3rd European Blues Expo (bis)

3rd European Blues ExpoLa 3ème European Blues Expo est présentée jusqu’au 27 avril 2015 aux Halles Saint-Géry de Bruxelles, un lieu magnifique au milieu d’un quartier très sympatique constitué d’une multitude de petits bistrots avec terrasse et très animés tout au long de la journée et notamment le soir venu. Les halles elles-même sont un haut bâtiment rectangulaire qui laisse passer la lumière naturelle à travers de belles verrières et le centre des halles est occupé par un bistrot/resto très accueillant. Dans les caves du sous-sol on trouve une autre très belle salle d’exposition, dans laquelle étaient exposée les photos de Pertti Nurmi et Aigars Lapsa, une très belle salle mais qui ne bénéficiait malheureusement pas de cette belle lumière, ni d’un accès immédiat aux promeneurs s’arrêtant par hasard dans le lieu.

C’est donc avec beaucoup d’émotion que j’ai découvert le lieu avec toutes les photos de la blues expo alignées sur un seul mur et magnifiquement mises en valeur. Tout y était: la lumière, le dégagement et l’espace pour bien voir les photos de loin comme de près, et même des fauteuils confortables pour regarder l’ensemble de loin en buvant une bière !

En ce qui concerne mes photos, l’EBU a séléctionné les photos ci-dessous pour faire partir de l’exposition, avec Adeline Chivu de Soul Serenade, Vasko « the Patch », Ben Poole (dont il a déjà été question dans un autre article) et Mario Bruns de Heavy Petrol. Pour ma part, je n’aurais probablement pas choisi cette dernière pour l’expo, mais le but était de montrer des artistes à l’EBC de toutes les nationalités et d’équilibrer les sujets.

L’expo tournera  très probablement dans différents lieux du blues en Europe.

Soul Serenade (RO)  @ European Blues Challenge 2013Vasko "The Patch" & Poduene Blues Band with Kamen "The Barrel" Doytchinow @ European Blues Challenge 2012Ben Poole @ European Blues Challenge 2012Heavy Petrol & The Greyhounds (LU) @ European Blues Challenge 2013

–> Toutes mes photos de l’EBC
–> Photos des Halles Saint-Géry 

3rd European Blues Photo Expo

3rd Blues ExpoThe 3rd European Blues Expo has opened this week in Bruxelles. I am very happy to have been invited to participate in the exhibition together with a number of some of the finest blues photographers in Europe such as Aigars Lapsa or Perrti Nurmi, who have both received a « Keeping the Blues Alive (KBA) » award for their career in photography. You are welcome to read about this exhibition and the participants on the site of the EBU (European Blues Union).

The 5th European Blues Challenge is a very exciting event: not only is it a great place to see and hear some of the finest blues bands from all the european countries, but it’s also a great place to meet all the people active on the european blues scene, from the major festivals in nordic countries, to italian magazines, representatives of the slovac blues (hi Lubos ;-), music producers, musicians, radio stations and more. Looking forward to be there.

Concerning the photos I will present, I tell which they are by the end of the exhibition, keep the suspense for those who might come and see it. The photos were actually selected by the organisers to represent the diversty of the blues and the goal was to show musicians from many different countries. Of course I could make a number of propositions in this scope. But in the meantime you can check my gallery of photos from 2011, 2012 and 2013.

3 Mousquetaires de la Photo de Concert

Dave Arcari @ Le New Morning. Paris 2012Je me suis remis à faire des photos de concerts vers la fin de 2008 et j’avais rejoint le BAG (Blues Association de Genève) justement pour y pratiquer cette activité dans le cadre de l’association. Une chose en entraînant une autre, j’ai commencé à faire la communication pour les concerts du BAG et en 2009 et lorsqu’il m’a fallu une photo de Gerry Joe Weise pour annoncer notre premier concert au BDG Club, je suis presque naturellement tombé sur un cliché de Yann Charles, l’un des meilleurs et plus prolifiques photographes de blues (et de rock) de l’hexagone. Après avoir échangé quelques mots par email, j’ai donc commencé à suivre son travail sur flickr ou sur facebook et remarqué qu’il partageait souvent la fosse et des commentaires avec plusieurs confrères parmi lesquels Bruno Migliano (Nono du Blues) et Xav’ Alberghini, tous deux excellents photographes également, pratiquant à Paris et ailleurs. De fil en anguille j’ai donc commencé à entretenir des échanges amicaux avec Yann et continué de suivre plus particulièrement le travail de chacun d’eux sur internet, m’en servant également comme référence pour ma propre progression dans l’art de la photographie de concert que je redécouvrais en numérique.

Asaf AvidanC’est donc avec un bonheur énorme que j’ai rencontré ces 3 photographes en chair et en os à la récente finale de l’European Blues Challenge à Berlin, où j’ai eu tout le loisir de parler, manger et boire avec eux, tout en les observant au travail (sauf Xav’ qui était à Berlin essentiellement en tant que manager du Blues Power Band). Il est intéressant de noter que chacun d’eux à son style propre, même si c’est très réducteur de parler d’un style puisqu’ils sont tous capables de faire n’importe quelle type de photo comme on peut leur voir dans leurs collections sur flickr ou dans leurs galeries. Mais il y a quelques tendances qui les différencient bien: Yann par exemple travail beaucoup en grand angle et surtout fait des cadrages très originaux , parfois peur orthodoxes mais qui surprennent parce que justement ils fonctionnent très bien. Bruno est un maître du noir et blanc et de la lumière et regarder ses photos me donne vraiment envie de faire plus souvent  des photos en teintes de gris. Et même quand il fait des photos en couleur, celles-ci sont souvent adoucies et dans tous les cas les lumières sont toujours parfaitement placées sur la photo. Xav lui est plus rock, ses photos sont plus souvent des plans serrés (comme moi, peut-être ?), trés énérgétiques avec souvent des couleurs vives, même si il réussit avec le même bonheur des photos en noir et blanc,  toujours dans des cadrages assez serrés. Encore une fois, ces lignes sont très réductrices du talent immense des ces photographes, qui ne s’arrêtent de loin pas aux tendances que je décris: encore une fois, il suffit de parcourir leurs galeries pour s’en convaincre.

Pour finir, il y a plein d’autres photographes, dont par exemple Frankie Bluesy Pfeiffer, que j’ai rencontré à Berlin en 2011, dont on voit trop peu de photos sur internet mais qu’on peut parfois trouver sur myspace, facebook ou dans des magazines de blues comme Blues Magazine, et dont j’admire également le travail.  Et plein d’autres photographes encore dont je parlerai peut-être un jour ici !

Yann Charles : www.flickr.com/photos/isayann et www.yannpics.fr
Bruno Migliano : www.flickr.com/photos/nonodublues et www.brunomigliano.com
Xav’ Alberghiniwww.flickr.com/photos/xavphotographer et www.liveportraits.fr

Les photos de cette article sont « tous droits réservés » et ne peuvent être utilisées sans l’autorisation de leur auteur.

 

Expo

bretagne_2011_01Parmi les projets que j’avais pour cette année, il y avait une expo photo, l’idée première étant de présenter principalement des photos de concerts de la collection que je me suis constituée avec le BAG ou à titre personnel. Fin 2010, j’avais donc commencé de faire une liste de galeries ou de lieux d’exposition dans lesquels je pourrais présenter mes oeuvres. Le temps passant et le temps manquant, ce projet n’a pas beaucoup progressé durant le premier semestre de 2011. Par chance, la boîte dans laquelle je travaille a eu l’excellente idée d’organiser une exposition (privée) pour tous ses artistes (de la création de bijoux à la peinture), qui a lieu du 14 au 18 novembre, proposition que j’ai bien entendu saisi au vol avec enthousiasme !

bretagne_2011_02Après réflexion, j’ai saisi cette opportunité pour présenter autre chose que des photos de concert et pour sortir des clichés qui traînent encore dans mes tiroirs virtuels. En cherchant un thème j’ai opté pour la Bretagne, que j’ai photographiée lors de nos vacances 2011 et dont j’ai déjà parlé ici, notamment inspiré par la visite de  la galerie de Philippe Plisson et son utilisation du format 1:3 avec lequel je me suis amusé.

bretagne_2011_03J’ai également voulu montrer dans ces clichés la diversité des couleurs et des atmosphères de la Bretagne en présentant des photos prises avec des techniques différentes. J’ai voulu aussi mettre dans chacune d’elle un peu de mer, un peu de terre ou de rocher, un peu de plage, dans des proportions variables, formant un tout multicolore, mais cohérent (je l’espère). Sauf pour ce qui est du Mont St Michel, photo sur laquelle on ne voit pas d’eau, mais c’est ce qui est rigolo. En effet, le Mont St Michel est un monument tellement connu qu’il n’est pas nécessaire de montrer l’eau pour savoir qu’il y en a.

Je sais aussi que le Mont St Michel n’est pas en Bretagne, mais comme il fait partie de mes vacances dans cette région, je m’excuse auprès des Normands, je viendrai plus longuement chez eux un autre jour.

En fin de compte un joli exercice de style qui m’a bien amusé et sorti de mon train-train.

Plisson d’eau douce

Nous revenons d’un séjour en Bretagne, en passant notamment par Carnac et Saint-Malo où pendant un peu plus d’une semaine nous avons eu le bonheur de petit-déjeuner dans une salle décorée par des photos de Philipp Plisson. En passant un soir sur « Le Sillon » – la digue/promenade à l’extérieur de Saint Malo – je me suis retrouvé exactement au même point de vue que l’une de ces photos, à peu près dans les mêmes conditions (mais moins de lumière) et je me suis donc attaché à reproduire cette image. Qu’on ne se méprenne pas, ceci était uniquement un exercice de style, un clin d’oeil et un hommage à Philipp Plisson et il ne me viendrait jamais à l’idée d’exploiter une telle photo, et j’espère donc que personne ne s’en offusquera. Le titre de cet article s’applique donc entièrement à moi-même !

L’image originale de Plisson devrait pouvoir être trouvée dans sa photothèque en recherchant « Saint Malo » pour une comparaison directe, mais l’exercice de la contrefaçon est intéressant à plus d’un titre. D’abord, lors de la prise de vue j’avais bien centré le point de vue en haut de l’escalier, pensant que tout photographe ferait ainsi pour la propreté de l’image ou alors se décalerait carrément pour changer le point de fuite radicalement,  pour constater au retour sur l’original que le point de vue de Plisson était très légèrement décalé sur la gauche, soit pour correctement positionner l’horizon, ou pour décaler le point de fuite du brise-lame pour qu’il arrive au centre, points que je n’ai malheureusement pas vérifié, l’image n’étant pas disponible dans la photothèque ou sur le web lorsque je l’ai traitée à la maison. Et au final on en apprend énormément non seulement sur le photographe, mais peut-être plus important sur le photographe dans son environnement favori. Dans mon beau pays helvétique je suis rarement confronté à l’océan et cette démarche apprend non seulement à photographier un peu mieux la mer, mais aussi à mieux la connaître et appréhender un peu de sa puissance et de son importance. Philipp Plisson m’a aussi confronté à des questions concernant le format des photos, questions auxquelles je reviendrai probablement plus tard.

Plisson, je le connaissais peu et comme tout le monde – je suppose – je connaissais sa série de phares assaillis par les vagues, dont beaucoup sont d’ailleurs de son fils Guillaume, aussi bon photographe que son père, et quelques autres clichés d’océan ou de bord de mer. Sa galerie principale étant à la Trinité-sur-Mer (à côté de Carnac), j’ai pu voir à quel point sa collection est riche en images sublimes de tous genres, mais toujours en relation avec l’eau ou la mer,  et j’ai aussi pu constater à quel point il est populaire en Bretagne: les 2 hôtels dans lesquels nous sommes descendus avaient chacun des dizaines de ces oeuvres dans leurs couloirs, salons ou escaliers et partout où nous allions, restau, bar ou bistrot se trouvait l’une ou l’autre des ses oeuvres, une toile, un poster ou un livre sur une table. Allez faire un tour dans la photothèque avant que je ne passe à autre chose.

A Saint-Malo, il y a sur les plages devant la digue des pieux de bois alignés appellés des « brise-lames », qu’on peut voir dans toutes les photos de cet article. Graphiquement ils sont géniaux: on peut les insérer dans un paysage qui contient déjà de beaux éléments comme le sable et la mer, ce qui rend l’image plus intéressante. Il y a d’ailleurs des  centaines de photos de ces brise-lames de Saint-Malo, il suffit de faire une recherche avec ces 2 mots-clés pour s’en persuader. Il y en a des petits, type barrière de bois et des gros de type « tronc d’arbre planté dans le sable » et j’ai donc fait plein d’essais différents à marée haute, à marée basse, de jour, de nuit, par beau temps et par temps gris et même fait dans le minimalisme, genre que j’affectionne mais pratique peu (je vais peut-être la surexposer un peu pour qu’elle soit encore plus minimaliste). J’espère avoir le temps d’en préparer une série à voir pour cet été.

Peter Lik


J’ai rencontré les photographies
de Peter Lik en 2002. Alors que nous étions de passage à Cairns en Australie, nous sommes passés devant cette magnifique galerie dans laquelle s’exposaient d’énormes photos de sublimes paysages avec des lumières et des luminosités incroyables !

Je ne me souviens plus exactement ce que j’y avais vu, mais il y avait beaucoup de paysages australiens, ce qui n’a rien d’étonnant puisque Lik est né dans sur ce magnifique continent et que nous nous y trouvions nous-mêmes. Qu’il s’agisse de déserts, de sous-bois tropicaux, de bords de mers ou de montagnes, ses photos sont toutes magnifiques.  Il y a déjà la perfection technique et le cadrage impeccable, mais où je suis le plus jaloux du travail de Lik c’est que là où moi je dois passer en vitesse dans des endroits sublimes et rencontre qu’exceptionnellement les conditions idéales pour faire une photo pas trop mauvaise, lui il prend le temps de rester, d’observer, de retourner au même endroit avec des conditions de météo et de lumières différentes, jusqu’à trouver la beauté. Et ça, c’est mon grand rêve. Lorsqu’on me demande ce que je ferais si je gagnais à la loterie, la réponse que je fais depuis longtemps est : « Je prendrais le temps de parcourir le monde avec mon appareil photo » (et ma femme bien sûr 😉 ). Et c’est ce qui fait la différence avec les photos de Lik: les nuages d’orage qui laissent passer des rais de lumière sur Uluru ou le grand canyon, la neige dans le fond au petit matin à Delicate Arch, ou l’exacte bonne lumière qui traverse les feuilles jaunes d’un forêt de bouleaux. Tout est beau.

A Cairns nous avions acheté un livre et quelques cartes postales et avions gardé ce souvenir dans nos mémoires comme une des belles découvertes de notre périple australien. Et je ne pense pas qu’il fut encore très connu encore à cette époque, parce que je ne me souviens pas d’y avoir vu beaucoup de photos hors d’Australie.

Et voilà que l’an dernier, de passage dans la galerie marchande d’un grand hotel de Las Vegas, notre regard fut immédiatement attiré par une galerie qui exposait de magnifiques paysages que nous reconnûmes immédiatement comme étant de la main (ou plutôt de l’oeil) de Peter Lik ! Et là nous avons en effet pu constater que son oeuvre s’était enrichie d’images des parcs nationaux américains ou des paysages d’automne du Vermont, endroit qui nous avaient nous-mêmes attirés à un moment ou un autre. Et ce fut évidemment un grand plaisir que de découvrir toutes ces nouvelles oeuvres, notamment toute la série d’images qu’il a faites à Antelope Canyon, que nous avions visité quelques jours avant d’arriver à Vegas (voir notre carte de voeux 2011).

Pour les geeks qui ont un ipad (j’en connais), il existe même une application Peter Lik qui contient un grand nombre de ses images avec des explications et parfois un petit enregistrement vocal de Lik expliquant l’une ou l’autre de ses photos. C’est un peu plus cher qu’une application de base (enfiron 10.- CHF / 7.50 Euros) mais c’est très bien fait et les photos affichées en plein écran sont du plus bel effet !

Toutes les photos de cet article sont (c) Peter Lik Tous Droits Réservés www.peterlik.com

Spaceship – Maud Guye-Vuillème

Nous sommes allés à l’exposition de la photographe Maud Guye-Vuillème intitulée « Balade Qhallala », au Flux. Maud a un parcours personnel intéressant: elle a plaqué un travail bien remunéré dans le marketing d’une grande entreprise internationale pour parcourir l’Amérique du Sud et en collaboration avec l’UNICEF faire des portraits d’enfants dont certains ont été intégrées à leur calendrier officiel 2011. A côté de cela elle a aussi photographié de nombreux paysages, fait beaucoup de photos de kitesurf (son autre passion) et commencé récemment de faire des portraits en studio. Je vous en ai fait un bref résumé, plus de détails sont disponibles sur son site Pics Addikts – www.picsaddikts.com.

Pour revenir à l’expo photo mentionnée plus haut, je ne suis pas un très grand fan de photos d’enfants, et ce n’est probablement pas quelquechose que j’aurais envie de faire personnellement, mais je dois dire que les photos que j’ai vues sont d’une grande qualité technique et surtout Maud a vraiment l’oeil pour saisir l’humanité des gens et mettre en valeur les lueurs de joie, de tristesse ou de d’espoir ou de désespoir qui surgissent dans leurs yeux, et ses photos d’enfants ou de vieilles personnes sont vraiment magnifiques.

Nous, ce qui nous a le plus plu dans cette collection fut quand même des montages comme celui de photos de VW coccinelles dans les rues de Taxco, en tirage sépia, ou encore la photo que nous avons achetée et qui s’intitule « Spaceship in the Salar » (photo de cet article). J’apprécie toujours quand il y a de l’humour dans une photo et celle-ci est non seulement un magnifique paysage, une surface saline sur laquelle il venait de pleuvoir et qui crée de magnifiques reflets, mais l’objet qui passe dans l’horizon et soulève une gerbe d’eau donne vraiment l’impression de voir un vaisseau spatial, avec en plus des montagnes dans le fond qui donnent l’impression d’une distorsion de l’espace-temps comme on le représenterait en BD. Et l’objet est juste assez petit pour qu’on ne se rende pas compte immédiatement que c’est une banale voiture qui passe. Quand la chance rencontre le talent, cela fait de bien belles images !

Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

San Francisco Art Exchange

De passage à San Francisco pour la fin de nos vacances fin septembre, nous somme passés par hasard devant une galerie de photos en rentrant un soir à notre hôtel. Dans la vitrine principale une superbe image de Jimi Hendrix, et d’autres photos, d’autres mythes rocks des années 50-70 qu’on pouvait apercevoir dans la pénombre. Wouah ! Le lendemain soir je suis donc retourné pendant les heures d’ouverture à la San Francisco Art Exchange pour y découvrir une exposition photo consacrée à Jimi Hendrix, avec aussi quelques magnifiques photos des Beatles, des Who ou des Rolling Stones, pour ne citer que ceuc-ci. Et pas juste des photos obscures et moches que personne n’avait jamais vues, mais des images iconiques, connues et reconnues dans le monde entier, prises par les plus grand photographes de concerts ! Il suffit ‘aller sur le site de la SFAE pour s’en convaincre. Re-Wouah !

J’étais comme un gamin à Noël dans un magasin de jouets, passant d’une photo à l’autre, y revenant de multiples fois et restant de longues minutes en contemplation. Même si certaines de ces photos ont été vues des milliers de fois, c’est quand même une expérience complètement différente que de voir des tirages originaux de haute qualité en grand format, qui donnent parfois l’impression de vraiment se trouver face à l’artiste !

Parmi les photos que j’ai adorées, il y avait une photo de Mick Jagger discutant avec Jimi par Eddie Kramer, une superbe photo couleur de Jimi Hendrix de David Montgomery, un tableau de Ron Wood sobrement intitutulé « Jimi and me »; une jolie découverte puisque je ne savais pas que Ron Wood peignait, et même plutôt bien !

PHOTOGRAPH BY GERED MANKOWITZ copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com

Et puis il y avait aussi cette très belle photo en noir/blanc de Gered Mankowitz, que j’inclus dans cet article, qui était une de mes images préférées avec celle de David Montgomery mentionnée plus haut.

Curieusement j’étais tout seul dans la galerie avec les employés et un autre monsieur qui discutait un peu à part avec quelqu’un qui était probablement le patron du lieu. Comme j’étais seul et visiblement intéressé, j’ai commencé à bavarder avec un des employés, qui m’apprit que la trentaine de photos visible dans cette expo n’était que le 5% de leur collection dans l’arrière boutique. Re-re-Wouah !

Après quelques minutes de discussion, il s’approche un peu plus de moi, baisse le ton et me dit: « ne vous retournez pas maintenant, mais la personne qui est là derrière en train de discuter avec mon patron est justement le photographe Gered Mankowitz ». Re-re-re-Wouah !

En sortant de la galerie, comme il me croisait forcément et que nous n’était pas nombreux on s’est donc dit bonjour, et j’ai marmonné un truc stupide dans le genre « euhhhhh…. superbes photos ! », puis il est parti, continuant sa route. Je n’aurais pas eu grand chose de plus à lui dire à ce moment-là, parce que même en connaissant certaines de ces photos, je n’étais pas plus que ça au courant de sa carrière, mais avec le recul je me suis dit que ça aurait été vraiment sympa d’aller boire un verre et de lui demander comment était Hendrix ou les Stones et surtout comment c’était vraiment de faire des photos de concert à cette époque où le matériel était très différent de ce qu’on peut trouver aujourd’hui.

Gered Mankowitz a sorti récemment un livre – EXPERIENCE: JIMI HENDRIX AT MASON’S YARD – consacré à Jimi Hendrix que je pourrais bien demander au Papa Noël.  Publié par Insight Editions, il est disponible sur Amazon et une édition spéciale est disponible sur Snap Gallery.

Le lendemain matin je suis retourné à la galerie avec ma femme et donné mon email à la personne que j’avais vue, ce qui n’est peut-être pas une très bonne idée, parce que maintenant je reçois des invitations à des vernissages d’expos consacrées à Keith Richards ou d’autres, et ça me fend chaque fois le coeur. Mais si vous aimez le rock et les photos de rock, n’hésitez pas à passer à la San Francisco Art Exchange !

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Copyright information

La photo de cet article est de Gered Mankowitz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com et est utilisée avec son aimable autorisation.
The photography in the article is by Gered Mankowiz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com and is used with his kind permission.