (j’ai parfois moi-même été dans les  limites de la bienséance), je voue une admiration sans bornes pour les créateurs de contenu complètement libres de droits, à tous ces gens qui se dévouent pour le bien de la communauté sans autre contrepartie que la célébrité ! Vive le monde libre, bien que je ne sois pas encore complètement prêt à le rejoindre !

Quelques liens:

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