Expo

bretagne_2011_01Parmi les projets que j’avais pour cette année, il y avait une expo photo, l’idée première étant de présenter principalement des photos de concerts de la collection que je me suis constituée avec le BAG ou à titre personnel. Fin 2010, j’avais donc commencé de faire une liste de galeries ou de lieux d’exposition dans lesquels je pourrais présenter mes oeuvres. Le temps passant et le temps manquant, ce projet n’a pas beaucoup progressé durant le premier semestre de 2011. Par chance, la boîte dans laquelle je travaille a eu l’excellente idée d’organiser une exposition (privée) pour tous ses artistes (de la création de bijoux à la peinture), qui a lieu du 14 au 18 novembre, proposition que j’ai bien entendu saisi au vol avec enthousiasme !

bretagne_2011_02Après réflexion, j’ai saisi cette opportunité pour présenter autre chose que des photos de concert et pour sortir des clichés qui traînent encore dans mes tiroirs virtuels. En cherchant un thème j’ai opté pour la Bretagne, que j’ai photographiée lors de nos vacances 2011 et dont j’ai déjà parlé ici, notamment inspiré par la visite de  la galerie de Philippe Plisson et son utilisation du format 1:3 avec lequel je me suis amusé.

bretagne_2011_03J’ai également voulu montrer dans ces clichés la diversité des couleurs et des atmosphères de la Bretagne en présentant des photos prises avec des techniques différentes. J’ai voulu aussi mettre dans chacune d’elle un peu de mer, un peu de terre ou de rocher, un peu de plage, dans des proportions variables, formant un tout multicolore, mais cohérent (je l’espère). Sauf pour ce qui est du Mont St Michel, photo sur laquelle on ne voit pas d’eau, mais c’est ce qui est rigolo. En effet, le Mont St Michel est un monument tellement connu qu’il n’est pas nécessaire de montrer l’eau pour savoir qu’il y en a.

Je sais aussi que le Mont St Michel n’est pas en Bretagne, mais comme il fait partie de mes vacances dans cette région, je m’excuse auprès des Normands, je viendrai plus longuement chez eux un autre jour.

En fin de compte un joli exercice de style qui m’a bien amusé et sorti de mon train-train.

Ursus Wehrli – art suisse tip-top tout propre en ordre

J’ai vu l’autre jour un petit bout d’émission sur Ursus Wehrli, un artiste suisse qui remet de l’ordre dans le chaos des choses, triant et remettant bien tout en ordre des choses aussi simples qu’une barquette de frites ou des éléments plus complexes comme des voitures dans des parkings ou une population bariolée dans une piscine publique. Et l’écouter ou le voir faire dans l’émission est carrément hilarant, il est également acteur. Son goût du rangement tout helvétique passe également par le réarrangement d’oeuvres d’art abstraites connues qu’il découpe et trie par couleur et par grandeur pour créer un nouvel arrangement logique.

La démarche m’a bien plu et fait résonner en moi mon côté « Monk » et mes envies subites de parfois vouloir bien ranger ma vie en un ordre logique, et également très rassurant. Mais ne vous inquiétez pas, ces envies sont enfuies profondément et ma femme pourra vous confirmer qu’il reste encore bien assez de chaos dans ma vie.  Elle se plaindra même probablement qu’elles ne  sont que trop sporadiques ! Mais je les sens qui sommeillent…

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Bières

Peut-être ai-je trop bu de bières de « consommation courante » quand j’étais jeune, toujours est-il que depuis longtemps je ne bois plus du tout de blonde type Cardinal, Heineken, 1664, Budweiser ou Feldschlösschen, parce que je trouve ça complètement inintéressant. Mais depuis quelques années je prends plaisir à goûter les bières un peu différentes, blanches, ambrées, rousses, brunes ou noires et les bières locales de micro-brasserie, parfois blondes. Tout n’est pas bon non plus, il ne faut pas exagérer, mais c’est au moins un peu plus différencié. Et comme il se trouve que c’est souvent en période de vacances que je pratique cette activité, j’ai la plupart du temps mon appareil à portée de main. Je dois en avoir encore quelques unes dans ma collection, mais je regrette de ne pas avoir pris des photos de bières plus souvent, c’est rafraîchissant !

Tribute to Bob Marley à l’Usine

Tribute to Bob Marley @ L'UsineJ’aime beaucoup aller à l’Usine et notamment aux concerts organisés par PTR, parce que quand j’ai débarqué à Genève ils existaient déjà (mais depuis peu) et comme moi j’aimais le rock, on était donc fait pour s’entendre. Je n’y vais plus très souvent, il faut bien l’admettre, mais depuis 3 ans je ne manque pas la soirée « Tribute to », qui permet de voir et écouter des groupes locaux qui se réunissent autour d’un thème et d’un artiste en s’appropriant 3 de ses chansons, avec respect … ou non ! En plus mes amis de deltaR sont également des fidèles, alors raison de plus pour y aller pour partager une mousse ! Cette année, c’est Bob Marley qui s’y collait.

Ce que j’aime par-dessus tout à l’Usine c’est l’espace de liberté qui y règne: on peut être un rockeur, un punk, un minet de salon, un hippie ou un vieux (si, si, j’en connais !), tout le monde s’en fout et cohabite en bonne intelligence.

Dans la collection il manque encore deltaR, je n’ai pas encore tout à fait fini de trier !

En 2010, c’était un Tribute à Johnny Cash.

Arbres et Lumières 2010

C’est maintenant devenu une habitude depuis 2008, chaque mois de décembre nous nous habillons chaudement, sortons le trépied et allons prendre des photos dans les rues de Genève du festival Arbres et Lumières.

Arbres et Lumieres 2010Cette année nous avons particulièrement aimé Réminescence, l’oeuvre de Thierry Metral, d’abord parce qu’elle est très belle en soi, avec des couleurs et des ambiances différentes, mais aussi parce qu’elle est magnifiquement intégrée à la Jetée des Pâquis, au milieu de grands platanes et tout près du phare de la jetée, permettant moultes cadrages et prises de vue différentes. Ambiances différentes dont je vous mets un échantillon dans le diaporama, notamment aussi parce que la neige fraîche ajouta une nouvelle variante lors de ma deuxième visite sur le site.

Arbres et Lumieres 2010Les Pac’s tout autour du lac étaient très sympas aussi et les 2 oeuvres de Tilt, Ros’ôs et Echindodermus, illuminaient joliment l’Ile Rousseau et toute la partie de la Rade délimitée par le Pont de Mont Blanc et celui de la Machine. Pour les autres oeuvres, certaines étaient sympas, d’autres un peu trop minimalistes, et elles m’ont moins inspirées, à moins que simplement mon inspiration soit descendue proportionnellement à la température et que les pieds gelés n’aient eu raison de mon sens ésthétique.

J’ai bien sûr présenté une de ces images au concours, en n’y croyant pas trop. Quand je pense à ces pauvres membres du Jury qui doivent voir des centaines de photos identiques à quelques petits détails près, je ne vois pas en quoi l’une des miennes pourrait avoir ce petit quelque echose qui ferait LA différence. Par curiosité aujourd’hui je suis allé voir le site de Frank Cortot, lauréat par deux fois déjà, et je m’incline très bas devant sa photo « paix », qui démontre un sacré coup d’oeil: j’ai moi-même tourné passablement autour de cet arbre sans jamais voir le superbe cadrage. qu’il a trouvé.

Et on ne sait jamais: sur un malentendu, ça peut marcher !

–> Toutes mes photos d’Arbre et Lumière
–> Arbres et Lumières 2009

Spaceship – Maud Guye-Vuillème

Nous sommes allés à l’exposition de la photographe Maud Guye-Vuillème intitulée « Balade Qhallala », au Flux. Maud a un parcours personnel intéressant: elle a plaqué un travail bien remunéré dans le marketing d’une grande entreprise internationale pour parcourir l’Amérique du Sud et en collaboration avec l’UNICEF faire des portraits d’enfants dont certains ont été intégrées à leur calendrier officiel 2011. A côté de cela elle a aussi photographié de nombreux paysages, fait beaucoup de photos de kitesurf (son autre passion) et commencé récemment de faire des portraits en studio. Je vous en ai fait un bref résumé, plus de détails sont disponibles sur son site Pics Addikts – www.picsaddikts.com.

Pour revenir à l’expo photo mentionnée plus haut, je ne suis pas un très grand fan de photos d’enfants, et ce n’est probablement pas quelquechose que j’aurais envie de faire personnellement, mais je dois dire que les photos que j’ai vues sont d’une grande qualité technique et surtout Maud a vraiment l’oeil pour saisir l’humanité des gens et mettre en valeur les lueurs de joie, de tristesse ou de d’espoir ou de désespoir qui surgissent dans leurs yeux, et ses photos d’enfants ou de vieilles personnes sont vraiment magnifiques.

Nous, ce qui nous a le plus plu dans cette collection fut quand même des montages comme celui de photos de VW coccinelles dans les rues de Taxco, en tirage sépia, ou encore la photo que nous avons achetée et qui s’intitule « Spaceship in the Salar » (photo de cet article). J’apprécie toujours quand il y a de l’humour dans une photo et celle-ci est non seulement un magnifique paysage, une surface saline sur laquelle il venait de pleuvoir et qui crée de magnifiques reflets, mais l’objet qui passe dans l’horizon et soulève une gerbe d’eau donne vraiment l’impression de voir un vaisseau spatial, avec en plus des montagnes dans le fond qui donnent l’impression d’une distorsion de l’espace-temps comme on le représenterait en BD. Et l’objet est juste assez petit pour qu’on ne se rende pas compte immédiatement que c’est une banale voiture qui passe. Quand la chance rencontre le talent, cela fait de bien belles images !

Lunch atop a skycraper

Lunch Atop a SkyscraperJ’ai déjà parlé plusieurs fois de Mike Stimpson (Balakov sur flickr), qui fait avec génie des reproductions d’images célèbres en remplaçant les personnages par des legos, ou simplement des mises en scènes rigolotes de scènes imaginées, comme il le fait avec des legos starwars.

Eh bien peu de temps avant de partir en vacances en septembre j’ai vu passer dans mon flux fessebouc un message disant en substance « j’ai des tirages en trop de quelques images si cela intéresse quelqu’un ».

Parmi les images mentionnées, il y avait le fameux « Lunch atop a skyscraper », dont l’original a été pris pris en 1932 à New York par Charles C. Ebbets. Je me suis empressé d’en commander un exemplaire à Mike et j’ai enfin pu l’accrocher cette semaine dans mon salon ?

J’adore !

San Francisco Art Exchange

De passage à San Francisco pour la fin de nos vacances fin septembre, nous somme passés par hasard devant une galerie de photos en rentrant un soir à notre hôtel. Dans la vitrine principale une superbe image de Jimi Hendrix, et d’autres photos, d’autres mythes rocks des années 50-70 qu’on pouvait apercevoir dans la pénombre. Wouah ! Le lendemain soir je suis donc retourné pendant les heures d’ouverture à la San Francisco Art Exchange pour y découvrir une exposition photo consacrée à Jimi Hendrix, avec aussi quelques magnifiques photos des Beatles, des Who ou des Rolling Stones, pour ne citer que ceuc-ci. Et pas juste des photos obscures et moches que personne n’avait jamais vues, mais des images iconiques, connues et reconnues dans le monde entier, prises par les plus grand photographes de concerts ! Il suffit ‘aller sur le site de la SFAE pour s’en convaincre. Re-Wouah !

J’étais comme un gamin à Noël dans un magasin de jouets, passant d’une photo à l’autre, y revenant de multiples fois et restant de longues minutes en contemplation. Même si certaines de ces photos ont été vues des milliers de fois, c’est quand même une expérience complètement différente que de voir des tirages originaux de haute qualité en grand format, qui donnent parfois l’impression de vraiment se trouver face à l’artiste !

Parmi les photos que j’ai adorées, il y avait une photo de Mick Jagger discutant avec Jimi par Eddie Kramer, une superbe photo couleur de Jimi Hendrix de David Montgomery, un tableau de Ron Wood sobrement intitutulé « Jimi and me »; une jolie découverte puisque je ne savais pas que Ron Wood peignait, et même plutôt bien !

PHOTOGRAPH BY GERED MANKOWITZ copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com

Et puis il y avait aussi cette très belle photo en noir/blanc de Gered Mankowitz, que j’inclus dans cet article, qui était une de mes images préférées avec celle de David Montgomery mentionnée plus haut.

Curieusement j’étais tout seul dans la galerie avec les employés et un autre monsieur qui discutait un peu à part avec quelqu’un qui était probablement le patron du lieu. Comme j’étais seul et visiblement intéressé, j’ai commencé à bavarder avec un des employés, qui m’apprit que la trentaine de photos visible dans cette expo n’était que le 5% de leur collection dans l’arrière boutique. Re-re-Wouah !

Après quelques minutes de discussion, il s’approche un peu plus de moi, baisse le ton et me dit: « ne vous retournez pas maintenant, mais la personne qui est là derrière en train de discuter avec mon patron est justement le photographe Gered Mankowitz ». Re-re-re-Wouah !

En sortant de la galerie, comme il me croisait forcément et que nous n’était pas nombreux on s’est donc dit bonjour, et j’ai marmonné un truc stupide dans le genre « euhhhhh…. superbes photos ! », puis il est parti, continuant sa route. Je n’aurais pas eu grand chose de plus à lui dire à ce moment-là, parce que même en connaissant certaines de ces photos, je n’étais pas plus que ça au courant de sa carrière, mais avec le recul je me suis dit que ça aurait été vraiment sympa d’aller boire un verre et de lui demander comment était Hendrix ou les Stones et surtout comment c’était vraiment de faire des photos de concert à cette époque où le matériel était très différent de ce qu’on peut trouver aujourd’hui.

Gered Mankowitz a sorti récemment un livre – EXPERIENCE: JIMI HENDRIX AT MASON’S YARD – consacré à Jimi Hendrix que je pourrais bien demander au Papa Noël.  Publié par Insight Editions, il est disponible sur Amazon et une édition spéciale est disponible sur Snap Gallery.

Le lendemain matin je suis retourné à la galerie avec ma femme et donné mon email à la personne que j’avais vue, ce qui n’est peut-être pas une très bonne idée, parce que maintenant je reçois des invitations à des vernissages d’expos consacrées à Keith Richards ou d’autres, et ça me fend chaque fois le coeur. Mais si vous aimez le rock et les photos de rock, n’hésitez pas à passer à la San Francisco Art Exchange !

Article dans le même genre: Jim Marshall

Copyright information

La photo de cet article est de Gered Mankowitz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com et est utilisée avec son aimable autorisation.
The photography in the article is by Gered Mankowiz copyright: BOWSTIR Ltd. 2010/mankowitz.com and is used with his kind permission.

Fête de la Musique 2010

La fête de la Musique à Genève est assez impressionnante avec plus de 30 scènes réparties dans la ville et une programmation sur 3 jours, vendredi soir, samedi de 14 heures à minuit, et dimanche de 14 à 22 heures, sans compter tous les concerts qui ont lieu dans les communes avoisinantes. Bref, ça fait du monde, toutes sortes de musiques partout et un choix infini pour les pauvres mélomanes éclectiques que nous sommes !

BAG Blues Encounter @ Fete de la MusiqueMais commençons par le début. Vendredi soir nous étions bien entendu au Kiosque des Bastions ou le BAG animait une très belle scène en tant que nouveau partenaire officiel de l’évènement. C’était la première fois que l’asso était présente dans une telle manifestation et nous sommes évidemment tous ravis de cette reconnaissance officielle de nos efforts pour la promotion du blues. Et je crois que nous avons bien relevé le pari en présentant des concerts de bonne facture, un spectacle très diversifié avec de la soul, du blues acoustique, du power blues (pour ne pas dire du rock) et du blues plus classique. La plupart des musiciens présents étant des membres, nous ne pouvons que constater que nous avons de sacrés bons musiciens dans nos rangs !

Mais assez parlé de Blues, la Fête de la Musique étant l’occasion pour nous d’aller écouter des choses que nous écoutons moins souvent en concert, qui soient différentes du rock, de la pop ou du blues. Et le samedi ça commençait avec Reel Time, un groupe de musique celtique principalement irlandaise avec quelques incursions dans des airs écossais ou anglais. Un très bon groupe, mais la Cour du 11 est vraiment trop petite ! Nous sommes ensuite allé écouter un concert de harpe d’Alice Aubert, qui n’était pas au programme officielle, mais avait lieu à la Chapelle de la Pélisserie, devant laquelle nous étions passé par hasard. Bien nous a pris de retourner dans ce lieu, nous avons découvert une harpiste de grande classe qui a exécuté des morceaux classiques, mais aussi une oeuvre beaucoup plus contemporaine et urbaine avec l’addition de rythmes proches de la Transe, et un support visuel déroulant des images prises dans la banlieue de Manchester. Très surprenant et intéressant.

Fete de la Musique 2010Un petit détour pour ensuite aller écouter Machi Tonaka aux grandes orgues de la Cathédrale. Je m’étais donné comme mission de photographier tous les artistes que nous irions écouter, mais là je dois avouer que je n’ai pas réussi à la voir et me suis contenté de photogrpahier les orgues ;-). Nous sommes ensuite allé écouter un groupe de musique ethnique, Baïana Split, dans un réportoire sympa, mais difficile à apprécier avec le froid et l’humidité ambiante. Nous sommes d’ailleurs rentrés nous réchauffer.

Les Harpies @ Fete de la Musique 2010Le dimanche nous avons repris notre tour des festivités avec les Harpies, un jeune quatuor de harpistes qui nous a gratifiésd’oeuvres de toutes les époques avec des sonorités d’amérique latine, du classique  et des morceaux entraînants. A noter, une sublime version du Canon de Pachelbel en début de concert qui a mis tout le publique dans sa poche ! Le beau temps étant revenu (enfin presque), nous avons mangé un morceau (moitié médiéval, moitié turc) et avons enfin pu faire un vrai tour des scènes en flânant dans l’immense espace dédié à cette fête, avant de retourner écouter encore une fois Baïana Split, cette fois dans un répertoire médiévale celtique (Irlande, Ecosse, Angleterre). La Fanfare du Loup @ Fete de la Musique 2010Baïana Split est un duo d’accordéons accompagnés d’un bouzouki ou d’un violon dont la prestation fut très plaisante, avec des airs qui oscillent entre la musique classique et le folklore populaire. Une petite promenade et un arrêt café pour se réchauffer, avant de partir pour les Bastions où se produisait la Fanfare du Loup dans son spectacle consacré à Janis Joplin. Je regrette de n’avoir pas vu l’annonce de ce spectacle plus tôt dans la saison, et aussi d’avoir dû partir tôt en raison d’autres obligations, parce que ce show était fabuleux avec une excellente Michelle Milner (je crois) aux cordes vocales, et une musique qui swinguait et rockait un max !

Toutes les photos sont soit sur mon espace flickr, soit sur celui du BAG.

Jim Marshall – Johnny Cash

Les évènements d’actualité provoquent parfois des coïncidences curieuses. Le photographe américain Jim Marshall est décédé à la fin du mois de mars, à l’âge de 74 ans. Marshall a fait de nombreuses photos de stars du rock et de la pop, et il est notamment l’auteur d’une image culte de Johnny Cash tendant son doigt au photographe que je vous invite à voir sur son site.

Hasard de l’actualité, mes amis du groupe deltaR ont lancé au début du mois d’avril leur 1er CD, dans lequel est inclus une excellente version de Folsom Prison Blues, qu’ils avaient travaillé pour un « tribute to Johnny Cash, Hank Williams and Dolly Parton », qui a eu lieu à l’Usine au mois de janvier cette année.

Jim Marshall a fait de nombreuses photos de Johnny Cash, comme celle qui est inclue dans cet article (avec la permission de son représentant et (c) Marshallphoto.com) où on le voit justement à la prison de Folsom où il donna un concert en 1968 qui relança sa carrière. Sa collection comprend de nombreuses photos des années 60 avec des mythes comme Hendrix, Dylan, les Beatles ou les Who souvent photographiés hors scène dans des portraits intimistes ou des attitudes sympathiques, comme cette image de Dylan s’amusant avec une roue dans les rues de new York. Il est aussi l’auteur de nombreuses couvertures de disques et de photo reportages pour des magazines de rock ou de jazz, et bien évidemment de nombreux livres. Jim Marshall fut aussi un des photographes officiels du festival de Woodstock en 1969.

Cash at Folsom Prison (1968) (c) Jim Marshall
Cash at Folsom Prison (1968) (c) Jim Marshall

Kirk Anspach, qui fut pendant de nombreuses années son tireur (le gars qui développe les films et les photos) dit de lui que Jim marshall ne sous- ou sur-exposait jamais: toutes ses prises étaient parfaitement équilibrées et de plus parfaitement cadrées. N’ayant pas les moyens de m’acheter des kilomètres de pellicule, c’est l’école par laquelle je suis passée: essayer de réussir dès la 1ère prise, et je reste toujours admiratif de ceux qui y parviennent.

Une bien belle carrière dans le sillage des légendes du rocket un grand photographe qui s’en est allé retrouvé Jimi, Janis et Johnny.

Cette article était écrit depuis le début du mois d’avril, mais suite à quelques emails pour demander la permission d’utiliser cette image, le temps s’est écoulé et du coup le thème n’était plus tellement d’actualité. Mais comme j’ai de la chance, la Télévision Suisse Romande diffuse vendredi prochain un documentaire sur le même Johnny Cash à la prison de Folsom. J’espère qu’on y verra Jim Marshall !

Site officiel Jim Marshall
Jim Marshall sur wikipedia