Freedom Concert for Tibet

Freedom ConcertFreedom Concert

Au mois de juillet 2012 a eu lieu sur la Place des Nations à Genève un après-midi de concert organisé en l’honneur de Loten Namling et sa marche de protestation de Berne à Genève, marche qu’il a effectué en tirant derrière lui un cercueil, en mémoire à tous les tibétains morts, notamment tous ceux qui se sont immolés ces derniers mois. L’évènement était organisé par Franz Treichler et nombre de musiciens talentueux se sont succédés sur scène pour ce concert.

Voilà, je crois que tout est dit: ici comme en de nombreux endroits la lutte continue.

–> Toutes les photos de ce concert

Voir aussi ces articles précédents:
Fête du Losar
Vive le Tibet Libre
Faites vos Jeux, rien ne va plus !

 

Berlin

BerlinBerlinNous sommes donc déjà allé par deux fois à Berlin, comme vous avez déjà pu le constater, et c’est une capitales très intéressante qui mêle histoire ancienne et moderne, capitalisme et communisme, punks et baba cools, bâtiments staliniens et architecture ultra-moderne, comme on pourra le voir à travers ce patchwork de photos dans lequel on reconnaître pêle-mêle le mur ou son ancien tracé, la tour de la télévision, de l’architecture, des monuments aux divers victimes du nazismes, le métro, un lieu culturel, L’ampelman et plein d’autres symboles de la capitale allemande.

–> Toutes les photos de Berlin
–> European Blues Challenge 2012
–> European Blues Challenge 2011

 

 

EBC 2012

Rita Engedalen & Backbone @ EBCJ’étais à Berlin le week-end dernier, notamment pour suivre la seconde édition de l’European Blues Challenge qui se déroulait comme l’an dernier dans la Kesselhaus de la Kulturbrauerei une ancienne brasserie complètement reconvertie en centre culturel comprenant des cinés, des salles de concerts, des bars et des boîtes de nuit. Un très chouette endroit, dont curieusement je ne vous ai pas parlé l’an dernier pour la première édition.

Du côté musical, 19 groupes participaient à cette évènement sur 2 soirs et d’une part la qualité était d’un excellent niveau et d’autre part il y avait là toutes les saveurs du blues, du plus « roots » avec guitare acoustique au plus moderne avec des blues/rock très contemporains. Le niveau général était très bon et groupe suisse Marco Marchi & the Mojo Workers – selectionné lors de la finale du Swiss Blues Challenge à Genève – sans être dans le trio de tête a fait une excellente prestation, fort remarqueé et bien appréciée par le public et le gratin du blues.

A suivre un de ces jours: des photos de Berlin.

Antelope Canyon

Antelope CanyonEn 2010 nous avons fait un voyage dans le sud-ouest américain comprenant la visite d’une bonne partie des parcs nationaux entre Denver et Las Vegas et une série de photos qui est encore « dans les cartons », comme j’ai coutume de nommer les images encore à trier. Très récemment j’ai rapidement parcouru ma collection et décidé de prendre le taureau par les cornes et d’en éditer au moins quelques-unes de temps pour mon plaisir et aussi le votre, je l’espère.

Antelope Canyon est un un classique du genre si l’on passe à Page ou à proximité du Lac Powell dans l’Arizona et il est situé en territoire Navajo, qui en assurent la gestion et la visite. C’est notamment un classique de la photographie puisque les plus grands photographes comme Peter Lik ou des milliers, probablement même millions d’autres photographes de tous niveaux sont allés prendre des clichés des puits de lumières qui illuminent les fentes etroites, dans des « photographic tours » guidés par un indien Navajo. Sur ce coup-là nous avons eu une chance monstrueuse puisque la première agence à qui j’avais téléphoné n’avait plus de places, mais l’une des 2-3 autres agences autorisées avait des disponibilités et nous nous sommes retrouvés dans un groupe de 3: ma femme et moi, un Indien (d’Inde) et Sherry, notre guide indienne Navajo. Le canyon est très étroit, mais à 3 c’était en tout cas plus confortable que pour le groupe de 10-12 que nous avons croisé en route ! C’est probablement celui qui était plein et je me suis réjoui d’avoir téléphoné trop tard !

Antelope CanyonEn plus des groupes de photographes, on peut aussi visiter le canyon normalement et sans photos, mais toujours sous la direction d’un guide indien et c’était parfois très rock’n’roll pour arriver à prendre des photos sans une cohorte de touristes passant devant l’objectif. Pour finir il faut savoir que la plupart des rochers et même les ombres qu’ils forment portent des noms, qu’il s’agisse de l’ours ou de la vieille squaw, mais j’avoue que j’étais trop occupé à photographier pour prendre des notes !

On se rendra compte en cherchant « Antelope Canyon » qu’il existe des centaines de photos de l’endroit, mais je suis quand même très content d’y être passé et d’avoir pu faire les miennes, même si elles n’ont rien de bien original !

–> Toutes mes photos d’Antelope Canyon

Expo

bretagne_2011_01Parmi les projets que j’avais pour cette année, il y avait une expo photo, l’idée première étant de présenter principalement des photos de concerts de la collection que je me suis constituée avec le BAG ou à titre personnel. Fin 2010, j’avais donc commencé de faire une liste de galeries ou de lieux d’exposition dans lesquels je pourrais présenter mes oeuvres. Le temps passant et le temps manquant, ce projet n’a pas beaucoup progressé durant le premier semestre de 2011. Par chance, la boîte dans laquelle je travaille a eu l’excellente idée d’organiser une exposition (privée) pour tous ses artistes (de la création de bijoux à la peinture), qui a lieu du 14 au 18 novembre, proposition que j’ai bien entendu saisi au vol avec enthousiasme !

bretagne_2011_02Après réflexion, j’ai saisi cette opportunité pour présenter autre chose que des photos de concert et pour sortir des clichés qui traînent encore dans mes tiroirs virtuels. En cherchant un thème j’ai opté pour la Bretagne, que j’ai photographiée lors de nos vacances 2011 et dont j’ai déjà parlé ici, notamment inspiré par la visite de  la galerie de Philippe Plisson et son utilisation du format 1:3 avec lequel je me suis amusé.

bretagne_2011_03J’ai également voulu montrer dans ces clichés la diversité des couleurs et des atmosphères de la Bretagne en présentant des photos prises avec des techniques différentes. J’ai voulu aussi mettre dans chacune d’elle un peu de mer, un peu de terre ou de rocher, un peu de plage, dans des proportions variables, formant un tout multicolore, mais cohérent (je l’espère). Sauf pour ce qui est du Mont St Michel, photo sur laquelle on ne voit pas d’eau, mais c’est ce qui est rigolo. En effet, le Mont St Michel est un monument tellement connu qu’il n’est pas nécessaire de montrer l’eau pour savoir qu’il y en a.

Je sais aussi que le Mont St Michel n’est pas en Bretagne, mais comme il fait partie de mes vacances dans cette région, je m’excuse auprès des Normands, je viendrai plus longuement chez eux un autre jour.

En fin de compte un joli exercice de style qui m’a bien amusé et sorti de mon train-train.

Bières

Peut-être ai-je trop bu de bières de « consommation courante » quand j’étais jeune, toujours est-il que depuis longtemps je ne bois plus du tout de blonde type Cardinal, Heineken, 1664, Budweiser ou Feldschlösschen, parce que je trouve ça complètement inintéressant. Mais depuis quelques années je prends plaisir à goûter les bières un peu différentes, blanches, ambrées, rousses, brunes ou noires et les bières locales de micro-brasserie, parfois blondes. Tout n’est pas bon non plus, il ne faut pas exagérer, mais c’est au moins un peu plus différencié. Et comme il se trouve que c’est souvent en période de vacances que je pratique cette activité, j’ai la plupart du temps mon appareil à portée de main. Je dois en avoir encore quelques unes dans ma collection, mais je regrette de ne pas avoir pris des photos de bières plus souvent, c’est rafraîchissant !

Plisson d’eau douce

Nous revenons d’un séjour en Bretagne, en passant notamment par Carnac et Saint-Malo où pendant un peu plus d’une semaine nous avons eu le bonheur de petit-déjeuner dans une salle décorée par des photos de Philipp Plisson. En passant un soir sur « Le Sillon » – la digue/promenade à l’extérieur de Saint Malo – je me suis retrouvé exactement au même point de vue que l’une de ces photos, à peu près dans les mêmes conditions (mais moins de lumière) et je me suis donc attaché à reproduire cette image. Qu’on ne se méprenne pas, ceci était uniquement un exercice de style, un clin d’oeil et un hommage à Philipp Plisson et il ne me viendrait jamais à l’idée d’exploiter une telle photo, et j’espère donc que personne ne s’en offusquera. Le titre de cet article s’applique donc entièrement à moi-même !

L’image originale de Plisson devrait pouvoir être trouvée dans sa photothèque en recherchant « Saint Malo » pour une comparaison directe, mais l’exercice de la contrefaçon est intéressant à plus d’un titre. D’abord, lors de la prise de vue j’avais bien centré le point de vue en haut de l’escalier, pensant que tout photographe ferait ainsi pour la propreté de l’image ou alors se décalerait carrément pour changer le point de fuite radicalement,  pour constater au retour sur l’original que le point de vue de Plisson était très légèrement décalé sur la gauche, soit pour correctement positionner l’horizon, ou pour décaler le point de fuite du brise-lame pour qu’il arrive au centre, points que je n’ai malheureusement pas vérifié, l’image n’étant pas disponible dans la photothèque ou sur le web lorsque je l’ai traitée à la maison. Et au final on en apprend énormément non seulement sur le photographe, mais peut-être plus important sur le photographe dans son environnement favori. Dans mon beau pays helvétique je suis rarement confronté à l’océan et cette démarche apprend non seulement à photographier un peu mieux la mer, mais aussi à mieux la connaître et appréhender un peu de sa puissance et de son importance. Philipp Plisson m’a aussi confronté à des questions concernant le format des photos, questions auxquelles je reviendrai probablement plus tard.

Plisson, je le connaissais peu et comme tout le monde – je suppose – je connaissais sa série de phares assaillis par les vagues, dont beaucoup sont d’ailleurs de son fils Guillaume, aussi bon photographe que son père, et quelques autres clichés d’océan ou de bord de mer. Sa galerie principale étant à la Trinité-sur-Mer (à côté de Carnac), j’ai pu voir à quel point sa collection est riche en images sublimes de tous genres, mais toujours en relation avec l’eau ou la mer,  et j’ai aussi pu constater à quel point il est populaire en Bretagne: les 2 hôtels dans lesquels nous sommes descendus avaient chacun des dizaines de ces oeuvres dans leurs couloirs, salons ou escaliers et partout où nous allions, restau, bar ou bistrot se trouvait l’une ou l’autre des ses oeuvres, une toile, un poster ou un livre sur une table. Allez faire un tour dans la photothèque avant que je ne passe à autre chose.

A Saint-Malo, il y a sur les plages devant la digue des pieux de bois alignés appellés des « brise-lames », qu’on peut voir dans toutes les photos de cet article. Graphiquement ils sont géniaux: on peut les insérer dans un paysage qui contient déjà de beaux éléments comme le sable et la mer, ce qui rend l’image plus intéressante. Il y a d’ailleurs des  centaines de photos de ces brise-lames de Saint-Malo, il suffit de faire une recherche avec ces 2 mots-clés pour s’en persuader. Il y en a des petits, type barrière de bois et des gros de type « tronc d’arbre planté dans le sable » et j’ai donc fait plein d’essais différents à marée haute, à marée basse, de jour, de nuit, par beau temps et par temps gris et même fait dans le minimalisme, genre que j’affectionne mais pratique peu (je vais peut-être la surexposer un peu pour qu’elle soit encore plus minimaliste). J’espère avoir le temps d’en préparer une série à voir pour cet été.

Peter Lik


J’ai rencontré les photographies
de Peter Lik en 2002. Alors que nous étions de passage à Cairns en Australie, nous sommes passés devant cette magnifique galerie dans laquelle s’exposaient d’énormes photos de sublimes paysages avec des lumières et des luminosités incroyables !

Je ne me souviens plus exactement ce que j’y avais vu, mais il y avait beaucoup de paysages australiens, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Lik est né dans sur ce magnifique continent et que nous nous y trouvions nous-mêmes. Qu’il s’agisse de déserts, de sous-bois tropicaux, de bords de mers ou de montagnes, ses photos sont toutes magnifiques.  Il y a déjà la perfection technique et le cadrage impeccable, mais où je suis le plus jaloux du travail de Lik c’est que là où moi je dois passer en vitesse dans des endroits sublimes et rencontre qu’exceptionnellement les conditions idéales pour faire une photo pas trop mauvaise, lui il prend le temps de rester, d’observer, de retourner au même endroit avec des conditions de météo et de lumières différentes, jusqu’à trouver la beauté. Et ça, c’est mon grand rêve. Lorsqu’on me demande ce que je ferais si je gagnais à la loterie, la réponse que je fais depuis longtemps est : « Je prendrais le temps de parcourir le monde avec mon appareil photo » (et ma femme bien sûr 😉 ). Et c’est ce qui fait la différence avec les photos de Lik: les nuages d’orage qui laissent passer des rais de lumière sur Uluru ou le grand canyon, la neige dans le fond au petit matin à Delicate Arch, ou l’exacte bonne lumière qui traverse les feuilles jaunes d’un forêt de bouleaux. Tout est beau.

A Cairns nous avions acheté un livre et quelques cartes postales et avions gardé ce souvenir dans nos mémoires comme une des belles découvertes de notre périple australien. Et je ne pense pas qu’il fut encore très connu encore à cette époque, parce que je ne me souviens pas d’y avoir vu beaucoup de photos hors d’Australie.

Et voilà que l’an dernier, de passage dans la galerie marchande d’un grand hotel de Las Vegas, notre regard fut immédiatement attiré par une galerie qui exposait de magnifiques paysages que nous reconnûmes immédiatement comme étant de la main (ou plutôt de l’oeil) de Peter Lik ! Et là nous avons en effet pu constater que son oeuvre s’était enrichie d’images des parcs nationaux américains ou des paysages d’automne du Vermont, endroit qui nous avaient nous-mêmes attirés à un moment ou un autre. Et ce fut évidemment un grand plaisir que de découvrir toutes ces nouvelles oeuvres, notamment toute la série d’images qu’il a faites à Antelope Canyon, que nous avions visité quelques jours avant d’arriver à Vegas (voir notre carte de voeux 2011).

Pour les geeks qui ont un ipad (j’en connais), il existe même une application Peter Lik qui contient un grand nombre de ses images avec des explications et parfois un petit enregistrement vocal de Lik expliquant l’une ou l’autre de ses photos. C’est un peu plus cher qu’une application de base (enfiron 10.- CHF / 7.50 Euros) mais c’est très bien fait et les photos affichées en plein écran sont du plus bel effet !

Toutes les photos de cet article sont (c) Peter Lik Tous Droits Réservés www.peterlik.com

Voeux 2011 !

Tous mes voeux à ma famille, mes amis, les 2 personnes qui lisent ce blog, mais aussi aux plusieurs milliards qui ne le lisent pas ! Que tous soient heureux dans tous vos projets et en bonne santé !

2 cartes de voeux cette année, notre carte personnelle et celle que j’ai faite pour la Blues Association de Genève.

Meilleurs Voeux pour 2011 / Best Wishes for 2011Awek @ BAG Thursday