Vous êtes Yahoo ou Google ?

Il y a très longtemps, quand j’ai commencé à m’intéresser aux choses du web, le premier email supplémentaire que j’ai pris après celui de mon fournisseur fut sur yahoo: d’ailleurs j’utilise toujours ce même compte mais je l’ai transféré aujourd’hui à madame sitatof.
A l’époque (1997-98) les 2 moteurs de recherche les plus utilisés étaient Yahoo, catalogue structuré fondé en 1994, et Altavista (1995) qui indexait toutes les pages du web de manière non cataloguée. Je ne sais pas trop pour quelles raisons Altavista est tombé en désuétude (je ne suis pas un historien du web), mais je pense qu’une des principales raisons est qu’il fut supplanté petit à petit par Google, qui s’implanta sur le marché en 1998 et faisait à peu près la même chose qu’Altavista, mais en mieux. Altavista appartient d’ailleurs aujourd’hui à Yahoo, qui n’a cessé de se développer en achetant les moteurs de recherches les plus performants, notamment le fameux inktomi.

Personnellement j’ai suivi la tendance général  des moteurs de recherches et aujourd’hui je n’utilise quasiment plus que Google, qui est à l’heure actuelle le moteur de recherche le plus populaire, bien que Yahoo soit toujours en tête des pages affichées comme on peut le voir sur  Alexa, dont la raison est principalement parce que son portail est plus populaire que celui de Google (paru plus récemment),

J’ai définitivement basculé chez Google quand j’ai découvert Gmail: enfin un système de courrier qu’on pouvait laisser en vrac car il était doté en interne d’un moteur de recherche puissant et intelligent permettant de retoruver n’importe quoi ! Par commodité j’ai gardé mon mail yahoo pendant de nombreuses années et encore aujourd’hui mon gmail ne me sert quasiment qu’à m’inscire sur des sites moyennement sûrs; et ceci parce qu’en plus il est doté d’un anti-spam redoutable !

Mais par-dessus tout, ce qui me plaît chez Google ce sont tous les outils qu’ils n’ont cessé de développer et qui flattent ma curiosité de (semi-)geek (je ne crois pas en être totalement un), comme le google desktop pour rechercher n’importe quoi sur osn PC, google docs pour partager des fichiers en mode collaboratif ou encore les outils qu’ils mettent à disposition des webmasters comme google analytics (stats de visites sur un site) ou Google apps, qui inclut un serveur mail et google docs. Ils m’ont tiré pas mal d’épines du pied quand j’ai commencé à refaire le site du BAG et ajourd’hui chaque fois que je vois que une nouveauté chez Google, je m’empresse de l’essayer: comme Chrome par exemple, qui est un navigateur très dépouillé, tout léger qui va droit à l’essentiel, dont le principal défaut et de n’être pas utilisable dans toutes les conditions, notamment certaines applications en ligne (et qui n’a pas bon plus les super modules de firefox, évidemment).

Il n’y a qu’un domaine dans lequel je trouve que Google n’est pas terrible, c’est celui de la gestion de collctions d’images: Picasa est pas mal comme outil de catalogage d’images photos ou faire des retouches basiques, mais la présentation et l’interface sur le web ne sont vraiment pas terribles. Flickr n’a aucun logiciel pour le PC (ce qui est dommage, mais je n’en ai pas besoin), mais l’interface web est bien mieux, même si il reste de la place pour des améliorations (non, l’apport de la vidéo sur flickr N’EST PAS une amélioration !). Notons quand même que ni l’un ni l’autre ne furent développés en interne et furent rachetés à de plus petites sociétés.

Donc en conclusion: je crois que je suis plutôt Google !
(Quoi, qu’est-ce que tu dis ?…. que je parle de quoi ? … MSquoi Search ? N ? …. Ah …. c’est quoi ???)

Références

Journal du net: http://www.journaldunet.com/dossiers/google-msn-yahoo/recherche.shtml
Wikipedia : http://fr.wikipedia.org ou http://en.wikipedia.org
Alexa: http://www.alexa.com/

My baby, she’s got a new BAG

Ces trois derniers mois ont été consacrés en grande partie à la création nu nouveau site du BAG (Blues Association de Genève). Lorsque j’ai rejoint l’association j’ai proposé de migrer le site sur un système de CMS pour permettre à plusieurs personnes de mettre à jour les pages et les infos sans avoir de connaissance en HTML. Parmi les systèmes que nous avons envisagés nous avons été assez rapidement séduits par Wild Apricot que j’ai décrit dans un article précédent et qui comprend un CMS, une base de données de membres et un calendrier interactif. Mais si le système était attrayant et semblait plus facilement accessible à des non-geeks que Joomla, par exemple, il n’est pas non plus exempt de bidouillages à mettre en place, notamment en prenant un serveur de noms de domains externes (zonedit) pour bidouiller les DNS et utiliser son propre nom de domaine sur le site; le même DNS manager sert également pour définir le serveur de mail, qui lui-même à également été externalisé chez Google Apps, ce qui nous permet aussi d’avoir un espace de partage de documents. On a quand même toujours besoin d’un geek quelquepart.

BAG Blues Association de Genève

L’architecture du site et la création des pages vierges fut assez rapide, d’autant plus que Martine et jfm se sont chargés de les remplir. Ensuite j’ai un peu buté sur des problèmes graphiques: si je me débrouille pas mal en photo, j’ai décidément beaucoup plus de difficultés à mettre en place une charte graphique et celle-ci m’a donné du fil à retordre, artistiquement et techniquement, la personalisation des CSS n’étant pas toujours d’une approche facile. Pour quelqu’un qui n’aime pas l’orange, je me suis moi-même étonné d’en utiliser dans les menus, de finir par l’adopter complètement jusque’à l’aimer ! Pour la bannière aussi j’ai sué, le montage de photos n’est pas non plus mon fort. Bref, je le savais déjà, mais je devrais vraiment m’adjoindre l’aide d’un graphiste pour ce genre de travaux.

Ensuite le gros morceau fut la mise en place de toute l’adminsitration des membres: il faut en effet créér des niveaux de membres et pour chaque niveau définir tous les processus d’inscription, de paiement et de confirmation avec tous les messages automatiques qui les acompagnent, ainsi que tous les processus d’avertissement et de renouvellement des cotisations, et surtout tester tout l’ensemble pour que ça soit clair pour le nouvel utilisateur.

Et la dernière pierre fut la configuration de la base de données des membres et surtout le transfert de la liste existante (un fichier excel) vers la nouvelle base de données en tâchant de ne perdre aucune donnée, ni date et sans incompatibilités de champs. Ce genre de transfert est une activité un peu stressante, surtout quand à la fin il faut envoyer à chaque membre individuellement son nouveau mot de passe !

Mais au final, nous voici avec un système centralisé qui nous permet de tout gérer à travers le site, y compris toute la communication. Ca, c’est fait !!!

Join the BAG !

L’autre activité qui me détourne du blog ces jours (la 1ère étant l’expo décrite ici) est mon implication récente dans la Blues Association de Genève (BAG).  En effet suite aux concerts de Napoleon Washington et Fredrik Strand Halland, j’ai eu envie de m’intéresser d’un peu plus près à cette association récemment créée et voir ce qu’elle avait à proposer à la culture régionale.

Au départ je me suis rendu à une de leurs réunions avec l’idée de leur proposer mes services pour photographier les concerts, puisque d’une part je savais à travers leur site qu’ils cherchaient du monde pour cette tâche, et d’autre part surtout parce que j’ai très envie de reprendre une activité régulière de photographe de concert, activité qu’il est aujourd’hui très difficile d’exercer en raison des nombreuses barrières qu’élèvent les artistes en concert pour la protection de leur image.

J’ai rencontré au BAG plein de gens sympathiques et enthousiastes autour d’un thème qui me branche, puisque le blues – que j’ai pratiqué il y a longtemps, mais c’est une autre histoire – est à l’origine de tous les genres musicaux que j’affectionne.  En plus, comme j’ai quelques autres compétences qui pourraient être utiles à l’association j’ai décidé de m’engager plus profondément que je ne l’aurais pensé au départ en acceptant un poste au comité et en leur proposant de refaire tout leur environnement web avec la mise en place d’outils pour la gestion de la base de données des membres,  domaines dans lesquels j’ai plus de dix ans d’expérience avec l’ESACT, et autant les mettre à profit !

C’est un exercice intéressant parce que ça me permet de mesurer les progrès qui ont eu lieu depuis 1998, notamment dans les CMS OpenSource de type Joomla qui offrent aujourd’hui un nombre incroyable d’extensions pour toutes les applications qu’on pourrait imaginer dans le cadre d’un site d’association. Finalement nous n’avons pas choisi ce genre de CMS pour différentes raisons et nous somme tournés vers une solution clé-en-main qui offre à peu près tout ce dont nous avons besoin: Wild Apricot. Leur environnement offre la possibilté de créer un site complet avec pas mal de flexibilité sur des thèmes prédéfinis (même si j’aurais préféré un peu plus de flexibilité encore), y compris des pages de blog, de liens un forum, et surtout un logiciel complet de gestion des membres, avec les inscriptions et paiements en ligne, des pages de profile, ainsi qu’un calendrier pouvant accueillir des évènements auxquels les membres peuvent s’inscrire (comme des concerts par exemple). Bref pour un prix relativement modique, un système très complet qu’ils semblent constamment mettre à jour et améliorer. C’est donc lui qui occupe pas mal de mon temps et j’espère pouvoir vous en montrer plus au début de 2009 !

Toast provençal en kilt

L’autre soir j’ai préparé le dîner et Raymonde(*)(voir plus loin) s’est exclamée devant son assiette et a lancé en rigolant que j’aurais pu la prendre en photo pour le blog. Elle est une grande fan – et connaisseuse – des blogs de cuisine, dans lesquels elle puise de nombreuses idées gastronomiques pour mon plus grand plaisir (et le sien aussi, heureusement). Moi aussi j’aime beaucoup faire la cuisine: j’ai de nombreux livres et j’ai toujours été curieux de cet art, mais sur internet mes références se bornent à marmiton.org qui répond à mes nombreuses lacunes pour des informations de base aussi essentielles que les ingrédients qui peuvent entrer dans la composition d’une liqueur de cassis par exemple. Raymonde(*) est une vraie pro du blog de cuisine et elle me raconte souvent au moment des repas les découvertes et inventions de l’une ou l’autre de ses bloggueuses préférées. La plupart de ces blogs sont d’un niveau incroyable, aussi bien du point de vue de l’utilisation du blog, de l’inventivité des recettes ou de la qualité des photos présentées: et prendre une bonne photo d’un plat est loint d’être trivial ! Je m’étais essayé en quelques occasions à prendre des objets en éclairage artificiel et c’est vraiment un art délicat dans lequel il faut choisir et mettre en place soi-même son éclairage, choisir les bons objectifs et surtout le bon film avec le bon filtre. Aujourd’hui le choix du groupe type d’éclairage/film/filtre est heureusement rendu plus simple puisque le numérique permet de modifier complètement la balance des blancs, ce qui était autrefois beaucoup plus difficile lorsqu’on ne disposait pas de son propre labo de développement couleur. Ici comme ce n’était pas prévu, j’ai évidemment fait comme d’habitude: à l’arrache avec les lumières existantes.

Mais je m’éloigne et je n’ai toujours pas décrit ma recette. Faire revenir des rondelles de courgette à l’huile d’olive dans une poêle, assaisonner et ajouter des herbes de provence. Toaster du pain de seigle au tournesol et les garnir avec la courgette et des lamelles (ou dédé) de saumon. Voilà, pas de quoi se lancer dans un blog de cuisine.

Si les blogs de cuisine vous intéressent, voici quelques recommandations de Raymonde(*):
Cléa Cuisine
Chez Omelette
La Belle au Blé Dormant
Le Confit c’est pas gras
Eryn et sa folle cuisine

PS edité: J’ai oublié de citer un journaliste dont je ne connais que très peu le blog (qui est super marrant)  mais dont je lis toujours les écrits ou critiques: Jérôme Estèbe .

(*) Les bloggeuses de cuisine sont en général assez marrantes et la plupart ont donné des surnoms à leurs hommes pour que leurs visiteurs puissent les identifier facilement dans leurs textes. Pour certaine, ça sera simplement « l’Homme » ou « le Z’Homme »,  « le Prince » ou encore Brad. Moi en fait j’aurais volontiers utilisé Lauren, mais comme ça ne doit pas parler à beaucoup de monde j’ai opté pour Raymonde (Angelina, c’est trop couru). Signé Robert

Bienvenue sur le BlogATof

Break at Forcalquier

Bon ça y est, je m’y suis lancé, je me suis installé un blog avec des extensions, des thèmes, des widgets et j’ai amplement merité cet apéritif !

Pourquoi un blog ? Ben tiens, je me pose la même question. Surtout que j’ai installé wordpress sans avoir aucune expérience des blogs, pour n’en avoir fréquenté quasiment aucun à part celui de mon pote Alias de temps en temps, et surtout n’avoir jamais même essayé d’y participer ! Alors pourquoi ?

Parce qu’en fait, moi je suis plutôt un mec d’image: je peux passer des heures à regarder des photos sur Flickr ou sur d’autres galeries, mais lire des tartines en général m’ennuie dès qu’il y a plus de 2 paragraphes. J’ai bien dit « en général » parce que dans la vie courante je lis quand même beaucoup. Et quand je me dirige vers l’écrit, j’ai une préférence pour l’environnement coopératif qu’offre le format du forum: une ou deux phrases par-ci par-là et une discussion qui s’ouvre comme autour d’une table de bistrot. D’ailleurs j’ai même mon propre forum pour ça, où se réunissent quelques potes rencontrés à droite à gauche pour y tailler des bavettes.

Alors pourquoi ? Bon d’abord, il y avait longtemps que je n’avais plus experimenté quelquechose de nouveau sur le web. Ca, c’est fait ! Mais est-ce que ça suffit, ça ? Non, pas vraiment. En fait ces temps je commence à avoir envie de m’exprimer et me raconter, ou raconter tout court. En fait, souvent j’ai envie de commenter une photo que j’ai faite et envoyée sur Flickr, raconter les circonstances, l’environnement, bref, donner un peu de profondeur à ces clichés. Je ne sais même pas si je le ferai, ni à quelle fréquence, mais bon, ça c’est une autre histoire !