Miles Davis

Miles Davis

C’est en janvier 2010 que j’ai pour la première fois mentionné mon intention de scanner quelques-uns de mes négatifs noir et blanc qui croupissent dans un classeur. J’ai commencé en ce début d’année avec Luther Allison, et le décès récent de Claude Nobs m’a incité à revoir ce que j’avais à propos de Miles Davis.

J’ai travaillé au Montreux Jazz Festival au début des années 80 et à cette époque j’écoutais principalement du rock, un peu de blues et je ne connaissais que quelques rares noms du jazz sans vraiment les connaître. J’ai entendu Miles Davis pour la première fois en 1984 et c’est une des rares énormes baffes musicales que je me suis pris. Auparavant je ne les connaissais quasiment que de nom et je n’avais entendu que des vieux trucs qui à l’époque ne m’avaient pas plu tant que ça.

Mais en 84 cette fusion de jazz, de funk et de rock dans un concert live était quelque chose d’inouï et de totalement nouveau pour moi et c’est depuis ce jour-là que Miles Davis est dans le top 10 (voire top 3) de mes préférences musicales et que j’ai également commencé à m’intéresser au jazz que j’écoute aujourd’hui d’une autre oreille. . Ce jour de juillet 84, il avait même fait 2 concerts avec une prestation supplémentaire l’après-midi. Je l’ai entendu à nouveau dans ses concerts à Montreux de 1985 et 1986, puis je n’y ai plus travaillé mais suis retourné l’écouter une fois encore je crois en 88, 89 ou 90.

Et pour finir cet article je signale aux aficionados de Miles qu’il existe un coffret de l’intégtrale des ses concerts à Montreux, « The Definitive Miles Davis at Montreux Collection, 1973-1981 (2011) » produit par Claude Nobs.
PS: j’ai découvert en feuillettant mon classeur que j’avais également des clichés de B.B.King, dont je ne me souvenais pas.

–> Quelques autres photos de Miles Davis

Archives Noir/Blanc

Luther AllisonPour des raisons que j’expliquerai peut-être plus tard (ou pas, de toute façon ça ne change rien), j’ai ouvert mon classeur de négatifs noir/blanc. Si je me souviens assez bien de ce que j’ai dans mes dias, j’ai été surpris de constater qu’en noir et blanc j’ai probablement beaucoup plus d’images « utilisables » que ce dont je me souvenais à priori, comme celle-ci de Luter Allison. Il faudra que je m’y replonge de temps en temps … (mais il faudra que je dépoussière avant de scanner, il y a un poil sur celle-ci !)

Marrant, la dernièrer fois que j’ai parlé de Luther Allison  c’est aussi en janvier, mais en 2012. Sinon j’ai aussi déjà parlé de lui suite au concert de Bernard Allison à Genève en 2011.

Bernard Allison / Luther Allison

Bernard Allison @ FdGLuther AllisonJe suis allé écouter et photographier Bernard Allison lors des Fêtes de Genève et du coup j’ai eu envie de plonger dans mes archives et voir ce que j’avais concernant son père, Luther Allison, que j’avais vu il y a 25 ans au Festival de Jazz de Montreux. En regardant quelques dates, je me suis rendu compte que lorsque j’avais vu Luther pour la première fois, il avait 46 ans, et son fils, que j’ai aussi vu pour la première fois cette année, aura 46 ans en 2011. Je ne sais pas si dans 25 ans je photographierai le fils de Bernard ?

N’étant ni un puriste, ni une encyclopédie, je ne vais pas essayer de comparer les deux, je pense que des centaines de critiques l’auront fait avant moi. Tout ce que j’aurai à dire c’est que le concert de Bernard Allison était très bon,  il est un excellent guitariste qui prend beaucoup de plaisir sur scène et en donne également beaucoup. Il rend de nombreux hommages à ses pairs et à ses pères et on ne va surtout pas bouder notre plaisir quand il fait quelques reprises d’Hendrix !

Quant au concert de Luther Allison en 1986, j’ai le souvenir lointain d’une soirée géniale, mais ce n’était pas forcément dû à sa seule présence, puisqu’il y a avait dans la même soirée et en jam des gens comme John Mayall, Otis Rush, Eric Clapton et quelques autres.

Otis Rush, Eric Clapton. Luther Allison

–> Toutes les photos de Bernard Allison

Archives

Tiens je suis retombé sur cette capture d’écran de l’ancien thème du blog et je me suis dit qui pour mémoire j’allais la mettre ici. D’ailleurs la mémoire est une des principales raisons pour lesquelles j’ai commencé ce blog; poser quelques pierres ici et là qui jalonnent et balisent le chemin.

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Subway

J’ai adoré Subway,  lors de sa sortie en 1985. Avec son esthétique de BD, son histoire de marginaux et sa description d’une vie parallèle dans le métro de Paris, ce film de Luc Besson était un énorme bol d’air dans le cinéma français de l’époque et tous les jeunes s’y reconnaissaient d’une manière ou d’une autre. J’avais déjà été impressionné par l’étrangeté et la noirceur du Dernier Combat, film post-apocalyptique en Noir/Blanc qui n’a pas grand’chose à voir avec Subway mais qui révéla Besson comme un grand réalisateur.
Pour situer, cette période-là fut aussi celle des sorties de Brazil, Dune et Terminator, qui marqueront aussi leur époque.

Subway est un film policier qui se déroule en sous-sol, avec ses éclairages artificiels et ses néons, des reflets sur les zincs et les néons, des ombres, et des passages sombres ou mal éclairés. Une image qui m’a marquée. C’est donc très logiquement que lors d’un voyage à Paris en 1985 (peut-être mon premier ?) j’avais décidé de me balader dans ce même métro pour y prendre une série d’images et explorer cet esthétisme particulier. A l’époque les images en lumière artificielle m’intéressaient déjà passablement et cette expérience fut une étape important dans ma progression photographique ou artistique (si je peux me permettre d’utiliser ce terme) et je suis très content aujourd’hui de sortir celles-ci de la naphtaline.

Archives et vieilles dias

Ca y est, je me suis enfin mis à sérieusement scanner ma collection de vieilles diapositives. Pas tout bien sûr, mais des échantillons par-ci par-là des images les plus significatives ou qui m’importent le plus pour une raison ou une autre.

Cette plongée dans les archives à principalement deux buts: le premier et le plus important c’est de pouvoir documenter et archiver tout ça dans mon système de classement photo, actuellement le logiciel lightroom. Deuxièmement, il y a dans ces archives quelques images qui ne valent peut-être pas la peine d’être vues mais que j’ai envie de montrer quand même, qu’il s’agisse de photos de concerts ou d’essais dans d’autres genres photographiques.

Pour le moment je laisse encore de côté les grandes séries de photos de vacances, parce qu’à titre personnel je peux les consulter facilement grâce aux albums assemblés par ma petite femme et d’autre part j’ai déjà passablement de retard dans mes photos de vacances récentes. On reporte donc tout ça à plus tard.

Entre-temps, il faudra aussi que je numérise quelques-uns de mes négatifs Noir/Blanc, j’ai quelques photos de Miles Davis qu’il faudra que je vous montre un de ces jours. Mais pour le moment je vous laisse avec un coucher de soleil extraordinaire à la Vue-des-Alpes en octobre 1987.

La Vue-des-Alpes