Patti Smith @ Alhambra

La Mère Poétesse du Rock et du Punk était au festival Antigel l’autre soir, dans une salle de l’Alhambra archi-comble pour une première soirée très intime.
Patti Smith était déjà venue au festival Antigel en 2010 pour un concert-lecture au Victoria Hall, accompagnée de plusieurs musiciens et c’est encore elle plus dépouillée qu’elle s’est présentée hier soir accompagnée d’un seul guitariste qui n’était autre que son fils Jackson Smith.

Patti Smith navigue avec émotion entre les lectures de ses livres « M Train » ou « Just Kids » et ses chansons en mode acoustique. Elle raconte avec pudeur et sincérité quelques anecdotes de ses débuts difficiles à New York dans les années 60, de sa vie avec Robert Mapplethorpe, sans un sous en poche et vivant dans un taudis avant de déménager au Chelsea Hôtel. Sa rencontre avec Allen Ginsberg, qui la prend d’abord pour un « joli » garçon, lui offre quelques sous pour se payer un sandwich et un café et quand il se rend compte qu’elle est une fille, Patti lui demande si elle doit lui rembourser le café: « Non, c’est mon erreur » répond-il en rigolant.

Patti Smith l’activiste mentionne le combat de Standing Rock contre le pipeline qui doit traverser des terres et des rivières et menace l’approvisionnement en eau de ces régions, et tous les combats qu’il faut mener pour une meilleur justice, sociale ou économique. Elle parle du rôle de l’artiste comme porte parole de ces mouvements mais rappelle l’importance primordiale de la voix de chaque individu et du pouvoir de la masse: elle terminera d’ailleurs son concert avec « People have the Power ». Un titre auquel elle croit encore.

Patti Smith parlera aussi avec tendresse de ses amis disparus: Mapplethorpe, Grinberg ou Prince à qui elle rendra hommage en chantant une magnifique version de « When doves cry ». Et bien sûr également de son défunt mari Fred Sonic Smith, le « Frederick » de la chanson qu’elle intérprétera avec son fils dans un grand moment d’émotion.

Pas de photos de votre serviteur pour illustrer ce magnifique concert (pas eu d’accréditation pour ce spectacle), mais voici une très belle photo de mon ami Davide Gostoli, avec sa permission et mes remerciements !

Patti Smith par Davide Gostoli

J’ai rencontré le Dalaï-Lama en descendant du bus !

Ca peut paraître un peu con comme titre, mais c’est proche de la vérité. En effet en rentrant chez moi avec le bus 8, je suis descendu à la Place des Nations et la voyant bien occupée je me suis dit: « Tiens, il y a une manif ! « . On s’est approché avec ma femme et on a vu plein de drapeaux tibétains, un peuple, une religion et une cause à laquelle nous sommes particulièrement sensibles comme j’ai pu l’exprimer plus tôt dans ce blog (voir Fête du LosarFreedom Concert for Tibet Vive le Tibet Libre !, Faites vos jeux, rien ne va plus !,  qui est un de mes premiers articles). Renseignements pris, le Dalaï-Lama y était attendu pour un court discours et Sa Sainteté est arrivé sur la place peu après nous.
Il semble que la Chine soit de nouveau énérvée par sa présence à cette réunion à Genève, mais ça ce n’est pas nouveau. Nous en tout cas, on est bien content de l’avoir revu même si nous n’avons rien compris à son discours, adressé en tibétain à son peuple.

His Holiness the Dalaï Lama

Freedom Concert for Tibet

Freedom ConcertFreedom Concert

Au mois de juillet 2012 a eu lieu sur la Place des Nations à Genève un après-midi de concert organisé en l’honneur de Loten Namling et sa marche de protestation de Berne à Genève, marche qu’il a effectué en tirant derrière lui un cercueil, en mémoire à tous les tibétains morts, notamment tous ceux qui se sont immolés ces derniers mois. L’évènement était organisé par Franz Treichler et nombre de musiciens talentueux se sont succédés sur scène pour ce concert.

Voilà, je crois que tout est dit: ici comme en de nombreux endroits la lutte continue.

–> Toutes les photos de ce concert

Voir aussi ces articles précédents:
Fête du Losar
Vive le Tibet Libre
Faites vos Jeux, rien ne va plus !

 

No Pasaran

J’ai été particulièrement épaté par le comportement des syndicats suite à l’annonce de la fermeture de Merck Serono. On l’a maintes fois déjà dit dans les médias, mais répétons-le: ils se sont portés au secours des futur ex-employés dès le premier jour, tel le preux chevalier rouge, alors qu’un nombre infime seulement de ces personnes était affilié à un syndicat. Le licenciement le plus important que la Suisses Romande ait connue et le combat contre une multinationale basée en Europe sont des raisons bien suffisantes, me direz-vous, pour qu’Unia se mobilise, parce que ça pouvait être  très bon pour son image. Mais au-delà de l’image, au-delà de l’envie de se mesurer à une multinationale, nous avons surtout rencontré des femmes et des hommes convaincus de la nécessité de la lutte ouvrière, prêts à nous aider et nous soutenir, nous accompagner dans nos démarches et nous conseiller tout en nous laissant à nous les employés le dernier mot sur toutes les décisions que nous prenons. Alors je dis ici, merci Unia, merci le syndicalisme !

Je vous ai dit que je m’étais récemment syndiqué ? 😉

La Suisse fout le camp !

A quelques jours de notre fête nationale à nous, que c’est nous les meilleurs, et tout le tsoin-tsoin,  voilà-t-y pas qu’au boulot je me rends au distributeur de timbres pour poster un CD et me retrouve face à un panneau m’informant que  « la poste a définitivement enlevé ce distributeur de timbres« .

« Bon, me dis-je, c’était bien pratique, surtout quand j’ai besoin d’un timbre à 2.90 CHF comme aujourd’hui, mais qu’à cela ne tienne, comme il fait beau je passerai à la Poste en sortant du boulot. » Là, comme je connais un peu quelques-uns des postiers et postières, je me prépare à me mettre dans la queue et me ravise à la vue de la masse  de gens qui viennent faire leurs paiements le dernier jours du mois.

Swiss National Day 2009Allez, ce n’est pas un problème, je vais aller le prendre au distributeur à l’extérieur ! Pour me rendre compte que celui-ci aussi a disparu ! Il ne me restait plus qu’à refaire la queue pour payer mes 2.90 CHF et apprendre que la Poste mettait au rebut tous ces distributeurs de timbres, vieilles machines dont les pièces de rechange venaient à manquer et que celles-ci n’allaient pas être remplacées. Politique un peu curieuse quand on sait que dans la plupart des offices de postes les clients se plaignent déjà des temps d’attente; ça ne va pas s’améliorer si on doit faire la queue pour les timbres à 2.90.- CHF…

Vive nous et bonne fête nationale à tous !

Hypocrisie

L’hypocrisie du monde me fatigue. Ce n’est pas d’aujourd’hui que les diplomaties de tous les pays retournent leur veste en fonction des vents économiques, ou plus rarement politiques qui soufflent à travers les différents endroits du globe, mais là c’est vraiment trop flagrant et ça m’énerve.

Prenez par exemple et au hasard un pays comme la  Libye. Il n’y a pas si longtemps et  je ne pense pas qu’il faille le rappeller, le « gouvernement » libyen  a fait retenir en otage deux de nos compatriotes pour des raisons obscurs, mais surtout parce que Hannimal Kahdafi s’était fait arrêter à Genève – le pauvre –  pour maltraitance d’employés. S’en est suivi une long bras de fer et pour faire pression sur la Libye  la Suisse avait usé de plusieurs voies: interdiction d’entrée de libyens sur le territoire helvétique et de visa pour Schengen, ainsi que des embargos, par exemple. Tout le déroulement de cette affaire est lui-même empreint de mensonges et de mauvaise foi de part et d’autre, mais ceci est une autre histoire, Ce qui est intéressant à observer ici, c’est le comportement de l’Europe et des divers pays qui la composent vis-à-vis de la Suisse: aucun n’a véritablement soutenu sa démarche, peu lui sont vraiment venus en aide, et au bout du compte la tendance générale était même de faire pression pour que cessent les restrictions que la Suisse avait émise à l’encontre de la Libye (méchants suisses !). Et que constate-on peu de jours après le soulèvement populaire contre Kahdafi ? Ces mêmes pays prennent les mêmes sanctions que la Suisse il y a quelques mois et sont même prêts à faire passer le guide de la révolution devant un tribunal international …

Et bien je peux vous prédire sans trop de risques de me tromper (moins en tout cas que les spécialistes de l’énérgie nucléaire), que si le soulèvement populaire en Libye est étouffé dans l’oeuf – ce qui risque malheureusement d’arriver suite à la mollesse du monde occidental (mais ceci est encore une autre histoire)- le Colonel sera redevenu dans quelques mois quelqu’un de très respectable (plus on a de pétrole, plus on l’est), et on hébérgera sa tente bédouine avec joie chez tous ses nouveaux-anciens-nouveaux-anciens-nouveaux amis.

Grosse fatigue.

PS: suite aux dernières élections genevoises (encore un sujet de fatigue) soyons clairs: je n’ai absolument rien contre l’Europe, ni contre les étrangers, ni contre les frontaliers.. . L’histoire ci-dessus n’est qu’un exemple et on retrouvera les mêmes hypocrisies partout, de tous les côtés.

Fête du Losar

Quand on m’a raconté que j’apparaissais dans un reportage consacré au Losar (le nouvel-an tibétain)  sur la chaîne locale Léman Bleu, je me suis empressé d’aller voir ces images sur leur site. Et quand je me suis vu, je suis parti dans un grand éclat de rire, parce que c’est tout à fait moi, impossible de me renier !

J’ai déjà parlé du Dalaï-Lama et du Tibet il y a très longtemps, c’est d’ailleurs une des très rares pages que je garde d’un de mes plus anciens sites, d’une part parce que le sujet me tient toujours à coeur même si je n’en parle pas plus que ça et aussi parce que je suis toujours aussi content de la photo que j’ai faite de sa Sainteté à l’époque ! Et il est heureux de voir qu’après 50 ans hors de leur pays, la culture et les traditions des Tibétains en exil sont encore vivaces.

 

To blog or not to blog ?

Selon Ron l’infirmier, blogueur devenu écrivain, le blog est mort ; c’est ce qu’il a déclaré ce matin à Couleur 3. Mince, je ne m’y étais pas encore complètement mis et déjà je ne suis plus à la page !

Il est vrai qu’avec la poussée irrésistible des réseaux sociaux – Facebook en tête, qui propose d’ailleurs d’écrire des articles dans son propre environnement – pourquoi se creuser les méninges pour développer des articles et maintenir un blog alors qu’il est beaucoup plus simple de donner son opinion en appuyant sur le bouton « j’aime » qui émaille Facebook et envahira bientôt le web tout entier ? Ce qui en soi fait très peur, mais ceci est une autre histoire.

Je ne sais pas pour les autres, mais en ce qui me concerne le blog est un moyen de s’arrêter quelques minutes sur un thème, d’y réfléchir un peu pour le développet et si possible apporter un contenu qui apporte un peu de lumière sur les pensées, doutes, envies, passions de son auteur, ou dispense a son lecteur une information éventuellement pertinente ou intéressante (avec un peu de chance). La différence entre un tweet et un article de blog c’est un peu le même fossé qui existe dans la presse écrite entre un communiqué de presse brut d’un quotidien gratuit et un article de fond de plusieurs pages rédigé par un journaliste dans un magazine, avec toutes les nuances intermédiaires qui peuvent exister entre les deux. Si le gratuit a l’avantage de fournir une information rapide et concise, il est impossible de se forger un idée raisonnée sur un sujet sans avoir lu d’autres références ou pris des avis de différents commentateurs. L’existence de l’un n’exclut pas du tout celle de l’autre, et à mon humble avis il est souhaitable que les deux systèmes cohabitent, moi-même je n’ai pas toujours le temps d’approfondir tous les sujets qui m’intéressent autant que je l’aimerais, mais il faut juste maintenir un équilibre – comme dans toutes choses – et éviter de se borner à ce que j’appelerais le fast communication par analogie avec le fast food en croyant qu’il nous procure tout ce dont on a besoin. D’ailleurs, à bien y réféchir, on constatera que même les plus longs et les plus pertinents des articles sur internet ne font guère plus de quelques scrolls d’écran, alors qu’un article de fond de magazine comptera généralement un nombre de mots bien plus impressionnant, ce qui prouve bien que les deux supports ne servent en général pas le même propos et ont donc chacun leur utilité.

Je me suis un peu éloigné de mon sujet pour conclure qu’il y aura toujours des gens qui prendront plaisir à décortiquer, penser, analyser et synthétiser l’information qui leur parvient et la restituer pour le bonheur d’autres personnes. Rejault arrivait d’ailleurs à la même conclusion en affirmant qu’on aura toujours besoin d’un livre en papier qu’on peut laisser tomber sans dommage dans le sable d’une plage. Mince, j’aurais pu me contenter de cliquer « j’aime » à la fin de l’émission de radio de ce matin !

Et si vous voyez cet article sur Facebook, sachez qu’il est d’abord écrit pour mon propre blog, même si il est vrai que par commodité j’ai laissé Facebook l’intégrer automatiquement. Je sais, je suis un faible.

Expérience de Milgram

Pendant mes années de collèges, un de nos profs nous avait entretenu de l’expérience de Milgram, qui avait suscité de grandes discussions et interrogations parmi mes condisciples, et c’était peut-être suite au visionnement au ciné-club d’I comme Icare, film de Verneuil dans lequel cette expérience est citée.

Milgram est un psychologue américain qui a montré au début des années 60 à quel point un individu pouvait abandonner ses principes moraux lorsqu’une autorité (scientifique dans le cas de ces premières expériences) le relève de ses responsabilités. L’expérience est simple: dans le cadre d’un projet pour améliorer l’apprentissage, un volontaire doit apprendre par coeur des associations de mots et à chaque fausse réponse qu’il donne, l’autre volontaire lui fait subir une décharge électrique, de plus en plus forte. En réalité, le premier volontaire est un acteur et aucun courant n’est appliqué.

A leur grande surprise, une majorité de participants (plus de 60%) a infligé des décharges électriques qu’ils savaient être à des niveaux très risqués, voire mortels, simplement parce qu’une autorité supérieure (le scientifique) leur autorisait à le faire et en assumait l’entière responsabilité.

Cette même expérience à été refaite dans un cadre un peu différent, présenté comme un jeu télévisé, avec un vrai public, et l’autorité scientifique est remplacée par une animatrice, devenue donc une autorité télévisuelle. Plus de 80% des participants sont allés aux limites des décharges, malgré les cris ou l’absence de réponse de l’acteur après les décharges les plus fortes, laissant à supposer qu’il pouvait même être mort. Et la raison de cette cruauté n’était même pas l’argent, puisque les candidats étaient engagés pour un pilote du jeu et ne gagnaient que 40 euros.

Si vous ne connaissez pas cette expérience, regardez ou enregistrez le documentaire qui passe sur France 2 mercredi 16 mars et qui vous montrera jusqu’où peuvent aller les candidats de la Zone Xtrême, et vous verrez ensuite la vie et l’humanité d’un autre oeil, et pas forcément avec plus d’optimisme.

Pour ma part, depuis qu’on m’avait parlé de cette expérience il y a très longtemps, je m’étais toujours promis de ne jamais plus céder aux pressions extérieures, quelles qu’elles soient, et j’ai toujours oeuvré en ce sens. Je n’ai aucune idée jusqu’où je serais allé dans la Zone Extrême, mais j’aime croire que je me serais arrêté assez rapidement. D’ailleurs, c’est peut-être une des rares faiblesses de cette récente expérience: le recrutement s’est fait comme pour n’importe quel jeu télévisé par une société spécialisée et les personnes selectionnées sont d’abord celles qui veulent passer à la télé, qui est déjà un pourcentage plus faible de la population. En réalité il n’y avait déjà quasiment aucune chance que je me retrouve sur ce plateau, l’idée de départ me paraissant déjà débile. Et j’ai beau travailler dans le milieu de la recherche, j’ose croire que je respecte certaines limites, même pour la beauté de la science.

Donc, si quelqu’un vous propose un jeu télévisé dans lequel vous risquez d’être tué par un autre concurrent, sachez qu’il y a plus de 80% que cela vous arrive rééllement, dès l’instant où la production dira à votre adversaire qu’elle en assume la responsabilité … Vivement les prochains jeux télé !

Le DRM c’est mal !

J’ai récemment changé de machine, passé à Win 7 64-bit avec lequel est fourni Windows Media Player 12. Il y quelques années je n’utilisais jamais wmp, mais depuis il a fait pas mal de progrès et en fin de compte c’est un lecteur qui me convient. J’ai plusieurs milliers de morceaux en mp3 (tous légaux à quelques rares exceptions près) et pour me faciliter la tâche, j’ai momentanément gardé mon ancienne machine que j’utilise en réseau pour le stockage des morceau, et j’y accède depuis ma nouvelle machine. Jusque-là, aucun problème, la reconnaissance de la bibliothèque s’est fait très simplement et tous mes morceaux mp3 sur le réseau ont été reconnus et lus.

Où l’affaire se corse c’est pour la lecture des quelques wma que j’ai achetés chez Virgin. Je me suis toujours méfié de ce format et des protections DRM mais il y a quelques rares morceaux dont j’avais envie qui ne se trouvaient légalement que dans leur collection et j’ai donc du faire quelques concessions et achete un peu moins de 150 morceaux. Comme ceux-ci n’étaient plus lisibles avec ma nouvelle configuration, je les ai transférés sur ma nouvelle machine après avoir lu quelque part qu’ils ne pouvaient pas être lus de manière partagée. Ensuite, évidemment, à la 1ère lecture il faut à nouveau télécharger la licence et bien que cette action semblait se dérouler sans anicroche,  je recvais à chaque tentative de lecture une erreur dans le wmp.  Je vous passe les détails: après de nombreuses recherches, avoir essayé différentes choses dont la désactivation du pare feu, des réinitialisations de la DRM, des réparations avec les outils de Win7 (qui ne trouvaient aucune erreur), écrit à Virgin qui s’est contenté de me renvoyer tous les liens des morceaux achetés, j’ai enfin trouvé un début de réponse dans un forum de microsoft.

J’ai donc installe et lancé un truc qui s’appelle MS Fix-it. Je n’ai aucune ce qu’il a fait, je ne sais même pas où il s’est installé, et ça c’est quelquechose qui fait déjà peur en soi, mais il a l’air d’avoir réglé le problème ! Mais bon, je me suis quand même tapé la réinstallation des 150 licences l’une après l’autre (je plains les gens qui en ont des milliers !) et après avoir passé 2 heures au moins sur ce problème, c’est certain que je n’achèterai plus jamais de morceaux au format wma protégés par des licences DRM !

Il est tout à fait juste de payer la musique qu’on écoute comme n’importe quel bien de consommation et les artistes méritent leur revenu, mais bon sang, pourquoi faut-il que ça soit si compliqué … ?