The Como Mamas – Blues to Bop Lugano 2019

Della Daniels (vocals), Ester Mae Smith (vocals), Angelia Taylor (vocals). The Como Mamas @ Blues to Bop, Lugano, Switzerland, 30.08.2019. (c) Christophe Losberger

I love the Como Mamas ! I had the chance to discover them at Blues Rules Crissier Festival in May 2019 and was happy to see they would were later that year singing at Blues to Bop, among I few other artists that I was looking forward to see/hear again and a few others I wanted to discover.

I wouldn’t know exactly how to describe The Como Mamas, but it’s some sort of hypnotic gospel, with a minumum (but excellent) rythm section with Wallace Lester on drums and David Prather on guitar, with the Mamas singing their gospel on top of that. The best you can do is check out their videos or go to one of their concerts ! :-).

Angelia Taylor (vocals). The Como Mamas @ Blues to Bop, Lugano, Switzerland, 30.08.2019. (c) Christophe Losberger

The 3lues Trio & friends / BAG, 23.01.2020

The 3lues trio @ BAG

C’est curieux, j’étais certain d’avoir déjà entendu et photographié le groupe genevois « The 3lues trio » (ne cherchez pas à le prononcer le « trois-louse », c’est juste un truc graphique pour blues, mais bien trouvé à mon avis ». En réalité, oui je les avais tous photographiés, mais dans des formations différentes. Ce soir-là le trio de base (Marc Breidy, Guido Bistarelli et Philippe Risch) était renforcé par deux amis (Fabrizio Chiabrera et Donato Cereghetti) et en formation « 5lues quintet » ça se passe super bien aussi !

Bref, une excellente soirée au BAG !

Bilan 2018

En 2018 j’aurai fait un peu moins de photos qu’en 2017, mais ça reste toujours un total aux alentours de 20’000. Je ne sais pas combien en font certains de mes confrères, mais il y a des chiffres qui doivent monter très très haut! 20’000 c’est également le nombre de photos publiées que j’ai atteint sur mon compte flickr ! Je ne sais pas trop quoi en penser sinon que récemment je suis tombé sur quelques photos des mes débuts (mes nouveaux débuts), que je ne publierais plus aujourd’hui..

Sinon, les parutions dans des magazines de blues en 2018 ont été très réjouissantes. Jusqu’ici j’avais principalement publié dans des magazines français comme Blues Magazine, Soulbag ou plus anciennement Crossroads, mais en 2018 et notamment suite au European Blues Challenge à Hell en Norvège, j’ai reçu plusieurs demandes dont celles du Bluesnews allemand, de Bluesnews norvégien et également du polonais Twoj Blues. Ca va être difficile de faire mieux au prochain European Blues Challenge qui a lieu au début du mois prochain ! 🙂

Interview Amaury Faivre Duo de retour de Memphis

Je reçois Amaury Faivre et Yves Staubitz pour la Swiss Blues Society, qui ont accédé aux demi-finales de l’International Blues Challenge (IBC), à Memphis, en catégorie solo/duo. C’est une consécration en soi pour un groupe européen d’arriver si loin dans ce concours international qui voit se produire les meilleurs groupes de blues américains et quelques européens.
Swiss Blues Society : Nous allons entrer directement dans le vif du sujet : comment s’est déroulé le concours ?

Yves : D’une manière intense quand même !

Amaury : Beaucoup de choses !

SBS : Commençons par le début, vous êtes arrivés à Memphis sans instruments ?

Yves : Exactement !

Amaury : On est arrivé sans guitares, parce qu’on a des belles guitares qu’on a un peu peur de faire voyager dans l’avion et donc on a un peu galéré au début parce qu’il a fallu trouver des guitares. J’avais un contact d’un gars qui m’avait dit que c’était bon, mais en fait sur place on n’arrivait plus à le joindre…

Yves : Ca commençait avant, il y a des site, des magasins de musiques qui louent des instruments et tu t’y rends, mais c’est beaucoup plus difficile que prévu, tu n’arrives pas avoir ce que tu veux, ou alors peut-être, mais c’est pas sûr… et c’est là qu’Amaury a eu un contact.

Amaury Faivre DuoAmaury : Chaque magasin de musique me renvoyait vers un gars qui n’avait pas de boutique. Le gars se baladait en camion dans la ville, tu l’appelles, il te dit « OK, je suis là dans 30 minutes », il arrive, te donne les guitares, tu paies cash, tu n’as pas de facture et quand tu rends la guitare, c’est un autre gars qu’on n’a jamais vu qui arrive et tu lui donnes la guitare. Et là on s’est dit qu’il y a une différence culturelle quand même. Ca c’est bien passé, finalement on avait quand même d’assez bonnes guitares.

Yves : mais c’était assez compliqué : la veille du concert, on n’avait toujours pas de guitares !
Amaury : Le concours ouvrait le mardi soir, il y avait plusieurs choses dans la ville et notamment une soirée dans une église, une superbe église toute en ruine qui était magnifique, dans laquelle Martin Luther King prêchait régulièrement. Il y avait là tous les groupes internationaux comme nous, qui faisaient des passages de 15-20 minutes et du coup on a pu rencontrer pas mal de groupes qui faisaient la compétition. Une bonne soirée !

SBS : dans l’église c’était juste pour vous présenter ou c’était déjà noté ?

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Interview Amaury Faivre duo

Amaury Faivre duo @ Swiss Blues ChallengeNous avons rencontré récemment Amaury Faivre Duo (Amuary Faivre et Yves Staubitz), vainqueurs du Swiss Blues Challenge 2017, pour leur poser quelques questions à propos du duo, de leur victoire au Swiss Blues Challenge et de leur préparation pour l’International Blues Challenge et le European Blues Challenge. La version audio est disponible ci-dessus

Swiss Blues Society : Amaury Faivre duo a gagné le dernier Swiss Blues Challenge, en 2017, et on va parler de différentes choses autour de la musique. On va commencer par une question simple, où vous êtes-vous rencontrés et dans quelles circonstances ?

Yves : Il existe à Genève une association qui fait la promotion du blues, le BAG (Blues Association de Genève), qui organise de temps en temps des jams. Aux tout débuts de l’association ils avaient organisé une assez grosse jam à Onex. J’ai entendu parlé de ça et j’y suis allé…

Amaury : … et moi je venais d’arriver à Genève et j’y suis allé aussi, pour rencontrer un peu du monde et on est tombé l’un sur l’autre.

Yves : …exactement !

Amaury : Ou plutôt les uns sur les autres, puisqu’on avait une formation électrique à l’époque.

Yves : C’est vrai, il y avait aussi le batteur à l’époque. Moi je suis resté assez scotché quand j’ai entendu Amaury : je n’avais jamais entendu ça dans le coin, je l’ai approché pour faire connaissance et on a décidé de faire un groupe. Mais ça fait déjà près de 10 ans !

SBS : Vous vous souvenez de l’année ? Moi je m’en souviens c’est 2009. Je me souviens également d’Amaury Faivre, qui était le petit gars qui débarquait, que personne ne connaissait…

Yves : … et que tout le monde a entendu !

SBS : Exactement ! Justement, puisqu’on parle de toi Amaury, est-ce que tu peux nous raconter un peu ton parcours musical ? Comment tu es arrivé au blues, et quelles sont tes influences ? Lire la suite

1er Coppet Blues Festival

Kyla Brox @ Coppet Blues FestivalLes Festivals de novembre se suivent, sont tous d’excellente facture, mais ne se ressemblent pas ! Le premier (Vully) se déroulait dans de petites et moyennes caves de vignerons, le 2ème (Lucerne) principalement dans la grande salle du casino, à laquelle je préfère nettement la petite salle du Casineum, bien plus sympathique, et le 3ème se déroulait dans un château, celui de Coppet ! En effet Jazz&Co qui organise habituellement une poignée de concerts par année à mis la vitesse supérieure pour proposer son premier festival de blues, sur 2 soirées avec 6 groupes.

The Pathfinders @ Coppet Blues FestivalPersonnellement je connaissais la plupart des protagonistes et lors de la 1ère soirée féminine je me réjouissais de découvrir Sophie Malbec, revoir the Pathfinders, que je n’avais plus vu depuis belle lurette, et revoir Kylo Brox Band, qu’on retrouve toujours avec un grand plaisir. En ce qui me concerne il me semble que Kyla a fait ce soir-là un des meilleurs concerts auxquels j’ai assisté: voix magnifique, groupe parfait avec l’excellentissime Paul Farr à la guitare et une section rythmique solide et très variée avec Pablo Leoni derrière les fûts et Dan Blomeley à la basse. Beaucoup d’émotions dans tous les morceaux, qu’il s’agisse des compositions du groupe ou de reprises comme cette magnifique version de Hallelujah de Leonard Cohen qui a donné des frissons à plus d’un spectateur.

La 2ème soirée était consacrée aux hommes et elle fût ouverte par mes vieux amis de deltaR, qui présentaient leur spectacle sur des chansons de Charley Patton, avec projection d’une bande dessinée pendant le show. Moi j’ai adoré, en toute objectivité. Tiens, pour la petite histoire, deltaR est peut-être un des premiers groupes que j’ai photographié quand je me suis remis à la photo de concert il y a 10 ans. J’avais déjà entendu Francesco Piu, mais dans une version duo: j’aimais déjà bien ce sarde et me réjouissais de la voir en version full band. Et je n’ai pas été décu. Très drôle sur scène, Franceso Piu et ses musiciens ont mis une énorme ambiance dans la salle avec leur delta blues teinté de plein de choses, notamment de rap dans un set explosif qui a conquis le public de Coppet !

Francesco Piu @ Coppet Blues Festival

Pour clore ce premier festival, Jazz&Co avait fait appel à un pilier du blues français, Fred Chapellier, qui présentait son nouveau projet Fred Chapellier & the Gents, featuring Dale Blade. Monté au début de 2017, ce nouveau groupe dans lequel Fred laisse la partie vocale à la voix chaude et soul de Dale Blade a tourné dans plusieurs endroits pendant l’année mais venait pour la première fois en Suisse. Personnellement je n’avais encore rien entendu d’eux et ne me suis volontairement pas renseigné avant le festival de Coppet pour avoir la surprise de la découverte en live. Eh bien, c’est du tout bon ! On a une section rythmique solide avec un super groove avec Guillaume Desterac à la batterie et Christophe Garreau à la basse et là-dessus Fred à la guitare, Dale à la voix et Bako (Pascal Mikaelian) à l’harmonica n’ont plus qu’à s’amuser et c’est ce qu’ils font, et avec grande classe ! On passe du blues à la soul en faisant quelques détours rock’n’roll et ça sonne vraiment bien: le public était comblé et on se réjouit de l’album qui sortira le 16 mars 2018 !

En conclusion, une première édition bien réussie et on se réjouit déjà de la prochaine !

Toutes les photos: https://www.flickr.com/photos/sitatof/collections/72157666745226329/Fred Chapellier and the Gents feat. Dale Blade @ Coppet Blues Fe

10ème Vully Blues Festival

The Two @ Vully Blues

Je me rends en général au moins un soir au Vully Blues Festival depuis pas loin de 6 ou 7 ans, et c’est un des rares festivals de blues dans lesquels je me rends en touriste, sans appareil photo, à quelques exceptions près. Mais ça c’était avant ! En effet pour son 10ème anniversaire le président du festival Cyrill Deschamps m’a invité à renforcer son photographe officiel (Julien Schafer de Rawking Photo).  Le Vully Blues Festival est un concept à part et assez original: une dizaine de caves et de caveaux des (excellents) vignerons de Praz sont occupés l’espace de chaque soir par autant de groupes qui y jouent toute la soirée de 18h00 à Minuit, par tranches de 45 minutes avec des pauses d’environ une demi-heure. Les spectateurs passent donc la soirée à se déplacer d’un caveau à l’autre en fonction de leurs envies, et profitent de déguster les crus locaux, puisqu’un verre à vin est fourni avec chaque billet. Je rêverais d’organiser une événement identique à Dardagny ou Satigny ! (Mais je n’ai pas trop le temps, alors n’hésitez pas à me piquer l’idée).

Groovepack & Justina Lee Brown @ Vully BluesEn général, les festivals sont assez faciles à photographier, même si il y a plusieurs scènes. Chaque artiste passe dans un ordre déterminé et il suffit d’attendre pour le photographier. A Vully, à chaque instant il y a  environ 6 groupes qui jouent en même temps et il faut se déplacer pour essayer de photographier tout le monde. En plus, dans mon souvenir de spectateur, je me souvenais de petits endroits pleins à craquer et de sérieux problèmes pour s’approcher de la plupart des scènes si on ne s’était pas présenté assez tôt avant la reprise. Autant dire qu’au moment d’aborder la première soirée, j’étais un peu stressé et craignais de ne pas pouvoir faire le tour complet. Heureusement quand on trimbale 2 boîtiers et qu’on porte autour du cou un joli badge de l’organisation et qu’on avance poliment à coup de « pardon, merci, pardon, pardon, merci ! » on arrive se frayer un passage sans même que personne ne s’énerve. Mais au final, je suis resté quand même moins longtemps à chaque groupe le premier soir, mais je me suis détendu pour le 2ème ayant constaté qu’un tour complet était posssible.

Parade @ Vully BluesA noter pour cette 10ème édition, en plus d’une très belle programmation, les organisateurs avaient décoré les rues pour transformer le lieu en Nouvelle-Orléans et avaient prévu une parade avec un marching band. Parade qui a eu un très beau succès, notamment en raison du temps clément, surtout la première soirée. Le festival affichait complet les deux soirs, alors si vous avez envie d’y participer l’an prochain, ne vous y prenez pas à la dernière minute !

En conclusion, c’est sympa de penser que les festivals de blues romands arrivent tous plus ou moins à leur 10ème édition. Sierre Blues fête ses 10 ans en 2018, Blues Rules Crissier verra sa 10ème édition en 2019 (es espérant qu’ils trouvent une solution pour 2018, le château ayant changé de mains).

 

Lumières Blues – Bernex 2017

Poster Expo Lumières Blues - Bernex 2017
Super bilan pour l’exposition Lumières Blues présentée dans le cadre des rencontres musicales de Bernex, les 31 Août, 2-3 septembre 2017. De nombreux amis  étaient présents lors du vernissage, trop pour que je puisse consacrer à chacun d’eux le temps qu’il aurait mérité et je m’excuse auprès de tous ceux à qui je n’ai eu que le temps de coller une bise et dire bonjour. Pendant le week-end de nombreuses personnes sont passées avec une alternance de personnes connues et de visiteurs de passage (probablement 75%), qui ne nous a laissé aucune minute de répit mais plus de temps pour accueillir chacun et échanger au moins quelques mots, même avec les visiteurs inconnus. 80 personnes ont participé au tirage au sort et le vainqueur  a déjà été averti (désolé pour les autres !). C’est un véritable plaisir également de recevoir vos compliments en direct et d’écouter vos commentaires.

C’est quand même très agréable de voir ses photos tirées sur un bon papier de bonne dimension et bien éclairées. Le rendu d’une photo imprimée est incomparable. D’ailleurs je me souviendrai toujours du jour ou je me suis retrouvé face à un Jimi Hendrix de 1.0×1.5m au San Francisco Art Exchange, photographié par Gered  Mankowitz. Je crois que j’avais passé un quart d’heure devant cette seule photo, et il y en avait des dizaines d’autres !

Merci à tous, merci à la Mairie de Bernex et son service culturel, et au plaisir de vous revoir peut-être dans une autre exposition, qui sait ?

Ceux qui n’auront pas pu venir peuvent découvrir les photos ci-dessous ou rangées dans ce dossier flickr: https://www.flickr.com/photos/sitatof/albums/72157688705488045

Cigar Box Guitars (CBG)

BN07

Je ne sais plus exactement où j’ai rencontré ma première CBG, ces guitares faite avec une boîte de cigare comme caisse de résonance, et quelques cordes tirées sur un manche rudimentiaire,  mais à vu de nez ça doit être en entendant le groupe Swamp Train, un groupe de blues rugueux et crasseux dans lequel les 2 guitaristes et le bassiste jouent uniquement sur des CBG, le percussioniste / batteur étant au washboard ou aux bones. Ca devait donc être dans les alentours de 2010-2011. C’est un instrument rustique et parfait pour le blues.

Au printemps 2015, j’ai rencontré Jack Parker (Philippe Moro Di Sarrasins) à la Blues Party, j’ai pas mal discuté et sympathisé avec le bonhomme et franchi le pas du premier achat. L’idée d’en fabriquer moi-même n’était pas encore là, mais l’idée trottait probablement dans un recoin inconscient de ma tête (certains diront qu’il y en a beaucoup) et s’est concrétisée dès l’été suivant. Il faut dire que j’ai à disposition tout un lot de vieilles lattes héritées de mon beau-père qui proviennent de bancs de wagons de 3ème classe des CFF, bien vieux, bien secs et font l’exacte bonne dimension pour un manche de guitare à 3 ou 4 cordes.

J’ai acheté un peu de matos pour me faciliter la tâche (ponceuses à ruban, scie à ruban) et commencé à commander du matériel à gauche et à droite et depuis, en presque 2 ans j’en ai déjà construit une dizaine, dont la petite dernière, représentée ici à droite, faite dans une boîte à Whiskey commémorant les 150 ans d’un célèbre distillateur.

Ci-dessous un petit enregistrement (mon premier) pour l’entendre en son clair, un peu crunchy et crunchy.

 

 

The Wanton Bishops

The Wanton Bishops @ L'Usine
Oui, je pense qu’il faut que j’avoue un jour ou l’autre qu’il m’arrive de m’éparpiller. Avec le Daily Rock, je suis allé faire des photos de The Wanton Bishops à PTR/L’usine. Dans ces situations et surtout lorsque j’ai aimé la soirée, j’ai vraiment envie d’ajouter quelques mots sur ce que j’ai vu ou ressenti, et du coup je l’ai fait dans l’article du Daily, mais en même temps je ne suis pas un grand écrivain, en plus ça prend pas mal de temps si on veut torcher des phrases un tant soit peu lisible, mais quand on se contrôle pour un article de média c’est aussi moins facile de s’enthousiasmer, par ce que l’enthousiasme c’est la subjectivité et si j’écris un article, j’essaye d’être un peu plus dans l’objectivité. Par contre, ici, chez moi, je m’en fous. Et ces revues, non seulement ça prend du temps à écrire, mais ça prend du temps sur mon temps de bloggage et lorsqu’un visiteur revient (par hasard) ici, il pense que je ne fous rien, alors que si, mais ailleurs. Bref je m’éparpille. Mais en même temps j’aime bien ça de temps en temps.

Et tout ça c’était pour vous dire que Wanton Bishops c’est vraiment bien fait, c’est du super bon blues, c’est du super bon rock et en plus les mecs sont sympas et généreux. J’étais avec un copain (très récent) à roulettes et je lui ai donc proposé de lui  prendre un CD et le faire dédicacer. Quand j’ai dit à Nader (le chanteur) que c’était pour mon copain en chaise roulante, il m’a dit « il ne le prendra pas mal si je lui offre ? Je l’ai vu et il dansait dans sa chaise ». Et il a fini par venir avec moi pour le lui remettre en personne. J’étais trouvé ça plein de tact et de gentillesse et vraiment cool. Voilà, ça c’est le genre de choses qui n’apportent rien dans un compte-rendu sur un concert, mais qui remettent un peu de foi dans l’humanité et les joies de la vie. (et salut François !)