No Pasaran

J’ai été particulièrement épaté par le comportement des syndicats suite à l’annonce de la fermeture de Merck Serono. On l’a maintes fois déjà dit dans les médias, mais répétons-le: ils se sont portés au secours des futur ex-employés dès le premier jour, tel le preux chevalier rouge, alors qu’un nombre infime seulement de ces personnes était affilié à un syndicat. Le licenciement le plus important que la Suisses Romande ait connue et le combat contre une multinationale basée en Europe sont des raisons bien suffisantes, me direz-vous, pour qu’Unia se mobilise, parce que ça pouvait être  très bon pour son image. Mais au-delà de l’image, au-delà de l’envie de se mesurer à une multinationale, nous avons surtout rencontré des femmes et des hommes convaincus de la nécessité de la lutte ouvrière, prêts à nous aider et nous soutenir, nous accompagner dans nos démarches et nous conseiller tout en nous laissant à nous les employés le dernier mot sur toutes les décisions que nous prenons. Alors je dis ici, merci Unia, merci le syndicalisme !

Je vous ai dit que je m’étais récemment syndiqué ? 😉