Arbres en Lumière 2012

Arbres en Lumiere 2012

Je ne sais pas, peut-être n’étais-je pas dans de bonnes dispositions, mais les illuminations des arbres en ville ne m’ont vraiment pas emballé cette année. J’ai trouvé assez sympa le « Vol de Nuit » de Sara de Gouy, avec ses avions en papier suspends dans les arbres, dansant une farandole, mais quand j’y suis passé de nombreux avions n’étaient plus que fixés par un seul point d’ancrage, rompant l’harmonie d’ensemble. Sinon l' »Enfer de Bibi » était assez sympa aussi, et rigolo, d’autant plus situé comme il l’était devant l’église de la Madeleine. Sinon, avec la plupart des sites éclairés en jaune ou  blanc et quelques rares pointes de rouge ou de bleu pour « Vol de Nuit », tout cela était un peu terne et on est bien loin de l’exubérance d’années précédentes  (2010 et plus tôt).

–> Toute la collection « Arbres en Lumière »
–> Arbres en Lumière 2011, 2010 et 2008 (en 2009, il y a des photos, mais pas d’article)

 

Instacréation

Ayant commencé la photo avec un Instamatic il était bien normal qu’à un moment ou un autre je m’intéresse à Instagram, surtout depuis qu’il est disponible sur Android. Et en dépit du fait que ce système appartienne aujourd’hui à Facebook qui n’hésite pas à utiliser le matérial publié à travers ses services comme il l’entend. Ceux qui ont peur – et ils ont bien raison – peuvent encore aller lire les termes d’utilisation d’Instagram, mais c’est peut-être déjà trop tard 🙂 . Mais je m’égare.

D’ailleurs, au début instagram m’énervait. D’abord parce que la plupart des gens l’utilisent sur des photos qui sont déjà toutes pourries à la base et qui ne peuvent pas être sauvées même par le meilleur filtre du monde, d’autre part parce que j’avais l’impression que tout le monde utilisait le filtre toaster ou 1977 pour simuler la patine des vieilles photos jaunies qu’on retrouvait dans nos vieux albums de photos (pour ceux comme moi qui sont autour de la cinquantaine). Bref je n’en voyais pas vraiment l’intérêt. Mais je l’ai quand même installé et essayé. Et j’ai pu constaté surtout à travers les photos de certains de mes camarades, qu’en l’utilisant bien on pouvait avoir une vrai démarche artistique à travers ce système. Le nombre de filtres reste toujours limité, mais c’est aussi un challenge amusant d’essayer de faire quelquechose d’intéressant avec de faibles moyens. Au bout du compte Instagram permet de se payer des petites tranches de créativité n’importe où, des moments de détente bienvenus et sans trop se prendre la tête. Bref, je pense que ça va m’amuser un petit moment, mais je ne vais laisser tomber mon réflex pour autant.

Feux de Genève 2012

Je vous ai quelquefois parlé de ma passion pour les photos de nuit, qu’îl s’agisse de carrousels ou de feux d’artifice, et je n’ai jamais eu l’occasion de faire de photos des feux d’artifice des Fêtes de Genève depuis que je m’y suis remis. Voilà qui est chose faite, et depuis un excellent emplacement de surcroît. Ce genre de photos est assez marrant à pratiquer parce qu’à chaque fois qu’on déclenche on ne sait pas exactement comment le tableau va se développer – un peu comme la boîte de chocolat, on ne sait jamais sur lequel on va tomber –  et on regarde les feux d’une manière un peu différente des autres spectateurs. En effet le photographe regarde des tranches de feux de 0.5 a 6-8 secondes et imagine ce qui est en train de se graver sur son capteur dans ce laps de temps, redoutant qu’un feu mal placé ne vienne déranger l’équilibre de ce qu’il est en train d’enregistrer. C’est assez amusant comme exercice.

Feux d'Artifice @ Fetes de GeneveJ’ai pris pas mal de photos et au moment du choix j’ai eu des difficultés pour trier et couper drastiquement ce qui n’était pas dans les jalons de l’esthétisme du feu d’artifice: on se rendra en effet vite compte en rcherchant sur le web que la plupart des photographes recherchent la belle corolle, le bel épanouissement du feu, et si possible que la fumée se soit déjà un peu dissipée (la fumée est l’ennemi numéro un du photographe). Et au moment du tri il y a beaucoup de choses un peu abstraites, un peu fofolles que j’ai préféré garder plutôt que de ne conserver que ce qui fait les canons de la beauté artificière. J’ai même poussé l’audace à mettre des photos en noir-blanc, ou au moins en monochrome. Bref, je me suis bien amusé, il faudra que j’y retourne !

Ah, et avant de vous quitter je vous laisse la photo ci-dessus en supplément. parce qu’on y voit probablement l’incident technique qui a nécessité une interruption de quelques minutes du spectacle.

A lire aussi:
Feux d’Artifice
Fête Nationale Suisse
Lumières dans la Nuit
Lumières dans la Nuit II

 

Arbres en Lumière 2011

Arbres en Lumière 2011L’édition 2011 du Festival Arbres et Lumières était un peu bizarre cette année: d’abord parce que son nom s’est changé cette fois en « Arbres en Lumière » (parfois orthographié au pluriel), qu’il ne semble plus y a voir d’autres sponsors que la ville de Genève et finalement il n’y pas de concours photo comme lors des éditions précédentes. Il y a dû y avoir une bisbille quelque part, mais comme je me suis promené autour des oeuvres de 2008, 2009 et 2010 je n’allais pas manquer celle-ci, qui me donne l’occasion de faire des photos de nuit et en lumières artificielles, ce que j’adore !

C’était donc bien sympathique de sortir un soir d’hiver avec le trépied, se balader un peu et croiser de nombreux photographes occupés à la même activité.  Mais force est de constater que cette édition est moins folle, moins exubérante et surtout moins colorée que les éditions précédentes ! Peut-être les artistes avaient-ils comme consigne de ne soumettre que des oeuvres sobres et très calvinistes pour ne pas choquer les vieilles pierres de la vielle ville, en tout cas on était bien loin du foisonnement lumineux des années précédentes. Je ne dis pas que la sobriété n’est pas belle, elle est juste beaucoup moins festive.

Le choix de décorer des arbres dans la vieille ville plutôt que dans de grands espaces comme les parcs du bord de lac est aussi un facteur restreignant pour l’art photographique: l’étroitesse des rues et le peu d’ouvertures limitaient sérieusement les possibilités de cadrages et les choix de cadrage, d’autant plus qu’il y a tout de même pas mal de travaux par-ci par-là et il semble que peu d’efforts aient été fait pour diminuer ou camoufler le nombre de chantiers ou de baraques de chantier. Bref, un « festival » un peu en demi-teinte, mais au final ce qui m’a presque le plus intéressé était de prendre les décorations de la ville à Bourg-de-Four, avec en arrière plan un ciel de soleil couchant,  la lune et une vraie étoile se mêlant aux illuminations !

–> Toutes mes photos d’arbres et/en lumière(s)

Ursus Wehrli – art suisse tip-top tout propre en ordre

J’ai vu l’autre jour un petit bout d’émission sur Ursus Wehrli, un artiste suisse qui remet de l’ordre dans le chaos des choses, triant et remettant bien tout en ordre des choses aussi simples qu’une barquette de frites ou des éléments plus complexes comme des voitures dans des parkings ou une population bariolée dans une piscine publique. Et l’écouter ou le voir faire dans l’émission est carrément hilarant, il est également acteur. Son goût du rangement tout helvétique passe également par le réarrangement d’oeuvres d’art abstraites connues qu’il découpe et trie par couleur et par grandeur pour créer un nouvel arrangement logique.

La démarche m’a bien plu et fait résonner en moi mon côté « Monk » et mes envies subites de parfois vouloir bien ranger ma vie en un ordre logique, et également très rassurant. Mais ne vous inquiétez pas, ces envies sont enfuies profondément et ma femme pourra vous confirmer qu’il reste encore bien assez de chaos dans ma vie.  Elle se plaindra même probablement qu’elles ne  sont que trop sporadiques ! Mais je les sens qui sommeillent…

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Tribute to Bob Marley à l’Usine

Tribute to Bob Marley @ L'UsineJ’aime beaucoup aller à l’Usine et notamment aux concerts organisés par PTR, parce que quand j’ai débarqué à Genève ils existaient déjà (mais depuis peu) et comme moi j’aimais le rock, on était donc fait pour s’entendre. Je n’y vais plus très souvent, il faut bien l’admettre, mais depuis 3 ans je ne manque pas la soirée « Tribute to », qui permet de voir et écouter des groupes locaux qui se réunissent autour d’un thème et d’un artiste en s’appropriant 3 de ses chansons, avec respect … ou non ! En plus mes amis de deltaR sont également des fidèles, alors raison de plus pour y aller pour partager une mousse ! Cette année, c’est Bob Marley qui s’y collait.

Ce que j’aime par-dessus tout à l’Usine c’est l’espace de liberté qui y règne: on peut être un rockeur, un punk, un minet de salon, un hippie ou un vieux (si, si, j’en connais !), tout le monde s’en fout et cohabite en bonne intelligence.

Dans la collection il manque encore deltaR, je n’ai pas encore tout à fait fini de trier !

En 2010, c’était un Tribute à Johnny Cash.

Arbres et Lumières 2010

C’est maintenant devenu une habitude depuis 2008, chaque mois de décembre nous nous habillons chaudement, sortons le trépied et allons prendre des photos dans les rues de Genève du festival Arbres et Lumières.

Arbres et Lumieres 2010Cette année nous avons particulièrement aimé Réminescence, l’oeuvre de Thierry Metral, d’abord parce qu’elle est très belle en soi, avec des couleurs et des ambiances différentes, mais aussi parce qu’elle est magnifiquement intégrée à la Jetée des Pâquis, au milieu de grands platanes et tout près du phare de la jetée, permettant moultes cadrages et prises de vue différentes. Ambiances différentes dont je vous mets un échantillon dans le diaporama, notamment aussi parce que la neige fraîche ajouta une nouvelle variante lors de ma deuxième visite sur le site.

Arbres et Lumieres 2010Les Pac’s tout autour du lac étaient très sympas aussi et les 2 oeuvres de Tilt, Ros’ôs et Echindodermus, illuminaient joliment l’Ile Rousseau et toute la partie de la Rade délimitée par le Pont de Mont Blanc et celui de la Machine. Pour les autres oeuvres, certaines étaient sympas, d’autres un peu trop minimalistes, et elles m’ont moins inspirées, à moins que simplement mon inspiration soit descendue proportionnellement à la température et que les pieds gelés n’aient eu raison de mon sens ésthétique.

J’ai bien sûr présenté une de ces images au concours, en n’y croyant pas trop. Quand je pense à ces pauvres membres du Jury qui doivent voir des centaines de photos identiques à quelques petits détails près, je ne vois pas en quoi l’une des miennes pourrait avoir ce petit quelque echose qui ferait LA différence. Par curiosité aujourd’hui je suis allé voir le site de Frank Cortot, lauréat par deux fois déjà, et je m’incline très bas devant sa photo « paix », qui démontre un sacré coup d’oeil: j’ai moi-même tourné passablement autour de cet arbre sans jamais voir le superbe cadrage. qu’il a trouvé.

Et on ne sait jamais: sur un malentendu, ça peut marcher !

–> Toutes mes photos d’Arbre et Lumière
–> Arbres et Lumières 2009

Spaceship – Maud Guye-Vuillème

Nous sommes allés à l’exposition de la photographe Maud Guye-Vuillème intitulée « Balade Qhallala », au Flux. Maud a un parcours personnel intéressant: elle a plaqué un travail bien remunéré dans le marketing d’une grande entreprise internationale pour parcourir l’Amérique du Sud et en collaboration avec l’UNICEF faire des portraits d’enfants dont certains ont été intégrées à leur calendrier officiel 2011. A côté de cela elle a aussi photographié de nombreux paysages, fait beaucoup de photos de kitesurf (son autre passion) et commencé récemment de faire des portraits en studio. Je vous en ai fait un bref résumé, plus de détails sont disponibles sur son site Pics Addikts – www.picsaddikts.com.

Pour revenir à l’expo photo mentionnée plus haut, je ne suis pas un très grand fan de photos d’enfants, et ce n’est probablement pas quelquechose que j’aurais envie de faire personnellement, mais je dois dire que les photos que j’ai vues sont d’une grande qualité technique et surtout Maud a vraiment l’oeil pour saisir l’humanité des gens et mettre en valeur les lueurs de joie, de tristesse ou de d’espoir ou de désespoir qui surgissent dans leurs yeux, et ses photos d’enfants ou de vieilles personnes sont vraiment magnifiques.

Nous, ce qui nous a le plus plu dans cette collection fut quand même des montages comme celui de photos de VW coccinelles dans les rues de Taxco, en tirage sépia, ou encore la photo que nous avons achetée et qui s’intitule « Spaceship in the Salar » (photo de cet article). J’apprécie toujours quand il y a de l’humour dans une photo et celle-ci est non seulement un magnifique paysage, une surface saline sur laquelle il venait de pleuvoir et qui crée de magnifiques reflets, mais l’objet qui passe dans l’horizon et soulève une gerbe d’eau donne vraiment l’impression de voir un vaisseau spatial, avec en plus des montagnes dans le fond qui donnent l’impression d’une distorsion de l’espace-temps comme on le représenterait en BD. Et l’objet est juste assez petit pour qu’on ne se rende pas compte immédiatement que c’est une banale voiture qui passe. Quand la chance rencontre le talent, cela fait de bien belles images !

Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

San Francisco Art Exchange

De passage à San Francisco pour la fin de nos vacances fin septembre, nous somme passés par hasard devant une galerie de photos en rentrant un soir à notre hôtel. Dans la vitrine principale une superbe image de Jimi Hendrix, et d’autres photos, d’autres mythes rocks des années 50-70 qu’on pouvait apercevoir dans la pénombre. Wouah ! Le lendemain soir je suis donc retourné pendant les heures d’ouverture à la San Francisco Art Exchange pour y découvrir une exposition photo consacrée à Jimi Hendrix, avec aussi quelques magnifiques photos des Beatles, des Who ou des Rolling Stones, pour ne citer que ceuc-ci. Et pas juste des photos obscures et moches que personne n’avait jamais vues, mais des images iconiques, connues et reconnues dans le monde entier, prises par les plus grand photographes de concerts ! Il suffit ‘aller sur le site de la SFAE pour s’en convaincre. Re-Wouah !

J’étais comme un gamin à Noël dans un magasin de jouets, passant d’une photo à l’autre, y revenant de multiples fois et restant de longues minutes en contemplation. Même si certaines de ces photos ont été vues des milliers de fois, c’est quand même une expérience complètement différente que de voir des tirages originaux de haute qualité en grand format, qui donnent parfois l’impression de vraiment se trouver face à l’artiste !

Parmi les photos que j’ai adorées, il y avait une photo de Mick Jagger discutant avec Jimi par Eddie Kramer, une superbe photo couleur de Jimi Hendrix de David Montgomery, un tableau de Ron Wood sobrement intitutulé « Jimi and me »; une jolie découverte puisque je ne savais pas que Ron Wood peignait, et même plutôt bien !

PHOTOGRAPH BY GERED MANKOWITZ copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com

Et puis il y avait aussi cette très belle photo en noir/blanc de Gered Mankowitz, que j’inclus dans cet article, qui était une de mes images préférées avec celle de David Montgomery mentionnée plus haut.

Curieusement j’étais tout seul dans la galerie avec les employés et un autre monsieur qui discutait un peu à part avec quelqu’un qui était probablement le patron du lieu. Comme j’étais seul et visiblement intéressé, j’ai commencé à bavarder avec un des employés, qui m’apprit que la trentaine de photos visible dans cette expo n’était que le 5% de leur collection dans l’arrière boutique. Re-re-Wouah !

Après quelques minutes de discussion, il s’approche un peu plus de moi, baisse le ton et me dit: « ne vous retournez pas maintenant, mais la personne qui est là derrière en train de discuter avec mon patron est justement le photographe Gered Mankowitz ». Re-re-re-Wouah !

En sortant de la galerie, comme il me croisait forcément et que nous n’était pas nombreux on s’est donc dit bonjour, et j’ai marmonné un truc stupide dans le genre « euhhhhh…. superbes photos ! », puis il est parti, continuant sa route. Je n’aurais pas eu grand chose de plus à lui dire à ce moment-là, parce que même en connaissant certaines de ces photos, je n’étais pas plus que ça au courant de sa carrière, mais avec le recul je me suis dit que ça aurait été vraiment sympa d’aller boire un verre et de lui demander comment était Hendrix ou les Stones et surtout comment c’était vraiment de faire des photos de concert à cette époque où le matériel était très différent de ce qu’on peut trouver aujourd’hui.

Gered Mankowitz a sorti récemment un livre – EXPERIENCE: JIMI HENDRIX AT MASON’S YARD – consacré à Jimi Hendrix que je pourrais bien demander au Papa Noël.  Publié par Insight Editions, il est disponible sur Amazon et une édition spéciale est disponible sur Snap Gallery.

Le lendemain matin je suis retourné à la galerie avec ma femme et donné mon email à la personne que j’avais vue, ce qui n’est peut-être pas une très bonne idée, parce que maintenant je reçois des invitations à des vernissages d’expos consacrées à Keith Richards ou d’autres, et ça me fend chaque fois le coeur. Mais si vous aimez le rock et les photos de rock, n’hésitez pas à passer à la San Francisco Art Exchange !

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Copyright information

La photo de cet article est de Gered Mankowitz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com et est utilisée avec son aimable autorisation.
The photography in the article is by Gered Mankowiz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com and is used with his kind permission.